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Collection : Diglossi@_1

The following paper is based on the documentation gathered in the Leuven database Trismegistos, which lists about 50,000 documentary texts from Egypt (in all languages on all kinds of writing materials) dated between the third century BC and the third century AD
Dans l’Égypte ptolémaïque le grec était la langue de tous les jours pour une partie des immigrants, surtout à Alexandrie et à la cour ; la langue officielle de l’administration (le roi et ses fonctionnaires parlaient le grec, écrivaient en grec et on s’adressait à eux en grec).
L’histoire de Philippes dans l’Antiquité possède des caractéristiques qui la rendent assez singulière par rapport à la plupart des autres cités de Grèce. La cité fut d’abord fondée sous le nom de Krénidès par des colons thasiens en 360 a.C. dans la plaine de Drama, au nord-est du massif du Pangée.
L’une des fonctions principales, sinon la plus importante, dévolue au gouverneur de province, était celle de rendre la justice et il consacrait une large partie de son temps à cette activité, qui, outre les séances qu’il présidait dans le tribunal situé dans la capitale provinciale, le conduisait dans les divers chefs-lieux d’assises judiciaires de sa province.
Le multilinguisme ou le plurilinguisme, quel que soit le nom que l’on donne au phénomène, et le contenu notionnel exact que l’on attribue à ces concepts, peut être défini, de manière paradoxale, comme une tension entre la pluralité et l’unité.
La pluralité des langues est une réalité inhérente à de nombreuses sociétés, qui s’exprime de façon particulièrement forte lorsqu’il s’agit de cultures différentes qui entrent en contact.
Dans le monde d’aujourd’hui, le multilinguisme est la règle et l’unilinguisme l’exception. Dans l’Antiquité gréco-romaine, c’est l’inverse qui passe généralement pour être vrai.
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