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Entre deux mondes :
un aperçu des modèles d’occupation du territoire en Dacie aux IVe – IIIe siècles a.C.

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The paper deals with the archaeological evidence regarding settlement patterns north of the Danube, in what it is called Dacia (eastern Carpathian Basin, Moldavia and Walachia), in the 4th and 3rd centuries BC, especially comparing with the central and western European Celtic world, where large agglomerations appeared. First, an important difference is visible between Transylvanian territory, colonized by Celtic communities (to which a dispersed occupation pattern is specific) and the regions east and south of Carpathians (where fortified settlements and ancillary settlements are documented). Second, one can observe the absence of the signs of any large agglomerations, comparable in size and functions to those in Central and Western temperate Europe. During the 2nd c. BC, the occupation patterns are changing in both regions and the new model will become common in the next two centuries, until the Roman conquest (106 CE): fortified settlements and hillforts together with ancillary settlements will be specific to the end of the Iron Age Dacia.

Celtes ; Daces ; Gètes ; forteresses ; deuxième âge du Fer ; habitat ; agglomération ;
Celts; Dacians; Getae; fortresses; Second Iron Age; habitat; agglomeration.

Le phénomène des grandes agglomérations ouvertes, à vocation artisanale, agricole ou commerciale du IIIe s. a.C. du monde celtique européen semble faire partie d’un modèle spécifique de l’occupation du territoire des communautés en plein essor démographique et économique. La systématisation et l’interprétation des données archéologiques favorisant des hypothèses qui convergent vers la théorie d’une (pré-)urbanisation précoce sont séduisantes. Nous ferons référence ici à la dernière phrase d’un important ouvrage, dont l’idée ouvre d’intéressantes perspectives aux futures recherches : “(…) la zone concernée par ces agglomérations à l’échelle européenne, recouvre en grande partie celle où l’on trouve les oppida1.

La périphérie extrême du monde celtique, l’est du bassin des Carpates, et les territoires habités par les Gètes et les Daces, manque (du moins pour le moment) d’indices de la présence de telles agglomérations ouvertes. De même, manquent également des indices de l’existence d’oppida, comparables à ceux que l’on observe au centre et à l’ouest du continent. Alors, quelle sont les modèles de l’occupation du territoire à la fin de la Protohistoire dans ces régions ?

En Roumanie, les découvertes datées des débuts du deuxième âge du Fer (IVe – IIIe s. a.C.) suggèrent des paysages archéologiques très différents dans les régions extérieures aux Carpates (la Moldavie à l’est et la Valachie au sud) par rapport à la Transylvanie, c’est-à-dire à l’est du bassin carpatique. D’ailleurs, ces réalités assez différentes ont engendré, dans les années 1960 – 1970, un débat entre les archéologues roumains sur la chronologie du début du deuxième âge du Fer (450/350 a.C.), en tenant compte surtout du critère de l’adoption dans le milieu indigène de la nouvelle technologie de la poterie tournée, identifié comme le plus important à l’époque. La découverte de tessons provenant de vases tournés près des rives du Danube a été expliqué par des influences ou même par des migrations des communautés thraces provenant du sud du fleuve au Ve siècle a.C. En même temps, en Transylvanie, les premières céramiques tournées laténiennes ont été associées à l’arrivée des Celtes, après 350 a.C.2. Ce décalage, même s’il reflétait une réalité, était assez étrange pour l’idéologie communiste de l’époque qui privilégiait, avant tout, l’unité culturelle de l’espace de la Roumanie, même durant la Protohistoire. 

La Transylvanie présente un paysage archéologique dominé par les cimetières attribués aux Celtes, qui s’y sont installés depuis le troisième quart du IVe s., en colonisant surtout des régions de la plaine de l’ouest des Carpates occidentales et le centre-nord du territoire intra-carpatique. Leur identité culturelle est bien visible dans le rituel et le mobilier funéraire mais le milieu domestique (dans les quelques villages et hameaux fouillés) semble plutôt mixte, exprimée surtout dans les céramiques3. La poterie indigène se retrouve parfois dans les nécropoles aussi. Une excellente évaluation culturelle de ces périphéries du monde celtique, assez éloignées des axes de circulation celtiques orientales et de la Méditerranée, a été formulée par l’étude de Julie Clerc récemment publiée4.

Dans l’état actuel des recherches, on peut observer uniquement l’habitat rural. Il s’agit de fermes modestes et de hameaux composés de 4 à 8 maisons semi-enterrées et des silos, assemblés parfois en groupes (peut-être familiaux) ou bien dispersés dans le territoire. Les exemples de Berea et de Ciumești (nord-ouest de la Transylvanie) sont assez connus, surtout parce que ces petits hameaux se trouve à proximité de la célèbre tombe du chef5. Tout ce que l’on connait de l’habitat de cette époque dans la région ressemble à ces exemples. 

D’autres sites qui confirment ce modèle ont été révélés par les fouilles préventives des dernières années au sud-ouest ou au centre de la Transylvanie : ils montrent des petits groupes de maisons semi-enterrées et de silos qui ont livré un mobilier typique pour cette période, mais sans beaucoup de traces d’activités artisanales. L’ampleur et les spécificités des occupations sont très éloignées de ce que l’on connait à Sajòpetri (en Hongrie) ou à Gališ Lovacka (Ukraine), qui semblent désigner les agglomérations ouvertes à vocation artisanale les plus orientales de l’Europe celtique. La production des biens nécessaires à la vie quotidienne semble purement domestique et le mobilier exceptionnel, comme les parures en verre ou les fibules, provient de centres plus importants. La poterie tournée, de bonne qualité, suggère l’existence de centres locaux de production, mais qui ne sont pas confirmés encore par des fouilles, ou bien par une analyse approfondie des céramiques celtiques de Transylvanie. Une récente découverte dans la plaine centrale de la province (à Orosia, dpt. Mures) a permis de mettre au jour deux sites (LT B2-C1) dont l’un a livré deux fours de potier, des fosses et une maison. Des tessons de vases estampillés, produits par cet atelier, ont été retrouvés à moins de 2 km, à Cuci6, dans la construction d’un autre hameau.

Pour le moment, il n’existe aucun signe de l’existence d’agglomérations d’habitat dans ces régions de l’est du bassin carpatique, mais rien n’est impossible dans l’avenir car les fouilles préventives progressent chaque année. L’occupation diffuse du territoire semble typique pour des communautés qui ont colonisé les terres et les pâtures de Transylvanie et se sont mêlées avec la population locale. À propos de l’observation mentionnée au début de ce texte au sujet de la présence de ces grands établissements ouverts et des oppida dans les régions continentales, l’absence des deux formes d’habitat laténiens à l’est du bassin des Carpates pourrait être expliquée par plusieurs circonstances. Il s’agit, peut-être, du caractère essentiellement agricole de leur économie, d’une occupation diffuse du territoire qui n’a plus changé à travers le temps, explicable aussi par la position périphérique, le milieu culturel mixte et les interactions plus difficiles avec les zones centrales du continent. Les fouilles sont encore trop limitées dans les sites du IVe – IIIe s. a.C. pour que nous puissions proposer des hypothèses plus complètes. 

De l’autre côté des montagnes, à l’est et au sud des Carpates (respectivement en Moldavie et en Valachie), une tout autre image est dévoilée par les fouilles : le modèle d’occupation du territoire change complètement par rapport à celui de Transylvanie. Un regard synthétique jeté sur l’ensemble des sites datant des VIe – IIe s. a.C. des régions est-carpatiques montre qu’il existe un grand nombre de fortifications de différentes tailles, qui occupent des promontoires (des éperons barrés) mais aussi des enceintes de contour, renforcées par des talus massifs et des fossés. D’après l’étude de A. Zanoci, seulement 40 forteresses sur un total de 138 ont été fouillées ou ont fait l’objet de sondages archéologiques, alors ce bilan ne peut être que provisoire7. De plus, une partie de la documentation publiée est assez peu utile pour une évaluation correcte de l’organisation de l’habitat ou pour le caractère de l’occupation. 

Voici quelques exemples mieux connus grâce aux fouilles plus avancées.

Căscioarele8 (dpt. Giurgiu) est un complexe de sites localisé près d’un lac au bord du Danube : une petite forteresse aux remparts en terre, puis en pierre lors de la dernière phase de son existence, semble représenter le centre de plusieurs petits villages, ou plutôt hameaux, dispersés sur le bord nord du lac. Une partie d’entre eux a fonctionné simultanément, mais d’autres sont probablement l’expression des déplacements successifs des communautés recherchant des ressources (IVe s. et IIIe/IIe s. a.C.). Dans le même territoire, une riche tombe tumulaire de la fin du IVe siècle a.C. a été fouillée. Elle contenait des mobiliers d’importation et une applique en or. 

Une des plus représentatives fortifications de cette époque est celle de Coțofenii din Dos (dept. Dolj)9 défendue par un rempart à structure complexe, construit en briques selon un modèle hellénistique. Pendant la deuxième phase de l’existence de cette forteresse, le rempart en briques a été englobé dans un talus massif. L’intérieur de l’enceinte (environ 3 hectares) n’est pas suffisamment connu, mais apparemment l’occupation datant de la première phase est concentrée au centre du site. Le même modèle est illustré aussi par les fouilles d’une autre place-forte, à Bâzdâna (dpt. Dolj)10, où ont été mises également en évidence des traces d’activités métallurgiques (des moules et des déchets de coulée). Ces deux exemples sont les mieux connus, grâce aux fouilles, d’une zone (le bassin de la rivière Jiu) qui présente une concentration démographique et une certaine cohérence des sites archéologiques significatifs aux IVe et Ier siècles a.C.

Parmi les sites les plus connus de Roumanie remontant à la même période, il y a Zimnicea (dpt.Teleorman)11localisé dans le sud, près de la rive du Danube. Traditionnellement, on croyait qu’il s’agissait d’une forteresse (environ 1,5 hectares), mais les nouvelles recherches ont montré que le principal élément défensif, le fossé identifié lors d’anciennes fouilles, n’est en fait qu’un ravin naturel. Une nécropole assez riche en importations laisse penser que des contacts assez intenses ont été noués par cette communauté du sud du Danube avec les cités grecques de la rive ouest de mer Noire. Les données archéologiques concernant la densité et même le nombre de structures trouvées sont assez confuses, mais quelques traces d’activités métallurgiques ont été observées. Le début de l’occupation laténienne remonte au IVe s. et s’arrête au Ier s. a.C., mais les deux derniers siècles de son existence sont assez faiblement représentés. D’ailleurs, les enregistrements des anciennes fouilles sont assez approximatifs en ce qui concerne l’organisation de l’habitat, qui semble assez dense dans certains secteurs du site. 

La forteresse de Bunești (dpt. Vaslui)12 (IVe – IIIe s. a.C.) est un centre résidentiel fortifié (2,71 hectares). On a documenté environ 30 maisons, apparemment organisées d’une manière régulière mais, aucun plan disponible ne certifie cette distribution. Des outils, des scories et quelques dépôts métalliques (fibules, outils etc.) attestent d’une activité artisanale assez intense. Les importations montrent des échanges surtout avec le milieu grec du bord de la mer Noire. Un diadème en or, découvert sous les décombres d’une maison est associé probablement aux élites qui contrôlaient l’habitat fortifié et le territoire de la forteresse. Encore une fois, on ne peut que regretter la quantité et la qualité des informations publiées, parce que ce site s’apparente à un centre territorial, résidence d’une communauté et de son élite (y compris des artisans qui les servaient). 

La forteresse d’Albești (dpt. Teleorman)13, remontant surtout au IVe s. a.C. et la tombe aristocratique de Peretu sont un exemple de deux sites articulés qui, ensemble, paraissent être le plus proche d’un possible modèle d’occupation du territoire dans ces régions du sud et de l’est des Carpates. Le rempart à noyau vitrifié (long de 164 m) enferme une surface de type éperon barré de 1,5 hectares, mais la culture ds vignes a affecté une bonne partie des structures archéologiques. À quelques kilomètres, on a identifié les traces d’un village ouvert (IVe – IIIe s. a.C.) qui apparemment a survécu à l’abandon de la forteresse. Toujours assez proche de ce centre, on a fouillé un tumulus aristocratique contenant des objets cérémoniels en argent et argent doré (un casque, des appliques de harnais, de la vaisselle en bronze et en argent). Il s’inscrit dans une série de tombes du nord et du sud du Danube caractéristiques des élites thraces de cette époque, mais montrant aussi des traits spécifiques aux territoires nord-danubiens (par exemple les casques en or/argent doré). 

En fin de compte, on peut apercevoir dans l’espace nord-danubien, aux IVe – IIIe s. a.C., deux modèles différents d’occupation du territoire. En Transylvanie, un milieu mixte – celto-indigène (et une présence celtique bien visible), l’occupation est “rurale”, dispersée dans un paysage probablement en partie boisé, adaptée à une vie agricole et pastorale. Les productions artisanales, plutôt d’envergure limitée, semblent elles aussi caractéristiques d’une distribution intracommunautaire des biens d’usage quotidien. La présence d’indices de relations avec la Méditerranée sont très faibles. Rien n’indique, dans l’état actuel des recherches, l’existence d’agglomérations (ou de centres artisanaux significatifs) comparables à ceux connus dans le centre-ouest des territoires européens habités par les tribus celtiques.

Cependant, au-delà des Carpates, dans les régions nord-danubiennes et en Moldavie, les données suggèrent une occupation hiérarchisée (forteresses et villages ouverts) des plaines et des collines subcarpatiques, organisée parfois autour des axes des rivières (des territoires tribaux ?). Le nombre très limité des fortifications fouillées ou seulement sondées montre qu’elles était habitées plus ou moins densément, ou bien qu’une partie des enceintes servait de refuge (peut-être pour les habitants des fermes et des villages ouverts) ; dans certains cas, le mobilier atteste l’existence de riches élites (par exemple, des importations et d’autres objets indiquant un haut statut) et aussi d’artisans (surtout une production métallurgique) attachés probablement au milieu aristocratique local, ou tout simplement domestique. Le modèle des grandes agglomérations ouvertes, à vocation artisanale n’est pas attesté.

Ces modèles distincts peuvent être les indices de systèmes sociaux différents et la distribution inégale des importations dans les deux espaces est le résultat de l’ampleur inégale des relations avec la Méditerranée et des directions différentes de convergence culturelle : l’Europe centrale et, d’autre part le sud du Danube (le monde thrace, les cités grecques etc.). Le résultat d’une comparaison, même superficielle, présente un tableau hétérogène qui va s’uniformiser vers la fin du IIe s. a.C. et surtout dans les deux siècles suivants, avant la conquête romaine de 106 p.C.

Le IIe s. a.C. (un “siècle obscur”14) représente la charnière entre deux périodes assez distinctes du point de vue archéologique : d’une part les IVe-IIIe s. a.C. et d’autre part les Ier s. a.C.–Ier s. p.C. Cette dernière phase est désignée traditionnellement “âge classique” de la civilisation des Daces, ou bien “l’époque du royaume des Daces”. L’éclipse qui obscurcit ce siècle intermédiaire s’explique par une raison assez simple : les deux autres périodes, d’avant et d’après, ont livré des découvertes assez spectaculaires et en nombre significatif, qui semblent plus compréhensibles dans le cadre d’une approche archéologique traditionnelle qui s’appuie sur les scenarios historiques offerts par les sources textuelles. L’archéologie roumaine a privilégié surtout les deux périodes susmentionnées alors que les changements et les continuités culturelles qui traversent le IIe s. restent assez mal connus. 

Apparemment, durant le IIe s. a.C. au nord du Danube (y compris l’est du bassin carpatique), on constate des changements importants par rapport à la séquence antérieure, qui affectent les modèles d’occupation du territoire, et probablement, les articulations de la société, y compris leurs expressions matérielles. On a beaucoup discuté sur ce thème en formulant des hypothèses très différentes15, analysant les données archéologiques et les textes antiques, peu nombreux et confus, mais les détails de ces phénomènes sont encore assez difficiles à comprendre.

 La plupart les sites fortifies remontant à la séquence antérieure sont abandonnés entre la fin du IIIe et le début du IIes. a.C.16. D’autres places fortes apparaissent sur des emplacements différents et sont occupées jusqu’à la conquête romaine. Surtout après la disparition des vestiges celtiques, on constate le même phénomène de centralisation des territoires des communautés de l’intérieur de l’arc des Carpates (la Transylvanie), l’apparition des établissements fortifiés et des forteresses de hauteur. Ces nouvelles places fortes enferment des surfaces peu étendues et abritent des communautés composées d’un nombre limité d’individus. Elles sont parfois organisées en systèmes locaux ou placées dans des positions stratégiques pour défendre des passages ou un territoire. Les élites prennent un aspect plus martial que celles d’avant, si l’on en juge d’après leurs panoplies plus complexes qu’avant. En général, le nombre des traces matérielles remontant aux IIe–Ier s. a.C., montrent une croissance démographique et aussi une concentration de l’habitat, mais sans avoir l’extension territoriale des oppida du centre-ouest européen. Cette tendance d’agglomération de l’habitat ne présente que de faibles signes d’urbanisation dans la majorité des sites fouillés. La seule agglomération urbaine de la fin de l’âge du Fer, révélée par le mode d’occupation du territoire, l’organisation de l’habitat et la concentration des artisanats est Sarmizegetusa, identifiée comme la capitale du royaume des Daces au Ier s. p.C.17, fondée dans une région montagneuse mais qui est rapidement devenu densement habitée.


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Notes

  1. Fichtl & Barral, 2019, 448.
  2. Crisan, 1975, 23-28.
  3. Rustoiu, 2008, 59-69.
  4. Clerc, 2021, 117-132.
  5. Rustoiu, 2008 ; Florea, 2011, 32-36 ; Pupeză, 2012, 27-43.
  6. M. Uràk, 2018, 198-199 ; Ursutiu et al., 2017, 199-200.
  7. Zanoci, 1998, 103.
  8. Sîrbu & Damian, 2017, 149-186.
  9. Zirra et al., 1993, 79-157.
  10. Cărăbiși, 2015, 326-328.
  11. Spînu, 2014. 
  12. Berzovan, 2019, 85-89.
  13. Stefan & Stefan, 2019, 27-98.
  14. Pupeză, 2012, 13-14.
  15. Crisan, 1975, 18-22 ; Rustoiu, 2008, 142-152 ; Egri, 2019, 119-120.
  16. Zanoci, 1998, 115.
  17. Florea, 2011, 149-151.
ISBN html : 978-2-35613-528-5
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EAN html : 9782356135285
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Comment citer

Florea, Gelu, “Entre deux mondes : un aperçu des modèles d’occupation du territoire en Dacie aux IVe – IIIe siècles a.C.”, in : Hiriart, Eneko, Krausz, Sophie, Alcantara, Aurélien, Filet, Clara, Goláňová, Petra, Hantrais, Juliette, Mathé, Vivien, éd., Les agglomérations dans le monde celtique et ses marges. Nouvelles approches et perspectives de recherche, Pessac, Ausonius Éditions, collection NEMESIS 1, 2023, 241-248, [en ligne] https://una-editions.fr/modeles-d-occupation-du-territoire-en-dacie [consulté le 05/01/2023].
10.46608/nemesis1.9782356135285.12
Illustration de couverture • orthophoto, géophysique, lidar
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