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Auteur : Aurélie Mounier

IRAMAT-CRPAA
(UMR 5060 CNRS / Université Bordeaux Montaigne)
Institut de Recherche sur les ArchéoMATériaux
Centre de Recherche en Physique Appliquée à l’Archéologie
Maison de l’Archéologie
F-33607 Pessac
aurelie.mounier@u-bordeaux-montaigne.fr
0000-0001-7649-2927

nuage de mots Mounier

Aurélie Mounier est ingénieure de recherche CNRS à l'IRAMAT-CRP2A spécialisée sur l'étude des matériaux et techniques de la couleur (pigments, colorants, liants) et sur le développement de méthodes spectroscopiques portables pour les étudier. Son double parcours académique (histoire de l'art & physique appliquée) lui a permis d'obtenir un doctorat en sciences archéologiques en 2010. Après plusieurs années de post-doctorat et de contrats d'ingénieure financés par le labex LaScArBx et la région Aquitaine, elle rejoint le CNRS en décembre 2018. Elle s'investit dans le développement de techniques analytiques portables (caméras hyperspectrales), indispensables aujourd'hui pour étudier les œuvres d'art fragiles (peintures, manuscrits, polychromies, textiles…). Pour compléter la gamme d'appareils, elle a notamment co-inventé et breveté un fluorimètre LED portable (dépôt INPI en décembre 2014, suivi d’une extension de protection à l’international en décembre 2015) grâce à l’accompagnement de la Satt Aquitaine. Le 1er prototype industriel produit par une entreprise locale (Erma Electronique) a pu bénéficier d'améliorations significatives grâce à une collaboration avec une société allemande (Freiberg Instruments) qui a fourni un 2e prototype désormais commercialisé (Licence d’exploitation signée en 2018). Le dispositif a également trouvé des applications dans l'industrie agroalimentaire, le contrôle qualité, le pharmaceutique, etc.

En plus de sa participation active à plus d'une quinzaine de projets (région, labex, CTP, COSCH, etc.), elle a encadré près d'une quinzaine d'étudiants et trois doctorants. Elle coordonne actuellement un programme régional qui traite de l'étude de la teinture en tapisserie (18e s., Aubusson) et a obtenu l’Autorisation à Diriger une Thèse (ADT) sur le sujet auprès de l’école doctorale de l’Université Bordeaux Montaigne (2019-2022). Elle dispense des cours aux étudiants (licence 2 et master 2) sur ses sujets de recherche et s'est également impliquée dans le cadre de formations proposées par la Maison pour la Science en Aquitaine pour les enseignants de collèges et lycées (en physique-chimie, art plastique,…) sur l'interaction lumière / matière. En 2021, elle est l'auteure de plus de 35 publications à comité de lecture (dont 21 en premier auteur), 40 communications orales, 14 par affiches, 6 chapitres d'ouvrages scientifiques…

Ses compétences lui ont permis depuis 2012 d’intégrer l'ICOM-CC (International Council of Museums-Conservation Committee) et le groupe de travail «Recherche Scientifique».


Bibliographie

Micro-spectrofluorimètre portable à LED pour l'analyse dans oeuvres du patrimoine culturel (©IRAMAT CRP2A, mai 2017).

Projet Hyperspec : L'imagerie hyperspectrale au service de l'étude et la conservation du patrimoine (©IRAMAT CRP2A, mai 2017).

Les couleurs perdues d'Aubusson (©CNRS, novembre 2020).

The research presented here was carried out between 2017 and 2020 as part of the interdisciplinary programme “Polychromy, pigments, perception: late medieval English alabasters preserved in Aquitaine”, funded by the Laboratory of Excellence Archaeological Sciences of Bordeaux (ANR-10-LabX-52).
During the last two centuries of the Middle Ages, between about 1330 and 1530, English sculptors exploited the alabaster deposits in the Midlands on a large scale to create funerary monuments with recumbents, altarpieces and small devotional reliefs
The medieval English alabasters preserved in the south-west of France have already been the subject of several research works. However, these studies are often outdated and some are unpublished.
Is the polychromy of the Libourne panel representative of other English panels, or is this one a case apart? Are the choices of colour and aesthetic choices common or unusual? An examination of the other English alabasters in the Aquitaine corpus will provide answers to these questions.
Is the polychromy of the Libourne panel representative of other English panels, or is this one a case apart? Are the choices of colour and aesthetic choices common or unusual? An examination of the other English alabasters in the Aquitaine corpus will provide answers to these questions.
The panel depicting the Assumption of the Virgin, kept in the Musée d’Aquitaine in Bordeaux, stands out from the English panels examined so far. It displays many atypical features, starting with the way in which the iconographic theme has been treated
While in the previous chapters we have studied the pigments and colours used on English alabasters, their standardised use, the aesthetic principles governing their combination and their moral codification, we have not yet considered the properties and visual effects produced by medieval polychromies.
Les albâtres anglais de la fin du Moyen Âge, qui connurent un vif succès à l’échelle européenne, ont trouvé de nombreux acquéreurs dans le Sud-Ouest de la France.
Intimately combining plastic forms and colours, English alabasters can be termed ‘three-dimensional paintings’. Both components of the works of art contribute equally to the encoding of the religious message they convey and disseminate.
The colours of English alabaster panels – Bibliography
The colours of English alabaster panels – Image credits
Between c. 1350 and 1550, English sculptors carved thousands of panels depicting religious scenes from alabaster quarries around Nottingham. Exported throughout Europe, these polychrome reliefs were originally usually assembled to form altarpieces. Their coloured epidermis, an integral part of these works that can be termed three-dimensional paintings, has now often disappeared.  
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