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Collection : Textes@quitains_1
Cette section analyse les documents de façon à la fois typologique et chronologique :
– A. Originaux médiévaux isolés ; – B. Bulles originales ; – C. Copies c. 1500-1520 ; – D. Copies des XVIIe et XVIIIe siècles ;
– E. Annotations au dos des documents et catalogue de 1790. Le bullaire lui-même est dans la partie CA.
Liste des actes originaux ou copiés in extenso conservés aux Arch. dép. de Lot-et-Garonne (sauf mention contraire) et édités ou signalés en regard d’un article du bullaire
Liste des actes originaux ou copiés in extenso conservés aux Arch. dép. de Lot-et-Garonne (sauf mention contraire) et édités ou signalés en regard d’un article du bullaire
Au terme de cette présentation, nous espérons que d’autres chercheurs sauront mettre en perspective le document que nous éditons et qui fait parcourir plusieurs étapes : – les cessions de dîmes c. 1240-1290 ; – leur confirmation par Clément V en 1309 ; – mise en ordre des droits épiscopaux vers 1520 et enfin le travail des archivistes ecclésiastiques au XVIIIe siècle.
Le volume où se trouve le bullaire de Valier porte l’ex-libris de Pierre-Jules Bourrousse de Laffore (1811-1890). Né à Paris pendant les études de droit de son père, mais d’une famille de Laplume, cet érudit fut d’abord médecin, membre correspondant de l’Académie de médecine
par Stéphane Capot
Notre gratitude va à tous ceux qui ont entouré l’élaboration de cet ouvrage. D’abord Jean-Bernard Marquette qui n’en a hélas pu voir l’aboutissement.
Notre gratitude va à tous ceux qui ont entouré l’élaboration de cet ouvrage. D’abord Jean-Bernard Marquette qui n’en a hélas pu voir l’aboutissement.
Malgré la présentation qu’en a fait l’abbé Barrère , le responsable du bullaire est mal connu. Certes, Johannes Valerii se définit lui-même au début du bullaire comme clerc, notaire, originaire d’Ivrée et Piémontais, procureur et vicaire de Marc-Antoine de la Rovère, évêque et comte d’Agen pour lever tous les revenus de l’évêché
Les analyses du bullaire de Valier sont presque toutes basées sur le même schéma : tel laïc a cédé « la dîme ou une partie de la dîme de l’église de M/ Saint-N. », ou assez souvent « de la paroisse (de l’église de Saint- N.) », ou parfois « simplement la dîme de M. », en référence à un cadre institutionnel bien clair au XIIIe siècle : un prélèvement décimal affecté à une église dont le prêtre a la cure des âmes dans un territoire alentour appelé paroisse, l’évêque diocésain ayant le contrôle de cette taxe ecclésiastique, dont il perçoit en principe le quart.
Vers 1520, Johannes Valerii/Jean Valier, un clerc piémontais au service de l’évêque d’Agen Marc-Antoine de la Rovère, a compilé, manifestement avec une équipe de notaires locaux, un recueil comprenant un pouillé du diocèse, l’analyse des bulles concernant les dîmes et l’inventaire des meubles et livres d’évêché, ne restait complètement inédit que le second élément. Le bullaire résume 158 bulles présentées dans notre édition en 95 séries de une ou deux ou trois bulles semblables qui vidimaient 878 actes originaux, pour l’essentiel des cessions de dîmes faites par des laïcs à l’évêque d’Agen vers. 1240-1290.