Influencé par les études post-modernes sur le concept de réception, G. P. jette un regard neuf sur les différentes significations des obélisques de Rome1. Il se concentre sur celui érigé au centre de la Piazza Navona, pour lequel il présente une sorte de biographie culturelle en différentes étapes, depuis 2003 en remontant jusqu’à Domitien.
Puis l’auteur évoque les différents contextes dans lesquels apparaissent les obélisques, à la fois sur un plan physique et sur un plan interprétatif. Enfin, il centre son attention sur les associations entre obélisques, monumentalité et temps. Ses conclusions offrent une vision différenciée de la présence de ces monuments dans l’Urbs. Un autre article de G. P., plus récent, lui permet de pousser plus avant son analyse, en étudiant la capacité des obélisques à mesurer l’espace et le temps2.