Introduction
En 1997, la fibule à queue de paon a été découverte fortuitement dans l’Aveyron (France) par Jean-Gabriel Morasz lors d’une prospection thématique au site minier du Puech de la Vernhe (La Bastide-L’Évêque, Aveyron, France), à proximité d’un four de traitement de minerais de galène argentifère1. Il s’agit d’un élément de parure rare dans le mobilier archéologique de la région. Conservée au Musée Urbain Cabrol de Villefranche-de-Rouergue (MUC – réf. D.2012.1), elle a été exposée dans la présentation “le territoire rutène” au Musée archéologique de Montrozier en 2007 (Aveyron, France).
Cette fibule appartient à la grande famille des fibules à queue de paon datant du Ier s. p.C., plus précisément à un sous-groupe de fibules à queue de paon et à “chardon” ayant une décoration polychrome. Par rapport aux spécimens traditionnels, son pied évoquant une queue de paon n’est pas évasé, mais rectangulaire. Une autre fibule à queue de paon à pied rectangulaire, mais à décor différent et sans collerette, est connue sur le site du cours du Chapeau-Rouge à Bordeaux2.
La présente étude vise à situer cette fibule polymétallique dans son contexte chrono-culturel, à en caractériser les matériaux et à présenter les aspects technologiques (fabrication, mise en forme et décoration).
Les fibules à queue de paon
Le groupe très particulier des fibules à queue de paon date du Ier s. p.C. (époque Julio-Claudienne). La forme dite “classique” de ce type provincial romain s’est développée à partir d’une fibule simple de La Tène finale, composée simplement d’un arc avec un disque. La famille des fibules à queue de paon est très bien documentée et étudiée, surtout pour la Gaule et la Suisse3. Elle est également bien renseignée pour la Germanie Inférieure et Supérieure4. Ces fibules apparaissent majoritairement en contexte funéraire (nécropoles et sanctuaires), mais également en milieu profane (habitats et des espaces publics).
Objet typiquement féminin, les fibules à queue de paon étaient habituellement portées par paire et utilisées presque sans exception à l’ouest de l’Empire romain5, comme en témoignent les découvertes en contexte funéraire6 et les représentations sur les stèles.7 Leur répartition couvre une grande partie la Gaule, plutôt dans sa partie septentrionale, les provinces rhénanes de Germanie Inférieure et Supérieure, et en Suisse en plus grande concentration. Seuls quelques exemplaires sont présents au sud de l’Angleterre8.
Une des caractéristiques des fibules à queue de paon est le couvre-ressort en forme de cage tubulaire, qui recouvre les spires du ressort cylindrique (fig. 1a). Pour le sous-groupe des fibules “chardon”, un élément décoratif circulaire en tôle annulaire et à décor ajouré embouti est aussi présent, évoquant une fleur. Cet élément formant une collerette décorée était fixé sur un disque posé sur une plaque circulaire.
Les fibules à queue de paon sont en général fabriquées en alliage à base de cuivre. Une partie des fibules de ce type porte, sous l’arc, un ressort en forme de “bretzel”, pour la plupart en fer, dans lequel passe un élément en forme de tige de section rectangulaire avec des embouts biconiques ou arrondis (fig. 1a). Ce ressort est situé au-dessus de la plaque discoïdale. Dans le cas de la fibule aveyronnaise, il est en alliage base cuivre (laiton) et non pas en fer. Il faut rappeler que ce petit ressort et la petite tige de serrage (aussi appelée ici bâtonnet – fig. 1a) avec des boutons aux extrémités se trouvent entre l’arc et le disque9. C’est-à-dire que le disque interrompt l’arc, et le ressort sous l’arc ne touche pas le textile auquel la fibule est accrochée. En conséquence, cet espace sous l’arc qui est normalement conçu pour recevoir un volume de tissu ne peut pas avoir ici cette fonction.
Une fibule à queue de paon datée au Ier s. p.C., découverte lors de fouilles sous la basilique de Nyon (Suisse), dans la Colonia Iulia Equestris, est un bon représentant de ce type de fibules “chardon” polymétalliques et polychromes10. Cet exemplaire d’une longueur de 48 mm est conservé au Musée romain de Nyon (fig. 1 b)11.
La fibule du Puech de la Vernhe
L’exemplaire aveyronnais (fig. 1 à 3) s’intègre clairement dans le groupe particulier des fibules à queue de paon, dite fibule “chardon” dont la collerette est manquante. Il s’agit d’une fibule à disque (absent) et à couvre-ressort tubulaire duquel part un arc court et épais en demi-cercle, avec la particularité d’un pied rectangulaire12.
La fibule incomplète est en bon état de conservation. Initialement, elle était composée d’au moins 17 pièces (fig. 1a, c, d) : une pièce majeure (comprenant l’ensemble du pied, porte-ardillon, disque épais, arc et couvre-ressort), un ardillon avec ressort, un disque, une collerette, un bâtonnet, un ressort (en laiton), puis neuf fils et deux rondelles (en argent).
L’arc se termine sur le centre du disque épais (fig. 1c ; 2a). Il était originellement couronné d’un disque central moins épais (manquant) orné par la collerette à relief ajouré. Seuls deux fragments ont été préservés (fig. 2a, b). L’existence de cet élément discoïde est clairement indiquée par des traces d’altération de surface au niveau du départ du pied sur environ 6 mm, et du fait que les incrustations de fils d’argent ne débutent qu’au-delà de ces traces. D’autre part, le cercle intérieur des deux fragments de la collerette épouse parfaitement le contour du disque épais (fig. 2b).
Le pied de la fibule qui part sous le disque épais dans l’axe de l’arc a la forme d’une languette rectangulaire plate à léger relief (fig. 1c ; 2a). Sa largeur correspond au diamètre de ce disque. Il supportait à son extrémité, perpendiculairement à sa face interne, un porte-ardillon ajouré majoritairement manquant (fig. 1d).
L’ardillon avec son ressort et un petit disque en argent cachant un côté du couvre-ressort sont manquants.
L’élément de serrage en forme de ressort cintré avec deux spires est présent dans la partie concave de l’arc (fig. 2d). Il consiste en un fil à section carrée en laiton. Il est renforcé d’un élément de préhension : un bâtonnet de section carrée à têtes biconiques ornées d’incisions radiales dorées, glissé entre le ressort et l’intrados de l’arc (fig. 1a ; 3a).
Matériaux, usure et environnement
Tous les éléments constitutifs de la fibule sont en alliage à base de cuivre, à l’exception des fils décoratifs en argent incrustés, d’une petite tôle en argent à une extrémité du couvre-ressort et d’une fine couche de dorure. La fibule porte des traces d’usure aussi bien sur le bronze que sur les fils en argent et la dorure. Cette usure conséquente par endroit, atteste d’une utilisation importante de cet objet, probablement pendant une longue période.
Afin de préciser la composition des matériaux employés, des analyses élémentaires ont été effectuées de manière non invasive sur les surfaces non préparées de l’objet ; ce dernier ayant été introduit directement dans un microscope électronique à balayage (MEB – Zeiss LEO) opérant à 20 keV. Une vingtaine d’analyses a été effectuée par spectrométrie dispersive en énergie (EDS – Imix de PGT) sur toutes les parties de la fibule. La fibule présentant une patine verte globalement uniforme, les résultats sont semi-quantitatifs et seule une estimation des teneurs en éléments d’addition est possible.
Il est montré que tous les éléments structuraux de la fibule (pied, arc, couvre-ressort et tige à section carrée) sont en alliage base cuivre quaternaire Cu-Zn-Pb-Sn. L’alliage employé s’apparente à un laiton au plomb à faible teneur en zinc (< 16 % massique), contenant aussi de l’étain en faible quantité (< 3 % massique). La teneur en plomb, élément non miscible dans les alliages base cuivre, est variable et apparait comprise entre 4 et 8 % massique. Au regard de la composition de ces alliages, la couleur de la fibule était légèrement dorée à tendance rouge.
Il n’a pas été possible de préciser si plusieurs nuances d’alliages ont été employées. Néanmoins, il semblerait que le ressort double sous l’arc soit un laiton au plomb sans étain (Zn 10-16 % m.). Une étude complémentaire reste nécessaire pour déterminer la composition précise de la fibule et des différentes parties. Elle ne pourra s’effectuer que par prélèvement de matière ou par analyse des surfaces après décapage.
Par ailleurs, la corrosion d’un laiton conduit généralement à une dissolution du cuivre et du zinc dans la patine et à un enrichissement relatif en éléments d’addition, notamment l’étain13, et par un apport important en éléments du sol (Al, Si, P, Cl, K, Ca, Fe). Ceci est illustré par les spectres d’analyse X représentatifs de la patine située à l’extrémité du pied, entre un fil d’argent serti et la dorure (fig. 4a), et au niveau du ressort cassé dans le couvre-ressort (fig. 4b – spectre bleu). Cependant de nombreux points d’analyse ont révélé de très grandes quantités de plomb sur le couvre-ressort (fig. 4b – analyse en rouge), et sous la partie inférieure du pied et du couvre-ressort (fig. 4b – analyses en noir et en vert). À noter que le plomb est associé par endroit à l’élément phosphore dans la corrosion. Ceci est inhabituel sur des objets archéologiques base cuivre. Cette présence notable en plomb pourrait être rattachée au contexte d’enfouissement particulier lié à l’activité du site minier, en relation avec un ancien four de fusion du plomb dont la structure a entièrement disparu14.
Concernant la dorure et les éléments de décor argentés, ils sont très peu corrodés et leur composition est relativement homogène sur l’ensemble de la fibule. La dorure est une dorure à l’amalgame or-mercure (Au-Hg) (fig. 4a), d’une teneur en or de l’ordre de 20 carats, marquée par une addition d’argent (5-10 % m.) et de cuivre (5 % m.). Cette dorure était obtenue après chauffage à haute température de l’amalgame, puis brunissage des surfaces. Les fils d’argent sont en argent pur (Ag>99 % massique) (fig. 4a).
Aspects technologiques
La structure de la fibule
La pièce majeure de la fibule, comprenant l’arc, le couvre-ressort et la partie discoïdale centrale du disque, forme une unité avec le pied et le porte-ardillon (fig. 1c). Toutes ces parties, intimement liées, ont été assemblées dans le modèle en cire, et ensuite coulées en une pièce à la cire perdue. La cage du ressort partiellement ouverte lors de la coulée a été refermée par martelage après ajout du ressort cylindrique.
Le bâtonnet semble aussi être coulé à la cire perdue en une pièce comportant la tige de section carrée et les embouts, en accord avec les découvertes dans les ateliers d’Autun15 de restes de coulées liés à des corps de fibules et de bâtonnets coulés.
L’ardillon et son ressort cylindrique étaient façonnés d’un seul fil de laiton de section circulaire, mis en forme par martelage et cambrage autour d’un mandrin. Un reste de spire de ce ressort fragmenté est encore présent dans le couvre-ressort tubulaire, visible par l’ouverture dans sa partie inférieure qui permettait de passer et de mouvoir l’ardillon. En revanche, le fil du ressort sous l’arc à une section rectangulaire. Ses deux extrémités ont été cambrées en spires planes.
L’artisan utilisait surtout des modes d’assemblage mécaniques. Le ressort a été fixé dans le couvre-ressort à la suite de la mise en forme de ce dernier par déformation plastique. Un autre assemblage mécanique concerne le petit ressort placé sous l’arc et sur le disque qui positionne la tige du bâtonnet entre ses deux spires recourbées. Il est verrouillé en position par les embouts du bâtonnet qui dépassent les bords de l’arc.
Les décors
La décoration se décline en plusieurs registres : un décor en relief dans la matière, avec des cannelures parallèles et des motifs poinçonnés, le porte-ardillon et la collerette ajourés et des éléments incrustés en argent, en associant l’emploi conjoint de dorure. L’effet visuel polychrome est dû à la combinaison des couleurs de l’alliage à base de cuivre (laiton quaternaire Cu-Zn-Sn-Pb), de l’argent et de l’or. Le seul élément dépourvu de décor est le disque épais.
Plusieurs décors caractérisés par des cannelures et des motifs symétriques (fig. 2a ; 3) sont présents à la fois sur le pied, l’arc et le cache-ressort.
Les décors en relief sur le pied comme sur l’arc de la fibule sont constitués de cannelures parallèles régulières dotées d’incrustations de fils en argent et séparées de quatre larges rainures légèrement concaves dorées (fig. 3b-d). Le relief décoratif et les sillons pour les incrustations sont issus de la coulée. Le décor sur le couvre-ressort est lui par contre fait de cadres rectangulaires à fils d’argent ondulés, laissant des plages pour le décor poinçonné (fig. 3a).
Le couvre-ressort porte des motifs poinçonnés sur la partie tubulaire apparente sous forme de points, de traits droits et obliques (fig. 3a). Ces décors ont été effectués à l’aide de ciselets directement sur la surface métallique. Cette partie poinçonnée a été couverte de dorure au mercure. Des décors poinçonnés similaires se trouvent sur les couvre-ressorts d’une paire identiques (type Feugère 19a2) provenant de Prasville (Eure-et-Loire) ayant préservé exceptionnellement un porte-ardillon ajouré avec l’ardillon, mais aussi sur plusieurs exemplaires suisses16.
Le poinçonnage est également utilisé pour la décoration à stries radiales sur les embouts biconiques du bâtonnet dans le ressort sous l’arc (fig. 3c). Ces embouts sont dorés sur la face conique extérieure.
La collerette courbe et creuse qui devait être fixée sur le disque manquant était décorée par ajours (fig. 2b). Elle fait partie des éléments décoratifs rajoutés, sans qu’on puisse préciser le mode d’attachement. Les rondelles concaves en tôle d’argent rajoutées aux extrémités du couvre-ressort cylindrique avaient aussi été décorées par poinçonnage (fig. 2c).
Neuf fils d’argent ouvragés et incrustés décorent trois différentes parties de la fibule (fig. 2a ; 3a, b et d). Ils sont de deux types : (i) six sont des fils droits en motif pseudo-perlé sur l’arc et le pied et (ii) trois fils sont à motif ondulé et pliés à 90° à deux reprises sur le couvre-ressort (fig. 3a). Tous ces fils sont de section rectangulaire et ont été obtenus par martelage à partir d’un lingot. Des sillons parallèles pour ces incrustations ont été prévus en creux dès le modèle de coulée en cire. Les fils en argent ont été ensuite mécaniquement incrustés dans ces rainures par pression à l’aide de ciselets et d’un marteau. Puis ils étaient décorés avec un ciselet doté d’un tranchant courbe pour donner un aspect perlé. Les trois fils en ondulé du couvre-ressort ont été pliés à l’aide d’une petite pince. Des incrustations de fils en argent sont connues, quoique relativement rares, sur des fibules à queue de paon du mont Beuvray ou de Nyon en Suisse (fig. 1b)17.
Enfin, les parties de la surface de la face visible de l’objet, à l’exception du disque épais, étaient dorées : le pied, l’arc, le couvre-ressort, la collerette et les embouts biconiques du bâtonnet (fig. 2a ; 3). La dorure a été effectuée par application d’un amalgame pâteux de mercure et d’or, puis passée au feu pour que le mercure s’évapore et que l’or se dépose18 et ensuite polie avec une pierre dure pour former un film compact.
Réalisation de fibules à queue de paon
Plusieurs études de fibules romaines évoquent la construction et la fabrication des fibules à queue de paon et “chardon”19. Tous les auteurs remarquent des variantes pour les parties constitutionnelles de plusieurs types, en évoquant leur complexité, visant en particulier le petit ressort en forme de bretzel à l’intrados sous l’arc, le bâtonnet de serrage associé ou la collerette décorative. En fait, l’arc perd sa fonction d’offrir de l’espace pour adapter l’étoffe à laquelle la fibule était attachée.
Pour les variantes les plus proches de la fibule aveyronnaise, il a été proposé la préfabrication de trois grands composants moulés et au moins trois petits éléments supplémentaires20. Il s’agit d’une part d’une pièce unique (couvre-ressort, arc et disque central), d’une autre pièce (grand disque, pied et porte-ardillon), et d’une collerette circulaire ouverte pour la passer autour de l’arc. D’autre part, sont comptés parmi les petits éléments : l’ardillon et son ressort, le petit ressort sous l’arc et le bâtonnet avec ses embouts en boutons profilés. Sur la fibule du Puech de la Vernhe, à la différence de ce schéma, le pied est accolé directement sous le disque central et le deuxième disque est absent.
Dans plusieurs publications, un mode d’assemblage à chaud, une sorte de brasure ou une coulée secondaire, est proposée pour fixer le disque épais au pied. Ici, aucun indice n’est visible sur l’exemplaire aveyronnais. Il nous semble plutôt envisageable pour l’exemplaire du Puech de la Vernhe que le modèle en cire de la fibule ait comporté un ensemble préassemblé de plusieurs éléments en cire qui englobait à la fois le couvre-ressort, l’arc, le disque épais et le pied. En effet, la pièce coulée unique ne présentant pas de soudure ou d’assemblage donne cependant l’impression d’un assemblage de différentes parties. Une certitude absolue ne pourrait être obtenue que par l’examen interne de l’objet.
Des vestiges de fabrication de fibules à queue de paon sont bien connus dans les ateliers de bronziers des sites du mont Beuvray21 et d’Autun, attestant la fabrication de pièces servant à composer des fibules à queue de paon par le procédé de la cire perdue22. En outre, des ratés de coulée en alliage à base de cuivre, comme des ébauches formant l’arc, le couvre-ressort et le disque, apparaissent également sur ces sites de production23. En plus, parmi les ébauches trouvées à Autun, sur le site du Lycée militaire, figurent également des bâtonnets avec les boutons.
Conclusion
Cette contribution a présenté une fibule de l’Aveyron remarquable et inédite datant du Ier s. p.C. Malgré ses particularités, cette découverte rare pour la région s’intègre dans l’ensemble des fibules à queue de paon et “chardon”. La présente étude apporte un regard croisé combinant les approches archéologique, archéométrique et technologique. Les aspects technologiques de cet objet révèlent la complexité de la construction qui ont impliqué l’application de plusieurs procédés, dont la coulée, des techniques de la déformation plastique et de la dorure, puis une décoration combinant du poinçonnage, l’élaboration de fils d’argent perlés et des incrustations. Cette étude permet une meilleure connaissance de la chaîne opératoire mise en œuvre pour élaborer un bijou, en alliage à base de cuivre partiellement doré et incluant des incrustations en argent. Ce choix du polymétallisme ici mis en évidence souligne une intention polychromatique délibérée pour ce type de parure au début de la période impériale romaine.
Remerciements
Nous remercions Véronique Rey-Vodoz, conservatrice du Musée romain de Nyon, de la mise à disposition de la photo de la fibule de Nyon.
Bibliographie
- Aufderhaar, I. (2009) : “From the goldsmith’s point of view: gilding on metals during the first millennium AD – techniques and their development in the Germanic area”. ArcheoSciences – Revue d‘archéométrie, 33, 243-253.
- Behrens, G. (1954) : “Zur Typologie und Technik der provinzialrömischen Fibeln”. Jahrbuch des Römisch-Germanischen Zentralmuseums Mainz I, 220-236.
- Bertrand, I. (2003) : Objets de parure et de soins du corps d’époque romaine dans l’Est picton (Deux-Sèvres, Vienne). Association des Publications chauvinoises (Mémoire XXIII), Chauvigny.
- Bertrand, I. (2018) : Le sanctuaire du Gué-de-Sciaux à Antigny (Vienne, FR) : genèse et évolution d’un lieu de culte Picton (Ier s. av. – IVe s. ap. J.-C.). Chauvigny.
- Böhme-Schönberger, A. (2002) : “Die Distelfibel und die Germanen”, in: Kuzmová, K., Pieta K., Rajtár, J. éd. : Zwischen Rom und der Barbaricum, Festschrift für Titus Kolnik zum 70. Geburtstag. Nitra, 111-116.
- Böhme-Schönberger, A. (2008): “Die Distelfibeln – Sind sie Männer- oder Frauenfibeln?”, in : Brandl, U. éd. : Frauen und Römisches Militär. Beiträge eines Runden Tisches in Xanten vom 7. bis 9. Juli 2005, BAR Int. Ser. 1759, Oxford, 140-154.
- Böhme-Schönberger A., Schilp, T. (2006): “Neue Beobachtungen zur Herstellungsweise römischer Distelfibeln”, Archäologisches Korrespondenzblatt, 36, 75-82.
- Brunetti, C., Henny, C. (2012) : “Recherches sur l’Area Publica de la Colonia Iulia Equestris (Nyon, canton de Vaud). Noviodunum V”, Cahiers d’archéologie romande, 136, 166-167.
- Chardron-Picault, P., Pernot, M. éd. (1999) : Un quartier antique d’artisanat métallurgique à Autun (Saône-et-Loire). Le site du lycée militaire, DAF 76, Paris.
- Dollfus, A. (1975) : “Catalogue des fibules de bronze de Haute-Normandie”, in : Mémoires présentés par divers savants à l’Académie des inscriptions et belles-lettres de l’Institut de France, 16, 9-261.
- Drayman-Weisser, T. (2020) : Gilded metals : history, technology and conservation, Londres.
- Ettlinger, E. (1973) : Die römischen Fibel in der Schweiz. Handbuch der Schweiz zur Römer- und Merowingerzeit, Bern.
- Faudet. I. (1979) : “Notes sur la technique des fibules gallo-romaines ‘à queue de paon’”, Revue archéologique du Centre de la France, 18 (3-4), 149-152.
- Feugère, M. (1981) : Les fibules de la Gaule méridionale de 120 av. J.C. à 500 ap. J.C., Aix-en-Provence.
- Feugère, M. (1985) : Les fibules en Gaule méridionale. Supplément RAN 12, Narbonne.
- Gruat, P., Malige G., Vidal M. (2011) : L’Aveyron, CAG 12, 579, Paris, 259.
- Guillaumet, J.-P. (1984) : Les fibules de Bibracte. Technique et typologie, Dijon.
- Morasz, J.-G., Pulou, R. (1997) : “Les meules rotatives des mines romaines de Villefranche-de-Rouergue (Aveyron). La preuve chimique de leur usage ‘industriel’”, Revue d’archéométrie, 21, 141-144.
- Oddy, A. (1981) : “Gilding through the ages”. Gold Bulletin, 14, 75–79.
- Pluton S., Adrian, Y.-M., Kliesch, F., Cottard, A. (2008) : “La nécropole gallo-romaine du ‘Clos au Duc’ à Évreux (Eure) : des sépultures du Ier s. p.C.”, Revue archéologique de l’Ouest 25, 209-260.
- Pulou, R. (2001) : “Recherche des sites miniers et métallurgiques par la géochimie”, in : Gruat, P. (2001) : Du silex au métal, Mines et métallurgie en Rouergue, Catalogue d’exposition, Musée de Montrozier, Guides d’archéologie 9, Rodez, 476-479.
- Rey-Vodoz V. (2005) : “Deux fibules romaines remarquables”. AMN Bulletin des amis des musées de Nyon, 1-3.
- Riha, E. (1979) : Die römischen Fibeln aus Augst und Kaiseraugst. Forschungen in Augst 3. Augst.
- Riha, E. (1994) : Die römischen Fibeln aus Augst und Kaiseraugst. Die Neufunde seit 1975. Forschungen in Augst 18. Augst.
- Robbiola, L., Hurtel, L.-P. (1997) : “Standard nature of the passive layers of buried archaeological bronze – The example of two Roman half-length portraits”, in : MacLeod, I., Pennec, S., Robbiola, L. éd. (1997) : METAL 95, Londres, 109-117.
- Robbiola, L., Blengino, J.-M., Fiaud, C. (1998) : “Morphology and mechanisms of formation of natural patinas on archaeological Cu-Sn alloys”, Corrosion Science 40, 2083-2111.
- Roux, E. (2009) : “Deux fibules avec estampille découvertes à Prasville (Eure-et-Loire, F)”, Instrumentum 30, 31-32.
- Sireix, C., Chuniaud, K. (2005) : “Origines et développement d’un quartier antique de Bordeaux sous le règne d’Auguste : premiers résultats de la fouille du cours du Chapeau-Rouge”, in : IVe Colloque Aquitania : L’Aquitaine et l’Hispanie septentrionale à l’époque Julio-Claudienne – Organisation et exploitation des espaces provinciaux, Saintes 2003, Bordeaux, 215-226.
Notes
- Son origine est attribuée par erreur à un autre site dans la CAG 12 : Gruat et al. 2011.
- Sireix & Chuniaud 2005, figure 8.
- Ettlinger 1973 ; Dollfus 1975, planches 14-20 ; Feugère 1981, 27-40, planches 103-105 ; Feugère 1985, 270-277 ; 288-292 ; Riha 1979 ; Riha 1994 ; Bertrand 2003, 22-23, planche 4, n° 59-66 ; Bertrand 2018, 548-549.
- Behrens 1954, 220-224 ; Böhme-Schönberger 2002 ; Böhme-Schönberger 2008.
- Böhme-Schönberger 2002, 217-219.
- Pluton et al. 2008, 216-217, figure 9 ; Roux 2009.
- Böhme-Schönberger & Schilp 2006, 75, figure 2.
- Feugère 1985, 289 ; Roux 2009, 31 ; Boehme-Schönberger 2002, 216-217.
- Dollfus 1975, figure 1 ; Böhme-Schönberger & Schilp 2006, 79, figure 4.6.
- Brunetti & Henny 2012, 44 ; no. 11 ; Riha 1979, type 4.5.2.
- Rey-Vodoz 2005.
- Mesures – poids 39,26 g ; fragments collerette : 0,63 g et 0,38 g ; longueur 59,5 mm ; largeur couvre-ressort : 34 mm, diam. ext. 30 mm, diam. int. 6,7 mm ; largeur du pied : 16 mm, ép. 2,4 mm ; ép. fil d’argent : 0,7 – 1 mm ; diam. plaque ronde 17,5 mm ; larg. “tige à boules” : 24,2 mm ; larg. ressort : 4 mm.
- Robbiola 1997 ; Ibid., 1998.
- Des analyses géochimiques ont donné des teneurs en plomb allant de 1,3 à 2,8 g par kg de sol. Pulou 2001 ; Morasz & Pulou 1997.
- Chardron-Picault & Pernot 1999, 179, figure 146.
- Roux 2009, 3, figure 1 ; Riha 1979, planche 20.
- Riha 1979, 26 ; Guillaumet 1984, planche 69, n° 161 ; Rey-Vodoz 2005.
- Oddy 1981 ; Aufderhaar 2009 ; Drayman-Weisser 2020.
- Dollfus 1975, 29 ; Faudet 1979 ; Riha 1979, 14 et 36 ; Guillaumet 1984, planche 37 ; Böhme-Schönberger & Schilp 2006.
- Böhme-Schönberger & Schilp 2006, 78, figure 3.
- Feugère 1985, 289 ; Guillaumet 1984.
- Chardron-Picault & Pernot 1999, modèles 4 et 5, 163-165, figure 133.
- Ibid., 178-180, figure 146.