Les vestiges d’un sistre discernables sur la stèle funéraire portant l’inscription IG II/III2 9691, aujourd’hui conservée à la British School d’Athènes, font de la défunte, nommée Isias, une isiaque. Cf. supra RICIS Suppl. I 101/0255. Un nombre relativement élevé d’isiaques figurés sur les reliefs attiques ont un nom formé sur celui d’Isis voire un nom servile caractéristique.
J. Eingartner1, D. W. von Moock2 ou S. D. L. (p. 500) ont suggéré que les défunts furent souvent des affranchis libérés de l’esclavage par le biais d’une consécration formelle à la déesse. E. Walters3 préfère les considérer comme des initiés aux mystères isiaques. Les deux hypothèses ne sont pas incompatibles4.
- Isis und Ihre Dienerinnen, Leyde, 1991, 95-107.
- Die figürlichen Grabstelen Attikas in der Kaiserzeit, Mayence, 1998, 84-85.
- Attic Grave Reliefs that Represent Women in the Dress of Isis, Princeton, 1988, 52-57.
- Voir L. Bricault & R. Veymiers, “Les portraits théomorphes des isiaques. De l’image à l’identité”, dans D. Boschung & F. Queyrel (éd.), Porträt und soziale Distinktion, Morphomata 48, Munich, 2020, 283-305.