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D’un monde à l’autre.
Prophètes thébains et fonctionnaires lagides dans la statuaire privée à la fin de l’époque ptolémaïque

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Quand Hérodote visita Thèbes en Haute Égypte1, il fut témoin d’une instructive leçon au sujet de l’ancienneté de la ville2. Conduit dans une grande salle, les prêtres lui montrèrent 345 statues en bois, qui représentaient une longue lignée de grand-prêtres, issus les uns des autres. Le récit s’inscrit dans un discours critique s’adressant à une audience grecque : en mettant en exergue la descendance humaine des prêtres thébains, il vise à discréditer la prétendue descendance divine qu‘Hékatée d’Abdère avait mise en avant pour lui-même quand il visita le sanctuaire d’Amon thébain. Cependant, l’importance du médium de la statue pour l’auto-représentation des prêtres au sein du temple est confirmée par la découverte spectaculaire de plus de 750 statues en pierre, par Georges Legrain, dans la “Cachette de Karnakˮ, dans la cour du 7e pylône du temple d’Amon-Rê3. Ces statues, qui datent de toutes les périodes, depuis l’Ancien Empire jusqu’à la fin de l’époque ptolémaïque, étaient jadis érigées dans le temple de Karnak, mais leur emplacement exact n’est pas connu, du fait même de leur enfouissement dans la Cachette au cours de l’Antiquité. Néanmoins, les statues d’une époque donnée, comme l’époque ptolémaïque, sont reliées de manière typologique, iconographique4, textuelle5 et aussi généalogique6, comme l’évoque Hérodote. Elles représentent des individus qui cherchent à demeurer en contact avec les vivants par l’intermédiaire de formules d’offrandes et d’“appels aux vivantsˮ – dans un contexte d’approvisionnement pour l’au-delà – et s’intègrent également dans un réseau déjà existant de statues. Elles constituent ainsi une vraie société de pierre, pérennisée dans les confins de l’espace sacré du temple d’Amonrasonther (“Amon-Rê-roi-des-dieuxˮ)7.

Dans les “monographiesˮ d’époque ptolémaïque, qui décrivent la topographie religieuse de la région thébaine, les savants-prêtres caractérisent Thèbes comme la “régente des villesˮ (ḥnw.t nı͗w.wt), lieu exceptionnel de la création primordiale et image terrestre du ciel8. Un reflet de cette image se rencontre aussi dans les écrits des auteurs classiques. Chez Diodore, qui visita l’Égypte au Ier siècle a.C., les Thébains se vantent d’être :

“les plus anciens de tous les hommes et que c’est chez eux que pour la première fois la philosophie et la science rigoureuse de l’astronomie ont été découvertesˮ9.

Comme Hérodote, Diodore montre que la construction de l’ancienneté ne se borne pas à la ville de Thèbes, mais concerne aussi ses habitants, les prêtres thébains, qui maîtrisaient les sciences. C’est dans ce monde de prestige religieux (lieu de la création primordiale), social (traditions familiales) et intellectuel (philosophie et astronomie)10, tel qu’il est perçu par les Égyptiens et les Grecs, que les prêtres de l’époque ptolémaïque déposaient leurs statues. Comme le montrent le contenu de la Cachette de Karnak, la plupart des donateurs – même à l’époque ptolémaïque – sont issus d’une famille locale, un fait qui est parfois largement élaboré par de longues généalogies, thématisées dans les textes couvrant les surfaces des statues thébaines. 

Nesmin, grand gouverneur à Thèbes (ḥꜢtı͗-ꜥ wr m WꜢs.t)

Un exemple particulièrement pertinent de ce processus est le cas du “grand gouverneur à Thèbesˮ (ḥꜢtı͗-ꜥ wr m WꜢs.t), Nesmin, fils du prêtre d’Amon Petemestous, propriétaire d’une statue en pierre, trouvée dans la Cachette de Karnak (Caire, RT 20/2/25/4)11. Nesmin, vêtu d’une “peau de panthèreˮ, robe liturgique des officiants de haut rang dans le temple12, et muni de l’insigne “Batˮ13 (fig. 1), fait part d’une longue filiation de sept générations, qui orne le pilier dorsal (fig. 2). La généalogie montre la structure suivante : 

Nesmin II → Petemestous → Nesmin I → Harmais → NN14 → Spotous II → Osoroeris → Spotous I

Ayant un autre Nesmin en tant que grand-père dans la famille, le possesseur de la statue doit être dénombré Nesmin “IIˮ. Au terme de la généalogie, on arrive à son ancêtre de même rang (“grand gouverneur à Thèbesˮ) Spotous I, qui est alors distant de Nesmin II de sept générations. Différents critères permettent de situer le “grand gouverneur à Thèbesˮ Nesmin II au début du Ier siècle a.C. La mention de l’arrière-grand-père de Nesmin, Harmais, constitue une information importante pour la datation de la statue. Celui-ci porte le seul titre de ḥm(-nṯrMꜢꜤ.t “prophète de Maât” (prophète de Maât). Or, un prophète de Maât, Harmais, est justement mentionné dans une liste des tombes et des momies de l’année 153 a.C. (pSurvey 3), provenant des archives du choachyte Osoroeris, chargé du culte funéraire des familles thébaines15. L’identification est assurée par la rareté du titre dans la documentation thébaine et par la notoriété de Harmais en tant que prophète de Maât – la seule mention du titre suffisait, dans la généalogie de Nesmin et dans la liste du pSurvey 3, pour l’identifier16. En comptant une moyenne de 25 ans par génération17, nous arrivons à situer Nesmin dans la première partie du Ier siècle a.C. – une datation qui peut être soutenue par d’autres critères. Le texte du pilier dorsal se termine par le souhait de recevoir une offrande d’eau de la main du dieu Amon d’Opé et du pain de Khonsou-Chou18 et intègre ainsi le défunt dans les cultes de Djêmé, qui relient Karnak avec le culte des ancêtres sur la rive ouest, à Médinet Habou19. Cette invocation apparaît dans la statuaire à Karnak notamment au Ier siècle a.C.20 Pareillement, on la trouve aussi dans les graffiti démotiques de Médinet Habou datant du Ier siècle a.C.21 Situer Nesmin dans la première partie du Ier siècle a.C. devient dès lors une hypothèse très probable. Sa généalogie le relie avec le début de l’époque ptolémaïque ou la première moitié du IIIe siècle a.C., illustrant ainsi la présence continue de sa famille dans le temple et la parenté de premier plan de Nesmin II. Sans vouloir développer ici une réflexion sur l’authenticité de ce lignage22, constatons que l’objectif rhétorique de l’inscription est d’incorporer le dédicant dans les grandes lignées thébaines et correspond, autrement dit, à une mise en pratique des observations d’Hérodote et Diodore.

Fig. 1. Statue debout de Nesmin, fils de Petemestous (Caire, TR 20/2/25/4), front (© Birk, R., 2020, Türöffner des Himmels. Prosopographische Studien zur thebanischen Hohepriesterschaft der Ptolemäerzeit, ÄgAbh 76, pl. 45).
Fig. 2. Statue debout de Nesmin, fils de Petemestous (Caire, TR 20/2/25/4), dos (© Birk, R., 2020, Türöffner des Himmels. Prosopographische Studien zur thebanischen Hohepriesterschaft der Ptolemäerzeit, ÄgAbh 76, pl. 45).

Étant donné ce besoin d’enracinement social dans le clergé thébain23 au début du Ier siècle a.C., nous nous demanderons comment se manifestait l’auto-représentation des individus à qui cette caractéristique faisait défaut. Les personnes en question sont, outre les exemples des prêtres égyptiens provenant des autres sanctuaires24, ceux qui peuplaient deux “espaces ethniques”25 (Bingen), les espaces grec et égyptien. Ils franchissaient la frontière entre les deux et se retrouvaient dans une zone de contact, qui a été qualifiée récemment de middle ground (Moyer)26 et qui se présente alors comme un espace propre. Ces personnes maîtrisaient les codes culturels des deux sphères et les utilisaient là où le contexte le nécessitait27. Dans le cadre de l’étude du multilinguisme en Égypte ptolémaïque, des dossiers provenant des différents lieux ont été traités, qui illustrent cette mobilité culturelle28. Ici, nous focalisons notre attention sur la région thébaine et sur le Ier siècle a.C., période d’intégration des agents de l’état lagide dans les temples29. Il est en outre instructif d’analyser la mise en scène de ces dédicants biculturels, qui sortaient d’un milieu mixte et se faisaient représenter dans le monde du temple égyptien30. Même si elles sont touchées, ni les sources d’ordre administratif31, ni la documentation grecque et démotique thébaine, ni la culture matérielle ne seront au centre de cette étude32. Nous nous contenterons de la statuaire et des sources hiéroglyphiques privées de la fin de l’époque ptolémaïque33. En prenant en compte différents dossiers et leurs données prosopographiques, nous discuterons l’impact social de ces personnages. Au cœur de notre enquête se place le dossier de Platon, fils de Platon, qui sera le pivot entre le IIe et le Ier siècle a.C. et marquera un tournant pour l’évolution du clergé thébain, comme le démontrera l’analyse des détenteurs des titres platoniens avant et après sa période d’activité.

Platon, fils de Platon

Le dossier de Platon est un cas exceptionnel, car il concerne à la fois une statue (fig. 3) issue de la Cachette de Karnak (Caire, JE 38033)34 et un dossier papyrologique dans lequel Platon “juniorˮ (ὁ νεώτερος) est présent en tant que fils du stratège Platon qui a réprimé la révolte en Thébaïde en 88 a.C.35. La statue se distingue par la représentation d’un vêtement en vogue dans la phase postérieure à 125 a.C.36, comme l’a démontré W. Kaiser. Bianchi a dénommé ce type de statue striding draped male figure37, ici combiné avec une peau de panthère sans dessins à l’intérieur.

Platon, propriétaire de la statue, est identifié par un texte en trois colonnes, qui couvre le pilier dorsal (fig. 4). Un autre texte se trouve sur l’épaisseur du pilier dorsal38. La première moitié du texte en trois colonnes est consacrée aux titres et à la filiation du personnage. Platon est qualifié de “vivantˮ (snb), comme d’ailleurs ses parents : Platon, son père, pareillement titré (mı͗-nn), et la dame vénérable Tathothis, sa mère. La deuxième partie et le texte sur l’épaisseur du pilier dorsal ont une connotation sacrée puisqu’ils rendent compte de l’apparition multiple d’Amon thébain et de son hypostase, Amon d’Opé, dans un contexte oraculaire. Lors de son premier oracle, le dieu apparaît au cours d’une procession sous la forme d’Amon d’Opé, et il communique ses “directivesˮ (sḫr.w), qui sont interprétées par Platon lui-même, sans que la formulation exacte des oracles soit reproduite39. Ce personnage, qui s’avère capable d’entretenir des relations étroites avec la divinité thébaine, est issu du monde de la haute administration de la Thébaïde. Trois titres le caractérisent comme “comte, prince et frère du roiˮ (ı͗rı͗-pꜤ.t ḥꜢtı͗-Ꜥ sn-nsw). Le dernier membre de cette chaîne introductive est équivalent au titre grec συγγενής. La correspondance entre titres égyptiens et grecs suit les mêmes règles que la transmission d’un système linguistique à l’autre des noms propres : interpretatio, néologisme et transcription40. Le titre de sn-nsw n’étant pas connu avant l’époque ptolémaïque, il représente ici un néologisme égyptien, qui transpose l’idée de parenté entre souverain et fonctionnaire, présente dans le titre grec41. Il exprime l’appartenance du personnage à la cour alexandrine, qui s’étendait alors jusque dans la chôra42. Il marque ainsi l’intégration des fonctionnaires, Grecs et Égyptiens, dans le réseau social de la cour qui dépasse l’espace géographique d’Alexandrie. L’extension de l’influence propre de Platon dans la Thébaïde est documentée par ses nombreuses prêtrises comme prophète (ḥm-nṯr)43 des différents dieux de la région. Selon le texte, il assume des prêtrises à Esna, Kom Ombo, Elkab, Armant et finalement Thèbes44. Après avoir introduit les titres latopolitains de Platon, le texte suit une logique géographique claire, depuis le sud vers le nord, de Kom Ombo à Thèbes. La ville d’Amon et son dieu principal ne sont pas seulement le point culminant de ses prêtrises, mais servent aussi de frontispice à toute sa titulature, par le topos de “quelqu’un au cœur efficace concernant les directives de son maître, son dieu Amonˮ45, qui se trouve au tout début des titres cléricaux. Par ailleurs, une majorité du panthéon latopolitain est présente dans les titres de Platon, ce qui suggère qu’Esna a pour Platon une importance particulière. Or, c’est depuis Esna que le – très probable – stratège de la Thébaïde Platon et son fils, Platon “juniorˮ, exerçaient le pouvoir, comme le prouvent les données papyrologiques46. En fait, la répartition géographique de ces titres sacerdotaux correspond exactement à l’étendue du pouvoir administratif de ces personnages dans la région qu’ils gèrent47. Comme l’a démontré L. Coulon, les informations données – accès à la cour royale, étendue du pouvoir – suggèrent de reconnaître en Platon “juniorˮ un stratège ayant pouvoir sur plusieurs nomes. 

Fig. 3. Statue drapée de Platon, fils de Platon (Caire, JE 38033), front (© Coulon, L., 2001a, “Quand Amon parle à Platon (La statue Caire JE 38033)”, RdÉ, 52, 2001, p. 85-125, pl. XV).
Fig. 4. Statue drapée de Platon, fils de Platon (Caire, JE 38033), dos (© Coulon, L., 2001a, “Quand Amon parle à Platon (La statue Caire JE 38033)”, RdÉ, 52, 2001, p. 85-125, pl. XV).

Platon : les titres et la hiérarchie sacerdotale à Thèbes

Non seulement la place des titres thébains dans la litanie est privilégiée, mais, de surcroît, les titres eux-mêmes font état d’une véritable accumulation des charges au sein du temple de Karnak : outre les offices de “prophète de Min-Amon, Se[tem] et [scribe] du livre divin d’Amonˮ (ḥm-nṯr n Mnw-I͗mn S[tm sẖꜢw] mḏꜢ.t-nṯr n I͗mn), Platon a accès aux trois temples de la triade thébaine comme “majordome de Khonsou dans Thèbes Neferhotep, prophète de Mout, la grande, la maîtresse de l’Ichérouˮ (ꜤꜢ pr n Ḫnsw m WꜢs.t Nfr-ḥtp ḥm-nṯr Mw.t wr.t nb(.t) I͗šrw) et “quatrième, troisième et deuxième prophète d’Amonˮ (ḥm-nṯr 4.nw 3.nw 2.nw n I͗mn). Pour cerner l’impact de ce prêtre-administrateur éminent à Thèbes, nous esquisserons l’évolution de ces trois fonctions ainsi que celle du “majordome de Khonsouˮ – connue par d’autres prêtres – à Karnak. Celles-ci étaient, vraisemblablement, l’apanage d’une seule personne à un moment donné et sont ainsi un objet révélateur pour l’étude de la prise d’influence par Platon.

Le majordome de Khonsou-dans-Thèbes-Neferhotep (ꜤꜢ pr n Ḫnsw m WꜢs.t Nfr-ḥtp)

À la fin des dernières dynasties locales et au début de l’époque ptolémaïque, le titre de “majordomeˮ de Khonsou-dans-Thèbes-Néferhotep se rencontre dans une famille étendue et bien établie, qui s’est fait enterrer dans la tombe TT 414 du dignitaire saïte Ankh-Hor. Toutefois, les membres de cette famille ne détiennent pas au même moment les charges du 2e, 3e ou 4e prophète d’Amon48. Au cours de l’époque ptolémaïque et surtout après la période d’activité de Platon, ce titre tend à être associé à des personnes d’importance régionale.

Toujours à l’époque ptolémaïque, le 5e prophète d’Amon Osoroeris, possesseur d’un siège de prêtre (Caire, TR 2/2/21/5)49, combine ce titre avec celui de “grand gouverneur et chef des prophètes à Thèbesˮ (ḥꜢtı͗-Ꜥ wr ı͗mı͗-rʾ ḥm.w-nṯr m WꜢs.t)50, qui le désigne comme ritualiste suprême et administrateur dans les temples de Karnak51. L’activité de ce “grand gouverneurˮ est décrite par le texte de son siège, insigne portable de son autorité, qui décrit sa présidence parmi les prophètes d’Amon. Il prend soin de la pureté du temple en surveillant les axes d’accès et l’exécution méticuleuse des rituels52. Le titre de 5e prophète d’Amon permet de dater Osoroeris après l’introduction de la 5e phylé, donc après 238 a.C., quoiqu’il soit impossible à l’heure actuelle de rattacher Osoroeris à une famille attestée à cette période53 .

L’affiliation aux cultes de Khonsou en tant que “majordomeˮ se trouve aussi chez un prêtre anonyme, connu par un fragment de statue à peau de panthère, issu de la Cachette (Caire, SR 239). Il s’agit d’un élément de l’avant du torse, comprenant l’épaule gauche54. Or, le musée du Caire a répertorié, à part le fragment mentionné, un autre fragment en calcaire sous le n° SR 239, de taille plus petite. Tous deux proviennent de statues ornées de peau de panthère, mais ils n’appartiennent probablement pas à la même statue, à cause des différences stylistiques et épigraphiques55.

Le fragment de l’épaule gauche montre une décoration des rosettes qui ornaient la peau de panthère, un insigne Bat, dont le visage et les cornes sont bien préservés, est suspendu autour du cou. Une écharpe est inscrite avec un texte d’une colonne56 : 

“celui qui sait ce qui estˮ, qui apaise la Flamme, prophète (et) majordome de Khonsou-dans-Thèbes-Neferhotep, Horus, maître de la joi⸢e⸣

sı͗Ꜣ nt.t shr Nsr.t ḥm-nṯr ꜤꜢ pr n Ḫnsw m WꜢs.t Nfr-ḥtp Ḥr nb Ꜣw.t-ı͗b⸣ […]

“celui qui sait ce qui estˮ, qui apaise la Flamme, prophète (et) majordome de Khonsou-dans-Thèbes-Neferhotep, Horus, maître de la joi⸢e⸣ […]

Ce prêtre, dont le nom est perdu dans la lacune, était détenteur du titre sı͗Ꜣ nt.t – “celui qui sait ce qui estˮ (celui qui sait ce qui est)57, l’équivalent égyptien du titre grec διοικητής, le “ministre de l’économieˮ58. Dès le début du IIe siècle a.C., sous le règne de Ptolémée V, ou même avant59, la position de diœcète est parfois assumée par des individus avec un fond gréco-égyptien ou égyptien, tels que Horpakhepesh sous Ptolémée V60, Dioskouridès sous Ptolémée VI61, et Harkhebi sous – très probablement – Ptolémée VIII62. Apparemment, tous trois proviennent de Basse Égypte. Ce diœcète thébain anonyme semble être le seul à avoir déposé une statue dans le temple de Karnak. Le texte fragmentaire de la statue n’éclaircit pas davantage l’origine familiale ou sociale du détenteur, car aucune information généalogique n’existe en l’état actuel. Même si son titre thébain (ꜤꜢ pr n Ḫnsw m WꜢs.t Nfr-ḥtp) indique une affiliation avec les cultes locaux, son origine reste ainsi obscure. Outre le cadre temporel établi par les autres diœcètes gréco-égyptiens, le IIe siècle a.C., l’orthographe du titre de simple “prophèteˮ (prophète) apporte un argument supplémentaire, car le déterminatif de l’homme assis au bras levé pour un titre se trouve dans des documents notamment du IIe siècle a.C.63 et peut-être aussi postérieurs64. Ce personnage était donc chargé de l’administration financière et était en même temps intégré dans les cultes thébains. Compte tenu de la critique récente sur l’existence des diœcètes régionaux au IIe siècle a.C.65, il est cependant délicat de délimiter l’envergure de sa sphère d’influence66.

Cet aperçu montre que ce n’est pas seulement l’accès au temple de Khonsou que Platon souligne, mais aussi la prise en charge d’un rôle fortement lié aux positions élevées du clergé thébain. Un contexte concret pour ces “majordomesˮ de Khonsou tels qu’Osoroeris (grand gouverneur à Thèbes), le diœcète anonyme et Platon (stratège), se trouve peut-être dans le caractère judiciaire de ce dieu thébain67, documenté par les scènes du propylône de Khonsou à Karnak68. De plus, le propylône est nommé “porte-de-rendre-la-justiceˮ (rw.t-dı͗(.t)-MꜢꜤ.t)69, ce qui marque l’emplacement-même du tribunal, où se rendait la justice. Ceci est corroboré par les serments démotiques du temple70, conservés sur ostraca, qui prouvent l’activité judiciaire par ex. “dans le domaine de Khonsou à Thèbes Neferhotepˮ71. Or, l’implication des “grands gouverneursˮ dans les affaires juridiques est indiquée par le manuel du temple, un traité théorique sur l’organisation du temple égyptien idéal, conservé sur des nombreux manuscrits d’époque romaine, avec des racines plus anciennes72. Là, le “grand gouverneurˮ prononce le jugement et l’impose, un acte qui ne peut être conforté par les sources privées de Thèbes, qui se contentent de leurs rôles strictement religieux. En revanche, le stratège est mentionné directement dans les serments démotiques73 et le rôle de Platon dans les oracles d’Amon le met en relation directe avec un contexte juridique74. Peut-être l’administration financière locale ou régionale nécessitait-elle l’accès du diœcète anonyme au rang de “majordomeˮ, ce qui lui garantissait un contrôle sur les disputes locales, qui étaient traitées par les serments du temple. Un rôle de prêtre-juge, comme l’envisageait Quaegebeur75, est au moins vraisemblable pour ces trois personnes. D’ailleurs, n’est-il pas remarquable – si ce n’est à cause d’un hasard de la documentation –, qu’au IIe et Ier siècle a.C., une lignée généalogique de “majordomesˮ, comme celle attestée au début de l’époque ptolémaïque, n’ait pu être établie ? Ceci indique peut-être, bien que le mode d’attribution ne soit pas clair, que la fonction de “majordomeˮ de Khonsou était rattachée à la fonction principale du prêtre. 

Platon combine ce titre avec ceux de 2e, 3e et 4e prophète, cumul qui se retrouve chez les “majordomesˮ d’époque romaine : aux côtés du 4e prophète d’Amon Spotous76, Imouthès77 est à la fois 2e et 4e prophète, alors que Hatrès78 revêt les trois mêmes charges que Platon. Un autre “majordomeˮ, qui ne les cumule pas, accède à la même la fonction de 1er prophète d’Amon : Psentaès79.

Le haut clergé thébain au IIe siècle a.C. et l’impact de Platon

Les trois titres de 2e, 3e et 4e prophète d’Amon se trouvent à l’échelon supérieur du clergé de Karnak et sont traditionnellement liés aux différentes familles. Les rôles de ces prêtres dans les temples thébains se définissent en particulier par les titres secondaires qu’ils portent. Ces liens sont évidents, p. ex. pour les 4e prophètes d’Amon, qui montrent une affinité particulière pour les cultes coptites, en tant que “Semati ˮ ou “grand Sematiˮ80. Pour cette raison, il est difficile de définir un caractère spécifique – rituel ou administratif – pour un 2e, 3e ou 4e prophète d’Amon “typiqueˮ. Ces positions sont transmises de génération en génération81 et font partie du capital prestigieux d’une famille. Quand Platon reçoit l’oracle d’Amon en 98 a.C., il porte vraisemblablement déjà les titres de 2e, 3e et 4eprophète, ce qui définit un terminus ante quem précis pour les autres hauts prophètes thébains, que nous passerons en revue, du IIe siècle a.C.

Avant l’apparition de Platon, le dernier 2e prophète d’Amon connu est un certain Harsiésis, ancêtre mentionné dans un graffito de deux frères-prêtres au temple de l’Est à Karnak82, qui vivait dans la première partie du IIe siècle a.C. Pourtant, ses propres monuments font jusqu’à présent défaut. Parmi les 3e prophètes d’Amon, on trouve en dernière position le prêtre Pchorchonsis, propriétaire d’une situle décorée par un cortège généalogique, qui se trouve aujourd’hui au Musée de l’Ermitage83. Ce Pchorchonsis était déjà momifié en 153 a.C., comme le prouve une liste de prêtres choachytes84. Son activité se situe dès lors dans la première partie du IIe siècle a.C. Pour les 4eprophètes d’Amon, la datation est plus délicate : le dernier prêtre connu comme porteur de ce titre est Horos, père de Montouemhat, cité dans la filiation sur la statue de son fils85. Celle-ci, marquée par la présence de la 5e phylé, est postérieure à l’an 238 a.C.86. Un argument stylistique de datation pourrait être tiré de l’aspect de la peau de panthère et l’insigne Bat, qui ornent le “5e prophète d’Amonˮ et “grand gouverneur à Thèbesˮ, Montouemhat : la pardalide est dépourvue d’une décoration en rosettes, ce qui correspond à la statue de Platon du début du Ier siècle a.C., et l’insigne Bat est proche des exemples du IIe et du début du Ier siècle a.C.87. Ces indices placeraient Montouemhat dans la 2e moitié ou à la fin du IIe siècle a.C.88 et son père Horos 25-30 ans avant.

Nous pouvons ainsi récapituler les faits : les trois positions étaient apparemment toutes vacantes au début du Iersiècle a.C., du moins si l’absence de sources signifie absence des individus. C’est dans ce vide institutionnel qu’entre en scène Platon. Étant donné les traditions familiales qu’impliquent ces charges, l’impact de leur monopolisation par Platon ne peut pas être surestimé. Cet accaparement s’insère dans un processus d’intégration des administrateurs de haut rang dans les temples, qui peut encore être étayé par les dossiers d’autres notables en dehors du périmètre thébain89. Cette intégration était sans doute motivée par le besoin d’une forme de protection du clergé local90 par l’administration royale. 

Mais, l’emprise du stratège n’affecte pas la charge de 1er prophète d’Amon, titre qui n’est pas repris dans la titulature de Platon. Cependant, la situation change aussi pour le 1er prophète. Entre 125 et 100 a.C., les notaires du Djêmé signent leurs contrats en nom du 1er prophète d’Amon Espmetis II91. Celui-ci était aussi directeur du notariat de Djêmé, en tant que titulaire de la charge de “prophète de Djêméˮ92. Après le dernier contrat (17 avril 100 a.C.), le pTor. Botti 3693, toute trace d’Espmetis II disparaît de la documentation et l’activité du notariat sur la rive ouest s’achève. Cependant, à Karnak, sur la rive est, le dernier contrat est datable de 98 a.C.94, soit deux ans après le pTor. Botti 36 à Djêmé. La fin des archives et des traditions notariales est – le cas échéant – à mettre en relation avec les troubles dynastiques et militaires entre Ptolémée X et Ptolémée IX qui frappent Thèbes en 88 a.C.95, un événement qui engagea aussi le père de Platon en tant que stratège de la Thébaïde96. Des études récentes ont souligné par ailleurs que la destruction totale et le pillage de Thèbes par l’armée de Ptolémée IX, placée sous la direction du général Hiérax et évoquée par Pausanias97, ne sont pas confirmés du fait d’une activité continue de construction en Thébaïde et notamment dans le temple d’Amon98. Même si la fin réelle d’activité d’Espmetis II – en dehors des documents notariaux, qui correspondent aux archives spécifiques – ne peut être établie avec certitude, aucun fils, qui lui aurait succédé comme 1er prophète d’Amon à Karnak, n’est connu. 

La restructuration de la hiérarchie cléricale à Thèbes au Ier siècle a.C.

 

Après la période d’activité de Platon comme stratège et prophète, la hiérarchie cléricale à Thèbes subit une restructuration. Suivant l’exemple de Platon, les hautes charges de prophète se retrouvent désormais entre les mains des membres d’une élite administrative, dont on ne relève que sporadiquement des liens avec les vieilles familles thébaines99. Plusieurs cas du Ier siècle a.C. témoignent de ce changement. Un dossier, en cours d’étude, réunit deux statues du type striding draped male figure, qui indiquent une datation postérieure au dernier quart du IIe siècle a.C.100. L’une appartient à un individu nommé K-y-m-n-s (K-y-m-n-s), ce qui correspond au grec Κόµανος101. Ce personnage reprend le titre de “chef des prophètesˮ, qui, à l’époque ptolémaïque, est normalement lié au “grand gouverneur à Thèbesˮ, mais qui, sous la 30e dynastie, appartenait encore à la titulature du 1er prophète d’Amon Spotous102. La relation entre le “grand gouverneur à Thèbesˮ et le “chef des prophètes” est si étroite, que les titres sont souvent interprétés comme une unité dans les textes privés de Thèbes103, les escaliers d’Edfou104 et dans le manuel du temple105, aboutissant à la postposition du toponyme derrière le syntagme (“grand gouverneur et chef de prophètes à Thèbesˮ). L’élément est ici rendu par “chef des prophètes de tous les dieuxˮ (chef des prophètes de tous les dieux) – une variante, qui se trouve aussi dans la titulature du “grand gouverneurˮ Nesmin II – également au Ier siècle a.C.106 La relation entre Komanos et le haut clergé est aussi thématisée par des clichés biographiques, qui mettent en valeur le soin de Komanos pour les prêtres d’Amon, car il est

“quelqu’un qui tend le bras vers celui qui l’implore, qui rend parfaits (snfr) les prêtres distingués (wꜤb.w šps.w) et les prophètes (ḥm.w-nṯr), qui rend magnifiques (sꜢḫ) les prêtres horaires du temple (wnw.t ḥw.t-nṯr)ˮ (Col. II).

De même, la deuxième statue du dossier, qui appartient au père de Komanos, dont la lecture du nom reste difficile à établir107, mentionne un fils du propriétaire sur la partie gauche de l’épaisseur du pilier dorsal. Celui-ci s’appelle Q-r-n-t-s, équivalent très probable du grec Καρνεάδης. Après des titres introductifs (“comte, prince […]ˮ), il est qualifié de “1er prophète d’Amonraso[nther]ˮ. 

En vertu du patronyme commun, il est très vraisemblable que Komanos et Karneadès étaient frères. Leurs titres prouvent leur position élevée dans la hiérarchie des temples de Karnak – avec des fonctions administratives (Komanos) et cultuelles (Karneadès). À ces remarques préliminaires sur ce dossier, nous pouvons ajouter le cas de Pamonthès, qui était stratège dans le nome hermonthite, au cours de la seconde moitié du Ier siècle a.C. Ce dernier assume la position du 3e prophète d’Amon à Karnak108. À Djêmé, il remplit la fonction de “1er prophète de Khonsou-Chouˮ, qui est intrinsèquement liée aux fêtes décadaires thébaines. La prêtrise de simple prophète de Khonsou-Chou était occupée, au IVsiècle a.C., par la famille du 1er prophète d’Amon109. En tant que stratège et 1er prophète de Khonsou-Chou, Pamonthès inaugure aussi un portique dans le temple de Djêmé, comme le décrit un graffite à Medinet Habou de l’an 44 a.C.110. Il est célèbre par ailleurs, pour avoir usurpé le sarcophage de la divine adoratrice Ânkhnesneferibrê111.

Il est important de noter que pour ces individus il manque une présentation ostentatoire en tant que défunts, qui serait intégrée dans les cultes thébains au moyen de la consécration d’une statue après leur décès112. À une époque plus ancienne, Platon est qualifié de “vivantˮ (snb)113 expression qui est antonyme à celle qualifiant les défunts de “juste de voixˮ (mꜢꜤ-ḫrw). Pour leur part, Komanos et Pamonthès sont complétement dépourvus de toute caractérisation, même si le père de Pamonthès est déclaré “juste de voixˮ (mꜢꜤ-ḫrw)114. Cette pratique est aussi confirmée par la statue du général Pétimouthès115, contemporain de Platon et probablement originaire de Sémabéhedet, qui a érigé sa statue à Karnak de son vivant116. Au temple d’Amon, il restaura un magasin d’offrande et il se vante d’être gratifié par Amon d’une “longue vie dans l’allégresseˮ, entre autres, “de mon vivantˮ117. Cet acte d’évergétisme par un membre de l’élite locale trouve un équivalent dans la consécration du portique à Djêmé et dans la construction d’un lac sacré avec kiosque à Tôd par Pamonthès, geste commémoré par le texte figurant sur sa statue du temple de Tôd118.

Le but de la consécration de statues d’eux-mêmes par ces personnes est la mise en exergue de leur vie professionnelle pendant leur activité au sein du temple. Le contexte archéologique relatif à la mise en place de ces statues, qui est bien connu, montre que ce sont des espaces ouverts qui servent de scène à ces individus. Outre la statue de Platon, issue de la cachette de Karnak, plusieurs statues ont été retrouvées dans des zones périphériques du temple, mais à l’intérieur du temenos : à Karnak, la statue de Pétimouthès provient de la zone Nord du 1er pylône, située entre le portique bubastide et l’enceinte119. Le grand fragment de la statue de Komanos a été découvert dans la zone nord-est de l’enceinte du temple d’Amon, près du temple d’Osiris coptite120. Cependant, à Médamoud, un fragment statuaire de Pamonthès a été repéré hors de l’enceinte, en face de la porte de Tibère121. Le procédé de dédicace est éclairé grâce au témoignage du stratège grec Kallimachos, qui date probablement de 39 a.C.122 Parmi les honneurs accordés au stratège bienfaiteur, qui a sauvé la ville et le nome d’une famine qui menaçait ses habitants, les prêtres et la ville de Thèbes lui offrent au total trois statues : deux en pierre dure, par la ville et les prêtres, et une en bronze, par la ville. Ces statues sont à placer dans les endroits les “mieux exposésˮ du temple123.

Conclusion

Les indices recueillis nous conduisent à retenir le fait que ces prêtres-administrateurs, qui franchissaient les frontières culturelles, choisissaient pour exposer leurs statues des espaces ouverts, qui étaient accessibles et fréquentés par les prêtres et les visiteurs du temple : celles-ci se trouvaient alors dans une vraie zone de contact, qui correspond – en tant qu’espace réel – au middle ground entre le clergé thébain et les administrateurs et militaires. Ces personnes sont issues des milieux grecs, gréco-égyptiens et égyptiens – c’est leur rôle d’administrateurs suprêmes qui les distingue, en tant que stratèges par exemple124. Leur présence “statuaireˮ dans les temples thébains est justifiée par des actes d’évergétisme envers la ville, ses temples et ses habitants (Pétimouthès, Platon125, Komanos, Pamonthès, Kallimachos) et aussi, à l’occasion, par la réception d’un oracle “inopinéˮ (Platon), une prérogative jadis réservée au roi126. Leur mise en scène dans les temples de la Thébaïde ne prend pas seulement en compte une intégration dans une société en pierresub specie aeternitatis, mais aussi la société vivante, qui visitait le temple de Karnak et ses endroits accessibles. Et c’est sur cette société vivante thébaine que leur impact est plus sensible : en assumant les charges prestigieuses des hauts-prophètes d’Amon, telle que celle de 1er prophète d’Amon ou la fonction de “chef des prophètes à Thèbesˮ, ces prêtres-administrateurs rendent impossible l’évolution des dynasties de prêtres, telles qu’elles fonctionnaient au début de l’époque ptolémaïque. Cette déstabilisation de la hiérarchie sacerdotale à Thèbes conduit – sans doute – à la renaissance de longues généalogies comme moyen d’auto-présentation dans les temples thébains, ainsi que le prouve la statue de Nesmin II, fils d’Harsiésis. C’est ainsi par le recours à des époques jugées plus stables de la hiérarchie thébaine, les IVe et IIIe siècles a.C., qui étaient toujours présentes dans l’esprit des prêtres thébains, que Nesmin se présente dans ce monde nouveau.

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Notes

  1. Je remercie chaleureusement Françoise Labrique et Ivan Guermeur pour la lecture de ce texte et des informations précieuses.
  2. Hérodote 2.143. Pour ce passage Moyer 2011b, 42-83 et pour l’étude de l’Enquête concernant l’Égypte maintenant Coulon et al. 2013 ; Schwab 2020.
  3. Sur l’historiographie de la découverte : Coulon, Jambon 2016.
  4. Pour des emprunts iconographiques : Klotz 2015. 
  5. Par exemple la formule dite “saïte” : Jansen-Winkeln 2000.
  6. Cf. infra.
  7. Pour les confins de la création à Thèbes : Labrique 2017.
  8. Voir les textes réunis dans Recklinghausen 2007 et Klotz 2012, 44-48.
  9. Diodore de Sicile 150.1 (trad. Vernière 2002, 105).
  10. Pour une discussion approfondie de ce passage : Klotz 2012, 19-21. Sur les prêtres-astrologues : Winkler 2016, 269-278 et dans un contexte thébain : Birk 2014, 80-85 et Birk 2021.
  11. Pour ce dossier cf. Birk 2020, 297-305, pl. 6 ; 45.
  12. Pour la peau de panthère comme attribut dans la statuaire privée : Becker et al. 2020, 241 sq., 273 ; Heindl 2018 ; Birk 2014, 85-94 et Klotz 2016, 449 n. 92 et 93. Son rôle de robe liturgique pour le prêtre-Sem est étudié dans Rummel 2008.
  13. Une liste de statues portant un emblème “Bat” se trouve dans De Meulenaere, Vanlathem 2010, 64-67. Pour une interprétation juridique de cet insigne, voir l’étude classique de Grdseloff 1940.
  14. Cette personne est supposée être mentionnée dans la lacune, au début de la 2e colonne. Mais comme les titres de celle-ci commencent déjà à la fin de la 1ère colonne, il est plus vraisemblable qu’il y ait eu une personne supplémentaire dans la généalogie.
  15. pSurvey 3 (= pBrux. Dem. 5), I, 14 : Spiegelberg 1909, 20 et Pestman 1993, 50 sq.
  16. Pour un cas comparable : Quaegebeur 1974, 43 sq.
  17. Pour la méthode employée cf. Birk 2020, 377-381Une approche comparable, avec une moyenne de 30 ans par génération, se trouve chez Jansen-Winkeln 2006 et Payraudeau 2014, 112-115.
  18. “Puisses-tu recevoir de l’eau de la part d’Amon d’Opé au début de chaque décade et des pains-sn.w de Khonsou-Chou !ˮ.
  19. À propos de ce complexe des rites décadaires en dernier lieu Fernandez-Pichel 2021, Mcclain 2011 et Klotz 2012, 52-58 ; 101-109 ; 385 sq.
  20. Bothmer & De Meulenaere 1974, 110 sq.
  21. Thissen 1989, 19 ; 52 (n° 44 et 51) et 219, n. 58 sq.
  22. Bickel & Münch 2014 et pour un status quaestionis sur les généalogies au premier millénaire : Jansen-Winkeln 2005.
  23. L’héritage des fonctions et les lignées des prêtres dans le temple sont aussi thématisés dans le “manuel du templeˮ (Quack 2005) et dans les topoiautobiographiques, par exemple : Jansen-Winkeln 1991 et Collombert 1998.
  24. Concernant des individus non-thébains qui consacrent une statue dans le temple d’Amon cf. Guermeur 2004, 246 n. 4 et Quaegebeur 1989, 107 n. 81.
  25. Bingen 2007, 282. Cf. les réflexions de Coussement 2016, 159-207.
  26. Moyer 2011c et Moyer 2011a.
  27. Coussement 2016, 159-169. Sur cette vision de la biculturalité hellénistique voir aussi Fischer-Bovet 2014, 321-328 ; Thiers 2006 ; Clarysse 1985 ; Gorre 2013, 108-111.
  28. Pour l’exemple le plus pertinent non thébain provenant d’Edfou, la famille d’Apollonios, cf. l’étude classique Yoyotte 1969 et Coussement 2016, 165-169 ; Moyer 2011c, 125-129. Cf. pour d’autres dossiers Collombert 2000 ; Guermeur 2000 ; Klotz & Leblanc 2012. Pour l’étude des dossiers plurilingues cf. aussi Colin 2003.
  29. Sur l’intégration des agents de la couronne dans l’administration et les cultes du temple cf. Gorre 2013 et Gorre 2009, 519-555 et la discussion dans Coussement 2016, 193-195. 
  30. Cf. Cole 2019 ; pour la statuaire dans le Fayoum : Bianchi 1992 ; Bingen 1998 ; et pour Dendara : Warda 2017.
  31. Sur la présence grecque à Thèbes, se basant sur la documentation administrative, cf. Clarysse 1995.
  32. Cf. les articles réunis dans : Gorre & Marangou 2015. 
  33. Pour un même choix de sources privées hiéroglyphiques, du début de l’époque ptolémaïque, et une approche littéraire : cf. Derchain 2000. Pour des compléments au dossier d’Esnou(n) de Coptos, traité par Derchain, cf. Guermeur 2003.
  34. Une publication assortie d’une étude approfondie de la statue a été publiée par Coulon 2001a. La séquence de n° des fouilles (“séquence-Kˮ) indique la découverte entre le 11 et le 19 Mai 1905, cf. Base CdK, [en ligne] http://www.ifao.egnet.net/bases/cachette/?id=608 [consulté le 04/03/2023] et Coulon 2001a, 86.
  35. Au sujet du dossier papyrologique de cette famille : Van ’T Dack & Mooren 1981 ; pour sa relation avec la statue thébaine de Platon : Coulon 2001a, 97-100. À propos de la révolte en 88 a.C. et l’implication de la famille de Platon : Veïsse 2004, 64-73 ; Veïsse à paraître.
  36. Kaiser 1999. 
  37. Pour le type de statue : Bianchi 1978, Perdu 2012, 53 sq. et Cafici 2021, 82-86.
  38. Pour les textes de la statue : Coulon 2001a, 88-97.
  39. Coulon 2001a, 103-108.
  40. Colin 2003, 275-279. Sur le phénomène d’interpretatio dans des contextes culturels différents : Colin et al. 2015. Un bon exemple pour l’interpretatio est le titre ptolémaïque du “ministre de l’économieˮ, le διοικητής. Le titre est rendu en égyptien par sỉȝ nt.t (“celui qui sait ce qui estˮ) ou snty, un titre qui existe très probablement déjà à l’époque saïte : Yoyotte 2013 ; Klotz 2009, 282 ; 285 n. a ; Klotz, Leblanc 2012, 664 sq. n. a et 686-689 ; Clarysse 2019 et Rashed 2018. La transcription d’un titre reste à prouver pour la charge d’archisomatophylax, qui est interprétée phonétiquement en égyptien : Collombert 2000, 48.
  41. Pour le titre συγγενής cf. en dernier lieu : Lada 2013. Le système de titres auliques de la cour alexandrine a été traité de manière extensive par Mooren 1975 ; cf. aussi les références dans Guermeur 2000, 74 sq. ; Moyer 2011a, 21 sq. ; Lanciers 2018.
  42. Pour cette notion voir notamment Moyer 2011a.
  43. La traduction de ce titre en grec se justifie par son emploi dans les décrets sacerdotaux ptolémaïques, sur ce sujet on se reportera à El-Masry et al. 2012, 79 sq.
  44. Les titres de Platon sont analysés par Coulon 2001a, 100-103.
  45. Pour ce passage : Coulon 2001a, 92 n. b.
  46. Coulon 2001a, 97-100.
  47. De Meulenaere 1959, 18 ; Coulon 2001a, 102 sq. et Gorre 2013, 109.
  48. Pour cette famille et sa reconstruction généalogique voir : Bierbrier et al. 1984, 238-241 ; De Meulenaere 1989, 63-69. Pour les objets de ces personnes on se reportera aux registres généalogiques dans Bietak & Reiser-Haslauer 1982. 
  49. Coulon 2006, 2-18 ; Birk 2020, 258-260.
  50. C’est la même charge que celle de Nesmin, fils de Petemestous (Caire, TR 20/2/25/4), cf. supra.
  51. Birk 2020, 391-428.
  52. Coulon 2006, 17 sq. et 25 sq. et Birk 2020, 258-260.
  53. Pour l’introduction de la 5e phylé par le décret de Canope : Pfeiffer 2004, 106-117. Pour la lecture du titre sur le siège de prêtre : Klotz 2016, 450 n. 98. Outre Osoroeris, il n’y a qu’un autre 5e prophète d’Amon : Montouemhat, qui provient de la famille des 4e prophètes d’Amon : Klotz 2016, 446-452 ; Birk 2020, 249-254.
  54. Rashed 2018.
  55. Rashed 2018, 7.
  56. Le texte donné ici corrige celui de l’édition (Rashed 2018, 5) :  sı͗Ꜣ nt.t ḥtp sı͗Ꜣ nt.t ḥtp (…) → sı͗Ꜣ nt.t (…) sı͗Ꜣ nt.t (…), shr ı͗b n Nsr.t → shr Nsr.tꜤꜢ p Ꜥ (…)ꜤꜢ p Ꜥ (…) → ꜤꜢ pr (…) ꜤꜢ pr (…).
  57. Il porte aussi deux autres titres sacerdotaux : outre le simple titre de “prophèteˮ (ḥm-nṯr), qui est peut-être à mettre en relation avec le “Khonsouˮ du titre suivant de majordome, le nom du dieu étant réduit par haplographie, il porte aussi celui de shr nsr.t – “celui qui apaise la flammeˮ – sans parallèle dans la documentation thébaine contemporaine, mais peut-être en relation avec la déesse Mout en tant que déesse lointaine, cf. les textes réunis dans Klotz 2012, 167-171.
  58. Pour les variantes graphiques du titre hiéroglyphique : Yoyotte 2013, 145 et Klotz 2009, 285 n. a., pour la ligature démotique du titre on se reportera à Vittmann 1998, 296-298. Cf. en général concernant ce titre : Clarysse 2019 ; Lanciers 2020 (pour le IIe siècle a.C.).
  59. Pour la démonstration suggérant une datation de Harkhebi dit Archibios plutôt sous le règne Ptolémée II Philadelphe, que celui de Ptolémée VIII Évergète II : Klotz 2009, 300-304. Pour la datation sous Ptolémée VIII cf. maintenant Lanciers 2020, 117-119. 
  60. Klotz & Leblanc 2012 ; Cole 2019, 155-157 ; Lanciers 2020, 103. 
  61. Lanciers 2020, 105-109 ; Collombert 2000.
  62. Yoyotte 2013, 148 sq. ; Klotz 2009 ; Lanciers 2020, 177-119 ; Cole 2019, 157 sq. ; cf. n. 59. 
  63. Sur le siège de prêtre d’Osoroeris, le déterminatif se trouve derrière un titre spécifique : Coulon 2006, 6 sq. et n. I. Pour la datation du personnage, détenteur du titre “5e prophète d’Amonˮ : Klotz 2016, 450 n. 98.
  64. Pour une datation du début de l’époque ptolémaïque cf. Rashed 2018.
  65. Lanciers 2020.
  66. À ce sujet on consultera les références réunies par Lanciers 2020 ; Clarysse 2019 et Huß 2011, 18 n. 119 et 120. 
  67. Klotz 2012, 88-90.
  68. Quaegebeur 1993, 219 sq. ; Labrique 1997, 25 sq. et Labrique 2005.
  69. Derchain 1995 et Quaegebeur 1993.
  70. Kaplony-Heckel 1994 ; El-Aguizy 1996, 6 sq. et aussi Lippert 2012, 174-176.
  71. Kaplony-Heckel 1994, 1017.
  72. Quack 2000, 12 et Quack 2004, 20 ; Quack 2008, 137.
  73. Cf. un exemple du temple de Khonsou : Kaplony-Heckel 1963, 239 sq. et Quaegebeur 1993, 215.
  74. Coulon 2001a, 107 sq.
  75. Quaegebeur 1993, 217.
  76. pVienne 3875, cf. Herbin 1994, 9 sq.
  77. Pour ses monuments cf. Beinlich-Seeber 1998 et Herbin 1994, 204.
  78. Töpfer 2014 ; Töpfer 2015, 21-31 et Coulon 2001a, 101.
  79. Herbin 2008, 205 sq. 
  80. Cf. Birk 2020, 262-269 ; 278.
  81. Cf. infra.
  82. Traunecker 1998, 1196-1200 ; Birk 2020, 339-344, pl. 8.
  83. Golénischeff 1891, 339 sq. ; Birk 2020, 157-185.
  84. Connu par le pSurvey 3 (= pBrux. Dem. 5), col I, l. 19 : Spiegelberg 1909, 19-25 ; pl. 7 et pour les archives : Pestman 1993. Cf. aussi : Birk 2020, 176-181.
  85. Klotz 2016, 446-452 ; Birk 2020, 249-254.
  86. Klotz 2016, 446.
  87. Birk 2020, 253 sq.
  88. Ce fait pourrait être corroboré par la mention d’un “père du dieu Montouemhat, fils de Horos, avec ses hommes et femmesˮ daté du 25 janvier 123 a.C., dans un papyrus des choachytes. Mais le titre de “père du dieuˮ est trop répandu pour identifier avec certitude Montouemhat : pSurvey 37 (= pBM EA 10402), Pestman 1993, 135-137 ; Birk 2020, 251 sq.
  89. Gorre 2009, 529-555.
  90. Gorre 2009, 540.
  91. Pestman 1977, 141-144 ; Birk 2020, 63-67. Pour les notaires thébains : Arlt 2009 ; Arlt 2011 et maintenant pour Djêmé : Uggetti 2020.
  92. Pour ce titre cf. Uggetti 2016, 161 sq. ; 174 ; Tirel Cena 2016.
  93. Botti 1967, 180-184 et tabl. XLIV ; Uggetti 2020, 55 ; 61 ; 64. 
  94. Il s’agit du pTor. Choach. 7 (= pTurin 2132) : Pestman 1992, 77-85.
  95. Arlt 2011, 25-28 et pour la chronologie de la révolte, voir Veïsse 2004, 70-73 ; Veïsse à paraître.
  96. Veïsse 2004, 64-73 et Veïsse à paraître.
  97. Cf. Paus. 13.9.
  98. Veïsse à paraître ; Thiers 2015, 351 sq. et Klotz 2012, 4.
  99. Voir l’analyse dans Gorre 2009, 541-543 et passim. Il y a néanmoins des exceptions, qui cependant ne peuvent pas être datées avec certitude : Imouthès, propriétaire du pLeiden AMS 45, est un 2e prophète d’Amon, qui accomplissait son devoir probablement au Ier siècle a.C., très certainement après Platon (88 a.C.), Birk 2020, 367-371, pl. 50 ou bien, d’après Quaegebeur 1994, 219, peut-être même à l’époque romaine. Un autre cas est celui de la statue d’un 2e et 4e prophète d’Amon d’époque ptolémaïque tardive ou romaine, nommé Harsiésis, qui est passée en vente aux enchères Drouot-Montaigne, le 23 avril 2001, lot 760 : Ricqles 2001, 173 ; Birk 2020, 373-375, pl. 51. Les relations familiales de ces prophètes sont difficiles à évaluer.
  100. Les données présentées ici sont préliminaires, cf. Birk 2020, 447-450. 
  101. La statue se trouve dans le magasin d’Abou-Goud à Louqsor (Abou-Goud 37) un fragment jointif (partie inférieure de la statue) est au magasin de Cheikh-Labib (88 CL 1067). Je remercie vivement L. Coulon pour la mise à disposition des clichés et des informations supplémentaires.
  102. Jansen-Winkeln 2013, 12 et pl. VI-VIII ; Birk 2020, 15-22 ; 388-390.
  103. Par exemple dans la titulature du grand gouverneur à Thèbes Chapochonsis (statues Louvre, E 20358 et Caire, SR 218) : Birk 2020, 189-198 (pour le dossier et les deux statues) ; Perdu 2012, 374-381 (pour Louvre, E 20358) ; Rashed & Abdelrahman 2016 (pour Caire, SR 218).
  104. Edfou I, 569, 7.11.14. Pour les processions des escaliers du nouvel an à Edfou et Dendera cf. Ventker 2014 ; Rickert 2019. Pour le rôle de ces prêtres dans les processions : Birk 2016 ; Rickert 2019, 532 sq. (t. 2).
  105. Quack 2000, 11.
  106. Cf. supra.
  107. Le nom apparaît sous la forme de Q-r-n-t-s (Abou-Goud 37 + 88 CL 1067) et de Q-r-n-t-s 2 (93 CL 1599).
  108. Deux statues au nom de Pamonthès sont connues : Perdu 2012, 382-391 (Louvre, E 20361) et Bisson De La Roque 1933, 67. Cf. pour ce dossier : Birk 2020, 449 sq.
  109. Cf. la statue d’Hersenef (Caire, JE 37343), Coulon 2001b, 146-152 ; Birk 2020, 22-25. Pour le culte de Khonsou-Chou : Klotz 2012, 101-109 et maintenant Fernandez-Pichel 2021.
  110. Thissen 1989, 18 sq. (n° 44) et pour la date : Chauveau 1995, 253.
  111. Wagner 2016, 7-10.
  112. En dernier lieu : Jansen-Winkeln 2016.
  113. Pour cette qualité, avec plusieurs références : Coulon 2001a, 94 n. s.
  114. Cf. la statue Louvre, E 20361, col. 5 : Perdu 2012, 387. En effet, les individus mentionnés sur la statue de Nesmin (Caire TR 20/2/25/4) ne sont pas nommés “justes de voixˮ ou “vivantsˮ, mais le texte du pilier dorsal indique l’intégration du défunt dans les cultes funéraires de Djêmé. 
  115. Ni Pétimouthès, ni ses parents ne sont qualifiés de “juste de voixˮ ou de “vivantˮ.
  116. Quaegebeur 1989, 107. Sur le rapprochement stylistique des statues de Pétimouthès et Platon : Coulon 2001a, 87 ; 89 ; 98.
  117. Cf. la traduction du texte dans : Quaegebeur 1989, 97.
  118. Pour la dédicace à Djêmé : Thissen 1989, 18-29 et pour la statue à Tôd : Perdu 2012, 387 ; 390. Au sujet de l’évergétisme à l’époque ptolémaïque on se reportera à Thiers 2006.
  119. Lieu de découverte du fragment Karakol n° 258 : Lauffray et al. 1971, 70 sq. et Quaegebeur 1989, 107. Pour un cas semblable à Tanis : Zivie-Coche 2004, 235 sq. et déjà la notice de Quaegebeur 1989, 107.
  120. Leclant 1951, 459. Pour l’autre statue du dossier (93 CL 1599), seule la provenance de Karnak est connue.
  121. Trouvée “dans la couche de l’église du dromosˮ : Bisson De La Roque 1933, 67. L’origine exacte de la statue Louvre, E 20361 de Pamonthès n’est pas connue : Perdu 2012, 382. Pour une étude globale des provenances de ce type de statue cf. Cafici 2019, 122-145 ; pour le cas d’Éléphantine : Krapf 2019, 155-157 et Krapf 2020.
  122. Pour une discussion sur la datation du décret : Heinen 2006, 27.
  123. Hutmacher 1965, 22-25; 70 sq. ; Bernand 1992, 108 sq. ; Heinen 2006, 27; 34 sq. ; Cole 2019, 158.
  124. Pour l’emplacement de la stèle de Kallimachos dans une “zone de contactˮ : Heinen 2006, 36, cf. aussi Gorre 2013, 108-111 et Cole 2019, 158 sq.
  125. Ce dernier écrit, dans un contexte lacunaire, avoir “protégéˮ (swḏꜢ) la ville d’Amon : Coulon 2001a, 95 n. z.
  126. Coulon 2001a, 105.
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EAN html : 9791030008265
ISBN html : 979-10-300-0826-5
ISBN pdf : 979-10-300-0827-2
ISSN : en cours
25 p.
Code CLIL : 4117
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Comment citer

Birk, Ralph, “D’un monde à l’autre. Prophètes thébains et fonctionnaires lagides dans la statuaire privée à la fin de l’époque ptolémaïque”, in : Roure, Réjane, avec la collaboration de Lippert, Sandra, Ruiz Darasse, Coline, Perrin-Saminadayar, Éric, éd., Le multilinguisme dans la Méditerranée antique, Pessac, Presses universitaires de Bordeaux , collection Diglossi@ 1, 2023, 115-140 [en ligne] https://una-editions.fr/prophetes-thebains-et-fonctionnaires-lagides [consulté le 02/05/2023]
10.46608/diglossia1.9791030008265.8
Illustration de couverture • Relevés de divers graffitis en phénicien, ibère, étrusque, gallo-grec, grec, latin, hiéroglyphes (DAO par Réjane Roure, Coline Ruiz-Darasse, Sandra Lippert, Bruno d'Andrea) sur une photo d'Alix Barbet (thermes de Stabies à Pompéi).
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