Cet article est une version simplifiée et raccourcie d’une étude publiée l’année précédente1. M. S. y analyse essentiellement le rôle joué par l’Égypte dans la propagande augustéenne, en s’inspirant des conceptions de P. Zanker2. Des motifs égyptisants ont été utilisés sur le Palatin, dans la pièce dite Aula Isiaca, et dans le complexe augustéen. Vu le peu de sympathie d’Auguste pour les cultes isiaques, il est clair que ces peintures n’expriment pas une adhésion religieuse. M. S. propose d’y reconnaître des allusions politiques faisant référence à la victoire d’Actium et à l’aurea aetas qui en découla. En même temps, cependant, elle tient à établir une approche plus différenciée de la signification des aegyptiaca. Sur ces questions, on verra M. J. Versluys, “Aegyptiaca Romana: the Widening Debate”, dans L. Bricault et al. (éds), Nile into Tiber, Leyde, 2007, 1-14.
- M. Söldner, “Ägyptische Bildmotive im augusteischen Rom. Ein Phänomen im Spannungsfeld von Politik, Religion und Kunst”, dans H. Felber & S. Pfisterer-Haas (éds), Ägypter-Griechen-Römer. Begegnung der Kulturen, Kanobos, 1, Leipzig, 1999, 95-113.
- P. Zanker, Augustus und die Macht der Bilder, Munich, 1987.