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Eugenia Salza Prina Ricotti, “La ricercha della ‘tomba’ di Antinoo a Villa Adriana”, RPAR, 75, 2002-2003, 113-144.

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Il est d’abord fait une étude technique de l’édifice à exèdre au Sud des Cento Camerelle en le comparant aux autres absides de la Villa Adriana. Ce monument, jadis interprété comme un nymphée, et situé à l’extérieur du complexe impérial, ne serait-il pas la tombe ou le cénotaphe d’Antinoüs, favori d’Hadrien, mort noyé dans le Nil ? Les fouilles récentes, et une enquête historiographique sur les statues et les décors égyptiens et égyptisants que l’on peut rattacher à ce site, en révèlent le caractère exotique et sacré.

Cette assertion met en difficulté la théorie de J.-C. Grenier1, pour qui le “Canope” est le cœur égyptien sacré de la Villa, alors que ce serait, pour E.S.P.R., plus vraisemblablement un lieu de banquets. Pour une étude approfondie de ces nouvelles fouilles et de leur interprétation, on verra les différentes études de Z. Mari.



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  1. J.‑C. Grenier, La décoration statuaire du “Serapeum” du “Canope” de la villa Adriana. Essai de reconstitution et d’interprétation, Monumenti. Musei e Galleria Pontificie. École Française de Rome, 1990.
Budischovsky, Marie-Christine (2008) : “Eugenia Salza Prina Ricotti, ‘La ricercha della ‘tomba’ di Antinoo a Villa Adriana’, <i>RPAR</i>, 75, 2002-2003, 113-144”, Ausonius éditions BIS I, [En ligne] https://una-editions.fr/salza-2002-2003/ [consulté le 15 août 2021].

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