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Catégorie : Archéologie

La géophysique est utilisée en archéologie depuis plusieurs dizaines années et les exemples illustrant l’apport de ces techniques sont maintenant assez courants. Les sites de l’âge du Fer, qu’ils soient funéraires ou d’habitat, du Premier ou du Second âge du Fer ne font pas exception à la règle.
Depuis une cinquantaine d’années, l’archéologie cherche à développer des méthodes permettant la reconnaissance extensive des sites complexes et/ou de grande étendue. La fouille ne pouvant répondre seule à toutes les interrogations des chercheurs sur ce type de sites, l’utilisation de prospections non destructives prend alors tout son sens.
La pluralité des langues est une réalité qui existe dans de nombreuses sociétés, et qui s’exprime de façon particulièrement forte lorsque des cultures différentes entrent en contact.
Pouvoir nommer les choses est le sens premier du langage, c’est ce qui permet de classer, ordonner, décrire, s’approprier le monde. Comme Ferdinand de Saussure ne manque pas de le rappeler : “Si nous pouvions embrasser la somme des images verbales emmagasinées chez tous les individus, nous toucherions le lien social qui constitue la langue.
À Banassac (Lozère, France) ont été retrouvés les vestiges d’un important atelier producteur de céramique sigillée, actif selon une datation récente entre les années 90 à 120 et la seconde moitié du IIe siècle p.C.
Los últimos veinte años han sido testigos de un aumento en la producción bibliográfica sobre los contactos lingüísticos en la Antigüedad. Esta cuestión, que no es nueva en absoluto, pero que gozó de cierto impulso en la década de los 2000, está lejos de agotarse, más bien todo lo contrario
L’histoire du site d’Ensérune éclaire par bien des aspects la question du multilinguisme en Gaule méridionale au cours du second âge du Fer.
La Celtique méditerranéenne est durant l’âge du Fer un espace de contacts et d’échanges protéiformes où vont se côtoyer différentes populations, et donc différentes langues, tout au long des six siècles qui succèdent aux premières rencontres entre les populations habitants ces rivages et les Grecs, ou d’autres marchands méditerranéens (phéniciens, étrusques) venus également fréquenter ces parages.
Après la chute de Carthage en 146 a.C. la langue punique continua d’être employée en Afrique du Nord tant par la population d’origine phénicienne (depuis longtemps bien mixte) que par les nouveaux états ou groupes tribaux de langue libyque.
Dans Les ressuscités ou le pêcheur, qu’il publie dans les années 160 de notre ère, Lucien de Samosate raconte l’histoire d’un certain Parrhèsiadès qui n’est autre que l’un des nombreux masques de l’auteur lui-même.
Cela a toujours été une tradition au Proche-Orient et particulièrement au Levant de naviguer entre plusieurs langues et plusieurs écritures : on y trouve presque depuis le début de l’écriture des inscriptions en hiéroglyphes égyptiens ou en cunéiforme akkadien.
La conquête romaine de l’Égypte n’a pas entraîné l’éviction de la langue grecque au profit de la langue des nouveaux conquérants, le latin. Si le latin a été employé dans la haute administration, dans l’armée et dans des milieux romains, le grec est resté la langue de prestige ainsi que la langue de l’administration courante qui s’est même définitivement imposée au détriment de l’égyptien démotique.
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