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Editeur : Maison des Sciences de l'Homme d'Aquitaine

Les activités scientifiques et éditoriales de la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine Maison des Sciences de l’Homme
d’Aquitaine s’arrêteront en 2025.
La Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine publie, après accord de son comité de lecture composé d’experts extérieurs à la MSHA, les travaux scientifiques émanant des équipes de recherches interdisciplinaires en sciences humaines de l’établissement et des centres associés (équipes d’accueil et centres CNRS) : actes de colloques, synthèses de séminaires, travaux thématiques dans le cadre des contrats quadriennaux
ou des contrats d’objectifs en accord avec les ministères de l’Éducation nationale et de la Recherche.
Avec plus de 150 titres à leur catalogue, les publications sont le reflet de la politique scientifique de la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine : une politique d’ouverture à la fois sur le milieu régional, sur l’espace national et sur l’international, privilégiant la transversalité des recherches.

C’est vraisemblablement dans le courant du mois de juillet 1837 que l’abbé Dupuch entreprit de créer un pénitencier pour filles. Encore une fois on retrouve Charles Lucas dans le lancement du projet : « J’appuie de toutes mes sympathies la demande de Monsieur Dupuch […] pour l’organisation d’un établissement spécialement destiné aux jeunes filles, dans un quartier distinct de la maison de refuge. »
Après l’échec du pénitencier industriel, l’abbé Buchou va faire l’amère expérience de la difficulté à gérer une exploitation agricole. La colonie ne semble pas lui avoir donné la sérénité économique escomptée.
En 1857, un taux de mortalité inquiétant alerte le ministre de l’Intérieur qui décide que le transfert du pénitencier Saint-Jean devait avoir lieu le plus rapidement possible. Donc, tous les détenus n’avaient pas encore été transférés, il en restait encore 133 à Saint-Jean dans « le quartier industriel » sans doute les plus âgés et les plus difficiles…
La situation du pénitencier en ville s’est donc très vite révélée intenable et tout le monde rêvait de voir déménager cette institution à la campagne. Or le hasard faisant bien les choses – mais s’agissait-il vraiment de hasard ? – l’abbé Buchou venait juste de créer un orphelinat agricole avant d’être appelé à la direction du Pénitencier.
Concernant l’emploi du temps des détenus, le docteur Isidore Sarraméa ne fait pas de réflexion particulière : « Le temps nous paraît distribué avec une sage économie ; chaque jour offre 8 heures de sommeil, 9 heures de travail, et une heure et demi de classe ; la prière, les repas, et la récréation occupent le reste. »
La circulaire du 28 janvier 1843 organisait un système d’enquête pour mieux cerner la personnalité de l’enfant, pour mieux connaître sa famille, pour proposer des solutions plus justes quant à la profession qu’on devait lui enseigner, pour être en mesure de répondre pratiquement aux jugements prononcés, etc.
La majorité des affaires est jugée par le tribunal de police correctionnel de Bordeaux, mais aussi par les tribunaux de Bazas, Blaye, Lesparre, Libourne, La Réole. Les prévenus sont détenus à Bordeaux dans la maison d’éducation correctionnelle, alors que dans les autres villes, ils sont détenus dans la maison d’arrêt et ne sont transférés dans la maison correctionnelle de Bordeaux qu’une fois le jugement prononcé.
Pour qu’un tel l’établissement soit légal, une ordonnance royale était nécessaire. L’abandon de la propriété devait être nécessairement convenu afin de pouvoir ériger cette maison en maison pénitentiaire, de refuge et de correction pour les jeunes enfants jugés en vertu de l’article 66 du code pénal, condamnés en vertu de l’article 67 et détenus par voie de correction paternelle.
C’est en lisant le livre d’Henri Gaillac sur les maisons de correction que j’ai appris l’existence d’un pénitencier pour enfants à Bordeaux, le pénitencier Saint-Jean . L’histoire commence le jour où Charles Lucas décide de se rendre à Bordeaux en 1836. Il a 32 ans. Breton issu d’une famille de notables, Charles Lucas devient avocat à 22 ans. L’année suivante il remporte deux concours ouverts sur la question de la légitimité et de l’efficacité de la sanction capitale.
C’est en lisant le livre d’Henri Gaillac sur les maisons de correction que j’ai appris l’existence d’un pénitencier pour enfants à Bordeaux, le pénitencier Saint-Jean . L’histoire commence le jour où Charles Lucas décide de se rendre à Bordeaux en 1836. Il a 32 ans. Breton issu d’une famille de notables, Charles Lucas devient avocat à 22 ans. L’année suivante il remporte deux concours ouverts sur la question de la légitimité et de l’efficacité de la sanction capitale.
accès au livre Le social à l'épreuve des valeurs d'un Pays basque à l'autre
L’ouvrage analyse une vaste fresque au cœur des transformations de l’État, des régions et des secteurs d’activité, en s’engageant dans un dialogue interdisciplinaire. Il contribue à la compréhension des dynamiques territoriales contemporaines de l’Économie sociale et solidaire, à travers deux secteurs d’activité (insertion par l’activité économique, aide à domicile).
L’ouvrage analyse une vaste fresque au cœur des transformations de l’État, des régions et des secteurs d’activité, en s’engageant dans un dialogue interdisciplinaire. Il contribue à la compréhension des dynamiques territoriales contemporaines de l’Économie sociale et solidaire, à travers deux secteurs d’activité (insertion par l’activité économique, aide à domicile).
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