UN@ est une plateforme d'édition de livres numériques pour les presses universitaires de Nouvelle-Aquitaine

Lieu d'édition : Pessac

La synthèse de toutes les données chronologiques offre l’opportunité de mettre en séquence le mobilier de parure afin de reconnaître des phénomènes évolutifs par le biais de marqueurs typologiques. Au cours de ce chapitre, il s’agira de dégager des chronologies d’usage récurrent des types de parures sur différentes portions du territoire étudié et de discuter de possibles convergences ou divergences entre ces zones.
Avant même de développer une analyse du corpus, il convient tout d’abord de contextualiser les informations à disposition et d’exprimer un bref état des lieux de la distribution spatiale et quantitative des parures inventoriées.
Le cadre géographique retenu délimite un territoire à cheval sur la France et l’Espagne qui s’étend sur 195 599km². En France, l’aire d’étude est circonscrite au nord par les départements de la Charente-Maritime, la Charente et la Haute-Vienne, à l’est par la Corrèze, le Lot, le Tarn-et-Garonne, le Tarn et l’Ariège et enfin au sud et à l’ouest par les Pyrénées et la façade atlantique.
Le terme de parure recouvre l’ensemble des objets servant à orner un individu. Pouvant être porté à même le corps ou sur un vêtement, ce mobilier possède une charge symbolique forte qui va bien au-delà de sa simple fonction utilitaire. Par le biais de sa parure, un individu communique sur son statut social, son rang économique ou son appartenance à un groupe, que ce soit par sa culture ou par ses croyances.
Cette étude est le fruit de longues années de recherche dont la réalisation n’aurait pu se faire sans le con-cours de nombreuses personnes.
Par sa parure, un individu communique son statut social, son rang économique ou son appartenance à un groupe, que ce soit par sa culture ou par ses croyances. Les parures jouent un rôle culturel et symbolique fort et constituent une source d’information particulièrement riche pour l’archéologie.
The research presented here was carried out between 2017 and 2020 as part of the interdisciplinary programme “Polychromy, pigments, perception: late medieval English alabasters preserved in Aquitaine”, funded by the Laboratory of Excellence Archaeological Sciences of Bordeaux (ANR-10-LabX-52).
During the last two centuries of the Middle Ages, between about 1330 and 1530, English sculptors exploited the alabaster deposits in the Midlands on a large scale to create funerary monuments with recumbents, altarpieces and small devotional reliefs
The medieval English alabasters preserved in the south-west of France have already been the subject of several research works. However, these studies are often outdated and some are unpublished.
Is the polychromy of the Libourne panel representative of other English panels, or is this one a case apart? Are the choices of colour and aesthetic choices common or unusual? An examination of the other English alabasters in the Aquitaine corpus will provide answers to these questions.
Is the polychromy of the Libourne panel representative of other English panels, or is this one a case apart? Are the choices of colour and aesthetic choices common or unusual? An examination of the other English alabasters in the Aquitaine corpus will provide answers to these questions.
The panel depicting the Assumption of the Virgin, kept in the Musée d’Aquitaine in Bordeaux, stands out from the English panels examined so far. It displays many atypical features, starting with the way in which the iconographic theme has been treated
Retour en haut
Aller au contenu principal