Paru dans : Les Cahiers du Bazadais, 6, 1964, 10-18.
Lorsque nous avons commencé dans le second numéro des Cahiers notre article consacré aux richesses archéologiques du Bazadais de la Préhistoire au Haut Moyen Âge, nous songions à le faire suivre d’un inventaire semblable pour la période s’étendant du Haut Moyen Âge à nos jours. L’abondance des rubriques et la modicité de nos moyens ne nous permettront de terminer la publication de notre première étude que dans les quatre ou cinq prochains numéros. Nous avons d’ailleurs réuni un premier supplément aux articles déjà publiés et, sans doute, d’autres suivront-ils. Aussi, avons-nous préféré aborder, dès maintenant, la seconde partie de notre inventaire qui s’étend jusqu’à la période contemporaine. La richesse monumentale du Bazadais est cependant telle, qu’une étude systématique par cantons et par communes aurait pu provoquer chez certains lecteurs un désir de voir les études plus équitablement réparties sur le plan géographique. C’est la raison pour laquelle nous abordons ce second inventaire sous forme de monographies ou autour de certains thèmes, sans perdre de vue le tableau général que nous établirons à la fin. Nous espérons répondre, ainsi, au vœu du plus grand nombre des Amis du Bazadais.
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Si nous consacrons notre première rubrique à l’étude de l’église Saint-Jean-Baptiste d’Auzac, c’est parce que, bientôt sans doute, les Bazadais n’auront plus la joie de la découvrir au tournant d’une route, dominant de son élégant clocher un des plus pittoresques paysages de notre région. L’église d’Auzac se trouve située dans la commune de Grignols, au sommet d’un éperon rocheux qui surplombe, au sud, la vallée du Lisos. Le moyen le plus commode d’y accéder, en partant du bourg de Grignols, est de prendre la R.D. 11, en direction de Marmande. Un chemin vicinal, dont l’embranchement se trouve à droite, à mi-pente de la vallée du Lisos et qui franchit ce ruisseau, permet de gravir le versant opposé en utilisant le creux d’un petit vallon. Presque au sommet du coteau, un chemin de terre conduit, à droite, à un groupe d’habitations et à l’église. Peu d’auteurs ont parlé de cette église et, Iorsqu’ils l’ont fait, c’est d’une façon très concise. E. Rebsomen l’évoque comme “un sanctuaire orné d’intéressants chapiteaux et au clocher-pignon percé de cinq ouvertures”. Quant à Dom R. Biron il signale “les chapiteaux intéressants du sanctuaire” et le “clocher-pignon à ressaut à cinq ouvertures”. Si l’on considère son titre, Saint-Jean-Baptiste, le même que celui de la cathédrale de Bazas, il est certain que la paroisse d’Auzac est une des plus anciennes du diocèse et sa fondation remonte, peut-être, au Ve siècle. Le toponyme Auzac révèle d’ailleurs par son suffixe ac-acus un habitat gallo-romain et nous avons, au cours d’une dernière visite faite le 29 mars 1964, découvert un fragment de tuile à crochet dans le mur de clôture du cimetière1. Nous ignorons s’il y eut un édifice antérieur à celui que nous allons décrire ; c’est probable, mais il n’en reste aucune trace. Il est très difficile, d’autre part, d’assigner une date précise à un édifice, lorsqu’on ne possède aucun document écrit ou gravé. Les comparaisons stylistiques sont aussi très hasardeuses pour les monuments de nos campagnes où la tradition demeurait très forte. Comme nous aurons l’occasion de le voir, il semble, cependant, que l’église d’Auzac ait été bâtie en trois périodes. De la première époque, fin du XIIe siècle ou début du XIIIe, date le chevet ; la nef doit être plus récente de quelques décades, à moins qu’elle ne soit la partie la plus ancienne, mais de toute façon la date de sa construction est proche de celle du chevet ; quant au clocher, il fut certainement construit au début du XIVe siècle. À cela il faut ajouter des retouches de détail faites au XVIe et au XVIIe siècles, sans compter les restaurations du XIXe siècle.
Le plan de l’édifice est celui que l’on retrouve dans la plupart des églises rurales bazadaises : une nef unique de plan barlong, terminée par un chœur, précédant lui-même une abside semi-circulaire. L’ensemble mesure environ 24,50 m de long sur 8 mètres de large (voir croquis).

On pénètre dans la nef par un portail à voussures en arc brisé, ouvert dans la façade ouest, et auquel fait suite un couloir, dégagé dans le soubassement du clocher dont l’épaisseur atteint 2 mètres.
La nef, de forme rectangulaire (11,5 m x 6 m) bâtie en bel appareil, est éclairée par trois ouvertures de formes très différentes, dont deux sont percées dans le mur du nord et une dans le mur méridional. Celle-ci, située à 8,40 m de l’entrée, est en arc plein cintre avec un très fort ébrasement intérieur. Les deux autres ouvertures, respectivement situées à 1,80 m et 6,50 m de l’entrée, sont, elles aussi, en plein cintre, mais de niveaux et de formes différents. L’ébrasement intérieur de la seconde ouverture présente un décrochement assez curieux. Il semble que ces trois baies aient été ouvertes à des périodes différentes et, sans doute, postérieurement à la construction des murs de la nef. Le sol est dallé de carreaux du pays d’argile rouge, le plafond est constitué par un lambris auquel nous préférons ne pas assigner de date. Le chevet possède un plan assez original. Il mesure à son entrée 4,30 m de large ce qui représente un étranglement assez sensible par rapport à la nef, et se divise lui-même en trois parties. La première, de 3,10 m de long sur 4,3 m de large, dont le sol est légèrement surélevé par rapport à celui de la nef, est encadrée par deux massifs de maçonnerie d’inégale épaisseur, à l’intérieur desquels ont été aménagées deux petites cellules. Celle du sud, de plan rectangulaire (1,5 m x 0,9 m) voûtée en plein cintre, est la plus vaste, mais on n’y accède que par une ouverture en plein cintre assez étroite. Celle du nord, qui est plus largement ouverte, a une forme assez curieuse et on y voit, dans une encoignure, une sorte de colonne engagée. Le chœur proprement dit fait suite à ce premier ensemble. Il mesure 3,6 m de long sur 4,2 m de large et il est précédé par deux demi-colonnes engagées, tandis que deux autres le séparent de l’abside. Le sol est à un niveau supérieur au précédent. L’éclairement est donné par deux petites fenêtres en plein cintre, à fort ébrasement intérieur, mais qui ne se font pas face. Les quatre demi-colonnes sont appuyées à un dosseret et reposent sur un socle aux niveaux successivement rectangulaire et pentagonal se raccordant par un biseau au demi-fût. Elles étaient couronnées de quatre chapiteaux romans, de facture assez grossière, mais fort beaux par leur stylisation. Ils avaient tous la même forme : à la base un astragale, réduit à un simple tore, puis, une corbeille, très peu évasée vers le haut, enfin, un tailloir rectangulaire, dont le profil est celui d’un bandeau chanfreiné.
Au sud, le premier représentait deux paires d’oiseaux affrontés becquetant une même palme (?), au-dessus apparaissaient des crosses de fougères. Le tailloir était décoré de palmettes. Le second chapiteau méridional, le plus stylisé de tous, portait des feuilles d’acanthe disposées en deux rangées, celles du niveau supérieur se retournant en volutes ou en crosse. Le tailloir était uniquement constitué de billettes. Les chapiteaux du nord possédaient une décoration plus riche. Le premier présentait quatre animaux que nous n’avons pu identifier, avec un couronnement de volutes, comme au chapiteau qui lui fait vis-à-vis. Le tailloir était certainement le plus élégant de tous grâce à son décor de rinceaux. Le second chapiteau comprenait un groupe de cinq monstres à corps d’animaux, peut-être des chevaux, et dont trois possédaient des têtes humaines. Le monstre du centre, à tête plus grosse, et dont le visage ressemble à quelque masque de tragédie, paraît tenir, serrés contre lui, les deux monstres qui l’entourent. La corniche qui court au niveau du tailloir des chapiteaux, autour du chœur et de l’abside, est partout lisse sauf dans la première partie du chœur, où elle est décorée, au nord, de rinceaux et, au sud, de billettes. L’abside semi-circulaire ne mesure que 1,80 m de profondeur pour une largeur de 4,80 m, ce qui lui donne une forme assez aplatie. Elle est éclairée comme le chœur par une fenêtre en arc plein cintre, ébrasée vers l’intérieur, mais légèrement désaxée, nous a-t-il semblé, vers le nord. Au sud de l’abside, on a aménagé dans l’épaisseur du mur une piscine dont l’ouverture est constituée par un très bel arc tréflé ajouré, surmonté d’un entablement.
Il est certain que le chœur était primitivement voûté en plein cintre, avec doubleaux au niveau des deux paires de colonnes. Quant à l’abside, elle était voûtée en cul-de-four. Au-dessus de la corniche sur laquelle on a plus tard appuyé un lambris, on aperçoit en effet la lancée de ces voûtes. Avant que les voûtes ne s’effondrent, des lézardes ont dû apparaître assez tôt. C’est vraisemblablement à cette époque que l’on a construit les contreforts massifs qui étayent le chevet. En ce qui concerne la date de l’accident, nous avons deux hypothèses. Selon les notes des Bâtiments de France à Bordeaux, c’est en 1956, au cours d’un office, que les voûtes se seraient effondrées. Il est curieux de constater cependant que, dans ce cas, lors d’une restauration antérieure, on n’aurait pas hésité à établir un lambris au niveau de la corniche et à cacher ainsi la voûte. Sur l’enduit qui revêt encore les parties qui en sont conservées, on note d’ailleurs un décor au pochoir de fleurs de lis et rosaces dans un encadrement à double filet. Ce décor est forcément antérieur à la chute de la voûte. Si la date de 1956 s’avérait inexacte il constituerait un intéressant élément pour préciser l’époque où s’est produit l’accident. Il y a là une question que nous espérons élucider.
L’extérieur de l’église d’Auzac présente aussi un intérêt de premier ordre (v. pl.). La façade ouest est certainement une des plus belles du Bazadais et son clocher est d’une rare élégance. La base mesure 8 mètres de long et 2 mètres de largeur. Au rez-de-chaussée s’ouvre un portail, encadré par trois paires de colonnettes, surmontées de chapiteaux malheureusement très altérés et supportant trois voussures en arc brisé. Le profil de ces voussures est constitué par un tore sur le profil duquel court un listel. Les gorges séparant les tores se présentent sous la forme d’un grain d’orge encadré de deux gorges. Ces trois voussures sont surmontées par une archivolte d’extrados elle aussi très mutilée. La voussure extérieure porte sur chaque claveau une marque de tâcheron imitant la forme d’un V. Au-dessous du portail, le mur du clocher présente un élargissement sur ses trois faces nord, sud et ouest. Ces parties en légère saillie reposent sur deux moulures en quart de rond. Sur la face ouest, au-dessus des voussures du portail, se trouvent trois niches creusées dans l’épaisseur de la saillie. Celle du centre, couronnée par un petit arc tréflé ajouré, est plus basse que celles qui l’encadrent et se trouve à cheval sur les moulures. Elle est aussi plus profonde, et abritait autrefois une statue. Les deux autres niches partent du niveau des moulures. Celle du nord est couverte dans sa partie supérieure par un petit arc aplati, celle du sud se prolonge jusqu’à l’étage supérieur, d’où part le clocher proprement dit. Elles ressemblent fort à une bretèche ultérieurement transformée.
Dans la masse méridionale du mur on a établi un escalier à vis, éclairé par deux meurtrières, qui permet d’accéder à hauteur de la toiture de la nef. À cet endroit, l’assise du clocher se rétrécit considérablement, laissant une sorte de balcon sur la face ouest. Peut-être des hourds étaient-ils autrefois établis à ce niveau. Le clocher proprement dit présente trois étages d’ouvertures dans un pignon à décrochement. Les deux baies inférieures sont en plein cintre et assez étroites ; dans celle du sud débouche l’escalier d’accès. Les deux autres baies, elles aussi plein cintre, mais plus larges et plus hautes, contenaient les cloches. L’ouverture unique dégagée dans le gable du pignon est en arc brisé. L’ensemble de la façade ouest a été élevé d’un seul jet, sauf le sommet, comme le prouve le petit appareil que l’on rencontre à tous les niveaux. Le profil des voussures du portail, le caractère fortifié de l’ensemble, nous amènent à lui assigner comme date le début du XIVe siècle.
La nef ne présente extérieurement aucun caractère particulier. Le crépi qui recouvre les deux faces rend difficile toute attribution chronologique. Cependant, comme on peut le voir à l’intérieur et à l’extérieur sur la face sud, elle est construite avec un appareil identique à celui du chevet. Nous hésitons à placer la construction de la nef soit entre la construction du chevet et celle du clocher, soit à en faire la partie la plus ancienne de l’édifice.
Le chevet constitue un ensemble dont l’unité se reflète dans le moyen appareil parfaitement jointé avec lequel il a été construit. II ne s’agit d’ailleurs que d’un revêtement semblable à celui de l’intérieur ; entre les deux se trouve un mélange de moellons et de mortier, comme on peut l’apercevoir à la suite de l’ouverture d’une lézarde sur la face nord du chœur. Les murs correspondant aux deux petits réduits intérieurs se trouvent dans le prolongement de la nef. Les murs du chœur et de l’abside sont, par contre, en retrait sensible, ce qui se traduit comme nous l’avons vu par un rétrécissement intérieur du chœur par rapport à la nef. Alors que toutes ces parois sont lisses, celles de l’abside révèlent un souci très net de décoration de la part du constructeur. Celui-ci a en effet dégagé dans la masse du mur une corniche haute et plate en amincissant la partie inférieure de la muraille. Cette corniche repose alternativement sur des modillons lisses et des pilastres ou des colonnes à chapiteau lisse. Ce décor n’est plus visible que sur la face sud et légèrement sur la face est. La construction de quatre contreforts massifs a, sinon nécessité des entailles, du moins provoqué l’enveloppement des éléments décoratifs. Ces contreforts sont d’ailleurs assez difficiles à dater. On pourrait être tenté par leur forme de les ramener à une date assez récente, XVe ou XVIe siècle. Leur appareil identique à celui du chevet, la façon dont ils s’intègrent à lui, nous inclinent à les dater d’une période peut-être proche de l’édification de celui-ci.
On avait adjoint à l’édifice un porche adossé au portail ouest et une petite sacristie ouvrant sur la partie sud du chœur.
La dernière cloche d’Auzac portait l’inscription suivante :
ST JEAN BAPTISTE PRIEZ POUR NOUS – PARRAIN JOSEPH DUFFAU ; MARRAINE JEANNE PUJOS VEUVE SERRES ; CURÉ L’ABBÉ PASCALLON DAUPHINOIS ; MAIRE M. PIERRE FAUGÈRE ; TRÉSORIER DE L’ÉGLISE FRANÇOIS DUFFAU ; BARBE FECIT A MARMANDE, 1854.
Lorsque nous l’avons vue la dernière fois, elle était déposée à l’intérieur de l’édifice. Elle a disparu. De tout le reste du mobilier, il ne reste rien. Le bénitier, en pierre, posé sur un pied élégant a été transporté par les soins de M. l’abbé Fabre dans l’église de Sadirac.
Notons enfin que l’église est entourée d’un cimetière, lui-même clôturé d’un mur en pierre, et que, non loin du clocher, sur la pente de la vallée du Lisos, se trouve une jolie fontaine.
Cette description de l’église d’Auzac est loin d’être exhaustive et nous aurions voulu apporter d’autres précisions d’ordre architectural et illustrer plus abondamment cette première étude. Les moyens matériels nous ont malheureusement manqué. Les Amis du Bazadais conserveront du moins un souvenir d’une des plus belles églises rurales de leur pays. Il ne fait aucun doute en effet que dans quelques années on l’achèvera.
Bien que nous n’ayons pas l’intention d’ouvrir une polémique à l’occasion de cet article, nous voudrions cependant préciser un certain nombre de points. De toutes les églises rurales du canton de Grignols, sauf peut-être celle de Sendets, et à plus forte raison de toutes celles de la commune, l’église d’Auzac était, au point de vue artistique, la première à sauver. C’est la première que l’on a condamnée. Elle a été progressivement abandonnée, depuis les années 1920 sans doute. Le mal est venu, comme toujours de la toiture, que l’on n’a pas pris soin de réparer à temps. La guerre a aggravé cette situation, comme pour tous les autres édifices, en empêchant les réparations. Depuis 1945, on n’a rien fait pour essayer de réparer ce qui pouvait l’être encore et lorsque, il y a quelques années, on envisagea une restauration, on argua de son prix trop élevé pour dire qu’elle était matériellement impossible. Le coup de grâce a été donné en 1962 lorsqu’il a été procédé à l’enlèvement des chapiteaux, cédés par la commune de Grignols à la ville de Bordeaux. Lorsqu’ils avaient appris, par la presse, que des pourparlers avaient lieu dans ce sens, les Amis du Bazadais étaient intervenus pour s’opposer à une telle entreprise. Ils se refusaient à voir des monuments du Bazadais partir pour un dépôt, fût-il girondin, où ils seront pour toujours privés du cadre qui les a entourés durant des siècles. Ils se refusaient surtout à admettre la destruction d’un édifice qui pouvait être sauvé et qui, parmi des dizaines d’autres, méritait de l’être en priorité. Les démarches entreprises furent sans réponse ou celles qui parvinrent furent dilatoires. Le plus navré de cette affaire a été l’auteur de ces lignes qui avait, de sa propre initiative, signalé l’intérêt des chapiteaux d’Auzac à l’Administration des bâtiments de France. C’est à la suite de ses démarches que ces chapiteaux, qui n’avaient, jusque-là, jamais suscité le moindre intérêt d’aucun spécialiste, furent classés monuments historiques par arrêté du 30 mai 1961. On ne daigna même pas d’ailleurs signaler cette mesure à celui qui l’avait provoquée.
Nous aurons l’occasion de citer, encore souvent dans cette rubrique, des faits aussi regrettables que la destruction de l’église d’Auzac, car il s’en produit chaque jour en Gironde et dans le Bazadais. Le drame de cette vieille église c’est d’avoir, comme tant d’autres, franchi allègrement sept siècles, pour disparaître à une époque où la science n’a pas su relayer la foi chez tous ceux qui en avaient la garde. Nous ne pouvons malheureusement rien faire de plus que de le constater.
A. Rebsomen. – La Garonne et ses affluents de la rive gauche de La Réole à Bordeaux, 1913, p. 106. Photographie de la façade ouest n° 84, p. 108.
Dom R. Biron. – Guide archéologique illustré du touriste en Gironde, 1928, p. 24.
N.D.L.R. – Les nécessités d’ordre financier ont empêché la publication des photographies représentant les chapiteaux.