Abdelaziz Belfaïda montre, à travers des témoignages épigraphiques, que les travaux hydrauliques en Afrique sont réalisés soit pour des intérêts privés (rares), soit pour la collectivité (cas le plus fréquent). Nombre d’entre eux sont des actes d’évergétisme, émanant des élites de la cité bénéficiaire.
Ainsi, deux édiles de Lambèse, L. Figilius Secundus et Fl. Crispinus, réalisent deux actes de ce type dont un (p. 1596 et 1600) est la remise en état d’un lacus dédié à la déesse Isis Augusta, c. 250-260 p.C. (CIL VIII, 2631 = RICIS 704/0303)1.
- M. Le Glay, “Isis à Lambèse”, dans C. Berger et al. (éds), Hommages à Jean Leclant 3, Le Caire, 1994, 339-360 ; S. Agusta-Boularot, M. Janon, J.-M. Gassend, “In Lambaesem defluxit Nilus”, dans X. Lafon & G. Sauron (éds), Théorie et pratique de l’architecture romaine. Études offertes à Pierre Gros, Aix-en-Provence, 2005, 117-131.