L’objectif de cet article est de mettre en évidence et d’analyser certaines formes de représentation du pouvoir, en tant qu’affirmation sociale, à travers des messages élaborés au sein de la société étrusque entre la période orientalisante et la période archaïque. La première étude de cas sélectionnée est issue d’un contexte urbain : la « Structure D » de Piazza d’Armi, datée de la première moitié du VIe siècle a.C. Les fragments d’un groupe en terre cuite proviennent d’une zone proche de la Structure D ; ils sont interprétés comme la représentation d’un ancêtre de la famille accompagné de son chien. Les deux autres études de cas, provenant de l’arrière-pays, sont datées de la période d’orientalisation moyenne et récente (seconde moitié du VIIe siècle a.C.) : le tumulus de Monte Aguzzo, d’où provient le célèbre Olpe Chigi, et le fameux kantharos de la nécropole de via d’Avack, sur lequel est gravée une scène représentant le propriétaire de la tombe au cours de ses exploits marins. Ce type d’analyse de certains phénomènes historiques qui ont laissé des preuves archéologiques tangibles pourrait représenter un premier pas vers une reconsidération, à plus grande échelle, de manifestations culturelles similaires, qui impliquent l’utilisation de messages d’affirmation sociale concernant des contextes topographiquement et chronologiquement distincts.
The aim of the paper is to highlight and analyze some modalities of power representation, as social affirmation, through messages elaborated within the Etruscan society between the orientalizing and the archaic period. The first case study selected is from an urban context: the « Structure D » of Piazza d’Armi, dated to the first half of the 6th c. b.C. Fragments of a terracotta group come from an area close to the Structure; they are interpreted as the representation of an ancestor of the family with his dog. The two other case studies, belonging to the hinterland, are dated to the middle and recent orientalizing period (second half of the 7th c. b.C.): the tumulus of Monte Aguzzo, from which the famous Olpe Chigi comes, and the notorious kantharos from the necropolis of via d’Avack, on which a scene depicting the owner of the tomb during his sea feats is engraved. This kind of analisys of some historical phenomena that have left tangible archaeological evidence, could represent a first step towards a reconsideration, on a larger scale, of similar cultural manifestations, which involve the use of messages of social affirmation concerning contexts topographically and chronologically distinct.
Étrusques ; Veii ; représentation du pouvoir ; période d’orientalisation ; période archaïque
Le but de cette courte note est d’illustrer différentes manières de mettre en scène le pouvoir en Étrurie, à partir d’exemples tirés de contextes urbains et de zones rurales, en analysant leurs différentes formes d’expression.
Dans toutes les cultures, anciennes et modernes, on constate une tendance récurrente à l’affirmation identitaire d’un individu, d’un groupe, d’une classe sociale, d’une cité, d’une nation, etc. Ce phénomène a engendré une vaste littérature1 dans le domaine de l’anthropologie culturelle, mais plusieurs études archéologiques ont également exploré le sujet, ces dernières années, et commencé à réinterpréter différents phénomènes historiques du point de vue de l’affirmation identitaire, interrogeant ainsi, en partie, l’usage du concept même d’“identité”2.
On comparera ici trois études de cas relatifs à la cité étrusque de Véies. La première, en contexte urbain, renvoie à l’horizon chronologique de l’Orientalisant récent-début de l’époque archaïque (première moitié du VIe s. a.C) ; les deux autres, relevant du territoire, à la période orientalisante moyenne et récente (seconde moitié du VIIe s. a.C.).
L’histoire de Véies, la plus méridionale des villes de la dodécapole étrusque, située au contact direct de Rome, a été marquée par une suite de conflits déclenchés par la montée en puissance de cette dernière, jusqu’à sa conquête définitive en 396 a.C. Les deux villes, séparées par le cours du Tibre, se disputaient le contrôle du fleuve, des salines et d’un lieu de mouillage maritime3 dont l’emplacement n’a pas encore été identifié4.
La cité occupait un plateau de forme allongée, délimité et défendu par deux cours d’eau. Fouillée depuis le XIXe siècle, elle fait l’objet de recherches de l’Université La Sapienza de Rome depuis les années 19905. À l’extrémité méridionale du plateau, une sorte de petite acropole, la “Piazza d’Armi”, a livré des traces d’habitat qui remontent au IXe s. a.C. et à la seconde moitié du VIIIe s. a.C. Mais la phase qui nous concerne ici est celle de la première moitié du VIe siècle où l’on constate, dans ce secteur du plateau, un renouveau marqué des activités de construction : certains bâtiments ont été rénovés, dont la “Structure D”, un complexe qui présente un plan particulier en forme de T, qui n’est pas attesté ailleurs (fig. 1)6. On peut rapporter à cette phase de l’occupation de l’édifice, avec de nombreux éléments de couverture du toit en terre cuite, plusieurs fragments importants de décor architectural découverts en 2009 à l’intérieur d’une fosse située non loin de la structure. Ces éléments appartiennent à un groupe sculpté (un acrotère) qui représente un chien de 60 cm de haut accroupi à côté d’un personnage masculin debout (fig. 2)7. Selon l’interprétation avancée par ses éditeurs, avec des arguments convaincants8, la figure représentée devrait être identifiée comme un seigneur avec son chien, plutôt que comme une divinité (fig. 3) ; posséder un chien étant en effet considéré comme un signe de distinction et de rang, il s’agissait probablement d’un ancêtre de la famille qui vivait là à cette époque ; c’était donc peut-être une représentation de l’ancêtre vénéré dans la chapelle funéraire voisine9. Les comparaisons que l’on peut évoquer dans cette perspective interprétative sont multiples mais, parmi les plus étroites, figure celle du palais archaïque de Poggio Civitate à Murlo10 construit entre 600 et 590 a.C. sur les vestiges d’une structure orientalisante, et lui-même détruit intentionnellement vers 525 a.C. : au moins 13 des célèbres statues humaines et animales étaient placées sur son toit. Les figures humaines, plus grandes que nature, représentaient des personnages assis (fig. 4), hommes (coiffés d’un large chapeau) et femmes, ainsi que des personnages plus petits, debout ou en mouvement. Les figures animales, de plus petite taille, représentaient des êtres réels (par exemple des chevaux) ou fantastiques (par exemple des sphinx). Les statues à figure humaine ont été interprétées comme des ancêtres de la famille propriétaire du palais.
Pour revenir au cas de Véies, l’élément fondamental pour notre réflexion réside dans la position proposée pour le groupe sculpté : on pense en effet qu’il aurait été placé sur le toit de la maison, au-dessus de la porte principale et, surtout, face à un espace ouvert, partagé avec d’autres constructions (fig. 5)11. Le bâtiment appartenait en effet à un groupe comportant au moins deux autres structures se répartissant autour d’une grande cour : outre la “Structure D”, la véritable résidence, le sacellum qui abritait encore une tombe du IXe siècle, et l’oikos, un bâtiment de représentation utilisé pour les réunions et les repas collectifs12. Au cours de cette phase chronologique, la fréquentation de la Piazza d’Armi était réservée aux classes supérieures de la cité, dont évidemment la famille régnante.
De ce point de vue le choix de placer le groupe sculpté dans cette position devait donc répondre, pour la famille propriétaire de la “Structure D”, à plusieurs objectifs : si cette statue devait protéger la maison et ceux qui y résidaient, elle devait aussi probablement souligner le lignage de la famille elle-même aux yeux de ceux qui fréquentaient les bâtiments voisins.
Il s’agirait donc dans ce cas, si les différentes hypothèses avancées sont fondées, d’une forme de communication entre pairs, qui se proposait de mettre l’accent sur les origines du groupe familial vis-à-vis des autres familles. On pourrait en conclure que la “concurrence” pour l’affirmation des différentes familles qui détenaient le pouvoir dans la cité – du moins selon cette étude de cas remontant au début de l’époque archaïque – reposait sur le lignage aristocratique gentilice, remontant donc probablement à l’époque orientalisante. Un type de communication, par conséquent, très “conventionnel” et de nature traditionnelle, orienté vers l’autolégitimation par la filiation plutôt que, par exemple, par les mérites acquis ou le bien-être économique13. Dans l’éventail des valeurs de la société de référence de cette époque, on peut donc déduire que la référence au passé, à la “noblesse” des origines des générations précédentes, était la meilleure manière pour s’affirmer à la tête de la cité.
Dans un autre domaine, celui du monde funéraire, on peut proposer une sorte de parallèle à cette dynamique de communication.
La coutume de signaler les tombes en les surmontant par des tumulus de terre s’affirme à l’époque orientalisante : ils deviennent alors l’un des éléments les plus caractéristiques du paysage suburbain d’une grande partie de l’Étrurie14, et ceux qui présentent les dimension les plus monumentales sont probablement à mettre en relation avec l’idéologie du pouvoir de l’époque15.
L’un des exemples les plus connus et les plus significatifs, pour le territoire de Véies, est certainement celui de Monte Aguzzo, d’où provient, parmi de nombreux objets déposés dans la tombe, la célèbre olpé Chigi (fig. 6). Comme l’ont clairement souligné les derniers éditeurs du contexte16, les propriétaires de ce monument funéraire appartiennent à un rang élevé et ont vraisemblablement vécu à proximité, au sein d’un domaine que l’on pourrait qualifier d’aristocratique : la présence de sépultures beaucoup plus modestes autour du grand tumulus semble en effet confirmer l’existence d’un système organisé d’occupation du territoire. Le tumulus a été découvert le 19 janvier 1882 sur les terres du prince Chigi, mais il avait malheureusement fait l’objet d’une déprédation antérieure. Outre le très célèbre vase protocorinthien que l’on peut dater entre 650 et 640 a.C., la tombe a livré de nombreuses céramiques, dont certaines très importantes (comme l’abécédaire de Formello) et richement décorées (fig. 7) ; le mobilier s’insère dans un arc chronologique qui va du milieu du VIIe aux vingt premières années du VIe s. a.C. Du point de vue architectural, cette structure, formée de trois chambres surmontées par un tumulus (fig. 8), témoigne d’une fréquentation relative à plusieurs générations ; le titulaire de la tombe, le personnage le plus éminent du groupe, membre de la gens Pepunas, se trouvait dans l’arrière-chambre.
Le choix du tumulus comme monument funéraire semble s’inscrire dans un “programme de communication” complexe auquel appartient également le décor de l’olpé, sur lequel nous ne pouvons pas nous attarder ici17. L’emplacement du tumulus en pleine campagne, aux marges de la cité, ainsi que la monumentalité qui garantit sa visibilité à des distances considérables (fig. 9), sont des éléments qui suggèrent que le message que la famille voulait ainsi transmettre s’adressait peut-être, dans ce cas, principalement aux classes populaires, en particulier aux travailleurs agricoles qui vivaient dans les territoires ruraux. Ce désir d’ostentation semble donc manifester l’affirmation de la propriété et du pouvoir économique et la volonté de contrôle du territoire comme terrain de compétition sociale.
Le troisième exemple est lié aux canthares désormais bien connus de la nécropole de via d’Avack, située le long de la Via Veientana, dans le territoire sud-ouest de Véies, à 4 km environ au sud-ouest de Véies. Les recherches menées en 2007 par l’auteur ont permis de découvrir 8 tombes de l’époque orientalisante et 1 tombe archaïque18. Nous ne présentons ici que la tombe 3 : la chambre (fig. 10), à laquelle on accédait par un dromos, était fermée par des blocs de tuf. Elle renfermait un lit funéraire en tuf (d’un type différent de celui avec lequel le monument funéraire a été construit) pour accueillir l’un des deux défunts inhumés. Leur mobilier, composé d’un total de 82 éléments, a été daté respectivement de 650/640 et 630/600 a.C. L’objet le plus important était manifestement un canthare en impasto bruno (fig. 11) : le vase, plus large que haut, est caractérisé par une panse carénée qui présente un profil légèrement convexe, avec une lèvre arrondie ; le pied est annulaire, le fond décoré à l’extérieur par des godrons radiaux ; les anses, à section circulaire, sont en double cylindre et présentent dans leur partie supérieure des décorations plastiques zoomorphes en forme de tête de bélier : les visages des animaux ont des cercles pour les yeux et une nervure verticale pour le nez. Les cornes sont bien enroulées et décorées avec des nervures, de même que le dos des animaux. L’argile du vase présente une couleur de cuir poli, et la surface extérieure est presque complètement occupée, sur ses deux faces, par deux scènes gravées ; les incisions sont comblées par une pâte de couleur rouge (cinabre). Chaque face présente un navire figuré de manière très similaire : la mieux conservée (fig. 12) permet de reconnaître une embarcation à fond plat aux extrémités très recourbées, défendue par un personnage barbu, armé d’un bouclier et d’une lance, debout sur le pont près de la proue. L’équipage, composé de rameurs, ainsi que la charge transportée, sont clairement figurés : une série de chevaux debout, chacun devant sa mangeoire. Un personnage masculin portant un vêtement aristocratique19 est probablement le propriétaire du navire (l’armateur), qui dirige les opérations de transport naval.
Comme l’ont suggéré les éditeurs du vase20, il est probable que ce canthare, produit et décoré localement sur commande, ait été utilisé par l’armateur lors des banquets qu’il organisait, pour mettre en valeur son activité commerciale devant ses invités : en l’occurrence le commerce des chevaux21. Il est nécessaire de prendre en considération la fonction du banquet comme moment d’agrégation et de légitimation sociale des familles étrusques22, et le rôle joué par le vin contenu dans le vase – topos de la convivialité étrusque de l’époque orientalisante23 – pour tenter d’interpréter pleinement l’intention du propriétaire du canthare : un riche seigneur qui fondait sa fortune sur la propriété foncière, le commerce des chevaux et l’extraction de ressources minières comme le tuf24, qui affirmait donc son statut à travers la mise en scène du vase et de ses représentations. Le message était probablement destiné à ses homologues : les chefs de famille qui possédaient des terres voisines, ou étaient impliqués d’une manière ou d’une autre avec lui dans des activités commerciales. Dans ce dernier cas, la compétition pour l’affirmation sociale semble donc avoir été transférée à un niveau purement économique.
Ce bref examen permet donc de mettre en évidence et d’analyser quelques modes de représentation du pouvoir, ou plutôt d’affirmation sociale à travers des messages élaborés au sein de la société étrusque de l’époque orientalisante et archaïque. Les études de cas sélectionnées sont concentrées à Véies, dans la ville et son territoire, au cours d’une période comprise entre le milieu du VIIe et le début du VIe s. a.C., en contexte urbain et funéraire. On a vu comment les éléments clés qui influencent le processus sont respectivement le commanditaire, le destinataire et le “support” par lequel le message est transmis. Parmi eux, cependant, le plus pertinent semble être le destinataire : sa relation avec le commanditaire (relation entre pairs ou non) conditionne donc aussi le choix du mode d’expression du message lui-même. Dans le cas de Piazza d’Armi et dans celui de Via d’Avack, le destinataire peut être considéré presque au même niveau social que le commanditaire (dans le premier cas, l’aristocratie urbaine, dans le second, la foncière) ; ici le choix du support (la statue de l’ancêtre avec son chien et le vase figurant les gestes maritimes et commerciales du symposiaste) est orienté vers une communication plus ciblée et directe, et donc à une échelle plus contenue. Dans le cas du tumulus de Monte Aguzzo, compte tenu aussi de la monumentalité du “support”, visible par un grand nombre de personnes, il ne semble pas avoir été possible de sélectionner a priori les destinataires du message.
Ce type de lecture de phénomènes historiques qui ont laissé des preuves archéologiques tangibles pourrait représenter un premier pas vers une reconsidération, à plus grande échelle, de manifestations culturelles similaires, qui impliquent donc le recours à des messages d’affirmation sociale concernant des contextes topographiquement et chronologiquement bien distincts.
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Notes
- Par exemple, Remotti 2021, avec bibliographie.
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- Arizza & Rossi 2022.
- Arizza 2020.
- Bartoloni 2009, 7-14.
- Voir Bartoloni et al., éd. 2021, repris dans Piergrossi 2022.
- Bartoloni 2011, 8-10, Bartoloni et al. 2012 et Bartoloni et al., éd. 2021.
- Bartoloni et al., éd. 2021, 20.
- Voir ci-après; Bartoloni et al. 2014, 292.
- Tuck 2021, avec bibliographie.
- Bartoloni et al., éd. 2021, 264.
- Bartoloni et al., éd. 2021, 305.
- Sur le thème de l’utilisation du passé comme affirmation identitaire : Assmann 1997.
- Sur le rôle des tumulus étrusques dans la composition du paysage : Zifferero 1991 et Bartoloni et al. 2012 ; sur leur origine et leur affirmation en Étrurie : Naso 2015.
- Bartoloni et al. 2012, 19.
- Michetti & van Kampen, éd. 2014 et Bartoloni et al. 2012.
- Mugione, éd. 2012.
- À propos de cette nécropole : Arizza et al. 2013 et Arizza et al. 2015.
- Comparaisons étroites avec les personnages de la “Tomba delle cinque sedie”. Voir à cet égard : Martelli 1984, 9.
- Arizza et al. 2013, 114.
- Nouvelles hypothèses récentes sur la destination de ces chevaux : Arizza 2020.
- Sur la fonction sociale du banquet en Étrurie, en dernier lieu, Acconcia & Piergrossi 2021, avec bibliographie.
- Ciacci et al., éd. 2012.
- Arizza & Rossi 2018.