Paru dans : Les Cahiers du Bazadais, 146, 2004, 5-23.
Site n° 5 – Scierie Labat ; Tuilerie Lalanne (XIXe siècle-début XXe siècle) ;
Château (XIIe-XVIIIe siècle)
Repérage
Situation
a. Carte 1.25000e, Bazas, n° 5-6 (1966-1967). Ax : 392,575 ; Ay : 224,475.
b. Cartes anciennes : Carte de Cassini, n° 105 ; Carte de Belleyme, n° 40 ; Carte d’État-Major, n° 204 : néant ; Atlas dép., 1888, n° 20. Le château n’est pas indiqué.
Cadastre : 1955 : La Ville, AC, n° 119-120, 122-126, 150-151 ; 1834 : Dl, n° 3-8, 16.
Repérage sur le terrain
a. Nature des parcelles : ancienne scierie.
b. Conditions d’accès : de l’église de Captieux on prend le CD 932 en direction de Roquefort. Après avoir franchi le ruisseau de la ville, un passage entre deux maisons, 70 m plus loin, conduit au site qui correspond à la scierie, et aux prairies qui l’entourent.
Situation administrative
Propriété privée.
Description géographique du site
a. Altitude : 96/97 m.
b. Relief : zone de confluence de faible dénivellation.
c. Hydrographie : confluence de deux ruisseaux, celui de la Ville appelé le Lep au XIXe siècle, venant de l’est et celui de Lauzilière ou de Castagné venant du sud.
d. Géologie : molasses de l’Armagnac à argiles carbonatées jaunes et vertes avec intercalations de calcaires gréseux.
Identité des vestiges
a. Période : Moyen Âge. Motte castrale (XIIe-XIIIe siècle) et tour avec enceinte et dépendances (XIVe siècle).
b. Nature/État : Motte détruite au XIXe siècle, utilisée comme matière première d’une tuilerie ; tour détruite au XVIIe siècle.
Description
Répertoire des sources
Sources manuscrites (sm)
1. Bibl. nat., Coll. Doat, t. 74, fol. 30 (1282) ; 2. P.R.O., Gascon Rolls, Ed. II, 16e année, 12 mars 1322 ; 3. Arch. dép. Gironde, C 3876, f° 7 (27 janv. 1622) ; 4. Arch. dép. Gironde, C 3730 (6 sept. 1703) ; 5. ID.157 T 2 A (7 mars 1864).
Sources imprimées (si)
1. Rôles gascons, t. I, n° 3052, 4389 (1255) ; t. II, n° 221 (1279) ; t. III, n° 4060 (16) ; 2. Recogniciones…, n° 235 ; 3. Bémont (Ch.), Un rôle de lettres closes expédiées par la chancellerie du prince Édouard, fils aîné du roi d’Angleterre Henri III, (1254-1255), Paris, 1906, n° 45. 4. Chaplais (P.), The War of St-Sardos, app. IV, p. 270.
Bibliographie
1. Guillon (E.), Les châteaux…, p. 465-466 ; 2. Féret (E.), Essai…, p. 32 ; 3. Rebsomen (A.), La Garonne…, p. 199-202 ; 4. Marquette (J. B.), Le peuplement du Bazadais, dans Rev. hist. de Bordeaux, avr.-sept. 1960 (carte) et Actes du XIIIe Congrès d’Études régionales : Bazas et le Bazadais ; 5. ID., Richesses archéologiques du Bazadais, dans Les Cahiers du Bazadais, n° 4, avril 1963, p. 1-3 ; 6. Gardelles (J.), Les châteaux du Moyen Âge dans la France du Sud-Ouest, Genève, 1972, p. 112, n. 2 ; 7. Trabut-Cussac (J.-P.), L’administration…, p. 114, n° 31 ; 8. Marquette (J. B.), Approche sur les castelnaux du Bazadais, dans Géographie historique du village et de la maison rurale, Actes du colloque tenu à Bazas les 19-21 octobre 1978, sous la direction de Charles Higounet, p. 37 et suiv. ; 9. Barnabé (P.), Entre roi-duc et roi de France : fidélité ou ralliement du pays gascon (1259-1360), thèse, Université de Bordeaux III, 2003, p. 164, n. 107 ; p. 217 ; p. 247, n. 277.
Plans et documents figures
Arch. hist. de la Gironde, t. 39, pl. XLI : J. du Viert. Vue de Captieux en 1612.
Histoire
C’est à l’occasion du conflit aux nombreux rebondissements qui opposa le vicomte de Béarn et de Gabardan, Gaston VII à Henri III, puis à Édouard Ier que le château de Captieux apparaît dans les actes de la chancellerie anglaise. Le château de Captieux (castrum de Capseubs) avec ses dépendances et droits est mentionné pour la première fois le 12 mars 1255 lorsqu’Henri III, alors à La Sauve, approuve le don qu’en a fait Gaston VII à Guillaume Arnaud de Tontoulon à titre héréditaire (RG, t. I, n° 4389). Le 4 avril suivant, de Bergerac, le prince Édouard ordonne au prévôt de Bazadais de restituer à Pierre de Tontoulon les terres qu’il possède dans l’honneur du château de Captieux (castrum de Capseups) qui avaient été occupées sur son ordre (si3).
Les Tontoulon, seigneurs du château du même nom qui était aussi celui d’une paroisse de la prévôté de Bazas étaient des alliés de Gaston VII.
Le 19 mars 1274, Guillaume Arnaud de Tontoulon qualifié de damoiseau reconnaît tenir d’Édouard Ier le castrum de Tontoulon avec la châtellenie et ses dépendances en Marsan ou ailleurs et tout ce qu’il a dans le diocèse de Bazas, mais il en excepte quatre “affars” dont celui de Captieux qu’il déclare tenir du vicomte de Béarn (si2). Même si la terminologie a de quoi surprendre, un affar étant un domaine foncier, il doit s’agir de la seigneurie de Captieux.
Édouard Ier confisque peu de temps après le château de Captieux (Capseus) à Gaston VII, considéré probablement comme suzerain des Tontoulon. Le vicomte de Béarn ayant demandé pardon au roi-duc et remis ses biens dans la main du roi, celui-ci, le 28 avril 1279, lui restitue les châteaux de Roquefort en Marsan, Captieux et Urgons (si2, RG, t. II, n° 221).
Le château fut ensuite concédé en 1282 par Constance de Béarn, fille de Gaston VII alors vicomtesse de Marsan, à Jean de Grailly sénéchal de Gascogne (Bibl. n° 6, p. 112, n. 2).
Lors de la guerre de Gascogne (1294-1304), après avoir ouvert les portes de sa vicomté aux Anglais, fin 1294, Constance de Marsan rejoint le parti français en 1295, ignorant le pardon ducal (RG, t. III, n° 4060/16) et garde sa seigneurie pour le compte du roi de France (1299, 1300) (Bibl., n° 9, p. 247, n. 277).
Jean de Saint-Jean, chef d’un corps anglais parti de Rions-sur-Garonne rejoignit à l’automne 1294 Bayonne en cinq étapes, en passant par Roquetaillade, Tontoulon, Captieux et Roquefort (Bibl. n° 9, p. 214). Lors de la campagne française de 1296-1297, le comte d’Artois pour rejoindre le siège de Tartas (Bibl. n° 9, p. 217) fit durant l’été 1296 deux allers-retours entre la vallée de la Garonne et Mont-de-Marsan passant par Bazas et donc Captieux.
Par le dit du roi du 23 janvier 1304, la seigneurie devait, en même temps que le Gabardan, revenir à Mathe, épouse du comte d’Armagnac et sœur de Constance (Bibl. n° 7). À la suite d’un conflit avec le vicomte de Béarn qui entraîna l’occupation du Marsan et du Gabardan, Captieux reçut en mars 1322 un garde nommé par le roi-duc (sm2 et Bibl. n° 6). Un autre garde est en garnison durant la guerre de Saint-Sardos (1323-1324) (si4 et Bibl. n° 6).
Ces quelques mentions suffisent à montrer l’importance du château de Captieux jusqu’au premier quart du XIVe siècle. Son rôle au cours de la guerre de Cent Ans (1337-1453), puis après 1562 au cours des guerres de Religion mériterait une étude.
Du point de vue archéologique il y eut deux “châteaux”, une motte probablement depuis le milieu du XIIe siècle, sinon plus tôt, puis une tour entourée d’une enceinte que nous croyons pouvoir dater des deux premières décennies du XIVe siècle, une chronologie qui rappelle celle du site voisin de Cazeneuve.
Bien qu’elle n’ait probablement pas été entretenue au cours des guerres de Religion la Tour de Captieux a néanmoins fière allure sur le dessin de Jean du Viert de 1612 (fig. 12). C’est au cours des années qui suivirent que fut prise la décision de la démolir ainsi que le suggère l’ordonnance du 27 janvier 1622 interdisant aux habitants de Captieux d’emporter les pierres provenant de la démolition de la Tour et de toutes autres choses provenant du château (sm3). En 1703, le fermier royal des domaines de Guyenne et Béarn se plaignit devant l’intendant de l’accaparement par plusieurs personnes des terrains laissés vacants par la démolition du château. Il s’agissait d’une “pièce de terre en pascage ou espèce de préau, lieu appelé À la Tour quy étoit l’ancien château de Captieux, de la contenance de quatre journaux ou environ quy confronte, du levant à l’ancien mur de la ville de Captieux, du midy à M. de Pontac, couchant à Jean et Pierre Fumat, du nort à un ruisseau à prendre au coin du pré de M. de Pontac jusqu’au moulin desdits sieurs Fumas” (sm4). On pourrait donc penser que l’on se trouve en présence d’un terrain relativement plat.
Or les descriptions du XIXe siècle de l’emplacement de la tour de Captieux révèlent un tout autre paysage, en particulier la présence d’une motte castrale dont il n’est pas fait mention dans les documents des XVIIe et XVIIIe siècles mais bien visible sur le dessin de J. du Viert (fig. 12).
Ainsi, en 1864, le correspondant de la commission des Monuments historiques de la Gironde s’étant rendu à Captieux découvre un monticule de terre qu’il prend pour un ancien tumulus (sm5). Grâce à la description qu’en a donnée E. Guillon qui visita le site avant 1867 nous avons une idée assez précise de ce monticule et de son emplacement. Voici ce qu’il en dit :
“La partie sud du bourg actuel de Captieux s’appelle encore la Ville ; elle est située entre le Lep (aujourd’hui ruisseau de la Ville) et le Castaing (aujourd’hui ruisseau de l’Auzilière) qui y réunissent leurs eaux. C’est à leur point de jonction que s’élevait, au Moyen Âge, une ferté en terre, un douk assez vaste sur lequel était un château en bois surmonté d’une tourelle qui a laissé à ce lieu le nom de La Tour. Ce douk, clôturé par les deux ruisseaux, était séparé de la ville par une large coupure et y communiquait au moyen d’un souterrain qui existe encore et qui aboutit à la caserne de gendarmerie. On l’appelait La Tour de Captieux et il dut être la résidence des seigneurs de cette contrée…
“Cette masse de terre appartenait, au dix-huitième siècle, à M. Lamonde qui la garda très longtemps puis elle passa pendant la Révolution à M. Lamotte. Ce propriétaire, ayant constaté que la tour était composée de terres argileuses et non de sable, résolut de les utiliser et d’y établir une tuilerie, ce qu’il fit ; alors, le vieux monument du Moyen Âge s’en alla par lambeaux, se convertit en tuiles et servit à abriter les habitants modernes contre les orages du ciel, après avoir garanti leurs aïeux contre les tempêtes terrestres.
“La Tour de Captieux, qui appartient à M. Lalanne, médecin, ne se compose que d’une masse de terre uniforme où l’on peut cependant reconnaître l’emplacement du fort, mais où l’on n’a retrouvé aucune construction. L’endroit le plus élevé est occupé par le four de la tuilerie. Il a été élevé, à la jonction même des deux ruisseaux, une fabrique d’essence de térébenthine. Tel est ce douk dont on arrache chaque jour quelques parcelles et que les habitants continuent à appeler à La Tour”.
On notera que les habitants de Captieux appelaient alors La Tour, la motte, seul vestige subsistant du château.
Quelques années plus tard, en 1893, E. Féret se montre beaucoup plus laconique en rapportant à la rubrique Captieux : “Traces des fortifications de l’ancienne ville derrière la gendarmerie et la maison de M. Lalanne. Monnaies, haches, restes d’éperons trouvés dans une mine d’argile à côté de laquelle existait une motte dont on voit les traces à l’ouest et à côté de la tuilerie de M. Lalanne. Traces d’un souterrain trouvées près de la même tuilerie. On n’a pu découvrir l’issue de ce souterrain”.
Grâce à ces indications, il est possible de retrouver l’emplacement de la fortification sur le plan cadastral ancien. La tuilerie connue par un dessin de Jules Tessier (voir sites industriels fig. 2), correspond à la parcelle D 7 de l’ancien cadastre, propriété de M. Romain Lamothe puis du Dr G. Lalanne, aujourd’hui AC 124 (fig. 10, 11).
Le parcellaire ancien repris en partie par celui d’aujourd’hui, fait apparaître une parcelle aux contours arrondis vers le sud, soulignés par un petit ruisseau (D5 = AC 124) qui doit correspondre à l’emplacement de la motte. Celle-ci ne se trouvait donc pas exactement à la confluence des deux ruisseaux de Lauzilière et de la Ville.
Sur le dessin de Jean du Viert (fig. 12), on aperçoit, à l’extrême gauche, un monticule en forme de tronc de cône aux pentes raides et au sommet plat (1) : nous pensons qu’il s’agit de la motte. En avant de celle-ci nous sommes enclin à voir dans une dénivellation non un chemin, ni un fossé mais plutôt le cours de l’Auzilière.
Sur la droite (2) on distingue ensuite une tour carrée couronnée, semble-t-il, sur toutes ses faces de mâchicoulis et couverte d’un toit à quatre eaux assez aplati portant en son centre un petit clocheton de plan carré. Cette tour qui a donné son nom au lieu-dit A la Tour a toute l’allure d’une construction du XIVe siècle. Sur la gauche, on distingue une clôture et un portail. Il est vraisemblable que le château de Captieux se réduisait à cette tour qui avait succédé à la motte et aux dépendances situées à l’intérieur d’une enceinte. L’ensemble était situé sur la parcelle AC 124.
Site n° 6 – Enceinte de la Ville
Repérage
Situation
a. Carte 1.25000e, Bazas, n° 5-6 (1966-1967) : Ax : 392,600 ; Ay : 224,450 ; Bx : 392,600 ; By : 224,200.
b. Cartes anciennes : Carte de Cassini, n° 105 ; Carte de Belleyme, n° 40 : Ville indiquée ; pas de nom ; Carte au 1.80000e, n° 204 et Atlas dép. 1888, n° 20 : néant.
Cadastre (fig. 10, 11)
Section AC, 1978
Partie ouest : entre les parcelles 104, 107, 126, 127, 119, du côté du ruisseau de Lauzilière (ou de Castagné) et les parcelles 105 à 118, maisons et jardins en arrière donnant sur le CD 932.
Partie est : entre les parcelles 61 à 63, 65 et 70 à l’est, et les parcelles 64 à 70 en bordure du CD 932.
1834
Partie ouest : section Dl entre les parcelles 5, 16, 20, 26 et 28 du côté du ruisseau de Castagné et les parcelles 9 à 15 et 17 à 27, comprenant des maisons donnant sur la route de Mont-de-Marsan à Bazas et des jardins en arrière.
Partie est : section Cl, entre les parcelles 66 et 81 en bordure du ruisseau et les parcelles 13 à 18 du côté de la route de Mont-de-Marsan.
Repérage sur le terrain
a. Lieu-dit : la Ville.
b. Conditions d’accès : en venant de l’église de Captieux, on prend le CD 932 (anc. RN 132) de Bazas à Mont-de-Marsan. À une centaine de mètres, on franchit le ruisseau de la Ville. L’ancienne ville s’étend sur une distance de 350 m environ de part et d’autre de la route.
Situation administrative
Propriétés privées et communale (écoles).
Description géographique du site
a. Altitude : 97 m.
b. Relief : site d’éperon dégagé par deux ruisseaux dans des molasses.
c. Hydrographie : confluence de deux ruisseaux : à l’est et au nord, le ruisseau de la Ville appelé aussi le Lep au XIXe siècle (E. Guillon) ; au sud celui de Lauzilière, appelé au XIXe siècle de Castagné (cadastre), de La Castagne (Atlas, 1888) et même du Jambon ! (A. Rebsomen). Aujourd’hui le nom de Castaing est donné au ruisseau né de la confluence du ruisseau de Lauzilière et de celui de la Ville.
d. Géologie : molasses de l’Armagnac (carte géologique, 1.50000e, XVI-39).
Identité des vestiges
a. Période : Moyen Âge.
b. Nature/État : enceinte en pierre, disparue en presque totalité, mais les fondations subsistent de façon presque continue.
Description
Répertoire des sources
Sources manuscrites
1. Arch départ. Gironde, 157 T 2 A (7 mars 1864).
Sources imprimées
1. Comptes royaux (1285-1314), publiés par R. Fawtier, Paris, 1956, (Recueil des historiens de France), n° 17846, 3027 ; 2. Marquette (J. B.), Le Trésor des Chartes d’Albret, t. I, 1973, n° 412 (Arch. dép. Pyr.-Atl., E 34).
Bibliographie
1. O’reilly (P. J.), Essai…, p. 451, 452 ; 2. Féret (E.), Statistique…, p. 39 ; 3. Guillon (E.), Les châteaux…, t. II, p. 465 ; 4. Féret (E.), Essai…, p. 31-32 ; 5. Rebsomen (A.), La Garonne…, p. 32 ; 6. Marquette (J. B.), Approche sur les castelnaux, dans Géographie Historique…, p. 37 et suivantes ; 7. Gardelles (J.), Les châteaux…, p. 112.
Plans et documents figurés
1. Arch hist. de la Gironde, t. 39, pl. XLI : J. du Viert. Vue de Captieux en 1612.
2. Marquette (J. B.), Approche…, fig. 10 : plan de masse d’après le plan cadastral ancien.
Histoire
Le château de Captieux est attesté en 1255 (cf. site n° 5) mais on ignore à quelle époque se développa à proximité l’habitat subordonné appelé encore aujourd’hui la Ville. En tout cas, ce fut bien avant 1256, date de la première mention que nous ayons relevée d’un bourgeois de Captieux (si2).
Le modeste développement de la Ville est à mettre en relation avec la topographie et avec le voisinage de l’église. Celle-ci occupait une position plus favorable à proximité d’un carrefour de chemins ; elle put ainsi fixer l’habitat à la fin de l’époque moderne. Dans un premier temps, Captieux fut le nom du château alors que la paroisse s’appelait Saint-Martin. D’autre part, le toponyme, la Ville n’est pas propre au site de Captieux. Il existait aussi en Bazadais des villes à Cazeneuve, Roquetaillade ou Aillas. À la fin du Moyen Âge, on appelle ville, en particulier dans les actes de la chancellerie anglaise un habitat groupé, clos par une enceinte, en général subordonné à un château.
Description (fig. 10-13)
Bien que le correspondant de la Commission des monuments historiques de la Gironde ait fait état, en 1864, “d’un mur d’enceinte d’une antiquité reculée” (sm1), il ne restait alors pratiquement aucun vestige des murs de la ville de Captieux. E. Féret signale seulement des traces de fortifications “derrière la gendarmerie et la maison de M. Lalanne” (1893, à l’extrémité sud-ouest de la Ville). Or, cette ville a bel et bien existé comme en témoignent encore le dessin de Jean du Viert et le plan cadastral ancien.
En plan, la Ville se présente comme un bourg dont les limites externes épousent la forme d’un fuseau de 280 m de long et 75 m dans sa plus grande largeur, ce qui donne une surface de moins de 2 ha (fig. 11). Même sur le plan cadastral ancien le parcellaire ne présente aucune originalité. Les parcelles vont de la rue unique jusqu’aux limites extérieures qui s’arrondissent aux deux extrémités et dessinent assez bien le contour de l’ancienne enceinte. Sur le terrain, cette limite correspond aujourd’hui à l’arase des anciens murs. Sur l’ancien plan cadastral, une parcelle allongée rappelle les anciens fossés. L’axe de la ville est tangent au château à l’ouest, de telle sorte que le village a pu être traversé de part en part par un axe de circulation.
Lorsqu’on examine le dessin de Jean du Viert on est quelque peu déconcerté à la vue des tours, murailles, fossés et pont-levis dont il ne reste plus de vestiges aujourd’hui, au moins en élévation ; d’autre part, l’angle sous lequel Jean du Viert a dessiné la Ville n’étant pas celui par lequel on aborde ce quartier de Captieux, on éprouve quelques difficultés d’orientation. Enfin, il faut tenir compte des erreurs apparentes de perspectives chez J. du Viert, dues au fait qu’il se présente toujours sur les vues panoramiques qu’il dessine mais pas forcément à l’endroit où il se trouvait lorsqu’il a exécuté le dessin. Compte tenu de la situation de l’église que l’on aperçoit entre la ville vers la droite – côté est – et le château sur la gauche – côté ouest –, J. du Viert, lorsqu’il dessina la ville de Captieux devait se trouver au sud-ouest du prieuré Saint-Blaise, dans le grand champ du Prieuré (fig. 12). Il voyait ainsi, de gauche à droite :
- La motte (site n° 5).
- La Tour (site n° 5).
- L’église Saint-Martin (site n° 1).
- La muraille occidentale de la ville, crénelée à cet endroit mais probablement ne dépassant pas de beaucoup le toit des maisons.
- Une brèche dans la muraille, en arrière de laquelle on aperçoit un bâtiment de plan barlong à deux étages puis, à l’arrière-plan, un bâtiment allongé de plain-pied au-dessus duquel émerge le toit conique d’une tourelle surmontée d’une girouette. Il ne saurait donc s’agir d’un édifice religieux.
- L’extrémité du mur occidental, en arrière duquel on distingue un second mur lézardé puis un grand bâtiment à étage.
- Une tour carrée qui occupe l’angle sud-est de la muraille. Cette tour à étage est moins importante que la Tour du château, mais pourrait bien être contemporaine. Elle est étayée par des contreforts d’angle à ressaut qui montent jusqu’à la base du toit et couverte d’un toit à quatre eaux surmonté d’une girouette et percé de lucarnes au sud et au nord.
- La muraille sud, en partie crénelée près de l’angle sud-ouest et à l’extrémité sud-est, percée, à peu près en son centre, d’une porte par où passe le chemin conduisant à Mont-de-Marsan. Établie sous une grosse tour carrée à toit à quatre eaux, la porte protégée, semble-t-il, par un mâchicoulis, est précédée d’un pont établi au-dessus d’un fossé, profond à cet endroit.
- Le fossé méridional, coupure artificielle bien visible encore aujourd’hui. Sur le flanc de ce fossé, au pied de la muraille, on a aménagé des jardins.
- Le chemin qui descend vers le vallon du ruisseau de Lauzilière contourne la muraille au sud-est. Il rejoint, semble-t-il, celui qui donne accès à la Ville par la brèche de la muraille. Ce chemin qui nous est ensuite caché par la déclivité du vallon de L’Auzilière devait arriver après avoir franchi le ruisseau à la chapelle que nous avons identifiée comme étant le prieuré Saint-Blaise. En effet jusqu’à l’aménagement de la route de Roquefort c’est par Saint-Blaise que l’on prenait le chemin conduisant à Mont-de-Marsan par Bessaut (voir sites n° 7-8).
- Le ruisseau de Lauzilière.
- Le prieuré Saint-Blaise (site n° 2-3).
- On note la présence d’arbres, d’une part, sur la rive gauche du ruisseau de Lauzilière, en aval du prieuré, de l’autre, sur la rive droite, en amont, ainsi qu’à l’est de l’église Saint-Martin. Mais ce qui frappe le plus, c’est le vide du premier plan à l’ouest et au nord-ouest de Saint-Blaise : il n’y a là que des champs ou des landes.
Sites n° 7 – (A) et 8 (B)
A. Chemin rural puis, chemin vicinal ordinaire n° 8 de Cauhepès (1978) : Ancienne route de Bayonne à Bordeaux – Chemin Troupier de Lencouacq à Captieux (1834)
Repérage (fig. 14)
Situation et origine
a. Carte 1.25000e, Bazas, n° 5-6 (1965-1966) : Ax : 395 ; Ay : 229,475 : Bx : 395 050 ; By : 223,075 ; 1.25000e ; Bourriot-Bergonce, 1640-ouest : Ax : 391,525 ; Ay : 3217,450.
b. Cartes anciennes : Carte de Cassini, n° 105 ; Carte de Belleyme, n° 40 : chemin indiqué de la limite de la paroisse de Captieux et de celle d’Escaudes, au nord, jusqu’au point où il rejoint la route de Roquefort (à Captieux). Mais ce point est situé de manière manifestement inexacte à 2,5 km au nord de Parsol, vers le Petit-Sarrrot, le chemin rejoignant la route à Parsol ; Atlas départemental, 1888, n° 20 : chemin parfaitement indiqué : rural jusqu’à Parsol, vicinal ordinaire (n° 8), de Parsol à la limite du département ; Carte d’État-Major, 1.80000e, 1856, révisée 1938 : très bien indiqué (même tracé que celui de l’Atlas de 1888).
Cadastre
Plan d’assemblage (1978) : chemin parfaitement indiqué, section B (est), Cl (est), C2 jusqu’à Parsol sur le CD 932, 6,2 km au sud de Captieux. De là, chemin rural ordinaire n° 8 de Cauhepès (D3), s’interrompant à la limite des cultures entourant le Camp du Poteau (AD).
Plan d’assemblage (1834), jusqu’à Parsol : “Ancienne route de Bayonne à Bordeaux”. Section D : de Parsol à la limite de la commune de Captieux et de celles de Retjons et Bourriot-Bergonce (alors Bourriot-et-Retjons) : “Chemin Troupier de Lencouacq à Captieux”.
Situation administrative
Propriété communale.
Description géographique du site
a. Altitude : 93 m (Petit Poteau), 98, 97, 96, 99, 104 m (est de Captieux) ; 106, 106, 109 m (La Marouasse), 119 m (Cap Bouès), 121 m (Parsol), 129 m (limite communale sud).
b. Relief : plateau.
c. Hydrographie : zone de séparation des eaux du bassin du Ciron et de ses affluents de rive gauche (à l’est) et du bassin de la Gouaneyre (à l’ouest). Zone très mal drainée à partir de la cote 110. La limite communale est aussi celle des bassins du Ciron et du Midou.
d. Géologie : sable des Landes.
Identité des vestiges
a. Période : Moyen Âge, époque moderne.
b. Nature/État : Chemin bien conservé du Petit Poteau à La Marouasse, mal ou disparu, de là à Parsol, bien, de Parsol à la limite des cultures précédant le Camp du Poteau, disparaît ensuite.
B. 1834 : Ancienne route de Mont-de-Marsan à Captieux
Repérage
Situation et origine
a. Carte 1.25000e, Bourriot-Bergonce, 1640-ouest (1977-78) : Ax : 391,250 ; Ay : 3220,375 ; Bx : 388,500 ; By : 3124,900.
b. Cartes anciennes : Carte de Cassini, n° 105 : non indiquée ; Carte de Belleyme, n° 40 : non indiquée ; Carte au 1.80000e, 1856, n° 204 Grignols : tronçon indiqué au nord d’un point situé au sud-est de La Rigade jusqu’à hauteur de Cauhepès, au sud ; mais il s’interrompt sur plus de 1,500 km avant la limite méridionale de la commune ; Atlas départemental, n° 20 : partant de Tchalot au sud de la Ville indiqué comme chemin rural, au nord, à hauteur de la Rigade (à l’est), à la limite de la commune, au sud.
Cadastre
Plan d’assemblage (1978) : il n’en reste aucune trace dans le Camp du Poteau (section AD).
Plan d’assemblage (1834) : le chemin dénommé “ancienne route de Mont-de-Marsan à Captieux” figure sur les sections D2, D3, D4.
Il aboutirait à la borne de séparation des communes de Captieux, Lencouacq et Retjons.
Situation administrative
Propriétés privées (?)
Description géographique du site
a. Altitude : 100 m (Saransot) ; 113 m (à hauteur de La Rigade) ; 110 m (cultures) ; 123 m (Camp du Poteau) ; 128 m (limite communale).
b. Relief : plateau.
c. Hydrographie : zone très mal drainée – séparation des bassins du Ciron et du Midou.
d. Géologie : sable des Landes.
Identité des vestiges
a. Période : Moyen Âge, Époque moderne.
b. Nature/État : Le chemin a disparu lors de l’aménagement du Camp du Poteau.
Description (fig. 13)
La commune de Captieux possède encore sur son territoire plusieurs chemins anciens. Même s’il convient d’écarter l’hypothèse avancée en 1864 par le correspondant de la commission des monuments historiques de la Gironde qui prétendait avoir remarqué une “voie romaine” (157 T 2 A), ces chemins constituent sans aucun doute des sites d’un très grand intérêt pour l’archéologie médiévale et moderne. Captieux est, nous l’avons vu attesté pour la première fois en 1186, à l’occasion d’une halte qu’y fit alors Richard duc d’Aquitaine. C’était une étape sur le chemin utilisé par les pèlerins allant à Saint-Jacques de Compostelle : venant de La Réole et Bazas, il conduisait à Mont-de-Marsan (fondé vers 1140) et, au-delà, à Saint-Sever, Sordes et Roncevaux. Nous en avons une preuve tardive, mais c’est la plus ancienne que nous connaissons.
En 1254, Henri III demande à son trésorier de faire délivrer, à titre de don, cinq marcs d’argent à Amaury de Rivière (de Riparia), naguère chevalier de sa mère, qui avait été dépouillé par des voleurs près de Capsus, en revenant du pèlerinage à Saint-Jacques (RG, t. I, n° 3052. Capsus a été identifié à tort par Ch. Bémont avec un lieu-dit de la commune de Biganos. Félix Arnaudin a signalé cette erreur dans Œuvres complètes, t. VIII, p. 641).
Nous n’entrerons pas ici dans le débat des origines de ce chemin et du rôle que les jacquaires ont pu jouer dans son tracé, mais le terme de chemin de Saint-Jacques ne doit pas occulter l’utilisation qui en était faite par tous les voyageurs circulant entre Bordeaux et les Pyrénées et Bayonne.
Ancienne route de Bordeaux à Bayonne et chemin troupier
Si, depuis le pont du moulin de Baulac et dans la majeure partie de la traversée de la paroisse de Bernos sur la rive gauche du Ciron, le chemin qui se dirigeait vers Mont-de-Marsan a probablement toujours eu à peu de chose près le même tracé que celui du CD 932 (anc. RN 132) il n’en était plus de même peu avant le lieu-dit Petit-Poteau. Au lieu d’obliquer comme aujourd’hui vers Captieux, le chemin qui portait, en 1834, le nom d’“ancienne route de Bayonne à Bordeaux” filait droit au sud. Il traversait la paroisse d’Escaudes, puis pénétrait dans celle de Captieux, passant à l’ouest de la lagune d’Artigole, coupait le chemin de Captieux à Escaudes (CD 124), passait par le Grand-Pitecq, coupait le chemin de Captieux à Giscos (GC 65 ; CD 10), laissant ensuite le Tremblet à l’ouest et ceci jusqu’à hauteur de La Marouasse. À cet endroit, le chemin obliquait vers le sud-ouest, passant par Cap Bouéous puis, traversait la route de Captieux à Roquefort (CD 932) à Parsol. De là, sous le nom de “chemin troupier” il continuait en droite ligne selon un axe passant par l’hôpital de Bessaut pour aboutir à Lencouacq.
Il convient de noter la présence d’une statuette de la Vierge à l’Enfant enchâssée dans le mur d’une ferme à Moutchan, à 400 m à l’ouest du chemin, en bordure du CD 124, en direction de Captieux. A. Rebsomen pense qu’elle provenait d’une “ancienne chapelle” (La Garonne, p. 202).
Sur le plan cadastral de 1955 (tableau d’assemblage) ce chemin est encore parfaitement identifié : de la limite avec la commune d’Escaudes au nord, aux Cultures entourant le camp du Poteau au sud, il porte successivement les noms de chemin rural n° 25 des Carretères, chemin rural n° 2 de Pitech à Parsol, V. O. n° 5 de Captieux à Lencouacq.
Il a disparu de la carte IGN 1640-ouest (Bourriot-Bergonce) du nord de la Marouasse à Parsol, mais cela ne signifie pas pour autant qu’il ne serait pas encore identifiable. Par contre le V. O. de Parsol aux Cultures est entretenu.
Ancienne route de Mont-de-Marsan à Captieux
On ne saurait non plus passer sous silence l’existence d’un chemin désigné sur le cadastre de 1834 sous le nom d’“ancienne route de Mont-de-Marsan à Captieux”. Il n’est malheureusement indiqué que dans la partie méridionale de son tracé ; depuis la borne servant de limite entre les communes de Captieux, Lencouacq et Bourriot-Bergonce-Retjons, il se dirigeait vers Captieux selon un axe qui aboutissait sur le CD 932 actuel, 800 m environ au sud de la Ville. Nous pensons, comme le suggère le dessin de J. du Viert qu’il conduisait au prieuré de Saint-Blaise, sur la rive gauche du ruisseau de l’Auzilière. Mais sur le plan cadastral de 1834, comme sur l’Atlas de 1888 le chemin s’interrompt à hauteur de La Rigade. Ce chemin devait se prolonger au nord de Captieux pour rejoindre le Petit Poteau selon un tracé repris par le CD 932. Il a, semble-t-il, complètement disparu.
Les deux chemins dont nous venons de préciser le tracé partaient donc tous deux du Petit-Poteau au sud de Baulac : l’un passait par Parsol (ancienne route de Bayonne à Bordeaux + chemin troupier), l’autre par Captieux (CD 932 actuel + ancienne route de Mont-de-Marsan à Captieux – en sens inverse). Les deux chemins se rejoignaient ensuite en un point situé sur le territoire de Lencouacq qui se trouve actuellement dans le Camp du Poteau. L’itinéraire le plus court pour atteindre Mont-de-Marsan depuis le pont de Baulac sur le Ciron est celui qui passe par Captieux.
Il est difficile de se prononcer sur l’ancienneté relative de l’un de ces chemins par rapport à l’autre ; le terme “d’ancienne route” doit probablement son nom à son abandon lorsque fut aménagée au XVIIIe siècle, la nouvelle route passant par Roquefort. À notre avis, le chemin passant par Captieux (CD 932 du Petit-Poteau à Captieux + ancienne route de Mont-de-Marsan) remonte au XIIe siècle. En effet, c’est vers 1140 qu’a été fondé Mont-de-Marsan et c’est dans le demi-siècle qui suivit que l’itinéraire se fixa. L’aménagement d’un chemin parallèle par Pitecq et Parsol (ancienne route de Bordeaux à Bayonne + chemin Troupier) est probablement dû au fait qu’en hiver ce secteur était moins gorgé d’eau que celui qui passait par Captieux. Les études récentes ont montré, en effet, qu’à Pitecq, la nappe phréatique en période de crue était à -2 à -3 m au lieu de -0,50 -1 m près de Captieux et cela jusqu’à Parsol. Il ne peut, bien sûr, s’agir que d’une hypothèse.
La disparition progressive de ces chemins probablement “annexés” par les propriétaires riverains s’explique aisément : rectilignes car ne rencontrant pas d’obstacles topographiques et tracés en fonction des “étapes” que constituaient la commanderie de Baulac et celle de Bessaut, ils ignorent les airiaux qui ont leurs propres réseaux de chemins.
Le dossier “chemin” mériterait une étude approfondie à partir, en particulier, du fonds de l’intendance.
Parmi les pièces à verser au dossier, on peut citer les travaux effectués sur la route de Roquefort par l’intendant Tourny, à l’occasion du passage de l’infante Marie-Thérèse, les 23-24 janvier 1745. Pour masquer au mieux le grand vide de la lande, l’intendant fit planter sur 800 toises avant et après Captieux des pins hauts de 10 pieds, houppés à 2 ou 3 pieds, distants de 24 pieds. À mi-chemin, un arc de triomphe de verdure complimentait en gascon et en latin la voyageuse : “A la boune arribade de noste dauphine” fut d’ailleurs l’occasion d’une véritable inauguration avec plantation de 300 pins sur 1200 toises depuis l’entrée dans la généralité (la limite correspondait alors à celle du département actuel) et confection d’arcs de triomphe. Cet aménagement est probablement à l’origine de la route Roquefort Captieux (P. J. O’Reilly, Essai, p. 453-56 ; E. Féret, Essai, p. 31 qui appelle la dauphine Marie-Josèphe de Saxe ; A. Rebsomen, La Garonne, p. 199-201).
| Cassini | Belleyme | Cadastre 1834 | C.E.M. 1856 | Atlas 1888 | Cadastre actuel | Carte 1.25000e | |
| Site 7-8 A. nord | Indiqué | Indiqué | Ancienne route de Bayonne à Bordeaux | Indiqué : chemin rural | Indiqué : chemin rural | Indiqué | Indiqué : chemin d’exploitation (feuille Bazas 5/6) mais sauf au nord a disparu de la feuille 1639-W |
| Site 7-8 A. sud | 0 | 0 | Chemin troupier de Lencouacq à Captieux | Indiqué : chemin vicinal | Indiqué : chemin vicinal n° 8 | Chemin rural ord. n° 8 | Indiqué : route |
| Site 7-8 B | 0 | 0 | Ancienne route de Mont-de-Marsan à Captieux | Indiqué : chemin rural | Indiqué : chemin rural | A disparu |

