La quatrième partie de l’ouvrage traite de “l’Égypte à Rome : le mythe de Cléopâtre”. La venue de la reine à Rome a en effet fait connaître certaines coutumes égyptiennes.
Le chapitre 9, “Egyptian Influences in Italy”, sous la plume de C. Alfano, nous concerne plus précisément (p. 276-291). Les cultes s’introduisent par les ports de Pouzzoles, Pompéi, ou encore Aquilée, ce qui laisse à penser que le rôle des marchands est important. Ces cultes sont très souples et peuvent bien s’adapter, selon l’auteur, aux cultes locaux. Un historique de la présence isiaque en Italie est réalisé.
Les pièces présentées vont des objets à caractère égyptisant (coupe en obsidienne, sphinx, obélisques) qui traduisent l’engouement pour l’Égypte en Italie, aux objets plus spécifiquement religieux. On retiendra (n° 324-360 p. 312-340) le plat en argent de Boscoreale sur lequel figure un sistre, une lampe égyptisante (Q 1021), une figure en bronze d’Isis découverte dans une zone proche du Vésuve, une bague en or à l’effigie d’Isis, un vase en argent isiaque de Pompéi, quelques scènes isiaques d’Herculanum et Pompéi, une statuette en schiste d’un homme à masque de Bès, un sesterce de Vespasien qui représente le temple d’Isis et la statue de la déesse, une scène de temple isiaque, une statue fragmentaire de prêtre, un autel en marbre, une statuette d’Isis, des sistres, des scènes de la mosaïque de Palestrina, des décors nilotiques, tous documents richement illustrés.