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Catégorie : Renaissance
Les articles réunis dans ce volume sont le produit d’un séminaire et de journées d’étude organisés durant deux ans à l’Université Toulouse Jean Jaurès . Inscrit dans l’axe « France-Italie XVIe-XVIIe siècle » de l’équipe d’accueil Il Laboratorio, cet ensemble de travaux s’est spécifiquement consacré aux « modalités littéraires de la circulation des textes de savoir » durant cette période entre les deux pays.
par Enrica Zanin
Les articles réunis dans ce volume sont le produit d’un séminaire et de journées d’étude organisés durant deux ans à l’Université Toulouse Jean Jaurès . Inscrit dans l’axe « France-Italie XVIe-XVIIe siècle » de l’équipe d’accueil Il Laboratorio, cet ensemble de travaux s’est spécifiquement consacré aux « modalités littéraires de la circulation des textes de savoir » durant cette période entre les deux pays.
par Bérengère Basset
L’apophtegme est une forme brève, dit notable qui oscille entre gravité et facétie, fort prisée à la Renaissance. C’est Plutarque qui fournit les premiers recueils d’apophtegmes ; c’est chez cet auteur, auctoritas morale, que les humanistes puisent principalement les apophtegmes qu’ils recueillent, voire qu’ils forgent.
Le mouvement de circulation des textes de savoir de l’Italie vers la France est également soumis à l’adaptation de formes particulières que les translateurs vont privilégier. Que les articles de cette partie abordent les ouvrages de vulgarisation « scientifique ou technique » (Violaine Giacomotto), les recueils d’apophtegmes (Bérengère Basset) ou de nouvelles (Enrica Zanin), tous mettent en lumière le souci commun de la pédagogie dans ces traductions du XVIe ou du XVIIe siècle. Les trois articles suivent une progre
par Florent Libral
Dans la continuité d’un séminaire examinant les diverses rencontres des Lettres et des textes de savoirs1, la présente étude envisage la façon dont la figure du monarque mélancolique met en évidence les apories de la monarchie absolue du XVIIe siècle français, au sein de tragédies qui empruntent des idées aux traités médicaux et politiques. De fait, à l’Âge Classique, le pouvoir absolutiste se révèle machiavélien dans sa pratique, dissociant efficacité politique et morale ; simultanément, il est très soucieux de mettre en avant une image valorisante, celle d’une gloire qu’exprime l’image du roi-soleil. C’est la dualité de ce pouvoir qu’éclaire le motif théâtral
par Bénédicte Louvat
La Pastorale du berger Célidor et de Florimonde sa bergère appartient au vaste corpus communément nommé « Théâtre de Béziers » ou « Théâtre de Caritats », parce que les pièces étaient représentées au cours des fêtes des Caritats données à Béziers pendant l’Ascension, et plus précisément le jeudi de l’Ascension.
par Sabine Biedma
C’est sur la pointe des pieds que nous aborderons des rivages scientifiques passablement étrangers, en nous penchant ici sur le phénomène physique et astronomique des taches solaires, que nous avons étonnement croisé dans un traité de poétique de Guillaume Colletet. Les taches solaires désignent à l’heure actuelle des zones sombres apparaissant par intermittence à la surface du Soleil, rendues visibles par une température inférieure à celle des régions voisines.
par Olivier Guerrier
« Témoins passent lettres » est un adage bien connu des juristes, qui, sur la base notamment de la décrétale Cum Iohannes Eremita d’Innocent III, a prévalu en matière civile en France au Moyen Âge, et était toujours en vigueur au début de la Renaissance. Une de ses variantes, dans la Somme rurale de Bouthillier, manuel courant aux XVe et XVIe siècles, « La vive voix passe vigueur de lettres », marque le primat de la parole vive et brute sur celle qui est consignée par écrit. Lors des procédures, le témoin doit ainsi se contenter de dire ce qu’il a vu ou entendu : sa déclaration est composée de paroles erratiques, réponses discontinues aux questions du magistrat enquêteur, enregistrées par le greffier, et transmises au Conseiller des Enquêtes, qui les classera et leur apposera un jugement qualitatif – optime, bene, parum –, pour en tirer alors une conclusion globale et un arrêt : tout ce qui est de l’ordre du raisonnement, des estimations ou des inférences, relève donc de la compétence du magistrat.
Les articles réunis dans ce volume sont le produit d’un séminaire et de journées d’étude organisés durant deux ans à l’Université Toulouse Jean Jaurès . Inscrit dans l’axe « France-Italie XVIe-XVIIe siècle » de l’équipe d’accueil Il Laboratorio, cet ensemble de travaux s’est spécifiquement consacré aux « modalités littéraires de la circulation des textes de savoir » durant cette période entre les deux pays.
Les articles réunis dans ce volume sont le produit d’un séminaire et de journées d’étude organisés durant deux ans à l’Université Toulouse Jean Jaurès . Inscrit dans l’axe « France-Italie XVIe-XVIIe siècle » de l’équipe d’accueil Il Laboratorio, cet ensemble de travaux s’est spécifiquement consacré aux « modalités littéraires de la circulation des textes de savoir » durant cette période entre les deux pays.
Rabelais a effectué, au cours de sa vie, quatre séjours à Rome. Nous nous intéresserons dans ce travail au premier d’entre eux, qui se déroula du mois de février au début du mois d’avril 1534. Le contexte est connu : Jean Du Bellay, évêque de Paris, avait été envoyé à Rome par François 1er pour tenter d’éviter l’excommunication du roi d’Angleterre Henri VIII, mission dans laquelle il échoua malgré sa diligence. L’ambassadeur, qui aurait fait de Rabelais son médecin ordinaire (sans que cela soit véritablement attesté pour ce premier voyage) l’avait emmené avec sa suite dans la cité pontificale.
Nombreuses sont les études qui se sont intéressées aux échanges culturels, linguistiques et politiques entre la France et l’Italie, durant la Renaissance et jusqu’au XVIIe siècle. Mais, loin d’être épuisé, le sujet est ici abordé sous l’angle particulier des « textes de savoir » et de leur circulation selon diverses modalités « littéraires », avec toute la prudence que requiert ce terme anachronique.