Le sujet de cet article peut paraître paradoxal : il est bien connu par les textes littéraires, avant tout par Hérodote, ainsi que par des données archéologiques, que les Scythes étaient nomades. Pour les Grecs, c’était la caractéristique principale de leur culture et de leur mode de vie : ils se déplaçaient constamment avec leurs troupeaux. Hérodote (4.46) remarque spécialement qu’ils n’ont pas de villes, ni d’autres établissements, qu’ils sont toujours en mouvement, et cela explique leur invincibilité : même l’armée perse de Darius n’a pas réussi les vaincre. En réalité la situation est un peu plus compliquée même pour Hérodote : il distingue plusieurs peuples ou tribus parmi les Scythes, notamment ceux qui sont appelés Scythes agriculteurs (4.17-18, 53-54). Il parle également des voisins sédentaires des Scythes qui sont leurs sujets ou leurs alliés. Mais les Scythes royaux qui sont incontestablement nomades, dominent selon lui toute la région (4.20).
Le nomadisme des Scythes est confirmé par les données archéologiques. Nous ne connaissons presque pas leurs établissements et presque toute notre information sur leur culture provient des monuments funéraires, les fameux kourganes, ou tumuli. On ne s’attend donc pas a priori à trouver des agglomérations chez les Scythes. Mais la réalité et différente : nous en connaissons plusieurs, et certaines d’entre elles sont de dimensions énormes. En effet, le plus grand site fortifié scythe, Belsk, est à la fois le plus grand site de ce type dans toute l’Europe de l’âge du Fer.
La culture archéologique scythe est apparue dans la région pontique vers le milieu du VIIIe siècle a.C., résultant d’une migration de l’Est – les sites les plus anciens qui contiennent des éléments de cette culture naissante sont attestés dans la région de Tuva et Altaï, où ils datent de la fin du IXe siècle a.C.1 Cette culture existait jusqu’au début du IIIe siècle a.C. quand elle a brusquement disparue : cet événement est connu comme la chute de la Grande Scythie. Ses causes semblent être multiples, mais une nouvelle invasion de l’Est, celle des Sarmates, y jouait un rôle important. La culture scythe existait donc dans la région nord-pontique entre le milieu du VIIIe et le début du IIIe siècle a.C.
Si on parle de la géographie et de la distribution spatiale des sites, il faut dire que la culture archéologique scythe couvre des régions beaucoup plus vastes que celles qui sont attribuées aux Scythes par Hérodote. Les Scythes historiques partageaient donc une même culture archéologique avec leurs voisins : si les sources historiques les distinguent bien, les données archéologiques ne permettent pas le faire. La région nord-pontique comprend deux zones géographiques : steppes, ou steppes herbeuses au sud, et steppes boisées au nord et nord-ouest. Les sites de la culture scythe sont présents dans les deux, bien qu’il y ait des variantes locales, notamment dans les rites funéraires (fig. 1). La zone des steppes a été occupée par les nomades : cette zone est la mieux adaptée pour leur économie et mode de vie. Mais les steppes boisées sont également accessibles pour les nomades et ils peuvent s’y déplacer assez facilement. En effet, les tumuli scythes les plus riches de l’époque archaïque (VIIIe–VIe siècles a.C.) se trouvent précisément dans les steppes boisées, ainsi que dans le Caucase du nord, sur les deux extrémités opposées de la steppe pontique. C’est uniquement aux Ve et IVe siècles que les nécropoles de l’élite scythe sont déplacées dans les steppes, principalement dans la région des rapides de Dniepr. Une nouvelle grande agglomération scythe, Kamenskoye, apparaît ici à la même époque (la fin du Ve – début du IVe siècle a.C.) ; ses dimensions (1 200 ha) et sa structure sont semblables à celles des grandes agglomérations des steppes boisées de l’époque précédente2. L’apparition dans la même zone à la fois de cette grande agglomération et de la nouvelle nécropole royale dans laquelle les plus riches tumuli du IVe siècle a.C. sont concentrés, reflète sans doute d’importants changements dans l’organisation de l’espace du royaume scythe ou de l’un des royaumes scythes, s’ils étaient multiples à cette époque.
Les grandes agglomérations fortifiées des Scythes de l’époque archaïque se trouvent donc dans les steppes boisées. La plus grande d’entre elles est le site de Belsk, ou Belskoye qui se trouve dans la région de Poltava au nord de l’Ukraine central (fig. 2). La surface du site est 4870 ha, il mesure presque 11.6 km du nord au sud, ce qui le fait le plus important site fortifié de l’Europe.3 À titre de comparaison, le plus grand oppidum celtique, Heidengraben en Allemagne du sud, avec sa surface de 1 700 ha, est presque trois fois plus petit4. Le site est entouré par un rempart avec un fossé dont la longueur fait 33 km. La hauteur du fond du fossé jusqu’au sommet du rempart atteint 10 m.
À l’intérieur de ce rempart, il y a deux fortifications internes, ou citadelles, à l’Est et l’Ouest. Le site de Belsk occidental couvre la surface de 87 ha et est entouré de rempart de 3,6 km, le site de Belsk oriental a la surface de 75 ha et un rempart de 4 km. Ces deux citadelles ont été habitées en permanence, tandis que les recherches archéologiques n’ont pas révélé jusqu’à présent que peu de traces d’une occupation permanente à l’intérieur des remparts du grand site. On a identifié deux dizaines de zones habitées, dont les quatre plus grandes se trouvent à côté des citadelles. Ensemble, elles couvrent à peu près 400 ha. Les zones occupées ne couvrent donc que 12 % de la surface à l’intérieur des remparts. Ces zones comprennent non seulement des habitations, mais aussi des ateliers de production et des ensembles cultuels.
Le site occidental de Belsk a été occupé à partir du milieu du VIIIe jusqu’à la fin du VIe siècle a.C. Il semble que c’était un centre religieux durant toute cette époque : on trouve de nombreux amas de cendres dont la hauteur peut atteindre 3 m et qui contiennent des restes des sacrifices, notamment des nombreux os d’animaux y compris des squelettes des chiens avec des vertèbres cassées. Ces amas cendreux contiennent également des fragments des crânes de femmes et d’adolescents, ainsi que des objets en style animalier scythe, des fragments de céramique grecque importée et des pointes de flèches.
Le site oriental de Belsk semble avoir succédé au site occidental. Les couches archéologiques datent ici de la seconde moitié du VIe jusqu’à la fin du IVe siècle a.C. ; les deux sites, oriental et occidental, ont donc coexisté pendant une assez courte période, à peu près un demi-siècle. Belsk a été apparemment abandonné par sa population, il n’y a aucune trace de violence ni de destruction. L’abandon du site coïncide avec la chute de la Grande Scythie à la fin du IVe ou début du IIIe siècle. Le système d’organisation de l’espace dans la forteresse orientale est très différent : il n’y a plus d’accumulation de cendres comme dans la forteresse orientale. Le site reste cependant un centre cultuel : on a identifié trois sanctuaires dans la partie centrale, orientale et sud-orientale du site. Ils contiennent des autels d’argile et des fosses dans lesquelles des offrandes ont été déposées. Parmi les offrandes, il y a des statuettes en terre cuite, des vases miniatures, des modèles de grains en argile. Les fosses contenaient également des crânes humains et leurs fragments : des manipulations avec les têtes humaines faisaient donc partie de ces rites. Dans certains cas les crânes étaient utilisés dans les constructions des autels, ils étaient par exemple mis dans leurs fondations.
Dans la partie sud de ce site, des ensembles liés à la production ont été découverts. On a découvert des ateliers de production de fer et de bronze, ainsi que de céramique. Un atelier de tissage est également identifié grâce à la trouvaille de poids de tissage de forme conique.
La date de construction des remparts de Belsk n’est pas tout à fait claire. Il semble que le site occidental n’avait pas initialement de fortification et n’a été entouré de remparts que dans la seconde moitié du VIIe siècle, à peu près un siècle après sa fondation. En ce qui concerne les grands remparts, ils semblent être construits encore un siècle plus tard, au cours de la seconde moitié du VIe siècle, à peu près au moment où Belsk oriental est fondé. Il n’est pas cependant clair, s’il s’agit du même programme de construction, ou si le site oriental a été bâti d’abord et le grand rempart a été ajouté plus tard.
Les recherches archéologiques sur les remparts de Belsk ont révélé au moins deux périodes de construction (fig. 3). Initialement, le rempart était composé d’une palissade avec un fossé à l’avant. Ensuite le fossé a été approfondi et un grand rempart a été élevé derrière lui, couronné également d’une palissade. Trois à cinq horizons se détachent dans le rempart, mais on ne sait pas s’il s’agit d’une seule phase de construction ou d’étapes chronologiquement séparées5. Il est évident qu’une construction de ce genre était chère aussi bien du point de vue des ressources que du temps de travail. Ainsi, rien que la palissade de Belsk devait être composée de 85 000 troncs d’arbres, ce qui est équivalent d’une petite forêt6.
La question qui se pose évidemment est la destination de cet énorme système de défense qui devait protéger des grands espaces restants largement inhabités, surtout compte tenu du fait que les deux sites occupés à l’intérieur avaient leurs propres systèmes de défense. On a souvent supposé que les grandes agglomérations des steppes boisées servaient de refuge dans lesquels les habitants de la région pouvaient se rassembler avec leurs troupeaux en cas de danger, notamment de la menace d’une invasion des nomades des steppes7. Dans le cadre de cette vision, Boris Shramko qui a fouillé Belskoe pendant 30 ans du milieu des années 1950 jusqu’au milieu des années 1980, identifiait Belsk à la ville de Gelon mentionnée par Hérodote (4.108) et l’interprétait comme une ville-état qui rassemblait une cité grecque et qui gardait son indépendance des Scythes des steppes8. Une autre hypothèse a été proposée par Vyacheslav Murzin et Renate Rolle qui ont fouillé ce site dans le cadre d’une mission ukraino-allemande au cours des années 1990 et 20009. Selon eux, les remparts ont été construits sur ordre du roi scythe qui venait y passer une partie de l’année avec sa cour et son armée. Les espaces intérieurs ont pu être utilisés pour organiser un campement de tentes et yourtes pour ce roi nomade et ses accompagnants. Cette hypothèse me semble séduisante, et on peut se souvenir de l’organisation de l’espace dans une des capitales des rois Achéménides, Persépolis. Là aussi, des grandes espaces vides se trouvaient à côté des quartiers habités à l’extérieur de la terrasse palatiale. Les rois Achéménides se déplaçaient toute l’année entre leurs capitales avec leur cour et menaient donc aussi une vie nomade10. Les espaces vides pouvaient servir pour le campement d’une partie de la cour achéménide itinérante. Il faut rappeler à ce propos que les Scythes, comme les Perses, parlaient des dialectes iraniens et partageaient donc un héritage culturel commun. Les deux interprétations ne sont cependant que des hypothèses qu’on ne peut pas définitivement confirmer ou infirmer à cause de l’absence de sources disponibles11.
Belsk est le plus grand site fortifié de la steppe boisée, mais il n’est pas unique : on connait au moins une dizaine d’agglomérations de ce genre dont la surface dépasse 100 ha (fig. 4)12. Ainsi, le site le plus occidental de ce groupe, le site de Nemirov ou Nemirovskoye au bord de Boug, occupe la surface de 123 ha13. Il est entouré de remparts du même type qu’à Belsk de 4 km de longueur et possède également une citadelle, cette fois située au centre du site. La hauteur des remparts varie entre 5 et 10 m et la profondeur du fossé atteint 7 m. Comme à Belsk, la citadelle centrale a été habitée en permanence, tandis que le reste de la surface du site ne l’était pas. Dans la citadelle, on a découvert des quartiers d’habitation, des ateliers des artisans et des ensembles cultuels comparables à ceux découverts à Belsk.
Nemirovskoye a été fondé au même moment que Belsk, vers le milieu du VIIIe siècle a.C., mais n’a pas survécu au début du Ve siècle quand il a été abandonné. À partir du troisième quart du VIIe siècle, Nemirovskoye entretenait des contacts très étroits avec les colonies grecques récemment fondées au bord de la mer Noire. Le partenaire principal des habitants de Nemirovskoye était Borysthènes et ensuite Olbia fondées près de l’embouchure de Boug : le fleuve représentait une voie de communication très pratique qui liait Nemirovskoye avec la côte. À Nemirovskoye, le nombre des céramiques de luxe de la fin du VIIe et de la première moitié du VIe importée principalement du nord et du sud de l’Ionie, est très important. Pour la seconde moitié du VIIe siècle a.C. il est tout à fait comparable au nombre de cette céramique découvert dans les cités grecques de la côte, s’il ne le dépasse pas. On suppose même l’existence d’un quartier des marchands grecs à Nemirovskoye, une sorte d’emporion.
Les autres sites de ce groupe14 ont aussi le même système de défense et des structures internes comparables ; on peut donc constater une unité de leurs traditions de construction. On peut supposer qu’il s’agit dans ces cas de centres religieux et économiques locaux, tandis que Belsk représentait un centre supra-régional, peut-être le centre de toute la Scythie.
Il faut ajouter encore que de grandes nécropoles commencent à se développer dans cette région simultanément avec la construction des systèmes de fortification, vers le milieu du VIIe siècle a.C.15 Ce sont des grands tumuli dont la hauteur atteint 17 m, avec de grandes et profondes chambres funéraires. Les sépultures principales sont souvent accompagnées par des sépultures secondaires, ce qui est nouveau pour les steppes boisées, mais connu dans les steppes. Il s’agit des gens de l’entourage du prince enterré qui devait l’accompagner dans l’au-delà16. Cela confirme l’hypothèse selon laquelle les grands sites fortifiés ont été construits sous le contrôle des rois qui contrôlaient à la fois les zones des steppes et des steppes boisées et n’ont pas été conçus comme le système de défense contre les incursions des nomades.
Les grandes agglomérations scythes restent encore mal étudiées. Des fouilles archéologiques systématiques à grande échelle ont été menées à Belsk et à Nemirovskoye, et la majorité de notre information sur ce phénomène vient de ces sites. Deux ou trois autres sites ont été aussi fouillés17, mais uniquement sur une petite surface, tandis que la majorité des sites de ce type n’a jamais était fouillée. Nous avons bien sûr des données importantes obtenues par des méthodes non-invasives, avant tout par des études géo-informatiques, y compris la modélisation 3-D. Ces études menées principalement par Marina Daragan nous donnent beaucoup de nouvelles informations18, mais sans fouilles, de nombreuses questions, avant tout chronologiques, restent ouvertes. Un autre problème est la présence ou non des établissements non-fortifiés autour de ces grands sites. On suppose d’habitude leur existence en les interprétant comme une périphérie des grands sites fortifiés. Or, dans la majorité des cas ces établissements non pas été identifiés et peut-être n’ont jamais existé.
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Notes
- La date de l’apparition de la culture scythe dans les steppes nord-pontiques est un sujet de débat dans la littérature scientifique, voir Ivantchik 2001.
- Grakov 1954 ; Gavrilyuk 2013, 94-144.
- Pour Belsk, voir : Shramko 1987 ; Suprunenko 1996 ; Daragan 2020, 125-126 ; 2020a ; Daragan & Svoïskiï 2018.
- Daragan 2020a, 32.
- Shramko 1987, 25-33 ; Daragan 2020, 126-133.
- Daragan 2020a, 38.
- Il’inskaya & Terenozhkin 1983, 260.
- Shramko 1987, 156-163.
- Murzin & Rolle 1996 ; 1998.
- Briant 1988 ; 1996, 199-207.
- Pour un résumé critique des différentes interprétations des grandes agglomérations scythes, voir : Daragan 2011, 740-754.
- Pour la liste et une courte description de chaque site, voir : Daragan 2017, 7-30, cf. Daragan 2020, 118-119.
- Smirnova et al. 2018 ; Daragan 2020, 120-121.
- Les plus important et les mieux étudiés sont Trakhtemirovo (ca. 600 ha, VIIe – VIe siècles a.C., Fialko & Boltrik 2003 ; Daragan 2020, 124-125) et Motroninskoye (ca. 200 ha, VIIe – premier quart du Ve siècles a.C., Bessonova & Skoryï 2001 ; Daragan 2020, 121-124). Pour leurs systèmes de fortification, voir : Daragan 2017, 33-41.
- Daragan 2017, 42-44 ; 2020, 133-135.
- Pour le rite funéraire des rois scythes décrit par Hérodote (4.71-72) et attesté par des données archéologiques, voir : Ivantchik 2011.
- Fialko & Boltrik 2003 ; Bessonova & Skoryï 2001 ; Daragan 2017, 7-30.
- Daragan & Svoïskiï 2018 ; Daragan 2020.