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Catégorie : Arts
Relire-Relier est né de la fascination de l’artiste pour les particularités graphiques des inscriptions : abréviation, élision, formes graphiques mêlant entrelacements, inclusions, jeux d’échelle.
En mai 2018, sur invitation des commissaires, je me suis rendue à la Caza de Velázquez à Madrid pour une visite de l’exposition Sendas Epigráficas (“Chemins épigraphiques”).
par Ambre Vilain
L’originalité du système sigillaire occidental, dont la diffusion à partir de la fin du XIIe siècle représente un phénomène central de la civilisation médiévale, consiste à combiner textes et images. L’étude des sceaux se confond avec l’invention de l’histoire moderne.
par Elisabetta Neri
Dans l’art de la mosaïque pariétale du début du Moyen Âge, la dimension matérielle de l’inscription est particulièrement liée à la signification du message inscrit et aux images représentées que le texte veut illustrer, synthétiser, expliquer, légitimer.
par Morgane Uberti
Bien sûr, il nous faut remercier tous les acteurs de l’ouvrage, artistes et auteurs non seulement pour leur engagement dans l’aventure, mais aussi pour nous avoir fait confiance malgré les atermoiements d’une publication qui n’en finissait pas.
Le film est né d’une rencontre entre Andrés Padilla, artiste audiovisuel et plasticien, et Morgane Uberti, épigraphiste et chercheuse, qui ont fait le pari d’une contamination féconde de leurs univers.
Durant les trente minutes que dure le film Inscriptions sauvages, domestication graphique, le spectateur est invité à suivre la quête hâtive d’un vidéaste : une précipitation marquée par les mouvements de caméra, des plans tronqués, le bruit des pas, celui des gestes et des respirations.
Rien n’était simple dans le projet d’exposition Sendas epigráficas. Le caractère inédit de l’aventure pour la plupart de ses acteurs, les aléas d’une conversation discontinue entre artistes et chercheurs, les tâtonnements propres à la dynamique créative ont entravé à maintes reprises un cheminement commun, l’ont mis en péril parfois, et en ont toujours souligné le caractère irrésolu et vacillant.
par Isabel Velázquez
Originalidad, entusiasmo, diálogo y trabajo son las palabras que mejor definen, al menos es mi convencimiento, la génesis de este volumen que ahora tiene el lector en sus manos.
par Morgane Uberti
Le travail de gravure de Sylvain Konyali est d’abord réflexif et processuel. Il témoigne aussi d’une expérience du temps à l’œuvre.
Rien n’était simple dans le projet d’exposition Sendas epigráficas. Le caractère inédit de l’aventure pour la plupart de ses acteurs, les aléas d’une conversation discontinue entre artistes et chercheurs, les tâtonnements propres à la dynamique créative ont entravé à maintes reprises un cheminement commun, l’ont mis en péril parfois, et en ont toujours souligné le caractère irrésolu et vacillant.
Au cours du printemps 2005, une double exposition s’est tenue à Paris, au Louvre et au Centre Georges Pompidou. Cet événement intitulé “Comme le rêve, le dessin” partait d’une technique (le dessin donc), pour mieux la dé-finaliser, celle-ci devant se penser au-delà de son caractère préparatoire, en référence à la peinture, pour ses qualités propres.