À Béatrice, ces retours sur images
(1965-2021) !
J’ai touché pour la première fois aux lingots de plomb hispano-romains en février 1965. C’était à Carthagène. Je commençais alors mon travail sur les mines antiques de la péninsule ibérique. C’était ma première sortie. Je prenais contact avec la réalité de cette étude, sur le terrain d’abord, en parcourant les reliefs accidentés de la Sierra de Carthagène, bouleversés par une exploitation plus que bimillénaire ; au musée municipal ensuite, où m’attendaient une quinzaine de lingots récemment sortis du fond de la mer. J’ai narré ailleurs1 cette prise de contact et le signal qu’avait déclenché dans mon esprit la marque déchiffrée d’un de ces producteurs, celle de Lucius Planius : ce fut là le thème de mon premier article sur les mines d’Ibérie (1965)2. Ont suivi quelque trente-cinq publications plus ou moins entièrement dédiées à ces lingots de plomb, jusqu’au point final mis, il y a six mois, au manuscrit d’un ouvrage collectif, Lateres Plumbei Hispani3, où sont rassemblés tous les exemplaires dont nous avions connaissance et les marques qu’ils portent, celles de ceux qui les ont produits, celles de ceux qui les ont distribués. Ainsi était atteint l’objectif, dès longtemps annoncé, si longtemps reporté, d’un catalogue raisonné de ces lingots. La boucle était bouclée, d’une recherche de plus de cinquante ans d’âge.
C’était compter sans la malice du sort. À peine ce manuscrit était-il remis pour édition à la Casa de Velázquez, que j’étais invité, depuis les rivages du Levante, à m’intéresser à des lingots portant la marque inédite d’un nouveau Planius (fig. 1). Comme si l’histoire recommençait… Grave problème. L’occasion en tout cas de survoler ce demi-siècle d’une recherche, personnelle d’abord, puis progressivement collective, pour en souligner globalement les résultats les plus marquants, mais aussi les faiblesses. L’occasion aussi de la considérer d’une façon ludique : plusieurs épisodes s’y prêtent, je n’en retiendrai qu’un, celui de l’épave Cabrera 6. Après, c’est promis, je reviendrai à notre nouveau Planius, brièvement.
Cinquante-six ans après mon premier voyage à Carthagène et la quinzaine de lingots soumis alors à mes regards, j’esquisse un rapide bilan, sur la base de nos Lateres : on recense aujourd’hui quelque 1800 lingots de plomb hispano-romains, représentant environ 125 marques de producteurs (individus, familles, sociétés), distribués en quatre types sur deux siècles (Ier s. a.C. et Ier s. p.C.). Concrètement, cela correspond à plus de 50 tonnes de plomb, et il faut avoir manié, non par plaisir, mais pour les étudier, mesurer, peser, photographier, dessiner, ces barres allongées de section demi-circulaire, triangulaire ou trapézoïdale, pesant entre 33 (100 livres romaines) et 40 ou 50 kg, marquées sur le dos du nom de leur producteur, il faut les avoir manipulées pour apprécier la qualité de leur fabrication, l’impression de puissance qui se dégage de ces masses semblables et toujours recommencées, l’impact enfin que pouvait avoir leur déferlement sur une économie romaine en plein développement : comment se passer de plomb quand la vie quotidienne, ne serait-ce que par le développement des réseaux de distribution d’eau potable, dépendait de l’usage massif de ce métal ! Une épave comme celle de Mal di Ventre C4, avec ses quelque 35 tonnes de lingots, donne une idée de l’importance du plomb hispanique pour la ville de Rome, l’Italie et l’ensemble de l’Occident romain.
Au cours du demi-siècle qui vient de s’écouler, j’ai œuvré autant que j’ai pu à la connaissance de ce matériau ; j’ai pisté les lingots isolés conservés dans les musées – environ 45 de ces derniers visités ou sollicités, dont 18 en Espagne et aux Baléares, 7 en Italie métropolitaine, 4 en Sardaigne, 2 en Sicile, 3 en Afrique du Nord, 4 en France continentale, 3 en Corse, 1 en Autriche, 1 en Suisse –, déposés dans des institutions officielles (dépôts de fouilles, circonscriptions archéologiques, départements d’archéologie sous-marine), nichés chez des particuliers amateurs d’antiquités, stockés chez des plongeurs clandestins. À partir des années 1950, le développement de l’archéologie sous-marine a mis au jour un plus grand nombre de lingots que les découvertes fortuites ne l’avaient jusqu’alors fait : cela commença par des pillages, jusqu’à ce que les recherches fussent protégées par la loi dans les eaux territoriales des différents pays bordant la Méditerranée. Je regrette de n’avoir pas participé, à côté des archéologues sous-marins, à la remontée des lingots du fond des eaux (je l’aurais pu, avec un entraînement adéquat), mais j’ai eu au moins le plaisir de partager avec eux l’étude de ces pièces et je garde le meilleur souvenir de ces journées épuisantes passées à préparer la publication de cargaisons métalliques au Fort Saint-Jean à Marseille (Sud-Lavezzi 2 : 1981-19885), au musée de Palma de Mallorca (Cabrera 5 : mai 19836), à celui de Sartène (Corse) (Sud-Perduto 2 : 19907).
Au fur et à mesure du développement des études spécifiques, la connaissance des lingots se faisait plus précise : ma première ébauche d’une typologie8 (1966) n’a pas grand-chose à voir avec la définition des quatre types – D1, D2, D3 et D4 – qui a semblé dernièrement s’imposer9 et qui est aussi celle de nos Lateres. Par ailleurs, l’étude onomastique des marques moulées a mis très vite en lumière10 le rôle des Campaniens tant dans la production que dans la commercialisation du plomb du Sud-Est hispanique (spécialement celui de Carthagène), un phénomène que les travaux de Michele Stefanile11 et la synthèse qui constitue le chapitre 4.1 des Lateres ont pleinement assuré. Et les trous de clouage observés près des arêtes de la base de certains lingots de Cabrera 5 et de Sud-Perduto 2 m’ont permis, en 1998, de distinguer pour la première fois12 les lingots issus des mines de plomb de Sierra Morena de ceux des mines du Sud-Est. Ce n’était certes qu’une hypothèse, mais les analyses isotopiques du plomb (LIA = Lead Isotope Analyse) l’ont par la suite confirmée fortement13.
À partir de la fin des années 1990 en effet, le recours à cette méthode, déjà largement utilisée par les géologues miniers, devient primordial dans l’étude des plombs et des cuivres anciens, en particulier pour déterminer leur origine. Non que les méthodes classiques des disciplines historico-archéologiques soient devenues sans valeur, mais, les LIA permettant un efficace premier tri, les sciences auxiliaires de l’histoire, en particulier l’archéologie minière, ont alors beau jeu pour intervenir avec plus de chance de faire le bon choix. On verra dans nos Lateres (2e partie) comment les archéomètres et les géologues de notre équipe ont traité ces analyses pour en améliorer encore la pertinence.
Certes, cette évolution n’est pas allée sans erreurs de notre part. Ce fut ainsi le cas avec l’attribution de la cargaison des Saintes-Maries de la Mer 1 d’abord aux mines d’Espagne14, puis, après notre premier recours aux LIA (2000), à celles des Cévennes15, avant que nos collègues de Köln et de Bochum ne montrent que cette centaine de lingots de l’époque d’Auguste venait des mines de Germanie16. Fourvoiement comparable avec les lingots de l’épave de Comacchio, dans le delta du Pô : attribués par moi d’abord aux mines de Dalmatie17, puis, après usage des LIA, à celles de Carthago Noua18, il apparaît désormais qu’ils viennent de celles de Macédoine19. Je me suis expliqué dans Lateres sur les causes de ces erreurs : d’abord un recours insuffisant aux banques de données isotopiques caractérisant les minerais des gisements plombifères des mondes anciens (pourtour méditerranéen, Europe, Proche-Orient, Afrique du Nord), ensuite une incorrigible et aveugle croyance à l’exclusive suprématie du plomb hispanique dans le commerce méditerranéen aux Ier s. a.C. et Ier s. p.C. Même l’étrange forme des lingots de Comacchio n’avait pas suffi à me convaincre qu’ils ne pouvaient provenir des mines d’Espagne !
J’ai voulu donner, dans le bref panorama qui précède, une idée à la fois de mon engagement dans l’étude des lingots de plomb hispano-romains, ainsi que de l’évolution qu’a connue, depuis un demi-siècle, ce type de recherche. On classe d’ordinaire ces objets dans l’Instrumentum domesticum, cette division, considérée comme mineure, de l’épigraphie. Or, s’agissant des produits transportés en amphores aussi bien que des lingots de métal, les cinquante années qui viennent de s’écouler ont montré son importance dans l’étude de la production et du commerce de ces produits. Il suffit de se reporter aux congrès qui leur ont été consacrés20. Au cours de cette période, deux phénomènes principaux ont concouru à cette montée en puissance : le développement de l’archéologie sous-marine et l’intrusion de l’archéométrie dans les disciplines historico-archéologiques : analyses d’argiles dans le cas des amphores, LIA pour les lingots de métal.
À cette quête, j’oserais dire que j’ai pris du plaisir, malgré les difficultés, malgré les échecs, malgré une certaine aridité du travail. J’ai aussi noué de solides liens d’amitié avec tous ceux avec qui j’ai travaillé et qui m’ont aidé dans cette tâche : ceux qui, dès 1968, ont pour moi étudié les lingots de Mahdia au musée du Bardo, et d’autres qui l’ont fait aux musées de Naples, Huelva, Bâle, Ripatransone ou Rimini, enfin les archéologues, géologues, physiciens et géochimistes avec qui j’ai collaboré et réfléchi, dans des publications communes, à l’apport de leurs disciplines respectives dans cette étude des lingots.
Une étude qui parfois peut se vivre comme une chasse au trésor. Ce fut le cas avec les lingots de l’épave Cabrera 6. Cabrera 6, une épave dont on ignore l’emplacement dans ce chenal entre le sud de Mallorca et le nord de la petite île de Cabrera, sur l’itinéraire maritime entre l’Italie et l’Espagne, une épave dont il ne subsiste aucun fragment de coque ni d’équipement, et qui n’existe que par la cohérence et l’attribution assurée d’une partie de sa cargaison métallique – 21 lingots de plomb – éclatée entre les musées de Barcelona et de Lluc, des collections privées et des dépôts divers à Palma de Mallorca et sur la Côte d’Azur…
Tout commence en février 1965, à Carthagène. À la fin de ce premier séjour, que j’ai évoqué en introduction, j’ai invité mes hôtes “cartageneros” à la table d’un restaurant à poissons, dans un village de pêcheurs, sur les bords du Mar Menor. Le patron m’a fait cadeau de quelques hippocampes (caballitos de mar), je les ai toujours, en souvenir. Nous en sommes au dessert, nous devisons, Julio Mas me tend un numéro, datant de 1962, d’une revue de sports sous-marins, CRIS. Revista del Mar : “Se habla de lingotes : te puede interesar”, commente-t-il. Je parcours l’article, il est d’un journaliste mallorquin, J. Mascaró Pasarius, par ailleurs, comme je l’apprendrai par la suite, directeur du Corpus de Toponimía Baleárica. Il y parle de quatre lingots de plomb romains trouvés en mer aux Baléares et exposés au Musée de Barcelone. Rentré à Madrid, j’écris audit journaliste, au siège de la revue, vía Layetana, à Barcelone. En réponse, il me signale un article de lui, plus substantiel, publié dans le Bulletin de la Chambre de Commerce de Palma21, et fait état d’autres lingots trouvés dans les eaux de Mallorca. Il m’attend à Palma pour me faire découvrir tout cela. Je suis intéressé par ces pièces, certes, mais j’ai aussi d’autres chats à fouetter, il convient d’attendre un peu.
À la fin d’août 1966 pourtant, je suis au musée de Montjuich pour un premier contact avec les lingots, avant une seconde visite (avril 1968) en vue d’un examen plus approfondi, car, dès cette date, je caresse le projet d’un catalogue raisonné de ces pièces. Enfin, en novembre 1968, je débarque à Palma de Mallorca avec Lucienne, mon épouse. Au cours de ce séjour, J. Mascaró Pasarius fut aux petits soins pour nous. Il nous servit partout de cicérone : sur le site d’un petit gisement de galène (Buñola) exploité à l’époque romaine, où je le revois dans son complet gris clair, avec sa silhouette à la Jacques Tati ; à Valldemosa, dans le souvenir de Chopin et George Sand ; au château de Bellver, où avait été emprisonné le ministre de Charles III, Gaspard de Jovellanos, dont s’occupait alors Lucienne, dans ses recherches sur le XVIIIe siècle espagnol ; parfois aussi le soir, au paseo, où l’on allait jusque sous les remparts de la cathédrale voir les souffleurs de verre balançant au bout de leur canne des flacons rouges, jaunes ou bleus… Mais surtout à la chasse aux lingots, d’abord au musée diocésain, où était conservé un lingot de L. Carulius Hispalus trouvé par un laboureur à Crestaig22 ; ensuite, dans les demeures des amateurs éclairés et des collectionneurs d’antiquités locales, où les lingots étaient soignés, pomponnés, prêts à l’étude en quelque sorte, mais aussi, visites plus excitantes, chez des chasseurs d’épaves, qui avaient moins d’égards pour ce genre d’objets et les laissaient traîner un peu n’importe où, en désordre : chez un de ces plongeurs clandestins, c’est dans une soue à cochons que je fus amené à photographier et mesurer, outre des lingots préromains en forme de Pinna Nobilis, un lingot romain de même provenance que les exemplaires du musée de Barcelone ; il avait été repêché, avec plusieurs autres (une centaine), expliqua notre hôte, au large de la Colonia de Sant Jordi, près de Ses Salines, le village où nous nous trouvions : pourquoi pas ?… Puis encore au monastère de Lluc, où je fis la connaissance du Père Cristobal Veny, par ailleurs préhistorien et épigraphiste23, qui veillait sur le musée de la communauté ; bien sûr, il y avait là des lingots de plomb, venant les uns de Ses Salines, les autres d’une autre épave, Moro Boti (ou Cabrera 4) dans le nord de l’île de Cabrera. Je pus tous les étudier. Comme je m’en aperçus en lisant l’article qu’il consacra l’année suivante aux 17 lingots de Ses Salines qu’il avait pu rassembler24, C. Veny m’avait précédé, dans son enquête, chez tous ces heureux possesseurs de lingots et avait pu en persuader certains d’en céder quelques-uns soit à son musée, soit à celui de Barcelone. Pas d’envie de ma part, je n’avais en vue que mon futur catalogue ; toute publication qui m’en faisait connaître était bienvenue. En tout cas, s’agissant des lingots de l’épave qu’on continuait à appeler “de Ses Salines” (ou “de Colonia de Sant Jordi”), je pus personnellement en augmenter le nombre de quatre exemplaires, dont trois conservés chez un collectionneur privé de la Côte d’Azur, qui, dès 1968, m’en avait envoyé les fiches dûment renseignées ; par ailleurs, j’avais pu échantillonner plusieurs des lingots “de Ses Salines” pour des analyses futures. Tout allait donc pour le mieux jusqu’à ce qu’en 1983, j’apprenne de Victor Guerrero Ayuso qu’en réalité il n’y avait pas le moindre gisement archéologique sous-marin de ce type au large de la Colonia de Sant Jordi, et que tous les lingots censés avoir été trouvés dans cette zone ne pouvaient provenir que du pillage d’une épave de Cabrera, celle que nous appellerions plus tard Cabrera 625. Et c’est sous ce nom qu’elle figure avec ses lingots, les inscriptions portées par ces derniers, enfin ses analyses, dans nos Lateres.
Toutes les recherches que j’ai menées sur les lingots n’ont pas connu un tel pittoresque ni les mêmes rebondissements. Mais il peut y avoir des surprises, telle, par exemple, celle, heureuse, que j’ai signalée en introduction, de l’apparition, en octobre 2020, de lingots marqués au nom d’un nouveau Planius, L. Planius Himil(cho ou -is) (fig. 1). Cette découverte nous ramène à la famille des Planii, à cette gens dont les barres de plomb ont rythmé mes recherches après les avoir amorcées (1965), et invite à une enquête nouvelle que l’on voudra bien lire dans la publication qui vient de lui être consacrée26.
Mais ce qui m’importe ici égoïstement, c’est de savoir où m’entraînera cette découverte. Resterai-je insensible à son appel ? Ou reprendrai-je du service ? Je crains fort de me laisser tenter par cette invite, d’autant que du cœur de la Sierra Morena, d’autres lingots me font signe, porteurs d’une marque nouvelle… J’avais pu croire qu’avec nos Lateres plumbei Hispani, la boucle était bouclée, nous arrivions à la fin d’un cycle, il se fermait. Mais à peine semblait-il l’être que le destin suscitait des lingots chargés pour moi d’un charme secret. Une reprise s’annonce donc, ne serait-ce que pour un temps, un temps peut-être court : à 89 ans et avec le Coronavirus aux trousses, qui sait ce qui peut m’arriver l’instant d’après !
Bibliographie
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Notes
- Voir l’avant-propos de Lateres Plumbei Hispani, signalé ci-après.
- Domergue 1965.
- Domergue & Rico, éd., Lateres Plumbei Hispani.
- Pour les épaves hispaniques qui sont nommées ci-après et les lingots de plomb qu’elles contenaient, on se reportera, sauf exception, à Lateres Plumbei Hispani.
- Liou & Domergue 1990.
- Colls et al. 1986.
- Bernard & Domergue 1991.
- Domergue 1966, 63.
- Brown 2011, 98-101.
- Domergue 1966.
- Stefanile 2017.
- Domergue 1998.
- Trincherini et al. 2001, 401-403.
- Long & Domergue 1995.
- Trincherinni et al. 2001.
- Bode et al. 2009.
- Domergue 1973.
- Domergue et al. 2012.
- Rothenhöfer 2018.
- Voir par exemple Nicolet & Panciera 1994.
- Mascaró Pasarius 1962.
- Domergue et al. 1974.
- Auteur, entre autres, d’un Corpus de las Inscripciones baleáricas hasta la dominación árabe, Madrid, 1965.
- Veny 1969-1970, 192-193.
- Guerrero Ayuso 1982. La façon dont l’auteur, aux pages 6-8, situe les matériaux provenant de la “Colonia de Sant Jordi” par rapport à l’épave Cabrera 5 est quelque peu confuse. Il est clair cependant qu’il faut les attribuer à une épave de Cabrera, mais pas à Cabrera 5.
- Domergue et al. 2021.