L’auteur recense les antiquités égyptiennes conservées sur l’île : 1) un bronze votif d’Osiris (h. 25 cm) conservé au Centro Cerio, qui aurait été découvert en 1922 sur les pentes du Castiglione. 2) deux fragments de statues d’époque tardive (un pharaon et un prêtre) décorant les murs de la Casa Rossa d’Anacapri appartenant à une collection privée, sans provenance. 3) le sphinx de la villa d’Axel Munthe qui ne provient pas de l’île. Il cite des descriptifs d’autres objets perdus originaires de collections privées.
Concernant l’existence d’un Iseum dans l’île, l’auteur émet cette possibilité en liaison avec le séjour des Flaviens à Capri ; il se réfère au riche dossier des monuments égyptiens en Campanie dont certains ont pu être associés aux cultes isiaques (Iseum de Pompéi). Il reconnaît, cependant, l’attrait des collectionneurs modernes pour l’Égypte éternelle, source de fantaisie individuelle. Ce dossier ne nous semble pas attester la présence des cultes isiaques sur ce territoire.