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La maison gauloise dans l’ouest
et le centre de la France

Les typologies établies successivement au cours des vingt dernières années, marquées par les travaux de A. Zippelius1, B. Trier2, H. Zimmermann3 et O. Buchsenschutz4 pour l’Europe continentale servent aujourd’hui de base aux études architecturales menées dans les régions Centre, Pays-de-la-Loire, Bretagne et Poitou-Charentes, mais il est difficile d’y calquer strictement les modèles proposés. En effet, l’abondance des découvertes de plans de maisons lors des très nombreuses opérations d’archéologie préventive réalisées dans cette zone fait apparaître une nette prédominance du plan quadrangulaire, le plus souvent à quatre ou six poteaux. Cette relative simplicité est pondérée par les récentes découvertes de bâtiments à parois rejetées, comme ceux mis au jour aux “Natteries” à Cholet dans le Maine-et-Loire5 ou sur les sites des “Genâts” en Vendée6 et du “Chemin Chevaleret” à Échiré dans les Deux-Sèvres7. En région Centre, ce type de bâtiment est plus rarement attesté sur les sites récemment fouillés comme “Les Allets” à Épeigné-les-Bois en Indre-et-Loire, “Le Marchais Rond” à Saint-Georges-sur-Cher dans le Loir-et-Cher8, Batilly “Les Pierrières”9, et Saran “ZAC du Champ Rouge” dans le Loiret10. Les parois ou leurs tranchées de fondation, souvent légèrement ancrées dans le sol, sont très rarement conservées. Il apparaît donc nécessaire de faire la distinction entre les édifices dont la superficie réelle est bien comprise entre les poteaux porteurs et ceux dont la paroi est rejetée en périphérie du module porteur, celle-ci pouvant avoir totalement disparu. Notre réflexion sur la typologie s’est fondée dans un premier temps sur les plans d’édifices du site des “Natteries”, à Cholet. Elle s’est ensuite enrichie de travaux menés en région Centre, où un inventaire systématique des plans mis au jour dans le cadre des diagnostics et des fouilles préventives est en cours.

Historique de la recherche

C’est en 1874 qu’est publiée pour la première fois dans l’Ouest une description de bâtiments de l’âge du Fer issus de recherches de terrain. Celle-ci est due à R.-F. Le Men qui, suite à ses quinze jours de fouilles sur le promontoire de Castel Coz au Cap Sizun dans le Finistère, propose un article de synthèse sur ses recherches. Il compare d’ailleurs ces modestes édifices, de petits bâtiments en pierres sèches partiellement excavés dans la pente, avec ceux de Bibracte mis au jour par J.-G. Bulliot11. À sa suite, P. Du Châtellier publie seize ans plus tard les résultats de ses fouilles sur un autre promontoire du Cap Sizun, celui de Castel Meur12. Les nombreux bâtiments découverts (plus d’une centaine) y sont décrits avec force détails : murs en pierres sèches, foyers centraux, dimensions. L’auteur évoque en outre la possibilité de toitures en mottes de gazon, bien adaptées à cette pointe qui essuie régulièrement les tempêtes océaniques. Il faut attendre le passage en Bretagne des deux archéologues anglo-saxons L. Murray Threipland et M. Wheeler, en 1938 et 1939, pour qu’apparaissent à nouveau quelques mentions de constructions en pierres et/ou sur poteaux dans deux publications parues outre-Manche. L. Murray Threipland publie ainsi en 1943, dans l’Archaeological Journal, la fouille d’un bâtiment en pierres sèches mis au jour sur l’île de Groix à Kervedan13. M. Wheeler, quant à lui, signale quelques trous de poteau et un bâtiment en pierre issus des sondages effectués sur le site du Camp d’Artus à Huelgoat, dans le Finistère14. Ces quelques découvertes n’inciteront guère les rares protohistoriens bretons d’après-guerre à orienter leur recherche en ce sens. Ainsi, dans l’ouvrage Protohistoire de la Bretagne paru en 1979, P.-R. Giot fait rapidement le tour de la question en moins de deux pages. Les bâtiments en pierre caractéristiques des sols sableux et rocheux de Bretagne sont à peine évoqués, car, selon lui, leur morphologie ne permet pas de les distinguer des édifices du Moyen Âge.

Ce n’est donc qu’à compter des années 1980, avec l’apparition des fouilles de sauvetage, tout d’abord à Quimper sur le site pionnier du Braden15, puis à Plouer-sur-Rance16 et à Paule que les premiers plans de bâtiments apparaissent dans la bibliographie. En 1984, J.-P. Le Bihan propose pour la première fois une restitution architecturale de l’un des édifices du Braden.

À la fin de la décennie, à l’initiative de F. Audouze et d’O. Buchsenschutz, un volume des Dossiers de Protohistoire rassemble dix années de découvertes dans l’Ouest avec la publication de quelques bâtiments récemment étudiés17, dont ceux du Braden par J.-P. Le Bihan et de Pluguffan “ Keriner ” (Finistère) par Y. Menez à Quimper, ou encore les édifices du site du Talhouët à Pluvigner dans le Morbihan par D. Tanguy. La région Poitou-Charentes est illustrée par un article sur le bâtiment d’Antran, qui s’avèrera finalement, après une série de datations 14C, bien plus ancien18. Le dynamisme des chercheurs bretons permet, lors du colloque AFEAF de 1988 à Quimper, de faire une première synthèse sur le thème de l’architecture19.

Le développement de l’archéologie préventive au cours des années 1990 et quelques fouilles programmées sur des sites de référence (Kersigneau Saint-Jean à Plouhinec, Camp de Saint-Symphorien à Paule, Kerven Teignouse à Inguiniel, Mez Notariou à Ouessant) font clairement avancer les connaissances et montrent la diversité des solutions architecturales en fonction des régions et de l’environnement local. Sur le littoral, les fouilles sur les ateliers de sauniers, menées principalement par M.-Y. Daire, offrent l’occasion d’explorer de nouveaux bâtiments en pierre à vocation artisanale (île d’Yoc’h, Finistère). Dans les Pays-de-la-Loire, jusqu’à une date récente, l’architecture des bâtiments de l’âge du Fer n’a que peu intéressé les protohistoriens régionaux, et ce malgré la fouille d’un site comme le village des Pichelots aux Alleuds (Maine-et-Loire)20. Dans cette région, comme d’ailleurs en Poitou-Charentes, c’est l’archéologie préventive qui, depuis un peu moins de deux décennies, comble ce vide avec, notamment, les suivis archéologiques de trois autoroutes (A83, A28 et A87). Les fouilles réalisées sur deux sites majeurs, Les Genâts à Fontenay-le-Comte en Vendée (fouille d’O. Nillesse) et Le Chemin Chevaleret à Échiré dans les Deux-Sèvres (fouille de Th. Cornec) fournissent pour la première fois des plans de grands bâtiments à paroi rejetée qui initient enfin, dans ces régions, les premières véritables réflexions sur l’architecture domestique de la fin de l’âge du Fer, en se fondant notamment sur les découvertes de “bâtiments à porche” dans l’est de la France.

En région Centre, l’intérêt des chercheurs s’est bien davantage porté sur l’architecture des périodes historiques et la construction en pierre ou à pans de bois. Il faut attendre 1993 et la publication d’un article sur le site de Levroux pour trouver la première présentation complète d’un habitat laténien : non seulement les plans de deux bâtiments sont décrits, mais les coupes de trous de poteau ou de tranchées sont également incluses21. Ce n’est cependant qu’avec l’essor de l’archéologie préventive dans la région, concentrée sur les ZAC (zones d’aménagement concerté) et les grands tracés d’autoroutes (A85 et A19) que les découvertes sur les habitats de La Tène se multiplient, entraînant un intérêt de plus en plus marqué des archéologues pour l’étude des vestiges architecturaux en creux22. La question de l’architecture à parois rejetées commence à être abordée en 2003 avec la fouille de La Cave Blanchette à Monnaie23, à la lueur des travaux déjà effectués sur le site des Natteries dans le Maine-et-Loire5. Le nombre de plans de bâtiments découverts pour La Tène finale augmente alors considérablement en Indre-et-Loire, Loiret, et Eure-et-Loir, les trois départements de la région les plus concernés par l’aménagement du territoire. Les périodes du Hallstatt et de La Tène ancienne sont beaucoup moins bien représentées, bien que des découvertes très récentes effectuées sur le tracé de l’A19, entre 2005 et 2007 permettent de nuancer ce constat.

Les éléments porteurs

Les trous de poteau sont les principales traces laissées dans le sol par les constructions domestiques de l’âge du Fer. Seule une partie des fondations peut par conséquent aider à comprendre quelles solutions architecturales ont été mises en œuvre. La connaissance de la nature du bois des éléments porteurs a son importance, ses propriétés mécaniques étant différentes d’une essence à l’autre. En Gaule septentrionale, le chêne reste l’essence la plus souvent attestée dans la construction.24

Plusieurs paramètres permettent de déterminer la fonction précise des poteaux au sein d’un édifice : nature du substrat, largeur et profondeur des creusements, dimensions et morphologie des poteaux s’il en reste encore une trace, répartition spatiale, distance entre ces différents supports. La distinction entre structure porteuse d’un bâtiment de plain-pied ou celle d’un bâtiment à plate-forme ou à étage est bien souvent peu évidente, si tous ces critères ne sont pas examinés. Ainsi, quatre trous de poteau d’un petit bâtiment de 2,2 m de côté (soit 4,4 m² de surface) mis au jour sur le site des Billettes à Esvres25 présentaient une profondeur hors norme de 0,8 m sous le niveau de décapage. Dans ce cas, il est tout à fait possible de restituer un bâtiment dont la hauteur maximale pouvait atteindre 10 m. À l’inverse certains bâtiments à quatre poteaux ont à la fois une portée trop importante et des fondations de trop faible profondeur pour restituer des constructions sur plancher surélevé de type grenier.

Superficie et hauteurs des bâtiments

Le problème de la taille des édifices mérite d’être évoqué. On calcule bien souvent les superficies de ces constructions à partir des trous de poteau découverts en fouille. Or les nombreux édifices à paroi rejetée recensés dans notre zone d’étude remettent partiellement en question ces évaluations, même si quelques rares bâtiments apportent la preuve de parois situées entre les éléments porteurs (ZAC de Bellevue à Thorigné, information E. Le Goff). Parmi les plans de bâtiments présentés (fig. 1), le cas de l’établissement rural du Clouët à Carquefou26 est une parfaite illustration de la difficulté à évaluer la surface réelle d’un bâtiment lorsqu’il n’existe plus de traces de la paroi. Ici, en effet, l’emplacement des quatre poteaux porteurs du bâtiment délimite une superficie de 19 m², soit un module d’un peu moins de 4 m par 5 m, tout à fait classique sur la plupart des établissements ruraux de l’Ouest de la France. Pourtant la présence de la tranchée de paroi en périphérie de ce module permet de définir une emprise au sol de 117 m², soit 6,15 fois la surface délimitée par les quatre trous de poteau ! En dehors de quelques très grands édifices comme ce dernier, la superficie au sol des maisons gauloises en milieu rural atteint cependant en moyenne 30 à 70 m².

 Superficies des modules porteurs et superficies réelles des bâtiments à paroi rejetée dans l’ouest et le centre de la France.
Fig. 1. Superficies des modules porteurs et superficies réelles des bâtiments à paroi rejetée dans l’ouest et le centre de la France.

Se pose également la question de la présence d’étages. Si notre héritage archéologique et historique en matière d’architecture prônait, jusqu’à une date récente, le misérabilisme des demeures gauloises, on assiste aujourd’hui à un mouvement contraire, avec des restitutions de bâtiments à étage(s) monumentaux étroitement associés à la classe dirigeante, mais qui ne sont pas toujours solidement argumentées. Or les bâtiments sur poteaux plantés sont soumis à toutes sortes de contraintes techniques (portées limitées par la longueur des pièces de bois notamment), climatiques et donc mécaniques qui doivent donner aux chercheurs des limites raisonnables aux hypothèses de restitution des élévations, même s’il s’agit de demeures aristocratiques27. L’utilisation du feu dans les bâtiments à usage domestique est aussi à prendre en considération. Bien que rarement retrouvé en fouille, quelques exemples montrent que le foyer est généralement placé au sol, sous la partie la plus haute de l’édifice28. L’absence de cheminée dans les bâtiments gaulois implique un enfumage important des parties supérieures de la construction. Le brasero, générateur de moins de fumée, n’est, semble-t-il, pas utilisé à cette période. S’il y a étage (ou grenier), il ne peut donc pas être destiné à l’habitation mais plutôt au stockage, voire au fumage des viandes comme cela est encore pratiqué dans les Carpates en Roumanie29.

La “pression immobilière” est un autre élément qui nous semble important. En contexte urbain, essentiellement pour les périodes postérieures à l’âge du Fer, ou sur des secteurs à fortes contraintes spatiales, cette pression se traduit généralement par une augmentation de la hauteur du bâti et concerne d’ailleurs plutôt, durant l’Antiquité, des bâtiments d’habitation destinés à une population de milieu modeste (insulae de Rome ou d’Ostie). En milieu rural, cette pression est au contraire pratiquement nulle et les bâtiments d’habitation se développent donc tout naturellement plutôt à l’horizontale.

L’association grande hauteur/statut aristocratique doit donc être fortement nuancée. Le caractère ostentatoire d’un bâtiment peut passer par une multitude d’autres éléments : position privilégiée au sein du site, ornementation externe et interne (enduits peints, bois sculptés, tentures), matériaux de couverture, formes et dimensions des supports verticaux (équarris ou circulaires), mobilier d’intérieur, vaisselle d’importation…

Les matériaux de construction : des particularismes régionaux

Contrairement à la période antique durant laquelle les matériaux de construction peuvent faire l’objet d’un commerce sur de longues distances, l’architecture protohistorique est essentiellement vernaculaire et s’adapte donc parfaitement à son environnement et aux contraintes qui peuvent en découler. En Bretagne, certaines zones spécifiques, essentiellement littorales ou de landes, constituées de sols caillouteux – par exemple sur l’île de Groix à Kervedan, à Plouhinec sur le site de Kersigneau Saint-Jean (Finistère) ou encore au Talhouët à Pluvigner dans le Morbihan –, ou sableux – comme aux Goulvars à Quiberon dans le Morbihan –, ne possèdent pas d’argile dans leur environnement proche. Les murs sont alors montés en pierres sèches et l’espace entre les deux parements est comblé avec les matériaux trouvés in situ, de petites pierres, de la terre ou du sable et des coquillages. Cependant, le bois reste un élément indispensable, ne serait-ce que pour les toitures et les quelques poteaux susceptibles de porter la faîtière. Dans ce cas, celui-ci peut faire l’objet d’un transport sur courte ou moyenne distance. Le cas le plus révélateur est sans nul doute celui des bâtiments de Mez Notariou à Ouessant. Implanté sur un filon argileux, le site ne manque par conséquent pas de terre de construction. La préférence s’est donc portée sur des bâtiments à ossature de bois, avec la contrainte de rapporter par voie maritime, depuis le continent, du chêne absent de l’île30.

L’exemple du bâtiment en pierre de Keralio à Pont-l’Abbé (Finistère)31 mérite également d’être signalé. Installé sur de l’arène granitique, cet édifice possède une véritable ossature de bois constituée de deux travées de six à huit poteaux supportant la charge du toit, qui le différencie des autres constructions en pierre de la région, de dimensions bien plus modestes. Il fournit donc la preuve que c’est avant tout la présence ou l’absence d’argile qui détermine la nature de la paroi et non les ressources en bois, comme c’est probablement le cas en Gaule méridionale et, plus généralement, sur le pourtour méditerranéen.

Dans l’Ouest et le Centre de la France, les données archéologiques indiquent une utilisation préférentielle du torchis plaqué sur un clayonnage pour la construction des murs des bâtiments. La multiplication des découvertes de tranchées en périphérie des poteaux formant le module porteur des édifices, ou exceptionnellement entre les poteaux porteurs du bâtiment (ZAC de Bellevue, Thorigné en Ille-et-Vilaine, fig. 1), montre qu’il existe plusieurs solutions de mise en œuvre. Les tranchées de paroi adoptent en effet un profil différent selon leur destination : à fond large et plat de faible profondeur, elles peuvent servir à caler une longrine basse dans le sol, à fond en V ou en U, elles sont utilisées pour implanter des supports verticaux (planches ou piquets) qui servent ensuite à la mise en place des claies. Pourtant, dans nombre de cas, toute trace de paroi a disparu, du fait des labours ou tout simplement parce que les sablières sont posées à même le sol ou très faiblement calées dans la terre végétale. C’est le cas d’un bâtiment construit sur quatre poteaux porteurs et incendié dans la première moitié du Ier s. a.C., découvert récemment sur le site des Gains à Saint-Georges-lès-Baillargeaux dans la Vienne. Les négatifs des poteaux porteurs contenaient de nombreux fragments de paroi cuite. Étudiée par V. Abenzoar dans le cadre d’un Master 1 Recherche de l’université de Poitiers, l’origine de certains fragments, notamment les éléments provenant de la base de la paroi, a pu être déterminée32. Ils présentaient en effet un empattement caractéristique et deux faces lisses, l’une d’elles ayant conservé l’empreinte de la sablière basse33.

Les principaux plans connus (fig. 2)

 Typologie des bâtiments sur poteaux plantés de La Tène dans l’ouest et le centre de la France.
Fig. 2. Typologie des bâtiments sur poteaux plantés de La Tène dans l’ouest et le centre de la France.

Les bâtiments de types II et III

Ces bâtiments se caractérisent par une rangée centrale de poteaux de forte puissance associée, lorsqu’ils sont conservés, soit à des poteaux de paroi souvent de plus faible gabarit, soit à une tranchée de fondation de paroi. Très répandu du fait de sa simplicité, ce type n’en reste pas moins difficile à identifier, a fortiori lorsque les poteaux porteurs de la faîtière ne sont qu’au nombre de deux. C’est probablement la raison pour laquelle il n’a été mis en évidence que récemment, d’abord dans l’Ouest de la France puis dans le Centre.

Parmi les rares exemples de bâtiments à tranchée de fondation, il faut citer le cas de Vitré au lieu-dit “La Grande Haie” daté de la première moitié du IIIe s. a.C.34 (Ille-et-Vilaine ; fig. 3), ainsi que celui de La Chapellière à La Chaize-le-Vicomte en Vendée35, plus récent, daté du IIe s. a.C. Dans les deux cas, il s’agit de bâtiments possédant un toit à quatre pans. Ce type est rarement attesté pour la période laténienne en région Centre, où l’essentiel des plans présente plutôt des morphologies à quatre ou six poteaux, sans file de poteaux centraux. Les quelques bâtiments présentant trois rangées de poteaux sont des bâtiments visiblement sur plate-forme, comme il en existe à Saran10 ou à Levroux21.

 Ensemble 2 du site du Boulevard de Laval à Vitré (Ille-et-Vilaine) daté de La Tène ancienne ; plan et coupes (d’après Hamon 2010, DAO A. Desfonds) et proposition de restitution (P. Maguer).
Fig. 3. Ensemble 2 du site du Boulevard de Laval à Vitré (Ille-et-Vilaine) daté de La Tène ancienne ; plan et coupes (d’après Hamon 2010, DAO A. Desfonds) et proposition de restitution (P. Maguer).

Une construction utilisant ce principe a cependant été mise au jour sur le site d’Attray, dans le Loiret36. Elle demeure d’ailleurs atypique, faute de comparaisons régionales. Longue de 14,2 m pour une largeur variant de 5,5 à 6,3 m, son plan est légèrement naviforme. La disposition des poteaux, répartis sur trois rangées montre une construction à quatre pans, avec seulement deux poteaux faîtiers.

Une autre solution consiste à placer les supports faîtiers en bout de bâtiment, comme sur le site des Gains à Saint-Georges-lès-Baillargeaux dans la Vienne. Dans ce cas, il convient d’envisager des bâtiments à pignons, couverts par un toit à deux pans. Dans l’Ouest, ces constructions appartiennent plutôt à l’extrême fin de La Tène.

Les bâtiments de types IVa à VIIa

Majoritaires pour la période de La Tène finale, il s’agit d’un groupe “fourre-tout” dans lequel il est bien difficile de distinguer les bâtiments dont les poteaux corniers supportent la toiture des bâtiments à parois rejetées. Les poteaux définissent le plus souvent une superficie comprise entre 16 m² et 30 m², et ce sont les caractéristiques morphologiques des creusements qui permettent de supposer une surface réelle du bâtiment deux à trois fois supérieure au module porteur. Ce plan est largement représenté en région Centre, dans la vallée de la Loire, et les exemples sont nombreux tant dans le Loiret, à Saran10, qu’en Indre-et-Loire à Parçay-Meslay et sur la commune de Monnaie (Indre-et-Loire). S’il n’est pas possible d’être absolument affirmatif, les caractéristiques de ces architectures, confrontées aux autres ensembles construits sur ces sites, sont en général suffisamment convaincantes pour que l’on puisse évoquer la possibilité de bâtiments à parois rejetées.

Les bâtiments de types IVb et VIb

La disparition de toute trace de paroi explique probablement le faible nombre de découvertes sur le territoire envisagé. Il n’existe ainsi en région Centre que quatre édifices à 4 ou 6 poteaux avec traces de paroi. La position de la paroi peut-être marquée par une tranchée de fondation (par exemple à Kerven Teignouse, Inguiniel, Morbihan37 (fig. 1) ou bien par des trous de poteau de gabarits inférieurs aux fondations des éléments porteurs (Les Gains, Saint-Georges-lès-Baillargeaux, Vienne, Maguer inédit.). Dans de rares cas, lorsque les niveaux de sol sont conservés, l’empreinte de la sablière est encore visible.

Dans le Centre, le premier édifice de ce type a été fouillé dans l’agglomération ouverte de Levroux21. Il mesure 8 m sur 6,5 m (superficie 52 m²). L’irrégularité de la tranchée de fondation permet de supposer que les parois étaient montées à partir d’éléments verticaux. Les quatre poteaux porteurs sont situés à moins d’un mètre des parois. Ce n’est pas le cas pour le bâtiment trouvé sur le site des Allets à Épeigné-les-Bois en Indre-et-Loire8. Là, quatre poteaux définissent un module porteur de 23 m². Il a la particularité d’être situé dans l’angle sud-est (?) d’un enclos fossoyé et seules deux traces de tranchée de fondation ont été mises au jour. Il est possible que ce bâtiment s’appuie en partie sur le talus de l’enclos.

Deux exemples ont été mis au jour en 2006 et 2007, dans le Loiret sur le site des Pierrières à Batilly (Loiret), et sur celui de la ZAC du Champ Rouge à Saran dans le Loiret22. De très grandes dimensions, les tranchées n’ont pas pu être repérées sur toute leur longueur mais leur existence est toutefois indéniable. Quatre gros poteaux soutiennent l’essentiel de la charpente et des accès ont pu également être identifiés, marqués par des poteaux. Les superficies ainsi délimitées sont très importantes : plus de 100 m² au sol. À Saran, la forme des tranchées laisse supposer l’utilisation conjointe de montants verticaux et de longrines.

Un quatrième plan avec la trace des quatre parois vient d’être identifié sur une fouille en territoire biturige, à Déols38. Sa construction diffère par l’observation non pas d’une tranchée de fondation, mais de trous de poteau définissant la paroi du bâtiment.

Identifier les maisons sur les sites ruraux gaulois :
quelques pistes de réflexion

Au delà de la restitution de plans de bâtiment, on peut aujourd’hui, grâce aux décapages extensifs, définir la fonction de ces édifices à partir de plusieurs types d’information.

Tout d’abord, les maisons d’habitation occupent le plus souvent une position privilégiée au sein de l’habitat. Ainsi, le bâtiment découvert sur le site de La Corbinière à Beaucouzé près d’Angers (Maine-et-Loire) est situé à équidistance des fossés latéraux de l’enclos, en fond de cour, face aux deux entrées successives du site. L’arrivant garde ainsi l’édifice en point de mire au cours de sa traversée du site, soit environ une centaine de mètres. Une disposition similaire a été relevée sur le site de La Chapellière à La Chaize-le-Vicomte en Vendée, où le bâtiment principal est également construit en fond d’enclos, dans l’enfilade des deux entrées successives de l’établissement. Le même système d’accès, avec bâtiment d’habitation dans le prolongement de l’axe de circulation interne, a été observé sur le site de Saran dans le Loiret10. Une situation identique existe sur le site des Gains à Saint-Georges-lès-Baillargeaux, fouillé récemment par l’un d’entre nous. Cet édifice est en outre précédé d’une petite cour palissadée de 100 m² que tout visiteur devait traverser avant de pénétrer dans la maison.

Le(s) bâtiment(s) d’habitation se distinguent également des autres édifices par le soin apporté à leur construction et par la qualité des matériaux employés. Ainsi les poteaux possèdent des sections bien supérieures aux supports des édifices annexes et ils sont généralement ancrés plus en profondeur dans le sol. Ces mêmes édifices présentent régulièrement des traces d’entretien ou de réfection. Dans le cas de la maison de La Corbinière à Beaucouzé (Maine-et-Loire), les deux poteaux situés face aux vents dominants de noroît ont été changés ou renforcés chacun par un deuxième support. Dans certains cas, ils sont reconstruits au même endroit, prouvant ainsi l’importance de leur position au sein du site. À La Chapellière, le bâtiment central est le seul à avoir fait l’objet d’une reconstruction, sur un plan différent du premier édifice35. Sur le site des Natteries à Cholet (Maine-et-Loire), un bâtiment d’habitation a été agrandi lors de sa reconstruction (bâtiments E17-E49).

Les découvertes d’enduits à base d’argile kaolinitique ou de lait de chaux commencent à se multiplier. L’exemple le plus spectaculaire est sans aucun doute celui du site de Batilly dans le Loiret où des enduits peints ont été mis au jour. Sur le site des Gains à Saint-Georges-les-Baillargeaux, des fragments d’enduit à base de lait de chaux blanc provenant d’un bâtiment incendié ont ainsi été conservés32. Ils peuvent être de couleur rose, comme sur le site des Pichelots aux Alleuds dans le Maine-et-Loire20, ou bien comme sur l’habitat de La Pièce Chamel à Chevilly, dans le Loiret39.

Cependant, les enduits ne sont pas uniquement réservés à l’habitation. Ainsi sur le site du Camp de Saint-Symphorien à Paule, l’une des tours du site était recouverte d’un badigeon à base d’argile blanche kaolinitique40.

Bien que rarement conservés, on note parfois la présence d’un foyer central, comme dans le bâtiment principal du site de La Chapellière en Vendée, dans un seul des six bâtiments du site de La Tène ancienne de Terre-qui-Fume à Buxerolles (Vienne)41, enfin au centre du bâtiment E49 des Natteries à Cholet (Maine-et-Loire)5. Le foyer y est associé à deux trous de piquet qui pourraient témoigner de l’utilisation de supports pour une broche ou pour une crémaillère.

Des aménagements liés aux activités domestiques sont aussi régulièrement découverts en périphérie des maisons : sur le site de La Boirie 1 à Chemillé (Maine-et-Loire), un puits et un grenier facilitent l’accès à l’eau et aux réserves de nourriture. À Angoulins, sur le site de la ZAC des Ormeaux (Charente-Maritime)42, le bâtiment central est à proximité immédiate d’un puits et d’un bâtiment excavé de petites dimensions dans lequel a été aménagé un silo de faible volume. Cette fosse quadrangulaire et son silo pourraient de fait correspondre à un cellier permettant de garder des produits au frais. La même association a été notée sur le site des Natteries, où deux bâtiments domestiques sont associés à des fosses quadrangulaires recouvertes d’une toiture.

Enfin, la présence de dépotoirs domestiques ou artisanaux à proximité immédiate des bâtiments est un élément à prendre en considération d’une part dans le cadre d’une interprétation fonctionnelle de ces édifices, d’autre part si l’on veut en évaluer la richesse mobilière.

Conclusion

Bien que loin d’être exhaustives, ces quelques lignes rendent compte de la variété des solutions architecturales mises en œuvre dans la région considérée. Pour la fin de La Tène moyenne et La Tène finale, plusieurs constatations peuvent cependant être faites : le nombre de poteaux porteurs tend à se réduire, compensé par des poteaux de plus grandes sections et fondés plus en profondeur dans le sol. Le plan à quatre poteaux porteurs est très largement majoritaire. La position des entrées, marquées par un ou deux couples de trous de poteau creusés en périphérie du module porteur, indique dans bien des cas la présence d’une paroi rejetée. Ce type de plan, largement répandu dans tout le domaine celtique occidental et oriental, apparaît ainsi comme l’un des modèles le plus représentatif de la maison celtique des IIe et Ier s. a.C.

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Notes

  1. Zippelius 1953 ; Zippelius 1975.
  2. Trier 1969.
  3. Zimmermann 1998.
  4. Buchsenschutz, dir. 1981 ; Buchsenschutz 1984.
  5. Maguer 2005.
  6. Nillesse 2003.
  7. Nillesse 2007.
  8. Couderc 2007.
  9. Liégard & Fichtl 2009.
  10. Lusson 2009.
  11. Le Men 1874.
  12. Du Chatellier, 1890.
  13. Threipland 1943.
  14. Wheeler & Richardson 1955.
  15. Le Bihan 1984.
  16. Menez 1996.
  17. Audouze & Buchsenschutz 1989.
  18. Pautreau, 1994.
  19. Menez et al. 1990.
  20. Gruet, 2007.
  21. Krausz 1993.
  22. Robert 2009.
  23. Information N. Fouillet et D. Lusson.
  24. Bernard 2005.
  25. Fouillet 2007.
  26. Le Goff 2003.
  27. Hodara 2005.
  28. Les Natteries : Maguer 2005 ; La Chapellière : Maguer et al. 2005.
  29. Epaud 2007.
  30. Le Bihan & Villard 2001.
  31. Hinguant & le Goff 1998.
  32. Abenzoar 2010.
  33. Nous tenons à remercier C. Allag pour ces observations.
  34. Hamon 2010.
  35. Maguer et al. 2005.
  36. Labarre 2007.
  37. Tanguy 2000.
  38. Baguenier 2011.
  39. Information D. Josset.
  40. Information Y. Menez.
  41. Maguer & Lusson 2009.
  42. Maguer et al. 2009.
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Chapitre de livre
EAN html : 9782356134929
ISBN html : 978-2-35613-492-9
ISBN pdf : 978-2-35613-493-6
Volume : 1
ISSN : 2827-1912
Posté le 08/05/2024
Publié initialement le 01/02/2013
11 p.
Code CLIL : 4117 ; 3385
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Licence ouverte Etalab

Comment citer

Maguer, Patrick, Robert, Gaëlle, “La maison gauloise dans l’ouest et le centre de la France”, in : Krausz, Sophie, Colin, Anne, Gruel, Katherine, Ralston, Ian, Dechezleprêtre, Thierry, dir., L’âge du Fer en Europe. Mélanges offerts à Olivier Buchsenschutz, Pessac, Ausonius éditions, collection B@sic 1, 2024, 247-258, [en ligne] https://una-editions.fr/maison-gauloise-ouest-centre-france [consulté le 08/05/2024].
doi.org/10.46608/basic1.9782356134929.23
Illustration de couverture • D'après la couverture originale de l'ouvrage édité dans la collection Mémoires aux éditions Ausonius (murus gallicus, Bibracte ; mise en lumière SVG).
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