Jean Leclant, à qui les études isiaques doivent tant, retrace les grandes lignes de l’évolution de nos travaux, situés aux confins de spécialités différentes et multiples, un peu en marge de l’égyptologie et des préoccupations de l’historien classique.
Il souligne qu’après la période qui a vu fleurir corpus et monographies, on assiste depuis le milieu des années 1980 à un certain ralentissement des travaux de synthèse, alors qu’enquêtes partielles et publications de nouveaux documents ne fléchissent point et rendent nécessaire un renouvellement en profondeur du champ de recherches.