UN@ est une plateforme d'édition de livres numériques pour les presses universitaires de Nouvelle-Aquitaine

Catégorie : Archéologie

Quand l’argent est extrait en 1425 sur le versant sud du mont Canigou (Pyrénées-Orientales), c’est une nouvelle phase de l’exploitation argentifère qui s’ouvre dans la couronne d’Aragon. Montbolo est, en effet, une des rares mines en activité au cours du xve siècle, au moins de 1425 à 1460.
Quand l’argent est extrait en 1425 sur le versant sud du mont Canigou (Pyrénées-Orientales), c’est une nouvelle phase de l’exploitation argentifère qui s’ouvre dans la couronne d’Aragon. Montbolo est, en effet, une des rares mines en activité au cours du xve siècle, au moins de 1425 à 1460.
Situés en bordure orientale du Massif central, où le bois est un matériau déjà utilisé dans les mines gauloises, les monts du Lyonnais et du Beaujolais intègrent des gisements métallifères exploités entre le Moyen Âge et l’Époque moderne.
Écrire l’Histoire des métaux précieux suppose des approches à la fois historiques, archéologiques, archéométriques, géographiques et géologiques, environne-mentales et une réelle synergie entre les chercheurs.
J’ai touché pour la première fois aux lingots de plomb hispano-romains en février 1965. C’était à Carthagène. Je commençais alors mon travail sur les mines antiques de la péninsule ibérique.
S’il fallait attacher à la mémoire de Pline l’Ancien un mot désignant l’une des substances, des materiae étudiées dans son œuvre, metalla s’imposerait.
Mener une recherche où les compétences en archéologie minière et métallurgique, en géologie et en géochimie sont réunies représente un réel atout pour les études de provenance.
Le milieu souterrain des mines anciennes a ceci de particulier qu’il est un conservatoire où sont intimement préservées les traces de l’activité humaine : traces d’outils liées à l’abattage, traces de suie liées à l’éclairage, traces relatives au cheminement des mineurs et de leurs fardeaux sur le sol des galeries ou encore traces de vie quotidienne.
Les mines du Laurion ont amplement contribué au destin exceptionnel de l’Athènes classique en produisant chaque année, durant les périodes d’intense exploitation, près de 20 tonnes d’argent converties, pour l’essentiel, en monnaies.
Le site minier d’Alburnus Maior ou Roșia Montană situé dans les monts Apuseni en Roumanie a été pendant environ 15 ans une région privilégiée par Béatrice Cauuet pour développer ses recherches et transmettre ses compétences en archéologie minière aux nouvelles générations d’archéologues miniers.
Les versants des collines situées notamment au sud de la ville d’Autun, sur le bord nord du massif granitique, sont connus depuis plusieurs années pour leur fort potentiel minier. En effet, ce secteur est riche en dépôts alluvionnaires montrant une forte concentration de cassitérite.
En 1997, la fibule à queue de paon a été découverte fortuitement dans l’Aveyron (France) par Jean-Gabriel Morasz lors d’une prospection thématique au site minier du Puech de la Vernhe (La Bastide-L’Évêque, Aveyron, France), à proximité d’un four de traitement de minerais de galène argentifère
Retour en haut
Aller au contenu principal