Pascale Ballet répertorie d’abord les catalogues récents consacrés à d’importantes collections, d’où il ressort que c’est Harpocrate, puis sa mère, qui constituent les figures les plus populaires de ce panthéon, puis elle offre un tableau des principaux thèmes iconographiques isiaques.
Il est ensuite question des ateliers pour constater que certains types sont représentatifs d’un lieu de culte : ainsi, Harpocrate debout à la corne d’abondance serait lié, du moins initialement, à la sphère alexandrine et l’image de Somtous, un autre dieu enfant porteur d’une massue, aux cultes d’Héracléopolis Magna. La détermination des centres de production reste un problème délicat auquel doit contribuer l’étude des pâtes, tout comme les fouilles qui permettent de lier des productions à des contextes archéologiques.
En guise de conclusion, l’article souligne que les terres cuites fabriquées en Égypte n’ont guère joué de rôle dans la diffusion des cultes isiaques, si ce n’est dans des zones de proximité, ce qui n’a pas empêché des ateliers étrangers d’inclure dans leur répertoire des séries locales isiaques.