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Type de document : Chapitre de livre
par François Chaubet
Longtemps, l’origine du mot de francophonie fut attribuée à Léopold Sédar Senghor avec son article paru dans la revue Esprit en novembre 1962 – un dossier consacré à la langue et l’enseignement du français.
Onésime Reclus était un amoureux de la langue – et pas seulement du français –, ce qui le portait non seulement vers les œuvres littéraires dont il pouvait réciter par cœur de longs passages, mais aussi un goût irrépressible pour la création de néologismes.
C’est sous la plume d’Onésime Reclus qu’en 1886 sont d’abord diffusés les termes de francophone et de francophonie.
En 2019, la Région Nouvelle-Aquitaine décide de financer la création d’un Réseau Régional de Recherche intitulé FrancophoNéA .
Par cet ouvrage, nous avons fait de l’expérience (des chercheur·se·s, des lecteur·ice·s, de « la recherche » et de la « société civile ») la question centrale du contemporain. Les corps y occupent une place prépondérante et soulignent l’importance de la rencontre de l’Autre. S’ils ne revendiquent pas une quelconque intentionnalité artistique, celle du·de la plasticien·ne ou de l’écrivain·e.
par Maxime Fabre
La série intitulée « Far-Ouest : en quête du Signe Noir » est à la fois une quête intime, à la croisée du documentaire et du récit biographique, mais aussi une quête artistique soutenue par un regard obsédé par un noir et blanc profond, des contrastes forts et une recherche constante de la texture des matériaux.
Affirmer que « nous naviguons sur un terrain qui tangue et qui change à la mesure même de nos efforts pour le traverser » n’est pas une métaphore. L’échéance de juin 2020 devait réunir une équipe de six chercheurs et professionnels pour concrétiser la mission « Argentine » du programme « Fabcom, la fabrique du commun.
Pour Fabbri, les monuments sont des « signes zéro », des symboles dont l’équivalence a été à peu près oubliée. Ces symboles vides, affranchis de l’événement qui a motivé leur érection, peuvent être « remplis » à travers des opérations de monumentalisation et, plus fréquemment, de démonumentalisation, comme l’a montré l’actualité récente
par Corinne Ferrero
Dans le cadre du colloque international « Créer le présent, imaginer le futur… » qui s’est tenu à l’Université de Pau du 28 février au 3 mars 2022, nous avons eu l’honneur de recevoir l’écrivain (journaliste, cronista et essayiste) argentin Martín Caparrós pour une rencontre exceptionnelle.
Bien que la pensée apocalyptique ait toujours été associée à l’affirmation d’une fin ultime et absolue de tout ce qui existe, paradoxalement, son annonce a toujours été l’un des discours les plus répétés au cours de l’histoire de l’Occident.
Depuis plusieurs décennies, dans le sillage du développement des technologies de communication, nous assistons à l’explosion des catégories spatio-temporelles grâce auxquelles nous structurions la réalité, nos expériences et les événements de notre vie.
par Michał Obszyński
Interventionnistes, belliqueux, visionnaires, utopiques, les écrits réédités en 2021 constituent un ensemble à la fois disparate au niveau de la forme (où des manifestes proprement dits côtoient d’autres formes telles que la lettre ou l’adresse) et cohérent sur le plan de la problématique abordée (l’avenir des Antilles et de la société mondiale).