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Le fragment d’amphore en bronze de Bourges et autres amphores étrusques
au nord des Alpes

Le nombre et la diversité des importations méditerranéennes qu’ont fournies, pour la période du Hallstatt et le début de La Tène, l’agglomération actuelle de Bourges et ses environs, ont été soulignés depuis près de trente ans par différents chercheurs, notamment Jean Gran-Aymerich1 et Pierre-Yves Milcent2. Et, parmi ces importations, la concentration de vases de bronze, originaires d’étrurie ou d’Italie septentrionale (cistes à cordons), est remarquable, tout comme le fait que l’une de ces pièces au moins, une attache d’anse de bassin ornée d’une coquille, ne provient pas, comme les autres, d’une sépulture, mais du site d’habitat de Saint-Martin-des-Champs3.

Une autre particularité est constituée par la présence probable, dans ce lot de vases métalliques, d’une amphore de bronze étrusque, passée un peu inaperçue dans les premières publications, mais déjà amplement signalée depuis une quinzaine d’années par J. Gran-Aymerich4. Acquis par le British Museum avec le reste de la collection Morel, un fragment d’anse de bronze fait partie des rares pièces non champenoises de cette collection5 : sans être absolument démontrée, sa provenance de Bourges semble assez assurée et il est probable qu’elle a été authentiquement découverte en France centrale. S’il ne constitue pas une preuve indubitable, son état fragmentaire laisse, en tout cas, plutôt supposer qu’il ne s’agit pas d’un objet d’antiquariat acheté en Italie.

En effet, seules sont conservées la partie supérieure incurvée de l’anse verticale et l’une des figures animales de l’attache supérieure (fig. 1). Celle-ci représente la moitié antérieure d’un cervidé tacheté, au corps parsemé d’impressions circulaires, aux deux pattes repliées sous le poitrail. La tige de l’anse porte une ligne centrale d’oves peu accentués, encadrée de deux bandes de grènetis de chaque côté. Le profil de l’anse, l’envergure reconstituable pour l’attache supérieure plastique et le mode de fixation au vase permettent de conclure qu’il s’agit d’une anse d’amphore (et non pas, par exemple, d’une anse susceptible de venir s’appuyer sur l’embouchure d’une oenochoé). Le style de cette anse et les comparaisons que nous développerons par la suite rattachent le fragment à la production étrusque.

 Fragment d’amphore étrusque en bronze de Bourges, et proposition de reconstitution du récipient (d’après Stead & Rigby 1999).
Fig. 1. Fragment d’amphore étrusque en bronze de Bourges, et proposition de reconstitution du récipient
(d’après Stead & Rigby 1999).
 Amphore étrusque en bronze de Conliège, avec détail de l’anse (dessins M.-N. Baudrand, d’après Chaume 2004).
Fig. 2. Amphore étrusque en bronze de Conliège, avec détail de l’anse (dessins M.-N. Baudrand, d’après Chaume 2004).

S’il s’agit bien, comme on le propose, d’une découverte locale, cette pièce constitue donc un élément important dans le dossier déjà fourni des importations méditerranéennes à Bourges, à cause de la rareté de cette forme de vase, au sein des récipients métalliques importés en Gaule à partir de l’Italie centrale. Au nombre relativement important des Schnabelkannen (ainsi que d’autres formes d’oenochoé ou d’olpé), voire même des stamnoi ou situles de différents modèles, s’opposent en effet les trois seuls exemplaires d’amphores italiennes (en comptant celle de Bourges) connus dans des sépultures nord-alpines. Les deux autres vases sont complets : provenant respectivement de Conliège “La Croix des Montceaux”, près de Lons-le-Saunier (Jura)6 et de Schwarzenbach (Rhénanie-Palatinat, Allemagne)7, ils illustrent deux modèles différents d’amphores de bronze produites en Italie à l’époque tardo-archaïque, c’est-à-dire probablement à l’extrême fin du VIe ou dans les premières décennies du Ve s. a. C.

Le fragment de Bourges se rapproche clairement de l’amphore de Conliège, et c’est à partir de cette dernière qu’on a pu proposer une reconstitution du vase originel8. La forme du haut de l’anse est identique, mais, à Conliège, ce sont deux chevaux opposés qui ornent l’attache supérieure (fig. 2). L’attache inférieure montre une sirène en position frontale, aux quatre ailes déployées, et on peut supposer qu’un motif identique ornait les anses de l’amphore de Bourges. Plusieurs autres amphores ou anses isolées viennent compléter ce groupe : une amphore entière de Hambourg (Museum für Kunst und Gewerbe, n°1919-158) présente, à l’attache supérieure des anses, des chevaux semblables à ceux de Conliège, tandis que l’attache inférieure est d’iconographie différente (ici deux félins opposés, couchés au-dessus d’une palmette), mais de style proche9 (fig. 3). La forme générale du corps du vase ovoïde, soutenu par un pied mouluré, le large col légèrement évasé réunissent également ces deux exemplaires complets, de même que la construction identique du col et de la lèvre, formés de deux épaisseurs. La tôle externe, dans le prolongement du corps du vase, est doublée sur la hauteur du col par un manchon interne, qui vient se replier sur le bord supérieur pour former une lèvre aplatie, précédée par un tore façonné dans la tôle externe.

 Amphore étrusque en bronze de Hambourg, avec détail de la partie supérieure (d’après Hoffmann 1961).
Fig. 3. Amphore étrusque en bronze de Hambourg, avec détail de la partie supérieure
(d’après Hoffmann 1961).

C’est cette construction de la partie supérieure, tout autant que la forme générale des récipients, l’iconographie ou le profil des anses qui distinguent de ce premier groupe une autre série d’amphores en bronze, illustrée par la découverte de Schwarzenbach (fig. 4). Dans ce second cas, la forme est conique, avec une large épaule bien marquée, un col proportionnellement étroit et presque cylindrique et des anses verticales courtes. Ces amphores présentent un fond pointu et non un pied prolongeant la panse. Si l’amphore de Schwarzenbach est la mieux conservée, on en connaît une autre plus fragmentaire, provenant d’étrurie (Vulci ou Bomarzo) et conservée au musée du Vatican, et plusieurs anses isolées, seules ou par paires, dans des collections américaines10.

Au-delà de menues différences de style, ces anses présentent toujours la même iconographie : à l’attache supérieure, deux quadrupèdes à grandes oreilles, opposés en position endormie, et à l’attache inférieure, un satyre assis en tailleur au-dessus d’un motif de double volute, avec trois positions possibles des mains : posées sur les hanches, tenant un canthare ou tenant une syrinx. Les deux récipients plus ou moins conservés, et la paire d’anses isolées de Santa Barbara, en Californie11 indiquent que ces trois variantes de la figure de satyre sont diversement combinées, mais que deux figures différentes sont toujours associées sur une même amphore. Les deux anses uniques du musée de Boston et de la Collection Waelder12 montrant toutes les deux un satyre qui joue de la syrinx, on peut supposer qu’elles appartenaient à l’origine à deux vases différents, ce qui porterait à cinq le nombre total d’individus connus.

Sur le plan technique, la conception de la lèvre distingue ce “groupe de Schwarzenbach” de celui de l’amphore de Conliège. Comme pour le groupe précédent, “le col est fait de deux feuilles de bronze. La feuille extérieure prolonge le corps du vase ; le manchon intérieur s’arrête en bas du col”. Nous empruntons cette description à Claude Rolley13, qui note par ailleurs, à propos de l’amphore du Vatican que la lèvre est “fondue à part”. La même technique de la lèvre en quart de rond, rapportée et sertie sur le bord supérieur des deux tôles est bien visible sur l’exemplaire trouvé à Schwarzenbach (Berlin, Neues Museum), par exemple sur la photographie publiée par M.A. Del Chiaro14 (fig. 4). En revanche, on ne peut suivre C. Rolley, lorsqu’il attribue également une lèvre fondue à part à l’amphore de Hambourg, et lorsqu’il réunit tous ces récipients dans un même groupe d’amphores de bronze étrusques, pour les distinguer globalement des vases de fabrication grecque. Il semble bien qu’on puisse, en réalité, isoler deux séries que distinguent, outre la forme générale et le décor des anses, des particularités techniques, et en premier lieu le façonnage de la lèvre, au-dessus du col, formé dans tous les cas d’une double tôle. Dans le second cas ici présenté, la lèvre est rapportée, dans le premier, elle est mise en forme à partir de la tôle extérieure, sur laquelle vient se replier le manchon interne.

 Amphore de bronze de Schwarzenbach (détails des anses et du col) (d’après Del Chiaro 1975-76).
Fig. 4. Amphore de bronze de Schwarzenbach
(détails des anses et du col)
(d’après Del Chiaro 1975-76).

Il est tentant de supposer que ces différents procédés techniques peuvent être la marque de deux ateliers, voire de deux centres de production différents. En dehors des deux amphores entières et de l’anse de Bourges, le “groupe de Conliège” peut être complété par plusieurs autres fragments de vases : une anse isolée, avec une sirène à quatre ailes sur l’attache inférieure15 ; deux anses provenant de Cerveteri16, et un haut d’amphore avec ses deux anses de la collection Campana, au Musée du Louvre17. Cette dernière pièce présente des décors plastiques plus riches que les objets précédents, et qui peuvent être rattachés sans difficulté aux ateliers de bronziers de Vulci : les attaches supérieures montrent de chaque côté un jeune homme chevauchant un Triton, et deux cavaliers sur des chevaux ailés sont opposés de part et d’autre du bas de l’anse. Le motif des chevaux cabrés, ailés ou non, voire même du “cheval-coq” (hippalektryon) apparaît souvent, dans la même position, sur toutes sortes de récipients, issus des mêmes ateliers, par exemple sur plusieurs oenochoés18, notamment un vase pansu d’Adria19, ou encore sur des hydries ou stamnoi20.

Compte tenu de ces comparaisons et des similitudes relevées dans les décors de différentes anses recensées, que ne démentent pas les variantes constatées dans la combinaison des motifs, on peut considérer, sans doute, que toute la série apparentée aux amphores de Conliège, Hambourg et Bourges est originaire de l’étrurie méridionale et se rattache au “Style de Vulci”, déjà identifié depuis longtemps, à propos de nombreux modèles de récipients et ustensiles en bronze (trépieds), fabriqués entre le dernier tiers du VIe s. et la première moitié du Ve21.

Si les cervidés sont moins fréquents que les chevaux dans l’iconographie choisie par ces bronzes vulciens, notamment pour les décors des anses, on les retrouve néanmoins sur certaines d’entre elles, par exemple celle de l’oenochoé de Weiskirchen en Sarre22. Mais ces animaux figurent surtout dans des scènes d’inspiration mythologique, en tant qu’enjeu d’une dispute entre Héraklès et d’autres divinités : sur un casque corinthien, certainement issu également des ateliers de Vulci, la biche cérynite apparaît, pattes ligotées, entre Héraklès et Apollon qui s’affrontent23. L’adversaire d’Héraklès peut être parfois une déesse, et la biche réduite seulement à sa tête24. Mais l’animal participe aussi à des scènes de genre : sur une autre série d’ustensiles en bronze originaires de Vulci, les trépieds, il est plusieurs fois la proie d’un fauve qui le dévore25. Enfin trois cervidés sont couchés aux angles de la base d’un brûle-parfum provenant de Vulci et conservé au Vatican26. Le pelage de ces animaux n’est généralement pas indiqué. Mais la biche cérynite du casque de Paris porte sur le corps des bandes de petits poils incisés, et sur le trépied du Vatican, comme sur l’anse de Bourges, des petits cercles, appliqués au poinçon, suggèrent une fourrure tachetée.

Nous avons donc pu réunir un faisceau d’indices convergents qui permettent d’identifier le lieu de fabrication (en étrurie méridionale tyrrhénienne) de l’amphore de Bourges et de tout le “groupe de Conliège”. C’est à une tout autre ambiance que se rapportent, à notre avis, les amphores à fond pointu du “groupe de Schwarzenbach”, et nous proposons de les attribuer à un atelier actif en Campanie, plutôt qu’en étrurie proprement dite27. Cette région, productrice à la fin de l’époque archaïque d’une vaisselle de bronze de grande qualité, est alors soumise à une double influence étrusque et grecque qui confère à ses fabrications une physionomie particulière, à défaut d’être aisément reconnaissable, du fait de la relative souplesse, avec laquelle se combinent les différents apports28. C’est le plus souvent à partir de la réunion de divers indices qu’on peut proposer d’identifier une production campanienne, par rapport aux produits helléniques ou étrusques.

On peut appliquer cette méthode au cas des amphores à fond pointu et figures siléniques. Les décors de perles en fort relief qui ornent les bords et l’arête centrale des anses, s’ils ne sont pas totalement inconnus en milieu étrusque, caractérisent davantage la vaisselle grecque29. Le motif de languettes qui couvre l’épaule des vases, jusqu’à un bandeau horizontal, gravé d’une frise de doubles volutes et palmettes, ne suffit pas non plus à isoler une zone de production, mais il est particulièrement fréquent, à la fin de l’époque archaïque, en Grande-Grèce et en Campanie, par exemple sur les chaudrons de bronze fabriqués à Capoue30.

Les motifs plastiques des anses trahissent la même ambiguïté quant à l’origine de leur iconographie : la figure du silène musicien, accroupi et représenté de face, apparaît à plusieurs reprises en étrurie, mais moins à Vulci, comme on l’a parfois écrit, qu’en étrurie intérieure, c’est-à-dire dans un secteur qui, jusqu’au territoire falisque au sud, a lui-même reçu de manière privilégiée des influences en provenance de Grande-Grèce et de Campanie31. Souvent rapproché de nos anses d’amphore, à cause de la posture presque identique des silènes musiciens qui le décorent, le célèbre “lampadaire” de bronze de Cortone a été, à l’issue de l’étude monographique que lui a consacrée P. Bruschetti32, attribué à un atelier d’étrurie interne. Un autre silène accroupi apparaît encore dans une tombe du Ve s. à Todi (en Ombrie), sur une passoire de bronze33. Le même motif n’est pas absent non plus de la petite plastique et de la vaisselle de bronze grecques ; il apparaît notamment sur les anses d’une amphore provenant de Dodone34.

Si l’on est bien obligé de constater la fragilité et l’ambiguïté de ces critères stylistiques, aucun d’entre eux ne semble donc contredire la thèse d’une origine campanienne des amphores pointues, bien au contraire. Et on peut invoquer de façon plus solide un argument d’ordre technologique, qui nous ramène également vers les zones méridionales de la péninsule italienne. La technique particulière de la lèvre fondue à part qui distingue, nous l’avons vu, le “groupe de Schwarzenbach” a été relevée par Claude Rolley sur trois des vases de la série de Paestum, dont il a publié l’étude en 198235.

La lèvre est constituée par un anneau fondu à part, comportant intérieurement une feuillure où vient s’adapter le haut du col. Ce montage, qui fait appel à la technique de la cire perdue (puisqu’on adaptait le modèle en cire de la lèvre sur le col du vase, préalablement martelé), n’est absolument pas attesté en Grèce propre, mais au contraire, à l’époque archaïque, sur différentes formes de vases de Grande-Grèce et C. Rolley36 le qualifie donc de montage “italiote”. Les lébès étrusco-campaniens, identifiés depuis longtemps comme des productions capouanes37, illustrent aussi ce mode de fabrication et présentent souvent une lèvre fondue à part et non élaborée par martelage38. Il est frappant de constater que, dans le groupe d’amphores que nous étudions, ce montage de la lèvre se combine avec la technique, peut-être plus spécifiquement étrusque, du redoublement de la tôle sur toute la hauteur du col, ainsi qu’avec le profil de la lèvre en quart de rond, et cette conjonction de plusieurs procédés d’origines différentes sur un même produit, pourrait caractériser précisément les pratiques de ces ateliers campaniens de la fin de l’archaïsme, qui s’épanouissent dans une atmosphère de mixité culturelle, et en particulier dans le centre étrusco-campanien de Capoue.

Conclusion

 Il semble donc qu’on puisse identifier, dans le corpus restreint des amphores de bronze importées d’Italie au nord des Alpes, à la fin du VIe et au début du Ve s., deux séries bien distinctes, par leur forme et leur mode de fabrication, et donc issues de deux ambiances artisanales différentes. Le caractère exceptionnel de ces objets, leur nombre limité, n’autorisent peut-être pas à évoquer la coexistence de deux courants d’importation différents. Mais ces différences d’ateliers nous obligent à envisager la possibilité de modes de circulation plus complexes qu’on ne l’a cru parfois, pour ces objets méditerranéens qui provenaient de régions variées de la péninsule (la Grande-Grèce et l’étrurie, mais aussi le Picénum et probablement la Campanie). En évoquant l’amphore pointue de Schwarzenbach, C. Rolley utilisait, au-delà des considérations techniques que nous avons en partie démenties, un argument également lié à la question des courants d’importations transalpines : “La provenance et la date prouvent qu’elle est étrusque : il n’y a plus d’importation de Grande-Grèce à La Tène I”39. Pourtant, et sans même évoquer la situle grecque de Waldalgesheim, plus récente, pour laquelle les spécialistes débattent entre une provenance de Grèce propre ou d’Italie méridionale, l’amphore de Schwarzenbach, si elle est bien campanienne, comme nous le proposons, n’est pas isolée, au nord des Alpes, pour l’époque de La Tène ancienne : le chaudron de bronze, associé à un stamnos étrusque dans la tombe de Langå, au Danemark (deuxième quart du Ve s.), est probablement issu de cette même région de la Campanie40 et confirme que cette zone a participé, directement ou par l’intermédiaire étrusque, aux grands courants d’échanges entre l’Italie et le milieu celtique, au début du Second âge du Fer.

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Notes

  1. Gran-Aymerich 1995 ; Gran-Aymerich 1997 ; Gran-Aymerich 2002.
  2. Milcent 2004, 303-312.
  3. Milcent 2007, 207, pl. 122.
  4. Gran-Aymerich 1995, fig. 6 ; Gran-Aymerich 1997, 204.
  5. Morel 1898, pl. 25, fig. 2 ; Stead & Rigby 1999, 54, n°1620, fig. 43.
  6. Lerat 1958 ; Chaume 2004, 92-93.
  7. Haffner 1976, pl. 145-146.
  8. Stead & Rigby 1999, fig. 43.
  9. Hoffmann 1961, fig. 44-45 ; Mitten & Doeringer 1967, 192-193, n°198.
  10. série recensée par M.A. Del Chiaro 1975-76.
  11. Del Chiaro 1975-1976, fig. 1-3.
  12. Del Chiaro 1975-1976, fig. 9 et 10.
  13. Rolley 1982, 27.
  14. Del Chiaro 1975-1976, fig. 7.
  15. À Munich, inv. n°3581: Brown 1959, pl. XLV, d.2.
  16. Cianferoni 1991, 129-130.
  17. De Ridder 1915, n°2638, 106 et pl. 96.
  18. Adam 1984, 5-6.
  19. Bonomi 2004, 66 ; à comparer avec une anse du musée de Florence, anciennement illustrée par L. Savignoni, 1897, 348, fig. 23.
  20. Anses horizontales : Adam 1984, 12.
  21. Guarducci 1936 ; Neugebauer 1923-1924a et 1943 ; sur les trépieds, plus particulièrement : Riis 1939.
  22. Haffner 1976, pl. 160.
  23. Paris, BNF, Cabinet des Médailles, BB 2013 : Adam 1984, 108-109.
  24. par exemple sur l’oenochoé trouvée à Schwarzenbach : Haffner 1976, pl. 151.
  25. trépieds de Spina, de Durkheim dans le Palatinat : Neugebauer 1943, 224, fig. 13 ; trépieds ou fragments conservés dans différents musées : Guarducci 1936, pl. III ; Mitten & Doeringer 1967, 188, n°194.
  26. Neugebauer 1943, 266-267, fig. 45-46.
  27. Certains auteurs ont proposé de localiser le lieu de fabrication de ces amphores au sud de l’étrurie, en territoire falisque (I. Krauskopf, Prospettiva, 20, 1980, 9) et même en milieu grec de Campanie, à Cumes (I. Kouleïmani-Vokotopoulou, Chalkai Korinthiourgeis Prochoi, Athènes, 1975, 186).
  28. Adam 1982.
  29. Neugebauer 1923-1924b, 346, fig. 1 ; 351, fig. 4 ; 356, fig. 5 ; 373, fig. 11 ; 380, fig. 16.
  30. Neugebauer 1923-1924b ; Weber 1983, 37-43 ; Grassi 2000, 32-34.
  31. Sprenger 1972, 83-91 ; Dohrn 1982, 25 ; Maggiani 1993, 168.
  32. Bruschetti 1979.
  33. Ducati 1927, 327, fig. 371.
  34. conservée à Berlin : Neugebauer 1936, 203, fig. 14.
  35. Rolley 1982, 21-22, vases n°7 à 9, pl. III et XVII-XVIII
  36. Rolley 1982, 26.
  37. Benassai 1995.
  38. Grassi 2000, 31-33.
  39. Rolley 1982, 28.
  40. Riis 1959, 4, fig. 3.
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Pessac
Chapitre de livre
EAN html : 9782356134929
ISBN html : 978-2-35613-492-9
ISBN pdf : 978-2-35613-493-6
Volume : 1
ISSN : 2827-1912
Posté le 08/05/2024
Publié initialement le 01/02/2013
8 p.
Code CLIL : 3385 ; 4117
licence CC by SA
Licence ouverte Etalab

Comment citer

Adam, Anne-Marie, “Le fragment d’amphore en bronze de Bourges et autres amphores étrusques au nord des Alpes”, in : Krausz, Sophie, Colin, Anne, Gruel, Katherine, Ralston, Ian, Dechezleprêtre, Thierry, dir., L’âge du Fer en Europe. Mélanges offerts à Olivier Buchsenschutz, Pessac, Ausonius éditions, collection B@sic 1, 2024, 435-443, [en ligne] https://una-editions.fr/le-fragment-damphore-en-bronze-de-bourges [consulté le 08/05/2024].
doi.org/10.46608/basic1.9782356134929.37
Illustration de couverture • D'après la couverture originale de l'ouvrage édité dans la collection Mémoires aux éditions Ausonius (murus gallicus, Bibracte ; mise en lumière SVG).
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