Il est question ici d’un pendentif cylindrique en or (n° inv. 23897). L’objet est creux, avec une double attache de suspension, et servait de phylactère. A. G. étudie les parallèles décrits ou conservés dans les musées d’Aquilée et de Cividale, ainsi que dans les collections européennes.
Après s’être interrogée sur ce type de monument dans l’Égypte pharaonique et gréco-romaine, sur son utilisation et ses contextes possibles, elle signale la découverte d’une matrice pour la fabrication locale dont l’étude est en cours au musée d’Aquilée. Ce site comporte, par ailleurs, de nombreux témoignages isiaques. L’auteur conclut sur l’influence de l’Égypte dans le monde romain au plan de la magie médicale et des talismans et évoque le rayonnement possible d’Aquilée pour ce type d’objet.