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Editeur : Ausonius Éditions

Fondé en 1995, Ausonius Éditions fut conçu à l’origine comme le service des publications de l’UMR Ausonius, laboratoire de recherches spécialisée dans les domaines de l’Antiquité, du Moyen Âge et de l’Archéologie. Progressivement, Ausonius Éditions s’est ouvert aux publications des chercheurs de toutes origines, au gré de multiples partenariats avec des équipes de recherches françaises et étrangères. Présentant aujourd’hui un catalogue de près de 300 titres, regroupés dans une vingtaine de collections, parmi lesquels coexistent formats pratiques et “beaux livres”, il jouit d’une large reconnaissance et diffusion auprès de la communauté scientifique internationale ainsi qu’auprès d’un public plus vaste de lecteurs curieux du passé. Aujourd’hui, Ausonius Éditions a pris une orientation résolument numérique pour certains de ces ouvrages en les proposant enrichis et en libre accès.

Dans la comédie ancienne, les vêtements constituent un élément indispensable de la mise en scène et du jeu des acteurs : costumes et accessoires (masques, rembourrages, phallus postiches) devaient permettre aux spectateurs d’identifier immédiatement les personnages sur scène et de reconnaître leur nature comique.
This paper explores the notion of enveloping death through the use of metaphorical as well as literal “wrappings” in Euripides’ Heraklēs.
Pour qui cherche à retracer l’origine de la métaphore du corps comme tunique de l’âme et à comprendre sa fortune chez les auteurs antiques (en particulier les néoplatoniciens), c’est d’abord vers le corpus platonicien qu’il faut se tourner.
Dans la dernière et la plus longue partie du Timée, consacrée à la description de la nature et de la fabrication des êtres vivants mortels (40d-92c) par les dieux auxiliaires du démiurge, Platon représente le corps humain à l’aide de multiples métaphores vestimentaires.
À la fin du Gorgias, Platon a proposé l’un des mythes eschatologiques qu’il s’est plu à imaginer, en faisant un usage très libre de divers matériaux traditionnels.
Cet ouvrage est le fruit de deux ans de recherches, menées par le laboratoire junior Himation, qui a souhaité explorer la question des métaphores vestimentaires dans les textes antiques et jusqu’à la Renaissance.
Cet ouvrage a été publié en 2013 dans la collection Mémoires des éditions Ausonius : son succès fut immédiat et les 800 exemplaires produits furent vendus. 9 ans plus tard, les éditeurs scientifiques ainsi qu’Olivier Buchsenschutz lui-même ont souhaité offrir à un lectorat renouvelé ces textes clés dans une version numérique, enrichie et ouverte.
Les chercheurs de notre génération ont eu la chance de vivre, à compter des années soixante-dix, un changement complet des pratiques de l’archéologie en France.
On eut pu craindre que le laboratoire d’archéologie de l’École normale supérieure ne s’intéressât qu’aux vestiges les plus glorieux de l’Antiquité classique, l’Athènes de Périclès, l’Alexandrie ptolémaïque, la Rome d’Auguste.
Certains archéologues méritent qu’on leur écrive des livres, comme un écho à tous les livres qu’ils ont eux-mêmes écrits.
C’est dans le plus grand secret que nous avons préparé les MOB pendant quatre années. Quatre années de chuchotements, de rencontres discrètes, de préparatifs clandestins, de complicité avec la famille et les amis. MOB : tous les courriels envoyés aux auteurs commençaient par ces trois petites lettres pour annoncer un message confidentiel, elles nous ont servi de code dans toute l’Europe pour ne pas être découverts. Nous avons choisi le secret pour que ce livre soit une belle surprise pour Olivier, et tout le monde a joué le jeu. Nous étions 5 au départ de cette aventure et nous sommes 110 à l’arrivée ! Beaucoup d’autres auraient voulu participer et offrir un cadeau amical à Olivier, mais les aléas de la vie ne leur ont pas permis de parvenir au terme de ce voyage avec nous. 
Comme on le sait, il y a ceux qui font l’histoire et ceux qui l’écrivent. César est de ceux qui l’on faite, à la pointe de son épée et par son action politique, mais il est aussi de ceux qui l’ont brillamment écrite, figeant ainsi pour des millénaires la mémoire de son temps.
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