La deuxième partie de l’ouvrage est, elle aussi, introduite par une carte d’allure globale qui rassemble les localisations géographiques les plus significatives des langues abordées ici et situées, pour l’essentiel, dans la Russie européenne. Seul le nagaybak, langue turcique peu répandue, se trouve au sud-est de l’Oural, dans la région de Tchéliabinsk. Les autres exemples de noms de variétés de langue minoritaire appartiennent au sous-ensemble turcique de la moyenne Volga et à la branche des langues finno-ougriennes, parmi ses composantes finno-baltiques, à travers le vote, l’ingrien et le seto, et parmi celles du bassin de la Volga, à travers le mordve et le mari. Ne figure pas sur cette carte le cas spatialement détaché de notre aire principale d’étude, qui est celui de langues minoritaires iraniennes du Pamir tadjik, retenu à titre comparatif avec, entre autres raisons, celle des effets induits par son ancienne appartenance à l’ex-URSS. Ce dernier cas fait l’objet d’une carte détaillée dans le chapitre qui lui est consacré.
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