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Editeur : Maison des Sciences de l'Homme d'Aquitaine
Les activités scientifiques et éditoriales de la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine Maison des Sciences de l’Homme
d’Aquitaine s’arrêteront en 2025.
La Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine publie, après accord de son comité de lecture composé d’experts extérieurs à la MSHA, les travaux scientifiques émanant des équipes de recherches interdisciplinaires en sciences humaines de l’établissement et des centres associés (équipes d’accueil et centres CNRS) : actes de colloques, synthèses de séminaires, travaux thématiques dans le cadre des contrats quadriennaux
ou des contrats d’objectifs en accord avec les ministères de l’Éducation nationale et de la Recherche.
Avec plus de 150 titres à leur catalogue, les publications sont le reflet de la politique scientifique de la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine : une politique d’ouverture à la fois sur le milieu régional, sur l’espace national et sur l’international, privilégiant la transversalité des recherches.
par Guennady Aksenov
Ce que nous appelons ici le « paradigme Vernadsky » est resté pratiquement inconnu jusqu’à ce jour dans la littérature scientifique. Pour comprendre cela, quelques détails importants doivent être ajoutés à la brève histoire de la renaissance des œuvres de Vernadsky que nous avons déjà présentée dans la préface.
par Guennady Aksenov
Après avoir créé les concepts de base de la nouvelle science qu’était alors la biogéochimie, Vernadsky passa à une nouvelle étape dans la compréhension des problèmes liés à la biosphère. Il se mit à explorer le rôle qu’elle jouait dans l’espace. Cette nouvelle direction de recherches devait être appelée la « cosmologie biosphérique ».
par Guennady Aksenov
Vernadsky a commencé à étudier le phénomène du temps, comme Platon le fit avec le phénomène également temporel qu’était l’éternité. Comme nous l’avons vu plus haut, sa nouvelle position de principe figurait déjà dans le titre même du rapport de 1921 « Le commencement et l’éternité de la vie », dans lequel deux concepts temporels se trouvent réunis. Pour Vernadsky, les vains efforts scientifiques qui eurent lieu pendant plus de deux siècles pour prouver l’abiogenèse avaient un résultat clair et sans équivoque : la vie existait depuis toujours. Donc, elle était éternelle.
par Guennady Aksenov
Au tout début de son parcours scientifique, en accord avec ses dispositions d’esprit, le jeune Vernadsky s’est posé la question principale des sciences naturelles de l’époque : pourquoi les lois de la biologie ne cadraient-elles pas du tout avec le paradigme existant et adopté par tout le monde ? Il avait déjà posé cette question dans son rapport d’étudiant lors d’une réunion de la Société scientifique et littéraire de l’Université de Saint-Pétersbourg en décembre 1884, tout en choisissant déjà le niveau nécessaire de généralisation conceptuelle.
par Guennady Aksenov
L’héritage scientifique de Vladimir Ivanovitch Vernadsky est apparemment étrange. Comme son nom est inscrit dans tous les manuels d’Histoire naturelle, il est très largement connu et figure presque dans toutes les sciences fondamentales et appliquées. Tous les cinq ans à partir de 1963, dans notre pays et successivement dans les autres centres scientifiques, on célèbre son anniversaire.
par Guennady Aksenov
Vernadsky, membre de l’Académie des Sciences de Russie, est à l’origine d’une nouvelle conception de la matière vivante. Dans ce livre nous avons comme objectif à la fois de l’expliquer et d’en déceler toute l’actualité. Nous montrerons en particulier comment, travaillant en Russie et en France dans les années 1920, Vernadsky a transformé cette conception en véritable paradigme scientifique ayant une portée générale et révolutionnaire. S’appuyant sur une nouvelle forme de géocentrisme, il a donné les bases d’une cosmologie biosphérique qui exige un changement de la vision du monde habituelle, une nouvelle appréhension de la vie et de la place de l’homme dans l’univers.
par Maryse Dennes
Vernadsky, membre de l’Académie des Sciences de Russie, est à l’origine d’une nouvelle conception de la matière vivante. Dans ce livre nous avons comme objectif à la fois de l’expliquer et d’en déceler toute l’actualité. Nous montrerons en particulier comment, travaillant en Russie et en France dans les années 1920, Vernadsky a transformé cette conception en véritable paradigme scientifique ayant une portée générale et révolutionnaire. S’appuyant sur une nouvelle forme de géocentrisme, il a donné les bases d’une cosmologie biosphérique qui exige un changement de la vision du monde habituelle, une nouvelle appréhension de la vie et de la place de l’homme dans l’univers.
Auteur de deux monographies sur la prise en charge des enfants abandonnés à Bordeaux parues à la MSHA, Bernard Allemandou, pédopsychiatre, s’intéresse ici au sort réservé aux enfants pauvres auteurs de délits. Le pénitencier de Saint-Jean créé en 1837 pour les garçons mineurs, et celui de Sainte-Philomène l’année suivante pour les filles, étaient nés du défaut du système d’incarcération pratiqué à l’époque où les enfants n’étaient pas séparés des détenus adultes.
Concernant l’emploi du temps des détenus, le docteur Isidore Sarraméa ne fait pas de réflexion particulière : « Le temps nous paraît distribué avec une sage économie ; chaque jour offre 8 heures de sommeil, 9 heures de travail, et une heure et demi de classe ; la prière, les repas, et la récréation occupent le reste. »
Concernant l’emploi du temps des détenus, le docteur Isidore Sarraméa ne fait pas de réflexion particulière : « Le temps nous paraît distribué avec une sage économie ; chaque jour offre 8 heures de sommeil, 9 heures de travail, et une heure et demi de classe ; la prière, les repas, et la récréation occupent le reste. »
Peut-on dire que le pénitencier Saint-Jean était un bagne d’enfant ? et s’il ne l’était pas, que l’administration pénitentiaire avait eu la bonne idée de le fermer avant qu’il ne le devienne ?
Au terme de cette présentation l’histoire que nous venons de relater sur le Pénitencier Saint-Jean, la colonie pénitentiaire de Saint-Louis et le pénitencier Sainte-Philomène nous laisse assez perplexe. Que s’est-il vraiment passé pour que l’abbé Buchou à qui l’on ne cesse d’adresser des compliments pendant 30 ans devienne la personne exécrable au point que le pouvoir central lui retire toute sa confiance et ferme son institution ?