Jean-Claude Grenier reprend ici les conclusions de son étude de 19891.
Pour lui, le “Canope” de la villa Adriana et son environnement fonctionnent comme une carte monumentale de l’Égypte. Non une carte strictement géographique, mais une celle d’une Égypte du voyage, celui effectué dans la vallée du Nil par Hadrien en 130-131. Dans cet esprit, le grand bassin de la villa serait alors une Méditerranée miniature, celle traversée par l’empereur philhellène.
Sur la villa Adriana, cf. infra les résultats des nouvelles fouilles menées depuis le début des années 2000, publiés par Z. Mari.