Sommaire •••
1• Avant-propos
2• Introduction
Chapitre 1.
Redécouverte et perception des édifices antiques
1•1• La redécouverte des portes : tour d’horizon des acteurs de la construction du savoir
1•2• La perception des portes antiques : héritage du passé & transmission patrimoniale
Chapitre 2.
Rescapées et disparues. La longue histoire des portes d’Autun
2•1• Le devenir du rempart antique d’Autun : aperçu de 2000 ans d’histoire
2•2• Porte d’Arroux
2•3• Porte Saint-André
2•4• Porte de Rome
2•5• Porte Saint-Andoche
• Réflexions sur les raisons de la conservation des portes de la ville romaine
• Dossier graphique (portfolio)
Chapitre 3.
Description archéologique et architecturale des vestiges conservés des portes urbaines d’Augustodunum
3•1• Porte d’Arroux
3•2• Porte Saint-André
3•3• Porte de Rome
3•4• Porte Saint-Andoche
Chapitre 4.
Restituer des édifices fonctionnels
4•1• La question de la cour intérieure des portes urbaines d’Augustodunum
4•2• Les systèmes de fermeture et leur restitution
4•3• Niveaux de circulation et organisation interne des tours
Chapitre 5.
Construire les portes : concevoir et exécuter un projet architectural
5•1• La définition du projet entre deux impératifs : monumentalité et fonctionnalité des entrées de ville
5•2• L’exécution du projet : conduite des opérations et adaptations sur le chantier de construction
5•3• L’économie du projet : la gestion raisonnée des ressources en matériaux
• Remarques conclusives sur les constructeurs des portes d’Augustodunum
Chapitre 6.
Contexte urbanistique, historique et architectural des portes d’Augustodunum
6•1• L’implantation d’une ville nouvelle en territoire éduen
6•2• La datation des portes : données archéologiques et stylistiques
6•3• La floraison des remparts urbains dans l’Occident romain
7• Conclusion
8• Postface. Quid novi de moeniis ?
Annexes
Annexe 1 – Rapport de la section d’archéologie de la Société Éduenne (27 décembre 1837)
Annexe 2 – Séance du 10 pluviôse an X (30 janvier 1802) de la Société libre d’agriculture, sciences et arts d’Autun
Annexe 3 – Discours de pose de la première pierre des travaux de restauration de la porte Saint-André (21 octobre 1847)
Annexe 4 – Travaux de restauration à la porte d’Arroux (1841)
Annexe 5 – Travaux de restauration à la porte Saint-André (1843-1850)
Annexe 6 – Modification de la RD n°14 devant la porte Saint-André (1860-1861)
Annexe 7 – Travaux de restaurations aux portes d’Arroux et de Saint-André (1873-1875)
Annexe 8 – Travaux d’entretien aux portes romaines (1879-1881)
Annexe 9 – Travaux d’entretien à la porte d’Arroux (1884)
Annexe 10 – Travaux d’entretien sur la tour de la porte Saint-André (1888)
Annexe 11 – Grands travaux de restauration à la porte d’Arroux et à la tour de la porte de Saint-André (1897-1903)
Bibliographie / Sources et travaux
Figures
Résumé •••
Augustodunum, principale ville éduenne créée à l’époque augustéenne, fut dotée de quatre portes urbaines : les portes d’Arroux et de Saint-André, les mieux conservées, la porte Saint-Andoche dont il ne reste qu’une tour de flanquement et celle de Rome, depuis longtemps disparue.
Antiquaires, voyageurs et artistes ont laissé depuis le XVIe s. de nombreux témoignages de leur visite aux portes romaines d’Autun. Ce fonds documentaire textuel et iconographique n’avait jusqu’alors pas été étudié de manière globale. Il a fallu mettre en série ces sources pour cerner la part des emprunts aux travaux antérieurs. Si l’étude stratigraphique du bâti et la réflexion sur l’économie du chantier constituent le cœur de ce travail, la prise en compte de cette documentation ancienne a permis de restituer le devenir des portes d’Augustodunum jusqu’à nos jours. Enfin, on a cherché à les replacer dans la série des portes monumentales de l’Occident romain puis à présenter de nouvelles propositions de restitution du projet architectural, du plan des portes ou de l’organisation interne de leurs tours de flanquement.
Abstract •••
Augustodunum, civitas Æduorum, had four urban gates: the Arroux and Saint-André gates, which are the best preserved, the Saint-Andoche gate, of which only a flanking tower remains, and the Rome gate, which has long since disappeared.
Since the 16th century, antiquarians, travellers and artists have left numerous records of their visits to the Roman gates of Autun. Until now, this collection of textual and iconographic documents had not been studied as a whole. In fact, a critical analysis of these sources needs to be carried out in order to determine how much has been borrowed from previous works. While the stratigraphic study of the buildings and the economy of the building site are central to this work, this ancient documentation helps to reconstruct the long life of the Augustodunum gates up to the present day. At last, we place them in the series of monumental gates of the Roman West and present new proposals for reconstructing the architectural design, the layout of the gates or the internal organisation of their flanking towers.
Cet ouvrage a reçu le soutien financier
de l’UMR 9022 Héritages (CY Cergy Paris Université,
CNRS, ministère de la Culture).
