L’auteur établit, dans une perspective plus littéraire qu’anthropologique, un parallèle entre les deux auteurs sur le thème des Métamorphoses, en analysant cinq textes : Ovide (épisode d’Io, I, 568-747 ; de Callisto, II, 411-495 ; d’Actéon, III, 155-255) et Apulée (Lucius, III, 24-26.1 ; Actéon, II, 4).
L’un, qui vit à l’époque du principat, enseigne en plaisant ; il est influencé par le pythagorisme. L’autre témoignerait d’une transcendance divine, source de conversion morale, influencée par le platonisme. En revanche, la thématique “initiatique” serait commune, malgré des niveaux différents d’approche. La transformation animale reste formelle, laissant intactes les facultés intellectuelles humaines.