UN@ est une plateforme d'édition de livres numériques pour les presses universitaires de Nouvelle-Aquitaine
Type de document : Livre
Les lettres qui figurent ci-après illustrent quelques-unes des problématiques abordées au cours de cette étude. Elles sont extraites du premier et du deuxième recueil épistolaire, mais aussi des Famigliari de Comino, des lettres à Marc Antonio Tasca, des inédits de Campori et de Ravelli, ainsi que des Archives royales de Parme, afin de permettre la consultation de textes parfois plus difficilement accessibles que les éditions de Rasi et Chemello.
Cette bibliographie relative aux éditions des lettres, des essais critiques qu’elles ont suscitées ainsi que des poésies de Bernardo Tasso, dérive de la nécessité, dans le cadre d’une étude monographique, de faire le point sur l’état des travaux en la matière.
La lecture des deux recueils de lettres de Bernardo Tasso met en avant des contenus parfois très différents liés à un contexte personnel et historique qui a changé pendant les onze ans qui séparent les publications.
Les préoccupations qui sous-tendent la parution d’un deuxième recueil épistolaire sont proches de celles qui avaient motivé la publication du premier onze ans plus tôt.
À côté de ce véritable laboratoire poétique de construction d’un roman chevaleresque et de l’autoportrait flatteur qui se dégage de son premier recueil épistolaire, le Tasse se sert aussi de sa nouvelle publication de 1560 pour rendre notoire sur la « scène du monde », les difficultés qui furent les siennes après les événements de Naples.
Le deuxième volume de lettres du poète-courtisan se présente de façon moins monolithique que le premier, dans la mesure où il est globalement constitué de lettres qui concernent alternativement sa propre situation et la composition de son roman chevaleresque, l’Amadis de Gaule.
Dans leur ensemble, qu’elles soient strictement professionnelles ou plus personnelles, les lettres du premier volume ne permettent guère d’éclairer leur contexte, soit parce qu’elles sont très génériques, se limitant parfois à de simples salutations ou recommandations, soit parce que, bien qu’adressées à des personnalités publiques, elles apparaissent pour la plupart dépourvues de toute référence.
Au moment d’essayer de tirer un bilan de ces quelques considérations, il apparaît déjà que cet ouvrage sert avant tout au poète-courtisan à prendre rang au sein de l’élite culturelle et politique de son époque par l’excellence de ses correspondants et par la mise en évidence d’un réseau dense de relations prestigieuses parmi les condottieri, les princes, les hommes de lettres, d’Église et les laïcs.
L’enquête de 1236-1237 sur les excès des baillis royaux en Entre-deux-Mers bordelais a été enclenchée par le roi d’Angleterre Henri III en réponse à des plaintes de ses sujets gascons et du clergé de la région. L’information qui lui est remontée est consignée dans un procès-verbal, élaboré à l’initiative de deux commissaires, reposant principalement sur les dépositions de 120 représentants des paroisses de l’Entre-deux-Mers ducal.
Vers 1520, Johannes Valerii/Jean Valier, un clerc piémontais au service de l’évêque d’Agen Marc-Antoine de la Rovère, a compilé, manifestement avec une équipe de notaires locaux, un recueil comprenant un pouillé du diocèse, l’analyse des bulles concernant les dîmes et l’inventaire des meubles et livres d’évêché, ne restait complètement inédit que le second élément. Le bullaire résume 158 bulles présentées dans notre édition en 95 séries de une ou deux ou trois bulles semblables qui vidimaient 878 actes originaux, pour l’essentiel des cessions de dîmes faites par des laïcs à l’évêque d’Agen vers. 1240-1290.
L’exploitation des ressources minières est une activité qui a été pratiquée dans tous les massifs montagneux du sud-ouest de la Gaule (Pyrénées, Corbières, Montagne noire) à toutes les périodes. Cet ouvrage propose une synthèse sur les exploitations du second âge du Fer et de la période romaine, pour lesquelles les données ont été largement renouvelées depuis le début des années 2000.
Cet ouvrage, riche de trente-six de contributions de la part de plus de soixante-dix auteurs, permet aujourd’hui de saluer le parcours exemplaire et précurseur de Béatrice Cauuet, guidé par la détermination, l’exigence scientifique, la générosité et le goût de la découverte.
Les différents articles couvrent une grande partie de l’Europe et une chronologie large allant du Néolithique jusqu’à la période moderne. Ils mettent en exergue l’importance des mines et des métaux pour les sociétés anciennes. Ce recueil aborde de nombreux champs thématiques : mines, outillage et techniques, métaux, impacts socio-économiques, monnaies, objets et parures…