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Adam Łajtar, Die Inschriften von Byzantion, vol. 1, Die Inschriften, Inschriften griechischer Städte aus Kleinasien, 58, Bonn, 2000.

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Dans ce corpus des inscriptions grecques de la Byzance hellénistique et romaine, on trouve quatre (voire cinq) documents intéressant les cultes isiaques, tous déjà connus. Le n° 16 est une stèle de marbre représentant un banquet funéraire et portant une première inscription, au-dessus du relief, martelée pour faire place à l’épitaphe d’un certain Poseidonios, fils d’Artémidôros. Elle présente sur la marge inférieure une autre inscription, dédicace à Isis d’Épikratè, fille de Dionysios, addition postérieure faite lors du second remploi de la stèle (RICIS 114/0702, qui note que la scène du banquet funéraire a pu être réutilisée sans difficulté dans un contexte isiaque, le banquet devenant alors la représentation figurée de la κλίνη d’Isis). Le n° 19 présente une autre stèle de marbre, du Ier siècle a.C., qui mentionne Zeus Sérapis comme hiéromnémon de la cité (RICIS 114/0701).

Au moins une sinon deux stèles funéraires d’époque impériale portent des représentations de femmes qui ont pu être des isiaques. Sur la première (n° 138), fragmentaire, découverte à Istanbul (Beyazit), on trouve une femme, vêtue du chiton et de l’himation noué sur la poitrine. Ce nœud, ainsi que la représentation d’une ciste suggèrent qu’il s’agit d’une isiaque, dont le nom ne peut se déchiffrer (RICIS 114/0704). La seconde (n° 139), découverte en 1835 lors de l’édification de l’église arménienne de l’Archange Michel mais aujourd’hui égarée1, est au nom de Glykea, fille d’Hérakôn (RICIS p. 184). A. Ł. songe à en faire une isiaque d’après la description donnée autrefois de son vêtement, ce qui est possible mais non assuré en l’absence de tout contrôle iconographique. Le n° 324 enfin, est la stèle dédiée au début du Ier siècle p.C. à Isis et à Sarapis par Artémidôros, fils de Synistor, qui fut navarque lors des grandes Ploiaphésia (RICIS 114/0703).



noeud d'isis pour séparateur


  1. Elle est décrite sommairement par K. Lehmann, Byz.-ngr. Jahrbuch 1 (1920) 381 n. 2, qui notait le vêtement à franges qu’elle portait.
Bricault, Laurent (2008) : “Adam Łajtar, <i>Die Inschriften von Byzantion</i>, vol. 1, <i>Die Inschriften</i>, Inschriften griechischer Städte aus Kleinasien, 58, Bonn, 2000”, Ausonius éditions BIS I, [En ligne] https://una-editions.fr/lajtar-2000/ [consulté le 15 août 2021].

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