Le survol régulier de la partie nord-ouest du département de la Nièvre (et de la zone limitrophe du Loiret, voire de l’Yonne) depuis 27 ans (1982) a, surtout depuis 1989, amené la découverte de nombreuses structures fossoyées des âges du Fer1, dans une zone géographique où la carte archéologique présentait jusque-là un “blanc” évident – si l’on excepte le site à deux enclos carrés et deux portions d’enceintes des “Grands Champs” à Perroy2, celui de Neuvy-sur-Loire et l’enceinte des “Vallées de Favray” découverts par R. Goguey.
Répartition géographique et topographique des sites
Ils se répartissent en trois groupes (fig. 13).
1.1. Quelques sites isolés sont à mentionner dans le lit majeur de la Loire : une enceinte à fossé double dans les “Champs Fontaine” à Mesves-sur-Loire4 ; une hallebarde (poignard ?) en bronze trouvée encore pourvue de son manche vers 1928 aux “Vallées de Couargues” (Cher), à l’occasion de sondages faits pour le projet d’adduction d’eau du Val de Loire vers Paris, anciennement à Cosne (contexte inconnu)5 ; une sépulture gauloise (ou plus ancienne) à Couargues, lieu-dit La Cure près de “La Martinaterie”6 ; un enclos circulaire isolé aux “Graviers” à Boulleret (Cher), repéré en 2002 ; et le site de surface hallstattien des “Moques-Baril” à Neuvy-sur-Loire, exploré lors des travaux de décapage de la déviation routière de Bonny-sur-Loire7.
1.2. Un groupe assez fourni couvre la rive droite de la Loire, sur les hautes terrasses alluviales bordant les plateaux du Donziais et de la Puisaye entre Bonny-sur-Loire et Tracy-sur-Loire, et même bien plus au sud, à La Marche, avec les remarquables ensembles de Bonny-sur-Loire (Loiret)8 (fig. 2), des hauts de Neuvy-sur-Loire qui dominent le confluent Loire / Vrille, du sud de Cosne-sur-Loire et de “la Garenne” de Tracy-sur-Loire. On pourrait y ajouter, bien qu’il soit un peu en retrait du thalweg ligérien, ce qui peut s’interpréter comme un site d’éperon barré : le “Château de la Tour” à Saint-Loup-des-Bois, qui enferme environ 2 ha derrière une levée surmontée d’un mur en pierres appareillées dominant un large fossé. De nombreux amas tumulaires de silex sont connus dans les bois alentour ; aucune structure interne n’y a été repérée, mais un fragment de chapiteau calcaire en tore y avait été recueilli anciennement.
1.3. D’autres structures assez dispersées semblent plutôt être en relation avec la pénétrante de la vallée du Nohain. Le plus souvent isolées, elles ont été repérées sur les communes (d’ouest en est) de Saint-Martin-sur-Nohain, Saint-Quentin-sur-Nohain, Saint-Loup-des-Bois, Donzy, Perroy, Menestreau, Entrains-sur-Nohain, avec, dans des vallées adjacentes du même bassin versant du Nohain, d’autres éléments à Alligny-Cosne (où se trouvent deux ensembles associant plusieurs structures contigües) et à Suilly-la-Tour, ou dans la vallée de la Vrille et de ses affluents plus au nord.
Par ailleurs, des tumulus de pierres sèches, tous hallstattiens, situés en général en sous-bois, ont été répertoriés dans la même zone de la vallée du Nohain : deux à Alligny-Cosne dans le “Bois des Insèches”, l’un a fourni un bracelet en bronze9 ; un à Colméry, et un arasé au “Châtelot” à Saint-Martin-sur-Nohain. D’autres sont situés un peu à l’écart, au nord-est : à “La Forêt / Les Claudes” à Bouhy, maintenant totalement détruits, qui avaient fourni des bracelets de bronze à godrons, et ceux des “Usages de Jussy”, à Ciez , dont l’un a été fouillé récemment par F. Ducreux ; ou encore celui de “La Bonneterie”, à Vielmanay, fouillé par R. Octobon10.
Ces recherches sur la vallée du Nohain entrent dans le cadre d’un programme d’inventaire archéologique (de la Préhistoire à l’Archéologie industrielle) financé par le Conseil Régional de Bourgogne (via le Comité Régional de la Recherche Archéologique de Bourgogne), mené en collaboration avec les Groupes de Recherches Archéologiques d’Entrains-sur-Nohain et Nivernais de Recherche Archéologique – Préhistoire et en parallèle avec des opérations d’inventaire comparables effectués dans les trois autres départements bourguignons (Côte d’Or, Saône-et-Loire et Yonne). Celui du bassin versant du Nohain représente la contribution nivernaise au programme11.
Opérations de sondages et de sauvetage sur certains sites ruraux
Ces opérations limitées ont été pratiquées le plus souvent sur des sites nouveaux repérés par prospection aérienne par mes soins, dont l’âge se situe entre le Hallstatt et La Tène III.
En 1974, j’ai pu récupérer un lot de fragments de vases gallo-romains précoces et de La Tène III, pour certains découverts lors du recreusement d’une mare en étang à “La Saulée”, à Saint-Loup-des-Bois. La mare occupait sans doute l’emplacement d’un ancien site minier d’où l’on a extrait (et réduit) du minerai de fer, comme en témoignent les scories et fragments de laitier et de parois de four découverts alentour ou associés à la céramique12.
J’ai pu également récupérer (après achat !) deux amphores vinaires italiques républicaines de forme Dressel IA, privées de col et d’anses13, accompagnées d’un rebord de dolium de 0,43 m de diamètre à lèvre incisée micacée et de quelques fragments de deux autres amphores ainsi que d’une marmite carénée (La Tène III), provenant des “Prés Bonneau” à Saint-Loup-des-Bois. Ces vestiges avaient été exhumés lors des labours de 1975 et des recherches subséquentes par des enfants du voisinage avant mon intervention14.
En mai 1982, un sauvetage sur le site de surface hallstattien des “Moques-Baril”, à Neuvy-sur-Loire, sur le chantier de la déviation de Bonny-sur-Loire, a permis de recueillir plus de 2000 fragments de céramiques dont une forme complète et des fragments décorés, ainsi que quelques fragments d’argile de clayonnage15.
En juillet 1987, des sondages ont été pratiqués sur un enclos de 15,5 m de diamètre, appartenant au site à enclos circulaires multiples des “Terres au Prieur”, à Cosne-sur-Loire Sud16 (fig. 3). Ils ont mis en évidence un fossé dissymétrique à profil en V, large d’un peu plus de 2 m et profond de 0,83 m. Le remplissage comprenait une poche d’incinération contenant des fragments d’une grande urne très incomplète à lèvre verticale d’environ 0,40 m de diamètre (Hallstatt ?). Le centre de l’enclos s’est révélé vierge de toute sépulture et même de toute trace ; à l’extérieur, des trous de poteau alignés suggèrent la présence d’habitats contigus.
En juillet 1988, un sondage effectué au “Champ de l’Étang” à Cosne-sur-Loire (sud de l’aérodrome), sur un enclos carré de 10 m de côté, à fosse centrale (?) d’après la photo aérienne qui l’avait identifié, a montré que le fossé, qui ne dépassait pas 0,25 m de profondeur ne contenait que de petits et rares fragments de céramique indéterminables17.
En août 1988, des sondages ont été faits aux “Minières”, à Suilly-la-Tour, sur une grande enceinte fossoyée de plus de 0,5 ha qui avait été repérée d’avion en 1986. Partiellement masquée par un petit bois, elle présente un tracé quadrangulaire dont le grand côté doit avoisiner 80 m de long, les autres côtés mesurant respectivement autour de 62 et 34 m pour la partie en terrain découvert. Une entrée se trouve dans l’angle nord-ouest. Le fossé est profond de 1,40 m et large d’autant avec un profil en auge ; au voisinage, une fosse a livré un mobilier de La Tène tardive18.
La grande enceinte des “Vallées de Favray” à Saint-Martin-sur-Nohain (fig. 4), découverte par R. Goguey, a fait l’objet d’une série de sondages en août 1990. Cette enceinte présente une forme trapézoïdale (106 m de long sur 53 m de large) matérialisée par deux fossés (équidistants de 10 m) à profil en auge de 1,20 m d’ouverture pour 1,20 m de profondeur au nord-ouest et au sud-ouest ; une entrée en chicane avec défilé se trouve au sud-ouest19. Les sondages concluent à la présence probable d’une ferme indigène encore occupée à l’époque gallo-romaine (Ier et IIe s. p. C.) même si l’intérieur, non exploré, ne montre aucun aménagement sur les photographies aériennes20. Un enclos circulaire de 18 m de diamètre, situé immédiatement à l’ouest, a été sondé en 1988 par J. Arnoux (Groupe Nivernais de Préhistoire). Il n’a fourni aucun matériel dans son fossé profond de 0,60 m et large de 0,60 à 1,20 m ; il pourrait cependant remonter au Bronze final si l’on se fie à la découverte, à proximité, d’une épingle en bronze à tête plate décorée de stries concentriques.
Typologie des enclos et enceintes des âges du Fer
Les enclos revêtent des aspects suffisamment caractéristiques pour ne pas susciter d’ambiguïté.
Les enclos circulaires (de 8 à 30 m de diamètre), peu fréquents dans cette région (vingt-huit en tout sur dix-sept sites), sont rarement isolés, mais presque toujours associés soit à d’autres enclos circulaires (fig. 3)21, soit à une enceinte (rarement), soit plus fréquemment à la fois à une enceinte et à des enclos carrés22. Mention doit être faite de l’enclos piriforme de grande taille (env. 47 m de large) des “Arpents” à Suilly-la-Tour, avec une entrée côté nord, recoupé par une enceinte fossoyée trapézoïdale23.
Les enclos carrés (de 5 à 20 m de côté) sont beaucoup plus fréquents (quatre-vingt-quatre sur vingt-huit sites). Ils apparaissent isolés pour un tiers des sites ; au voisinage immédiat d’une enceinte, voire inclus dedans, sur cinq sites ; et associés à une enceinte24 et à un (ou des) enclos circulaire dans les autres cas. Certains semblent avoir conservé la trace d’une structure centrale ; quelques-uns présentent un double fossé, spécialement l’un à Tracy-sur-Loire “la Garenne”, qui possède un fossé extérieur de 6 m de large et de 40 m de côté25.
On note souvent la présence de fosses au voisinage de ces structures. Cependant, les prospections de surface n’ont jamais fourni de mobilier et un seul exemple de structure d’habitat avec alignements de trous de poteaux a pu être repéré avec netteté sur photo à Neuvy-sur-Loire26.
La localisation de ces structures ne montre pas de particularité remarquable, puisqu’on les trouve aussi bien sur les hautes terrasses alluviales de la vallée de la Loire, que sur les plateaux calcaires du bassin versant de son affluent le Nohain, ou ceux dominant le confluent d’un autre affluent, la Vrille.
Les enceintes sont extrêmement nombreuses : elles sont au nombre de cent huit sur une surface d’environ 700 km2. Elles sont presque toujours de forme quadrangulaire, soit rectangulaire, soit plus rarement trapézoïdale (une piriforme, une elliptique et cinq de forme irrégulière). Leur superficie est comprise entre 0,1 et 4 ha ; exceptionnellement l’une, à “la Garenne” à Tracy-sur- Loire, semble atteindre 10 ha ! Mais ce type de structure, très composite à la fois en taille et en morphologie, ne laisse pas de poser problème, car peu d’entre elles présentent des particularités permettant de leur assigner une authenticité et une antiquité indubitables, en l’absence de tout diagnostic pratiqué sur leur fossé d’enceinte ou à l’intérieur de la structure. La présence d’une entrée interrompant la continuité du fossé, surtout si elle présente un aménagement en chicane, constitue un facteur déterminant, mais ce n’est pas le cas le plus courant (11 cas seulement, dont 8 montrent un aménagement). La présence d’un fossé double, assez fréquente (une dizaine de cas), peut également militer en faveur de l’ancienneté de la structure, en excluant formellement son identification à un parc à bestiaux ou à un fossé de limite de parcelle, boisé ou non, qui aurait été comblé avant l’établissement des cadastres. L’entrée n’est cependant pas toujours visible27 ; une seule présente une porte aménagée nette à Saint-Quentin-sur-Nohain “les Genetous” / “les Pointes”28. Elles comportent exceptionnellement un cloisonnement interne29. Les exemplaires de ces enceintes fossoyées sont dispersés sur trente et une communes du nord-ouest du département. Elles ont toujours fait l’objet de reports sur les plans cadastraux actuels et napoléoniens afin de vérifier que, sauf de très rares cas, les structures repérées n’ont aucun rapport avec les parcellaires figurés dans les cadastres disponibles.
Détails sur les ensembles les plus notables
Un ensemble important à Neuvy-sur-Loire domine le confluent de la Vrille et de la Loire avec deux systèmes de fossés doubles, deux (et peut-être trois) enclos circulaires et dix-huit enclos carrés de différentes tailles (un à double fossé ? et deux à structure centrale)30, auquel pourrait se rattacher un enclos carré isolé situé plus à l’est (au “Bois Turpin”) semblant présenter, lui aussi, une structure centrale. L’enclos circulaire des “Javances” a fait l’objet début 2009 d’une opération de diagnostic31 qui a prouvé son existence, mais avec une profondeur résiduelle du fossé (vierge de tout matériel) n’excédant pas 0,20 m. La situation géographique de cet important ensemble dans la zone d’exclusion de tout survol aérien de la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire empêche la poursuite de la surveillance aérienne du site, qui, par ailleurs, fait l’objet d’opérations de construction fréquentes.
Un autre ensemble important aux “Terres de la Route”, à Bonny-sur-Loire (Loiret), comporte une dizaine d’enclos carrés localisés en bordure d’un fossé double incluant, semble-t-il, une grande fosse (fig. 2). Plusieurs de ces enclos présentent des structures centrales : soit un deuxième fossé à plan carré, soit quatre grands trous de poteaux32.
L’important site de “la Garenne” à Tracy-sur- Loire comprend deux enclos carrés (respectivement de 10 et 8,5 m de côté) et deux enclos circulaires de 16 et 10 m de diamètre33. Un système de trois fossés parallèles doubles, cohérents avec une grande enceinte rectangulaire (250 m x 400 m) et recoupés par un fossé double à grand écartement (voie ?), se suit sur plus de 1500 m de long. Il aboutit à une deuxième grande enceinte rectangulaire de 300 m de long avec fosses repérée à Saint-Martin-sur-Nohain (lieu-dit “Champs derrière les bois”). Ajoutons à cela la structure de “la Garenne” de Tracy-sur- Loire qui pourrait s’interpréter comme un “fanum protohistorique” à double enceinte carrée dont le fossé extérieur, de 40 m de côté, est large de 6 m ; des fosses éparses sont connues alentour34.
Sont à signaler une enceinte rectangulaire double avec enclos circulaire attenant à Favray à Saint-Martin-sur-Nohain35 et une autre, non sondée, aux “Aubues d’Ormeaux” à Perroy36 (fig. 5).
La grande enceinte isolée (camp ?) dans “les Genetous” / “les Pointes”, à Saint-Quentin-sur-Nohain (fig. 6), est tout aussi notable37.
À Alligny-Cosne existent deux ensembles voisins : l’un, au “Champ du Suchet”, comprend deux enclos carrés (dont un à double fossé) et deux circulaires enfermés dans une enceinte fossoyée38 ; l’autre, à quelques centaines de mètres au sud-est, au lieu-dit “les Crépillons”, près du hameau de Chalumeau, comporte une enceinte fossoyée rectangulaire d’environ 80 m sur plus de 30, deux enclos trapézoïdaux ayant entre 11 et 13 m de côté, quelques fossés sinueux et des fosses dont une carrée de 4,5 m de côté environ ainsi qu’un enclos carré à l’extérieur d’une enceinte quadrangulaire avec fosses attenantes39.
Il est à noter que, depuis quelques années, quasiment aucune de ces structures n’est visible lors des reconnaissances aériennes : est-ce le fait des avant-saisons très humides et peu favorables au développement des indices phytologiques révélateurs de structures enfouies, ou du développement de la forte motorisation des engins agricoles qui érodent et même “gomment” ces traces de structures souvent résiduelles et peu profondes, donc fragiles ?
Inventaire des sites par commune
Alligny-Cosne
5 enceintes
5 enclos carrés sur 2 sites avec enceintes
2 enclos circulaires sur le même site avec enceinte
Annay
1 enclos carré
Arquian
1 enceinte
Bitry
1 enceinte
1 enclos carré
Bonny-sur-Loire
une vingtaine d’enclos carrés
Bouhy
3 enceintes
2 enclos circulaires sur le même site
Bulcy
1 enceinte
La Celle-sur-Loire
3 enceintes
Ciez
5 enceintes
Cosne-sur-Loire
3 enceintes
5 enclos carrés sur 3 sites dont l’un avec enceinte
8 enclos circulaires sur le même site
Couloutre
2 enceintes
Cours
4 enceintes dont 3 sur le même site
1 enclos carré
Dampierre-sous-Bouhy
1 enceinte
1 enclos carré
Donzy
13 enceintes
5 enclos carrés sur 2 sites sans enceintes
1 enclos circulaire
Entrains
6 enceintes
1 enclos carré
1 enclos circulaire
Garchy
1 enceinte
La Marche
1 enceinte
Menestreau
1 enceinte
2 enclos carrés sur le même site avec enceintes
Mesves-sur-Loire
2 enceintes
Myennes
1 enceinte
Narcy
1 enceinte
1 enclos circulaire
Neuvy-sur-Loire
4 enceintes
22 enclos carrés sur 5 sites avec enceintes
4 enclos circulaires sur 4 sites
Perroy
8 enceintes sur 7 sites
9 enclos carrés sur 3 sites dont l’un avec enceintes
Pougny
3 enceintes sur 2 sites
Pouilly-sur-Loire
2 enceintes sur le même site
1 enclos circulaire
Saint-Amand-en-Puisaye
1 enclos carré
Saint-Andelain
1 enceinte
Saint-Loup-des-Bois
1 enceinte
1 enclos circulaire
Saint-Martin-sur-Nohain
8 enceintes sur 7 sites
1 enclos circulaire avec enceinte
Saint-Père-les-Cosne
5 enceintes
1 enclos circulaire
Saint-Quentin-sur-Nohain
2 enceintes
3 enclos carrés sur 2 sites sans enceintes
Saint-Verain
1 enclos carré
Suilly-la-Tour
11 enceintes sur 10 sites
2 enclos circulaires sur 2 sites dont l’un avec enceinte
Tracy-sur-Loire
2 enceintes
3 enclos carrés sur le même site avec enceintes
1 enclos circulaire avec enceinte
Varennes-les-Narcy
2 enceintes
1 enclos carré
Vielmanay
2 enceintes sur le même site
Bibliographie
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- Benoît, S., K. Gruel et G. Lécuyot, dir. (2002) : L’archéologie à l’École normale supérieure : ouvrage dédié à Christian Peyre, Paris, 141-142.
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- CTHS, dir. (1984) : Transition du Bronze final – Hallstatt ancien : problèmes chronologiques et culturels, Actes du 109e Congrés national des Sociétés Savantes, Dijon, Archéologie, II, Paris.
- Garmier, J.-F. et A. Bouthier, dir. (1996) : 30 ans d’Archéologie dans la Nièvre, Coulanges-les-Nevers.
- Maranski, D. et V. Guichard, dir. (2002) : Les âges du Fer en Nivernais, Bourbonnais et Berry oriental. Regards européens sur les âges du Fer en France , XVIIe Colloque de l’AFEAF, Nevers, 1993, Bibracte 6, Glux-en-Glenne.
- Mines et fonderies (1982) : Mines et fonderies antiques de la Gaule, Table ronde du CNRS, Université de Toulouse-Le Mirail, 21-22 novembre 1980, Paris.
Notes
- Bigeard & Bouthier 1996, 38-42 ; Bouthier 1991 ; Bouthier 2002a.
- Adam et al. 1984, 19.
- Tous les clichés sont d’Alain Bouthier, avec infographie de François Ory après numérisation par Jean-Michel Colas.
- Bouthier 1998b, 50.
- En possession de Mme Gerbault, veuve de l’ingénieur dirigeant les travaux, maintenant décédée, et dont j’ignore le devenir.
- Inhumation en pleine terre en décubitus dorsal avec les os du poignet gauche colorés en vert (renseignement P. Weldin ; Bouthier 1998a, 36).
- Bouthier 1984.
- Bouthier 2002b, 141.
- Bulletin de la Société nivernaise des Lettres, Sciences et Arts, 1854, 9.
- Adam et al. 2002.
- Bouthier 1996a.
- Bouthier 1982, 149,152.
- La plus complète mesurait 0,77 m de haut et 0,34 m de diamètre.
- Bouthier 1996b, 195, n°134.
- Bouthier 1984.
- Huit enclos découverts dont un carré et un autre ayant conservé son manteau tumulaire en pierres : Bouthier 1990, couv. et 9 ; Bouthier 2002b, 142.
- Bouthier 1992, 59.
- Bouthier & Magdelaine 1996, 35, n°41.
- Bouthier 1992, 61 ; Bouthier & Magdelaine, 1996, 35 n°37.
- En avril 1990 une prospection électrique a été effectuée par G. Ducomet (CRG CNRS Garchy). Elle n’a pas apporté de résultats probants sur d’éventuelles implantations à l’intérieur de l’enceinte, car celle-ci est établie au dépens d’une énorme couche de colluvionnement qui perturbe les investigations.
- Un cas à Cosne-sur-Loire, “Les Terres au Prieur”, comprend huit enclos – un de 20 m de diamètre environ, un de 15,5 m de diamètre, un autre de 10 m de diamètre, les quatre autres entre 8 et 10 m de diamètre – dont le plus grand, situé au nord, présente encore une élévation de 0,50 m avec une structure empierrée en silex : Bouthier 1990, couv. et 9 ; Bouthier 1992, 58 ; Bouthier 2002b, 142).
- Quatre cas à Alligny-Cosne au “Champ du Suchet“, Cosne-sur-Loire “les Terres au Prieur“, Neuvy-sur-Loire “la Couarde / le Foulon“ et Tracy-sur-Loire “la Garenne“.
- Bouthier 2002b, 142.
- Bouthier & Magdelaine 1996, 32, n°28.
- Bouthier 1992, 59.
- Bouthier 1990, 11.
- Bouthier 1990, 13 ; Bouthier 1992, 60 ; Bouthier & Magdelaine 1996, 30 n°15.
- Bouthier 1990, 13.
- Dans trois cas : à Alligny, Ciez et Suilly-la-Tour.
- Bouthier 1990, 11 ; Bouthier & Magdelaine 1996, 35 n°33.
- Opération conduite par S. Chevrier (Inrap).
- Bouthier 2002b, 141.
- Adam et al. 1984, 19.
- Bouthier 1992, 59 et 1996a, 18 ; Bouthier & Magdelaine 1996, 35 n°42.
- Sondée en 1988 par le Groupe Nivernais de Recherche Archéologique-Préhistoire.
- Bouthier & Magdelaine 1996, 35.
- Bouthier 1990, 13.
- Bouthier 1992, 59.
- En mars 2000 une prospection électrique et électromagnétique a été effectuée sur près d’1 ha par A. Tabbagh (CRG CNRS Garchy). Elle a confirmé l’existence de structures fossoyées profondes, dont une fosse semi-circulaire d’environ 10 m de diamètre à l’est de l’ensemble. Bouthier 1992, 59 ; Bouthier & Magdelaine 1996, 28 n°2-3.