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Autour du contemporain : une notion à explorer

Cet ouvrage a pour objet une réflexion sur le contemporain à travers des expériences innovantes des membres d’une équipe de recherche. L’axe IDEM (« Image, design, espace et médiation : l’expérience du contemporain »), groupe de recherche au sein du laboratoire MICA (Médiations, informations, communication, arts, UR 4426), s’articule « autour de la préoccupation de l’expérience du contemporain1 en permanente redéfinition »2.

À partir de la notion de contemporain, ce travail rend compte de la dimension « résolument transdisciplinaire et expérimentale »3 de notre axe en faisant collaborer ses membres dont les objets ou méthodes de recherche sont a priori distincts. Les chercheur·se·s d’IDEM possèdent des sensibilités disciplinaires diverses telles que les Sciences de l’information et de la communication, la Linguistique, la Sociologie, l’Anthropologie, le Design, la Sémiotique… C’est à partir de ces différences, considérées comme une richesse, qu’ils·elles réfléchissent et expérimentent des pratiques émergentes de faire de la recherche. Les chercheur·se·s de l’axe portent ainsi une attention particulière aux « développements créatifs » et à la manière dont ces derniers nous confrontent « à l’altérité »4. Proposer un ouvrage sur le contemporain est une manière de poursuivre ce travail, tout en mettant en œuvre les altérités mêmes des chercheur·se·s.

Cet ouvrage est le fruit d’un croisement de regards : entre disciplines, entre jeunes chercheur·se·s et chercheur·se·s confirmé·e·s, entre préoccupations de recherche individuelles et problématiques (ou thématiques) partagées. Ces approches collaboratives font émerger de nouvelles synergies entre des méthodologies et des terrains, mais également des regards protensifs qui questionnent et montrent « d’où l’on parle ». Les hybridations qui en résultent questionnent les processus de mise en commun et relatent une dynamique interactionnelle entre les recherches, les chercheur·se·s et leur relation au contemporain. Dans cet ouvrage, nous avons souhaité faire dialoguer les chercheur·se·s et leurs sensibilités variées : c’est pourquoi les propositions font appel à différents médias (images, illustrations, photographies, vidéos…).

Issu du bas latin contemporaneus (de cum et tempus), l’adjectif contemporain rend compte de ce, de celui ou de celle qui est « du même temps que ». Pris sous sa forme substantivée5, le terme relève d’une catégorisation du temps autodésignative ou autodéfinitionnelle (Ruffel, 2016) impliquant intrinsèquement l’altérité. En effet, le contemporain se dessine dans le rapport à quelque chose ou à quelqu’un. Cette qualité relationnelle présuppose ainsi le partage d’un espace-temps, tout comme celui des représentations et des vécus, puisque « le temps est investi par les sujets qui en font l’expérience » (Ibid., p. 19). Résultat d’une substantivation adjectivale, le contemporain apparaît comme une notion plurielle, libérée de toute catégorie contraignante. Du point de vue sémantique, la nominalisation de l’adjectif « contemporain·e » entraîne la difficulté à saisir un sens univoque6, là où la fonction adjectivale vient qualifier un nom précis. Le contemporain « résulte d’un ensemble de discours qui se croisent, se répondent, se superposent, se différencient » (Ibid., p. 18). Dans la mesure où les chercheur·se·s de l’axe IDEM travaillent sur des images, des dessins, des espaces, ils·elles pourraient être tenté·e·s de se saisir du contemporain uniquement en tant que catégorie de l’art7. Toutefois, le contemporain se rapporte davantage à une vie singulière au sein d’une histoire collective qu’à une chronologie, il relève plutôt d’un « vivre ensemble » qui est temporellement et géographiquement situé et dont les articles de cet ouvrage font état.

Penser la contemporanéité suppose de briser, de diviser le temps, d’introduire une discontinuité dans le temps linéaire. Dans ce travail, cette notion oriente les propositions en suggérant à chaque chercheur.se de porter un regard « sur son temps pour en percevoir non les lumières, mais l’obscurité » (Agamben, 2008, p. 19). La contemporanéité se définit alors par un écart, une relation particulière au temps qui permet au sujet d’en percevoir les lumières sans se laisser aveugler pour autant. Il en résulte que le « vrai » contemporain est celui qui adhère à son temps « tout en prenant ses distances » (Ibid., p. 12).

Cette distance ou ce recul permet d’interroger le passé et le présent de façon réciproque. La part d’ombre du présent est en effet susceptible d’être éclairée par la lumière du passé ou la projection de l’avenir. L’obscurité du présent jette alors son ombre sur le passé qui, lui-même, « frappé par ce faisceau d’ombre » (Ibid., p. 40), acquiert la capacité de répondre aux ténèbres du présent. Elle en dévoile la part de non-vécu, la part traumatique. Le présent serait donc la part de non-vécu dans tout vécu. Cette attention au non-vécu permet de revenir à un présent où l’on n’a pas été. On pourrait dire que l’expérience du contemporain permet, par la césure du temps et la mise en rapport avec d’autres temporalités, de vivre le présent non vécu. Mais la mise en perspective du passé et du présent soulève bien d’autres questions. Si elle se concentre sur une dimension traumatique pour ainsi dire enracinée dans l’histoire, pourrait-on imaginer que le passé, inondé par ses lumières, vienne de même éclairer le bonheur du temps présent ? Ces aspects heureux de la contemporanéité pourraient-ils être explorés par l’histoire ?

Chercheur·se·s du contemporain

La coopération dans cet ouvrage est vue comme le partage d’une même temporalité – qui « ne veut pas dire accord ou consensus » (Ruffel, op. cit., p. 9) – dont l’objet n’est pas de penser ce qui est récent mais plutôt de s’intéresser à la position que nous occupons vis-à-vis de notre « propre temps » (Ibid.). C’est cette cotemporalité qui a permis aux chercheur·se·s de l’axe de penser leur relation :

  • à ce que sont leurs contemporain·e·s – chercheur·se·s, tout d’abord, car plusieurs groupes de travail se sont formés autour des propositions de cet ouvrage ;

  • à ce qu’est un travail de recherche, ensuite, car les articles questionnent en filigrane ce qu’est « être un.e chercheur.se du contemporain » ;

  • à ce que produit la recherche, enfin, car les contributions de cet ouvrage sont protéiformes et convoquent l’audio, la bande dessinée ou encore la vidéo pour rendre compte de ce que l’écriture échoue à décrire8.

Cotemporalité des chercheur·se·s

Seraient des contemporain·e·s celles et ceux qui vivent dans le même temps, qui tout à fait par hasard habitent la même époque et le même endroit. Au détour des rencontres, les contemporain·e·s pourraient devenir ami·e·s, tisser des liens avec des auteur·ice·s et des artistes du passé qui les inspirent (selon la modalité existentielle de l’absence), ils·elles pourraient aussi rencontrer leurs contemporain·e·s, appartenant à différentes générations, sur le mode de la présence9.

La cotemporalité manifestée dans cet ouvrage est rendue possible par la collaboration de chercheur·se·s qui n’avaient jusqu’alors jamais travaillé ensemble, soit parce que leurs disciplines n’étaient pas les mêmes (par exemple, l’une étant inscrite en Sciences du langage tandis que sa collègue était issue des Sciences de l’information et de la communication), soit parce que leur carrière n’était pas au même stade et ne leur avait jamais permis de travailler ensemble (l’une étant doctorante, l’autre étant jeune chercheur ou une autre, encore, étant professeure des universités), soit tout simplement, car l’opportunité ne s’était jusqu’alors jamais présentée.

Si seulement quelques chercheur·se·s de l’axe IDEM ont contribué à cette publication, les articles présentés sont le fruit de discussions antérieures qui ont mobilisé l’ensemble de l’axe. Les orientations prises dans cet ouvrage sont donc issues d’une construction collective qui s’est étalée dans le temps. Sans ces rencontres, un tel ouvrage n’aurait pas vu le jour.

Le contemporain étant un sujet inhérent à l’axe IDEM, nous avons souhaité questionner collectivement cette notion durant plusieurs temps d’échange. Nous avons souhaité aiguiser notre regard sur notre propre contemporanéité… Pour nous penser, en somme, aux côtés de nos contemporain·e·s. À cet effet, deux séminaires et une journée d’étude ont réuni les chercheur·se·s de l’axe IDEM entre 2019 et 2021. Ces rencontres ont été pensées comme des moyens de collaboration qui manifestent également une forme de contemporanéité des pratiques de la recherche (ainsi qu’une certaine horizontalité dans les relations).

Le premier séminaire10 a été l’occasion de trouver les similitudes et raccordements possibles entre les différents sujets de recherche : en binôme, dans un temps imparti et chronométré, nous avons inventé des collaborations possibles avec nos différent·e·s collègues. À l’issue de ces discussions, nous avons considéré tous·tes ensemble les facettes d’une recherche dite « contemporaine ». La typologie des formats de la recherche a tenu une part importante dans nos échanges : le contemporain implique-t-il « faire ensemble » ou « dialoguer » ? Y a-t-il des formes « contemporaines » de la recherche ? Comment peut-on développer ces dernières ? Quelle place laissent-elles à la corporéité ?

L’année suivante11, notre rencontre a pris une autre forme : nous avons travaillé en distanciel car nous étions en pleine pandémie. Durant cette séance, nous avons poursuivi notre réflexion sur les formats et leur lien au contemporain, cette fois en considérant la relation que ces derniers entretiennent avec le corps des chercheur·se·s. Pour cela, nous avons tout d’abord travaillé en groupes via Zoom dans différentes « salles » de conférence. Puis, nous avons créé une carte heuristique en ligne afin de mettre en commun les réflexions de chaque groupe ; ainsi, tous les membres de l’axe pouvaient intervenir en simultané. Tout en développant une réflexion sur les corps, le distanciel, le collectif et le contemporain ; nous étions en train de l’expérimenter.

La journée d’étude12, que nous avons intitulée « Autour du contemporain », a naturellement découlé des interrogations exposées lors des séminaires. Durant cet événement, la scénographie a fait place au corps des chercheur·se·s : tantôt un binôme dialoguait autour d’affiches, tantôt un autre réalisait une lecture à plusieurs voix… Dans cette rencontre hybride, la visioconférence a été pensée comme un dispositif de communication à part entière et non comme un simple outil de diffusion.

Il nous a semblé évident de poursuivre les réflexions de l’axe IDEM par une publication. Situé à la fin d’un cycle de rencontres autour du contemporain, cet ouvrage ne constitue pas pour autant le résumé de ces dernières. Il les prolonge au détour d’un format qui questionne toujours un corps : cette fois, celui des lecteur·ice·s. Ainsi, il interroge les moyens mis à disposition des chercheur·se·s dans une énonciation multimodale de la recherche. Ces réflexions, élaborées au fil des séminaires, ont permis l’émergence de formats interactifs favorisant le dialogue entre plusieurs chercheur·se·s.

Cotemporalité de la recherche

Il semblait aller de soi, pour une équipe de recherche dont la formule est « l’expérience du contemporain », de questionner cette notion. Faire l’expérience du contemporain (à défaut de le comprendre) est une manière d’habiter le monde – ce qui, pour Ingold (2011), revient à y tracer des lignes sans jamais y apercevoir de lignes droites ou de nœuds. Cela ne se résume pas simplement à occuper le monde en y prenant une place toute préparée, mais à se confronter à un présent enchevêtré.

C’est pourquoi cet ouvrage invite les contributeur·ice·s à se situer en tant que contemporain·e·s du monde en faisant des propositions soit analytiques soit artistiques : les premières font état de dialogues interdisciplinaires, les secondes font émerger les sensibilités des chercheur·se·s à travers des recherches-créations.

Cotemporalité dans la recherche

Dans cet ouvrage, les chercheur·se·s de l’axe IDEM habitent le monde à leur manière en profitant des techniques offertes par leur temps à travers des formats qui s’éloignent des traditions académiques. Grâce à l’image, à la vidéo ou à l’illustration, ces productions agissent comme une mise en lumière des dialogues qui se sont construits autour des corpus ou terrains étudiés. Ces choix formels font varier la narration de la recherche, rendent compte d’autres dimensions que le seul texte et visent ainsi à ouvrir les réflexions à des lecteurs académiques et non académiques.

Les propositions de cet ouvrage relatent une écriture à « plusieurs voix » et mobilisent des supports numériques qui feront vraisemblablement l’objet d’une réflexion particulière de la part des lecteur·ice·s-usager·e·s de la plateforme UN@. Nous invitons ces dernier·e·s à « se balader » à leur guise dans notre sommaire, modélisé par une ville13. À bien des égards, celle-ci pourrait être qualifiée de « contemporaine », mais elle souligne surtout l’hétérogénéité des objets analysés par les auteur.ice.s de cet ouvrage… Proposant autant de manières d’habiter le contemporain.

Présentation de l’ouvrage

Cet ouvrage collectif a donc pour vocation première de manifester le contemporain des membres de notre axe de recherche. Il s’attache à répondre à une question, à la fois simple dans sa formule et complexe dans sa pensée : qu’est-ce qu’être un·e chercheur·se qui se soucie du contemporain ? Bien que son sommaire invite à la déambulation, l’ouvrage se dessine autour de deux axes : l’un concerne la relation des chercheur·se·s à leurs objets, et plus particulièrement aux images qu’ils·elles analysent, le deuxième interroge la posture et l’engagement des chercheur·se·s en prise avec le contemporain.

Les chercheur·se·s face aux aléas du contemporain

Le premier axe se manifeste particulièrement à travers les situations contemporaines que les chercheur·se·s appréhendent. Les chercheur·se·s du contemporain sont celles et ceux qui embrassent les événements offerts par leur temps pour y voir également leur part d’ombre.

L’article « “À samedi prochain ♥”. Écritures urbaines en contemporain », articule la sémiotique et la linguistique pour analyser des graffitis produits par le mouvement des Gilets jaunes. Maria Caterina Manes-Gallo et Ludovic Chatenet considèrent le contemporain à travers la superposition d’ « écritures illicites » avec l’ « espace public physique ». L’espace-temps s’y voit partagé entre l’institution et la contestation ; les inscriptions ouvrent un double niveau de sens comportant transformations et glissements, donnant lieu à la réappropriation des supports d’inscription.

Dans leur article « La barricade, un monument-geste », Anne Beyaert-Geslin et Camille Forthoffer abordent l’objet de la barricade par une analyse sémiotique de ces constructions. À travers des exemples historiques (les barricades de Victor Hugo et de la Révolution française) et actuels (les barricades des Gilets jaunes et de Hong Kong), elles suggèrent d’appliquer un modèle similaire au design et montrent comment les barricades contemporaines enrichissent les expérimentations des habitants dans/sur leur ville.

Pour interroger leur relation aux terrains perturbés par la pandémie de la COVID-19, Maria Gabriela Dascalakis-Labreze et Camille Forthoffer ont produit une bande dessinée interactive et sonore qui met en perspective deux terrains de recherche inscrits dans un même programme. Intitulé « L’artisanat du terrain. Regards croisés », leur récit à deux voix propose une métaphore filée de l’artisan-chercheur. Elles y montrent comment ce dernier délimite son/ses terrains, prépare ses matières et ajuste ses recherches par rapport aux aléas du contemporain.

Ces trois articles n’ont pas vocation à analyser des situations ou des objets se rapportant à « notre » époque ni à dégager des spécificités de la recherche « aujourd’hui ». Ils permettent plutôt de considérer les stratégies ou tactiques développées par les chercheur·se·s pour mieux s’adapter au contemporain et l’éprouver.

L’engagement sensible du chercheur

Quelle distance les chercheur.se.s prennent-ils.elles vis-à-vis du monde contemporain, de ses événements, de ses images ou encore de ses vivants ? Quelle sensibilité ou quel regard expriment-ils.elles sur ces objets à travers leur récit ? Ces questions, qui rejoignent le deuxième axe identifié dans l’ouvrage, sont posées au détour de trois contributions.

Engagées avec leur temps, Frédérique Drillaud et Agnès Pecolo signent l’article « C’est quoi un vieux ? C’est qui une vieille ? Manifeste pour une vieillesse sans fard : Pop-up à destination des grandes personnes ». Ce texte fonctionne comme un préambule à un livre pop-up qui s’érige en « plaidoyer pour une approche contemporaine inclusive des âges de la vie ».

Dans leur article « Raconter des mises en images, approcher les enjeux du contemporain. À partir d’œuvres vidéo de Bill Viola », Aurélie Chêne, Alain Mons et Dominique Trouche analysent des vidéos de Bill Viola en adoptant une démarche d’anthropologie transversale. Convertis en GIF par les auteur.ice.s, les extraits des vidéos rendent compte d’« une articulation permanente entre le corps et les images » et questionnent avec lyrisme la contemporanéité des représentations du corps.

Pour sa part, Maxime Fabre présente un récit photographique intitulé « Far-Ouest : en quête du Signe Noir ». En portant un regard artistique sur les paysages de la côte atlantique, il fait dialoguer son vécu d’enfant et d’adulte, questionne des symboles personnels qu’il nomme « totems juvéniles » pour faire sa propre quête du contemporain.

Dans ces contributions, le vécu, l’observation analytique et la création artistique sont entremêlés et rendent visible l’engagement sensible des chercheur·se·s.

À la recherche du contemporain

Tout comme les spectateur·ice·s d’une pièce de théâtre ont rarement accès aux coulisses, les lecteur·ice·s ne connaissent quasiment jamais le plan initial du livre qu’ils·elles sont en train de parcourir. Pour enrichir notre proposition, nous avons voulu partager avec nos contemporain·e·s le résultat des discussions ayant donné lieu à cet ouvrage. Les productions graphiques issues de nos rencontres et mises en annexe de ce travail rendent compte des échanges « autour du contemporain » menés par les membres de l’axe IDEM.

Puisque la « contemporanéité n’est pas simplement constitutive du sujet, elle l’est tout aussi profondément du collectif, elle fonde le collectif par la relation qu’elle instaure » (Ruffel, op. cit., p. 64), notre souhait le plus profond est d’inciter d’autres équipes de recherche à se saisir des moments de partage institués ou créés ainsi que des formats innovants pour faire de la recherche ensemble et autrement – en phase avec et pour la société.

Bibliographie

  • Agamben Giorgio, 2008, Qu’est-ce que le contemporain ? Paris, Éditions Payot et Rivages.
  • Ingold Tim, 2011, Une brève histoire des lignes, Bruxelles, Zones sensibles.
  • Noailly Michèle, 1999, L’adjectif en français, Paris, Ophrys.
  • Ruffel Lionel, 2016, Brouhaha : les mondes du contemporain, Paris, Verdier.
  • Notes

    1. Dans cet ouvrage, nous faisons le choix d’employer des italiques afin de mettre en exergue certains termes – soit pour montrer que nous les questionnons, soit pour modifier le sens de lecture de la phrase dans laquelle ils se trouvent. Nous distinguons les mots en italique des mots entre guillemets, ces derniers faisant référence à des termes issus du langage courant.
    2. Présentation de l’axe IDEM disponible sur le site du MICA, [en ligne] https://mica.u-bordeaux-montaigne.fr/experience-du-contemporain/.
    3. Cette expression est également issue de la présentation de l’axe.
    4. Il s’agit également d’un texte de présentation de l’axe, écrit dans le cadre de l’évaluation HCERES en 2022.
    5. Cette forme connaît un vif succès au tournant du XXIe siècle.
    6. Étant donné que la structure « Le + adj fonctionne comme une sorte de valeur générique, et vise toute référence potentielle répondant à une propriété » (Noailly, 1999, p. 140), le contemporain peut désigner en discours un domaine, une catégorie, un individu spécifique ou générique.
    7. Dans son usage le plus courant, l’adjectif contemporain est associé à la périodisation historique débutant avec la Révolution française. La notion peut désigner une catégorie de l’art (il est donc possible de parler de musique contemporaine, de littérature contemporaine, de cinéma contemporain…), née pour certains après la Seconde Guerre mondiale et pour d’autres à partir de Mai 68.
    8. C’est-à-dire autant de formes permises par la contemporanéité du.de la chercheur.se vis-à-vis des techniques venant outiller les recherches.
    9. De nos jours, il n’est pas étrange de retrouver régulièrement le terme présent dans les appels à communication et les annonces de colloque du monde académique : ce présent revêt alors un axe spatio-temporel qui comporte la rencontre et le partage.
    10. Ce séminaire s’est tenu à la MSHA (aujourd’hui remplacée par la MSH de Bordeaux) le 22 novembre 2019.
    11. Le 19 décembre 2020.
    12. Cette rencontre a eu lieu le 4 juin 2021.
    13. Le sommaire prend la forme d’une ville illustrée, au sein de laquelle différents points saillants (un rond-point, un passant, une maison, des manifestants…) renvoient à chaque article.
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    EAN html : 9791030010787
    ISBN html : 979-10-300-1078-7
    ISBN pdf : 979-10-300-1077-0
    Volume : 25
    ISSN : 2741-1818
    Code CLIL : 3385
    licence CC by SA

    Comment citer

    Anne Beyaert-Geslin, Maria Gabriela Dascalakis-Labreze, Camille Forthoffer, « Introduction », dans Maria Gabriela Dascalakis-Labreze, Camille Forthoffer, (dir.), Contemporanéité et hybridations des pratiques de la recherche, Pessac, Presses universitaires de Bordeaux, collection PrimaLun@ 25, 2024, [en ligne] https://una-editions.fr/contemporaneite-et-hybridations-introduction/ [consulté le 16/09/2024].
    doi.org/10.46608/primaluna25.9791030010787.1
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