La référence à l’Antiquité gréco-romaine dans une production artistique peut se faire de multiples manières. Dans le premier cas de figure, les artistes recourent à une œuvre-source qui peut être formellement identifiée par le spectateur : la référence antique est alors clairement établie. Le nom de l’artiste, le titre de l’œuvre, la date, le matériau, les dimensions et le lieu de conservation peuvent être renseignés, comme dans les deux exemples suivants : dans une peinture à l’huile sur toile intitulée Myth and Nature1, Theodore Manolides a introduit une céramique à figures noires attribuée à Exékias représentant Achille terrassant Penthésilée2, tandis que les artistes Pierre et Gilles ont inséré la peinture murale du triclinium de la Maison des Vettii à Pompéi (IVe style pompéien) dans une photographie peinte titrée L’Esclave (Laurent) (fig. 4). Dans le deuxième cas, l’identification ne se fait pas. Toutefois, il serait imprudent de conclure trop rapidement à l’absence d’œuvre-source lorsque l’artiste ne s’y réfère pas explicitement et/ou que le spectateur ne la reconnaît pas. S’il est juste de dire que, la plupart du temps « le citateur présuppose une familiarité avec son destinataire en postulant une communauté de références culturelles et un partage de connaissances » et qu’« il le met au défi de reconnaître, d’identifier et d’interpréter3 », il se peut que ce défi ne soit pas relevé. Mais, ce n’est pas pour autant que la référence n’existe pas. Nous savons que, pour la série Rome Works de 2014, l’artiste Catherine Wagner a photographié de nombreuses sculptures antiques dans les musées romains4. Tel est vraisemblablement le cas de Fragments Femminile5 dont les éléments, cependant, n’ont pu être identifiés.
Parfois, les recours de l’artiste à des attributs aisément identifiables par un spectateur comme « antiques » participent à la création d’une image que l’on peut qualifier d’« antiquisante » : en combinant des éléments d’architecture ou des accessoires vestimentaires, l’artiste façonne de toutes pièces une scène « à l’antique ». L’œuvre The Empire of Signs d’Eleanor Antin (fig. 5) présente une mise en scène photographique. Comme dans une scène de genre, les personnages, parés de vêtements antiques (toges, chitons) et chaussés de sandalia, évoluent dans un espace extérieur, autour d’un bassin. Des éléments d’architecture (colonnes surmontées de chapiteaux corinthiens) composent l’image tandis que deux sculptures en ronde-bosse viennent ornementer la scène. L’ensemble de ces éléments contribue bel et bien à construire une image de l’Antiquité.
Si la référence à l’Antiquité est souvent visuelle (reprise d’œuvres d’art connues, créations de décors à l’antique), elle peut aussi être littéraire. Le paratexte (titre de l’œuvre par exemple) aide alors à l’identification des sujets qui sont, en grande majorité, extraits des poèmes homériques, ovidiens et virgiliens. Ainsi, pour les Éditions Diane de Selliers en 2001, Mimmo Paladino a réalisé deux-cent-deux illustrations de l’Iliade et l’Odyssée à l’aide de techniques variées (aquarelle, gouache, pastel, etc.). Chacune des créations graphiques a été mise en relation avec les textes traduits par Paul Mazon (pour l’Iliade) et par Victor Bérard (pour l’Odyssée).
Toutefois, nous remarquons que les artistes peuvent aussi se détacher de la tradition très classique de la relation texte/image, dans la mesure où la référence littéraire peut être métonymique. L’artiste reprend un élément, un accessoire significatif d’un mythe. En 2011, Tatiana Blass a réalisé dans la chapelle de Morumbi (capela do Morumbi) à São Paulo une installation intitulée Penelope6. Reprenant le mythe de l’Odyssée7, le dispositif consistait en un grand métier à tisser qui, d’un côté, présentait un tapis rouge long de près de 14 mètres, et de l’autre les bobines de fil, emmêlées, semblables à une gigantesque toile d’araignée. Les fils traversaient même les murs pour rejoindre l’extérieur.
Il est à noter que les artistes peuvent recourir aux mythes sous la forme de transpositions visuelles. Laocoon est le titre d’un mobile de Saâdane Afif daté de 20058. L’œuvre consiste en un corps démembré dont les bras, les jambes, le torse et la tête faits de résine9 sont suspendus dans l’espace. Alors que, comme le relate Virgile dans l’Énéide, le prêtre troyen et ses fils meurent étouffés par deux serpents monstrueux, l’artiste envisage la violence de la scène et les « cris épouvantables10 » par ce corps équarri.
Enfin, dans le cadre d’une série toujours en cours de réalisation, l’artiste français Léo Caillard fait allusion au mythe d’Icare11 d’une manière très épurée, à la limite de l’abstraction. La sculpture en bronze qu’il réalise sous le titre Icarus12 se compose d’une boule et de deux ailes déployées13. C’est le titre qui, en l’occurrence, donne l’indication du mythe illustré, sans quoi cette production pourrait peut-être être considérée comme une représentation du « Vif d’Or », balle indispensable pour jouer au Quidditch dans la saga Harry Potter14.
Les quelques exemples cités permettent d’entr’apercevoir les diverses manières mises en œuvre par les artistes pour faire référence à l’Antiquité grecque et romaine (du recours à une œuvre connue à l’évocation d’un mythe). Toutefois, et grâce à l’analyse de la base de données, il est possible d’observer que deux tendances se dégagent. La première concerne la nature des œuvres produites par les artistes (fig. 6).
Le nuage de mots révèle que les artistes recourent majoritairement à la sculpture et, dans une proportion moindre, aux arts graphiques (techniques mixtes sur papier), à la peinture (huile ou gouache sur toile) et à la photographie. En revanche, l’art vidéo, la performance, l’infographie et les installations en tant que dispositifs, considérés comme caractéristiques de l’art contemporain, sont quasi-absents. En définitive, les médiums les plus classiques sont utilisés pour traiter de sujets qui sont eux aussi classiques, ou du moins qui renvoient à un certain classicisme.
La deuxième tendance mise en exergue grâce à la base de données est relative aux œuvres-source les plus souvent reprises par les artistes : les productions sculptées des périodes classique et hellénistique rencontrent un franc succès avec une place prépondérante accordée à la Vénus de Milo (fig. 7).
Cette tendance a de quoi surprendre puisqu’en 1988, les historiens de l’art britanniques Francis Haskell et Nicholas Penny envisageaient l’avenir des sculptures antiques dans la préface à l’ouvrage Pour l’amour de l’antique. La statuaire gréco-romaine et le goût européen (1500-1900) et tenaient le discours suivant :
Bien que l’on parle beaucoup de nos jours d’un retour des valeurs classiques, nous ne croyons pas que l’Apollon du Belvédère ait la moindre chance de retrouver sa prééminence passée. […] Il est cependant probable – et souhaitable – que nombre de statues cataloguées ici seront bientôt regardées avec des yeux neufs et un enthousiasme renouvelé15.
Trente ans plus tard, nous nous demandons à notre tour comment nous observons les œuvres artistiques de l’Antiquité et quelle est la nature du regard neuf que nous pouvons porter sur elles. Nous proposons ainsi dans ce chapitre d’analyser ce que devient notamment la statuaire de l’Antiquité grecque et romaine, en nous appuyant sur le corpus constitué.
Le privilège de la sculpture classique
Pour faire état des sculptures antiques les plus utilisées par les artistes, il ne nous a pas paru pertinent de différencier spécifiquement les sculptures grecques des romaines. À vrai dire, les copies effectuées dans l’Antiquité sont si nombreuses qu’il semble difficile de distinguer les « originaux » grecs de leurs répliques romaines. Par ailleurs, les artistes contemporains, dans la majorité des cas, ne font pas la distinction entre sculpture grecque et sculpture romaine. En revanche, il nous a paru nécessaire, dans une volonté de clarté, d’établir le recensement de la sorte : nous nous intéresserons d’abord aux figures féminines, puis aux figures masculines. Nous considérerons enfin, dans un troisième temps, les éléments architecturaux.
Les figures féminines
Le corps féminin n’a cessé d’inspirer les artistes tout au long de l’histoire de l’art. Les représentations de la figure de Vénus, apparues dès l’avènement du nu dans l’art occidental, sont nombreuses et variées, comme en témoignent les types anadyomène, pudique, accroupie, etc. Les marbres qui, dans la majorité des cas, retiennent l’attention des artistes du corpus, sont identifiés de longue date comme des œuvres majeures. Ces sculptures portent des noms souvent donnés dès l’époque de leur découverte et qui font référence, par exemple, au lieu d’excavation, de conservation ou à la famille qui en a fait l’acquisition.
Les figures d’Aphrodite et de Vénus
• Les Aphrodite et Vénus en contrapposto
Ce sont à coup sûr les figures d’Aphrodite ou de Vénus qui suscitent le plus l’attention de la part des artistes. Elles peuvent être représentées en pondération, accroupies ou détachant leur sandale.
Indéniablement, c’est l’Aphrodite dite Vénus de Milo16 qui est la plus souvent reprise dans l’art du XXe et du début de XXIe siècle17. Il nous faut reconnaître que cette sculpture datée de l’époque hellénistique et élevée au rang de chef-d’œuvre fascine les artistes. Elle apparaît comme la personnification de l’idéal de beauté et s’impose comme une référence absolue, au point d’être copiée, imitée et mise en scène, déjà dans le passé. Elle devient par exemple Allégorie du goût dans le plafond peint de la salle Denon du Musée du Louvre par Charles-Louis Müller en 1863, ou objet d’étude, comme en témoignent les dessins au crayon de Paul Cézanne18. Dès la première moitié du XXe siècle, cette ronde bosse est sujette à de nouvelles expérimentations plastiques. René Magritte lui redonne des couleurs dans les Menottes de cuivre en 1931 tandis qu’en 1964, c’est Salvador Dalí qui l’affuble de tiroirs19. L’intérêt pour cette sculpture ne faiblit pas dans la création contemporaine, comme le prouvent Interactive en éventail (Small Vénus de Milo) en bronze et laiton d’Arman20, Vénus plaques en bronze patiné de Sacha Sosno21, Venus modification en plâtre de Bjørn Nørgaard22, CAPTCHA no.12 – Venus de Milo en polycarbonate, silicone et fer de Matthew Darbyshire23, ou bien encore Venus de Milo (after Alexandros) en fibre de verre peint de Yinka Shonibare24.
D’autres représentations de la divinité, également conservées au Musée du Louvre, retiennent l’attention des artistes. Ainsi, l’Aphrodite dite Naples Fréjus, l’Aphrodite de Cnide et la Vénus d’Arles25, se retrouvent respectivement dans les productions de Nick Van Woert en 2012 (Dissect26), Xu Zhen en 2014 (Aphrodite of Knidos, Tang Dynasty Sitting Buddha27), et Alexandra Gorczynski en 2015 (Time Was Time is28).
Toutefois, un certain nombre d’artistes se réfèrent aussi à des Aphrodite et des Vénus conservées et exposées dans des musées italiens. La Vénus dite de Médicis29 inspire Ian Hamilton Finlay (Aphrodite of the Terror, 198730) et la Vénus de Capoue31 sert d’objet d’étude à Sacha Sosno (Sans titre, 198032). Pour sa part, l’Aphrodite de Cnide dite Vénus du Belvédère ou Venere Colonna33 est utilisée pour une photographie de Léo Caillard (Hipster in stone II, 201534). Quant aux Venere Capitolina et Vénus de l’Esquilin, toutes deux conservées au Musée du Capitole à Rome35, elles intéressent Carlo Maria Mariani (Head Rack, 199036) et Jeff Koons (Esquiline Venus, 2013) (fig. 8). La Vénus Mazarin et l’Aphrodite du Metropolitan Museum of Art37 retiennent, elles aussi, l’attention de l’artiste américain Jeff Koons. Plus généralement, la présence de ces divinités féminines est récurrente dans la série Antiquity qu’il a réalisée entre 2010 et 2013. Les sculptures en acier inoxydable Metallic Venus38 (rappelant la Vénus callipyge conservée au Musée archéologique de Naples39) et la Balloon Venus40 (semblable à la Vénus de Willendorf41) accompagnent les dix-huit autres représentations de divinités féminines peintes à l’huile sur de monumentales toiles. Notons dès à présent que le groupe de l’Aphrodite, Pan et Eros42, trouve une place centrale dans la série.
• Les Aphrodite et Vénus accroupies
Les sculptures du type de la Vénus accroupie sont fort nombreuses et la double exposition intitulée Serial/Portable Classic. The greek canon and its mutations (Milan et Venise, 2015), a bien mis en lumière un phénomène de reprise observable dès l’Antiquité. Mais ce type, par ses formes arrondies, séduit encore aujourd’hui des artistes tels que Claudio Parmiggiani (Senza titolo43), Louise Lawler (Hand on her back [traced and painted], first44), et PichiAvo (Aphrodite of Walls) (fig. 9). Ces trois exemples empruntent à trois sculptures différentes : la première est conservée au Musée du Louvre, la deuxième, dite Vénus Lely, au British Museum, et la troisième au Palazzo Massimo alle Terme à Rome45. En outre, une quatrième Vénus accroupie, issue des collections du Metropolitan Museum of Art de New York46, a été identifiée dans une photographie de Vera Lutter intitulée Marble Statue of a Crouching Aphrodite, Metropolitan Museum : October 21, 201247.
La Victoire de Samothrace
Une autre figure majeure des collections du Musée du Louvre suscite l’intérêt d’artistes contemporains. Il s’agit de la Victoire de Samothrace48. Nous la retrouvons dans les productions d’Edward Allington (The Victory boxed49) et de Xu Zhen (Winged Victory of Samothrace, Tianlongshan Grottoes Bodhisattva) (fig. 53), ou dans celles de Pascal Lièvre (Glitter Winged Victory) (fig. 39) et d’Omar Hassan (Éclaboussure… Nike50).
Têtes et bustes
Parfois, les artistes recourent à des rondes bosses de plus petites dimensions qui nous sont parvenues sous forme fragmentaire. Il s’agit notamment des têtes et bustes pouvant appartenir à des représentations de divinités ou à des figures historiques. La Tête d’Aphrodite du type du Capitole51 se retrouve par exemple dans une photographie de Nicole Tran Ba Vang (Aphrodite 216052) et celle de Livie53 dans une sculpture de Laurent Perbos (Eeriness [Livie]) (fig. 10).
Si les représentations de divinités féminines comme les Aphrodite et Vénus rencontrent un fort succès auprès des artistes, les figures masculines ne sont pas en reste.
Les figures masculines
Le groupe du Laocoon
Le groupe sculpté du Laocoon54 se retrouve, étonnamment, dans des créations très récentes. Pourtant, l’étude menée par François Queyrel laisse penser que les reprises se sont arrêtées à l’aube du XIXe siècle55. Or cette œuvre rencontre un franc succès auprès des artistes, comme nous pouvons l’observer dans le nuage de mots (fig. 7) : le Laocoon arrive juste après la Vénus de Milo. Et c’est sans doute moins la mise en image du mythe issu de la guerre de Troie que la représentation de la souffrance, particulièrement équivoque dans le groupe du Laocoon qui les inspire. Citons les œuvres produites par Kris Martin (Mandi VIII56), Pascal Lièvre (Glitter Laocoon) (fig. 38), Davide Quayola (Laocoön Fragment B-004.00257) ou encore Léo Caillard (Laocoon Circle58).
Les Bronzes de Riace
Les Bronzes de Riace s’inscrivent eux aussi dans la liste des œuvres citées. C’est particulièrement le Bronze A59 qui est identifiable dans les créations d’Elisabeth Frink (Walking Man [later named Riace I]60), de Nick Van Woert (Reappear61) et de Tony Matelli (Warrior) (fig. 34).
L’Apollon du Belvédère
L’Apollon du Belvédère62 n’a pas non plus cessé d’inspirer les artistes, et ce depuis sa découverte à la fin du XVe siècle63. Retenons l’intérêt porté par des artistes tels que Daniel Arsham (Man64), Francesco Vezzoli (Self-portrait as Apollo del Belvedere’s Lover65), Léo Caillard (Hipster in stone I) (fig. 11) ou bien encore Li Hongbo (Apollo66)67.
Le Discobole
Le non moins célèbre Discobole68, dont le British Museum et le Museo nazionale Massimo alle Terme à Rome abritent des copies, est aussi mis à l’honneur par des artistes comme Sui Jianguo (Clothes Vein Studies : Discobolus69), Andres Serrano (Piss Discus70), Yinka Shonibare (Discus Thrower [after Myron]) (fig. 21) et Léo Caillard (Discobolus Led Neon) (fig. 12).
Le Torse du Belvédère
Le Torse du Belvédère71 est un des rares antiques à ne pas avoir subi de restauration et à être conservé dans son état originel. Il intéresse les artistes Nick Van Woert (Untitled – Noise72), Matthew Darbyshire (CAPTCHA No. 1- Belvedere73), Marina Vargas (El modelo y la artista74) et Xu Zhen (Northern QI Dynasty Painted Bodhisattva, Belvedere Torso75).
Le Faune Barberini
Il en va de même pour le Faune Barberini76, puisqu’on l’identifie tant dans les productions de Jim Dine (Glyptothek drawing 477) que de Jeff Koons (Barberini Faun [Gazing Ball]78) et d’Adam Reeder (Sleeping Gamer79).
Le Dieu du Cap Artémision
Le Dieu du Cap Artémision80 est quant à lui apprécié de Xu Zhen (Poseidon, Pigeons) (fig. 18), Sacha Sosno (Héraclès 181), mais aussi Théo Mercier (God knows… [Zeus]82).
L’Hermès portant Dionysos enfant
L’Hermès portant Dionysos enfant83 inspire Christian Lemmerz (Adam-Kadmon84), Olga Tobreluts (Hermes/D&G85) et Terence Koh (Coke head86).
L’Hercule Farnèse
L’Hercule Farnèse87 peut être identifié dans les propositions faites par Richard Hawkins (Urbis Paganus IV.9.XVI[Hercules II]88), Jeff Koons (Farnese Hercules [Gazing Ball]89) et Matthew Darbyshire (Hercules90).
L’Éphèbe de Critios
Nous retrouvons l’Éphèbe dit de Critios91 dans les créations d’artistes tels que Benoît Maire (D92) et Richard Hawkins (Urbis Paganus IV.9.IV.A [Kritios 2]93).
L’Antinoüs Capitolin
Les représentations d’Antinoüs94 sont également appréciées par Arman (Je te porte en moi95), Francesco Vezzoli (Self-portrait as Emperor Hadrian loving Antinous96) et Laurent Perbos (Epistaxis97).
Têtes et bustes
Les artistes recourent à des têtes et à des bustes romains dans les œuvres. Par exemple, le portrait du général et homme politique Agrippa, tout comme celui des empereurs Auguste et Caracalla98 se retrouvent respectivement dans des productions de David LaChapelle (Your needs Met99), de Sacha Sosno (Emperor100) et d’Alexander Mihaylovich (fig. 13).
Les éléments d’architecture
Des colonnes à chapiteaux dorique, ionique ou corinthien peuvent aussi suffire à évoquer l’Antiquité. L’identification de la provenance de ces divers éléments ne peut être la plupart du temps assurément établie. Il reste que, parfois, un certain nombre de fragments architecturaux spécifiques, voire des édifices dans leur totalité (ou ce qu’il en reste aujourd’hui), sont reconnaissables.
L’Acropole d’Athènes
• Les cariatides de l’Érechthéion
Les cariatides constitutives de l’Erechthéion101, dont les originaux conservés sont partagés entre le Musée de l’Acropole et le British Museum, se retrouvent dans les productions d’un certain nombre d’artistes comme Carlo Maria Mariani (Eclipse 5102), Rachel Livedalen (Hey Yo Girl103) ou bien encore Alexey Morosov (Cantata iTunes) (fig. 14).
• Le Parthénon
Le Parthénon, ce « trésor gigantesque déguisé en temple104 » servant d’écrin à l’Athéna Parthénos est, pour paraphraser la formule de François Queyrel, « un monument dans l’Histoire105 ». L’édifice, bien qu’ayant subi les affres du temps, résonne encore dans les productions artistiques contemporaines d’Achilleas Droungas (Spirited City106), de Martin Parr (The Acropolis107) et de Jean-Claude Golvin (Athenae [Athènes], l’acropole au Ve siècle av. J.-C.108).
Dans certains cas, seules des parties de l’édifice retiennent l’attention des artistes. La frise des Panathénées retrouve vivacité et couleurs dans une photographie d’Eugenio Recuenco intitulée Friso Griego109. Quant à elles, les sculptures du fronton Est du Parthénon, représentant le mythe de la naissance de la divinité poliade Athéna, suscitent tout autant l’intérêt des artistes, tel Xu Zhen (Northern Qi golden and painted Buddha, Tang Dynasty torso of standing Buddha from Quyang city, Northern Qi painted Bodhisattva, Tang Dynasty seated Buddha from Tianlongshan, Northern Qi painted Buddha, Tang Dynasty torso of a seated Buddha from Tianlongshan grotto No. 4, Parthenon East pediment110).
D’une manière générale, les sculptures en ronde bosse issues de frontons d’édifices fameux, comme celui du temple d’Athéna-Aphaia à Égine ou du temple de Zeus à Olympie, sont des sources d’inspiration pour les artistes.
Les décors sculptés issus des frontons du temple d’Athéna-Aphaia
Les sculptures extraites de ce fronton retiennent particulièrement l’intérêt des artistes. Nous rappelons qu’il s’agit de marbres sculptés vers 500 av. J.-C. et exposés depuis 1816 à la Glyptothèque de Munich. Citons, en ce sens, les créations de Jim Dine, Bernard Latuner, Brigitte Zieger et Xu Zhen : Glyptothek drawing 2111, Guerrier blessé112, Counter Memories 8113 et Tang Dynasty Bodhisattva of the Hebei Province Museum, Northern QI Losana Buddha of the Longxing Temple, Bodhisattva of the Xiude Temple, West Pediment of the Temple of Aphaia114.
Le fronton Ouest du temple de Zeus à Olympie
L’Apollon, comme le groupe du Centaure et du Lapithe se trouvant à sa droite, sont constitutifs du fronton Ouest du temple de Zeus à Olympie (Ve siècle av. J.-C.). Nous les retrouvons dans les productions de Lawickmüller (Apollo from Olympia [Olivier, Jupi, Fabian, Sven, Ivo, Stefan]115), Brigitte Zieger (Counter Memories 6116) et Jeff Koons (Centaur and Lapith maiden [Gazing Ball]117).
Les exemples présentés font apparaître que les sculptures en ronde bosse des périodes classique (Ve siècle av. J.-C.) et hellénistique (vers 330 à 30 av. J.- C.) sont une source majeure d’inspiration pour les artistes contemporains. Qu’elles soient de marbre ou de bronze, toutes ces œuvres ont été élevées au rang de véritables chefs-d’œuvre de l’art antique. La majorité d’entre elles avait déjà été mises en exergue par Francis Haskell et Nicholas Penny. Toutefois, si leur ouvrage renferme de très précieuses informations sur l’histoire du goût, certains propos tenus se doivent d’être réévalués pour ce qui concerne le XXIe siècle, notamment au regard de l’analyse de notre corpus. Ainsi, il serait faux d’affirmer aujourd’hui que :
[…] le Laocoon et le Faune Barberini sont toujours très admirés ; la Victoire de Samothrace et la Vénus de Milo sont toujours célèbres ; mais les statues dites d’Antinoüs, au Capitole et au Vatican, jadis aussi renommées qu’aujourd’hui la Joconde ou la Naissance de Vénus, ont disparu de la conscience collective sans laisser la moindre trace118.
Nous avons en effet démontré la présence de la sculpture dite d’Antinoüs dans la création contemporaine qui, de fait, ne semble pas s’être totalement effacé de la « conscience collective ». Dans la majorité des cas, les sculptures choisies par les artistes contemporains ont la particularité d’être présentées et mises en valeur dans les musées les plus fréquentés au monde119. Les images de ces dernières sont donc très faciles à trouver puisqu’elles sont diffusées par les catalogues raisonnés des collections et via leur promotion en ligne (open access). De fait, bon nombre d’artistes travaillent à partir de ressources numériques.
Nous avons fait mention jusqu’à présent d’artistes reprenant des productions majeures de l’Antiquité classique et hellénistique. Toutefois, il est d’autres périodes, peut-être moins connues, qui suscitent aussi leur attention et qui se doivent d’être mentionnées, comme la période archaïque.
L’apparition de la sculpture archaïque dans l’art actuel
Ce serait une erreur de dire que tous les artistes font référence dans leurs productions à « la » sculpture archaïque en général puisque deux types seulement retiennent l’attention d’un petit nombre d’entre eux. Dans le premier cas, il s’agit des koraï et dans le second, des kouroï120.
Les koraï
La découverte tardive des koraï (au XIXe siècle pour celles de l’Acropole), leur petit format et leur hiératisme ont contribué, nous semble-t-il, au moindre intérêt qu’on leur a longtemps accordé. Mais c’est sans doute leur emplacement dans le nouveau Musée de l’Acropole, et par ailleurs l’étude récente de leur polychromie, qui participent grandement à leur reconnaissance actuelle121.
L’intérêt porté pour les koraï du Musée de l’Acropole à Athènes122 se retrouvent dans les productions artistiques, comme en témoignent les créations de Richard Hawkins (Untitled123), de Meekyoung Shin (Core) (fig. 15) ainsi que de Vinzenz Brinkmann et Ulrike Koch-Brinkmann (So-called Chios Kore124).
Les koraï issues des collections berlinoises125, quant à elles, intéressent particulièrement Peter Brandes (Kore, 6th century B.C.126) et Aleksandra Domanović (Pomegranate) (fig. 59).
Les kouroï
Les pendants masculins des koraï, les kouroï, sont aussi une source d’inspiration pour Richard Hawkins et Meekyoung Shin puisque ceux de Volomandra et d’Aristodikos127 apparaissent à plusieurs reprises dans leurs productions. Citons, par exemple, Archaic Smile/Painterly Facture128 et Kuros (fig. 15).
La Grèce des origines et la civilisation étrusque : des absences remarquables
De prime abord, nous aurions pu penser que des références à l’art cycladique, minoen ou étrusque se retrouveraient dans des œuvres contemporaines, dans la mesure où elles ont suscité l’intérêt des artistes par le passé. Or l’analyse menée sur la base de données a permis de démontrer leur absence quasi-totale.
La Grèce des origines129
La non-présence de références aux idoles en marbre cycladiques dans l’art actuel a de quoi surprendre puisque ces sculptures ont été fort nombreuses dans l’art européen de la première moitié du XXe siècle. Leur découverte récente d’une part, et, d’autre part, le goût moderne des formes simples et épurées, ont constitué deux données favorables à leur reprise. Retenons, pour ne citer qu’eux, des artistes tels que Amadeo Modigliani, Constantin Brancusi ou plus tardivement Henry Moore qui, dans leurs sculptures de calcaire ou de marbre130, ont réutilisé l’esthétique épurée des figurines produites dans les Cyclades au IIIe millénaire avant notre ère. Le spécialiste de l’art cycladique, Pat Getz-Preziosi, a rappelé le rôle majeur des artistes des avant-gardes dans la revalorisation de ces marbres de petite taille :
Dans l’ambiance parisienne de l’entre-deux guerres, nombre d’artistes ont été frappés par les convergences qu’ils ont ressenties entre les sculptures égéennes et préhelléniques et leurs propres démarches. Même s’ils n’y voyaient que les germes de leur propre quête d’absolu, ces artistes ont largement contribué à la revalorisation esthétique des œuvres du IIIe millénaire131.
Cette revalorisation a connu trois étapes, si on s’en tient à ce que Vassiliki Chryssovitsanou a brièvement rappelé :
[ainsi] la revalorisation des statuettes cycladiques s’est faite en trois temps. Tout d’abord, les sculpteurs modernes, inspirés par ces formes « pures », les ont fait connaître. Ensuite, les historiens d’art ont reconnu et défendu ces figurines à travers le courant avant-gardiste. Et, enfin, c’est l’apogée du « cycladicisme ». Les formes stylisées deviennent « ultramodernes », prennent une valeur exceptionnelle et envahissent les marchés des antiquités. En cinquante ans, des idoles informes, produites par les plus barbares des Pré-hellènes, des « monstruosités », selon l’historien Gustave Glotz, sont devenus des œuvres d’art, créées par des « artistes géniaux » selon Getz Preziosi, qui ont inventé de véritables canons de proportions132.
Dans ces conditions, nous pouvons être surpris de ne voir que très peu ressurgir de références à l’art cycladique dans la création contemporaine. L’« envahissement » pourtant signalé par l’auteur ne perdure donc pas dans le temps. Nous retiendrons seulement la création d’une sculpture en marbre réalisée par l’artiste chinois Ai Weiwei et intitulée Standing Figure133. Notons par ailleurs que celle-ci a été réalisée spécifiquement pour le musée d’art cycladique à Athènes et présentée en ses lieux dans le cadre de l’exposition temporaire Ai Weiwei at Cycladic134 (20 mai-30 octobre 2016). Nous pouvons donc émettre l’hypothèse selon laquelle, sans la tenue d’un tel événement, la sculpture n’aurait peut-être pas été produite.
Pas plus que l’art cycladique, l’art minoen ne semble susciter l’intérêt des artistes actuels. L’unique réutilisation identifiée à ce jour se trouve non pas dans une œuvre d’art contemporain, mais dans la collection Printemps-Été 2017 New Classical de la maison de haute couture Mary Katrantzou : la créatrice a inséré dans certains looks135 un fragment de la peinture murale dite Les femmes en bleu136. Un glissement s’opérera peut-être entre l’univers de la haute couture et l’art de l’extrême contemporain dans les toutes prochaines années.
La Grande-Grèce : le cas des étrusques
En 1976, Michelangelo Pistoletto réalise une installation au nom évocateur : L’Étrusque et la voie romaine137. L’œuvre, de dimensions imposantes (300 x 270 x 532 cm), consiste en une copie en bronze de l’Arringatore138 qui est installée face à un miroir et se trouve apposée sur un moulage en résine époxy d’une partie du decumanus du site antique des thermes de Cimiez. Elle semble être la seule création reprenant une production étrusque. Malgré le grand nombre de productions étrusques qui nous est parvenu, et en dépit de l’émulation scientifique et culturelle vis-à-vis de cette civilisation ces dernières années, les artistes actuels ne les ont visiblement pas reprises. Un facteur peut expliquer ce désintérêt pour cet univers de forme spécifiques, notamment en ce qui concerne les artistes français : c’est celui de son non-enseignement. Alors que la découverte de la Grèce et de l’Égypte antiques à l’école participe à la création de tout un imaginaire qui, plus tard, pourra être réinvesti dans les productions artistiques, ce n’est pas le cas des Étrusques qui sont absents des programmes d’histoire139.
Les reprises d’œuvres ultérieures
Enfin, il nous faut remarquer que certains artistes font une référence indirecte à l’Antiquité classique dans leurs œuvres par l’intermédiaire de peintures et sculptures renaissantes et néoclassiques.
Les Vénus néoclassiques
Les « reprises de reprises » concernent notamment les représentations d’Aphrodite et de Vénus empruntées aux sculptures néoclassiques. Nous trouvons ainsi des références à des productions de Bertel Thorvaldsen et d’Antonio Canova comme la Vénus à la pomme140 dans les réalisations de Michelangelo Pistoletto (Prefigurazione della Venere degli Stracci nei Tiempo di Venere e Roma141) ou de Tony Matelli (Venus142). La Venere Italica143 quant à elle, peut-être identifiée dans les réalisations de Fabio Viale (Venere Italica144) et de Marina Vargas (Venus de Canova o Venus Limbus145).
Lorsqu’il ne s’agit pas de reprendre des Vénus néoclassiques, les artistes peuvent recourir au groupe des Trois Grâces, également sculpté par Antonio Canova146. Nousles retrouvons ainsi dans les productions contemporaines de Nick Van Woert (Untitled [yellow statue]147) ainsi que de PichiAvo (Urban Karites148).
La peinture d’histoire
Des tableaux tels que Le Jugement de Pâris de Pierre Paul Rubens ou Les Romains de la Décadence de Thomas Couture149 intéressent également des artistes tels que Eleanor Antin (Judgment of Paris [after Rubens]-Light Helen150) et Bernard Latuner (Les Romains de la Décadence151). Il est alors intéressant d’observer que, dans ces derniers cas de figure, les références à l’Antiquité peuvent tout à fait être envisagées par les filtres du baroque flamand et de l’Académisme.
Les premières observations que nous avons effectuées sur notre corpus permettent d’établir que les artistes privilégient des statues en marbre et en bronze qui sont en majorité élevées au rang de chefs-d’œuvre et conservées dans les musées les plus visités au monde. Il nous semble dès lors permis d’user de l’expression d’« art néo-néo » pour faire état du phénomène de reprise des antiques dans les créations artistiques contemporaines et de l’extrême contemporain. Nous entendons cette formulation au sens d’un nouveau Néoclassicisme152, même si les œuvres-source témoignent de transformations nombreuses et variées, que nous nous proposons dès à présent de recenser.
Notes
- Theodore Manolides, Myth and Nature (série : Essence and Mystery), 2001, huile sur toile, 41 x 36 cm, Collection particulière.
- Achille terrassant Penthésilée, 530-525 av. J.- C., céramique à figure noire, H : 41 cm, The British Museum, Londres (inv. 1836,0224.127). Voir [en ligne] https://www.britishmuseum.org/collection/object/G_1836-0224-127.
- Sabine Forero Mendoza, « De la citation dans l’art et dans la peinture en particulier. Éléments pour une étude phénoménologique et historique », op. cit., p. 22.
- Les œuvres constitutives de la série sont consultables sur le site internet de l’artiste [en ligne] http://www.catherinewagner.org/romeworks.
- Catherine Wagner, Fragments Femminile (série : Rome Works), 2014, photographie couleur, 127 x 58, 4 cm, Gallery Luisotti, Santa Monica. Voir [en ligne] http://www.catherinewagner.org/romeworks/8vx5he75ei4euj0ogw2ed2mthz9au3
- Tatiana Blass, Penelope, 2011, métier à tisser, bois, tapis, fils rouges, dimensions variables, installation temporaire à la Capela do Morumbi, São Paulo. Voir [en ligne] http://www.tatianablass.com.br/obras/66.
- Homère, L’Odyssée, chant XIX, 138-151, texte établi et traduit par Victor Bérard, Paris, Les Belles Lettres, 1956.
- Saãdane Afif, Laocoon, 2005, mobile en moulage, résine et inox, dimensions variables, Collection Lafayette anticipations – Fonds de dotation Famillo Moulin. Voir [en ligne] https://www.lafayetteanticipations.com/fr/collection/oeuvre/laocoon-version-2-saadane-afif.
- Il ne s’agit toutefois pas d’un moulage du groupe sculpté conservé au Vatican, comme le remarque à juste titre Vincent Pecoil (Saâdane Afif, Lyrics, Paris, Palais de Tokyo, 2005, p. 35). La position singulière de la main gauche du personnage indique qu’il s’agit très probablement d’un moulage de l’Éphèbe dit de Marathon.
- Virgile, Énéide, chant II, 200-227, traduction de Paul Veyne, Paris, Les Belles Lettres, 2013.
- Ovide, Les Métamorphoses, tome II, livre VIII, 185-236, texte établi et traduit par Georges Lafaye, Paris, Les Belles Lettres, 2008.
- Léo Caillard, Icarus, 2017, acier inoxydable, résine, 90 x 54 x 120 cm, Collection particulière.
- Cette production n’est pas sans rappeler l’Icarus de John Armstrong, peinture à l’huile sur bois (53,3 x 37,5 cm) réalisée en 1940 et conservée à la Tate de Londres. Voir [en ligne] https://www.tate.org.uk/art/artworks/armstrong-icarus-n05257.
- Lors d’échanges informels en vue de la préparation de l’exposition Age of Classics ! L’Antiquité dans la culture pop, l’artiste a affirmé qu’il n’avait pas en tête la référence au « Vif d’Or » lorsqu’il a créé Icarus. En revanche, il a observé que le public faisait très souvent le rapprochement dès lors que l’œuvre était exposée.
- Francis Haskell et Nicholas Penny, Pour l’amour de l’antique. La statuaire gréco-romaine et le goût européen (1500-1900), op. cit., p. 10.
- Aphrodite dite Vénus de Milo, vers 100 av. J.-C., marbre, H : 202 cm, Musée du Louvre, Paris (inv. Ma 399). Voir [en ligne] https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010277627.
- Deux études portant sur la Vénus de Milo dans la culture contemporaine sont parues en 2021. La première a été consacrée à la figure de la vénus dans l’art contemporain, la seconde, co-écrite avec Fabien Bièvre-Perrin, s’est voulue plus générale, puisqu’elle a intégré d’autres champs de la création contemporaine. Voir Tiphaine Annabelle Besnard, « La Vénus de Milo dans l’art contemporain (de 1980 à nos jours) : une icône globalisée », in : Actes du colloque international Antiquipop : chefs d’œuvres revisités, Thersites, 13, 2021, p. 84-99 [en ligne] https://thersites-journal.de/index.php/thr/article/view/156 ; Tiphaine Annabelle Besnard, Fabien Bièvre-Perrin, « L’Aphrodite palimpseste. Les métamorphoses de la Vénus de Milo au XXIe siècle », Dossiers d’Archéologie, Hors-série, 41, 2021, p. 68-73.
- Paul Cézanne, Étude de Vénus de Milo, 1881-1884, graphite sur papier, 23,7 x 15,2 cm, National Gallery of Art, Washington (inv. 1992.51.9.ppp). Voir [en ligne] https://www.nga.gov/collection/art-object-page.76287.html.
- René Magritte, Les Menottes de cuivre, 1931, huile sur plâtre, H : 37 cm, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique (inv. 11770). Voir [en ligne] https://fine-arts-museum.be/fr/la-collection/rene-magritte-les-menottes-de-cuivre ; Salvador Dalí, Vénus aux tiroirs, 1964, bronze, 98,5 x 32,5 x 34 cm, Théâtre-Musée Dalí, Figueras. Voir [en ligne] https://www.salvador-dali.org/fr/oeuvre/la-collection/126/venus-de-milo-aux-tiroirs/rt/venus.
- Arman, Interactive en éventail (Small Vénus de Milo) (série : Interactive), 1995, bronze et laiton, 51 x 18 x 15 cm, Collection particulière. [en ligne] https://arman-studio.com/catalogues/catalogue_interactif/arman_inter_eventail.html.
- Sacha Sosno, Vénus plaques, 2006, bronze patiné, plaques dorées à la feuille d’or, 72 x 26 x 26 cm, lieu de conservation non renseigné.
- Bjørn Nørgaard, Venus Modification, 2005, plâtre, 249 x 110 x 79 cm, Statens Museum for Kunst, Copenhague, inv. KMS8443.
- Matthew Darbyshire, CAPTCHA No. 12 – Venus de Milo, 2014, polycarbonate, silicone, fer, 224 x 75 x 75 cm, Herald St Gallery, Londres.
- Yinka Shonibare, Venus de Milo (after Alexandros), 2016, 138,2 x 48 x 39 cm, lieu de conservation non renseigné. Voir [en ligne] https://yinkashonibare.com/artwork/venus-de-milo-after-alexandros-2016/.
- Aphrodite Naples Fréjus, vers 27 av. – 68 apr. J.-C., marbre, H : 164 cm, Musée du Louvre, Paris (Ma 525). Voir [en ligne] https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010278687 ; Aphrodite de Cnide, IIe siècle apr. J.-C., marbre, H : 122 cm, Musée du Louvre, Paris (inv. Ma 2184). Voir [en ligne] https://collections.louvre.fr/en/ark:/53355/cl010276151 ; Vénus d’Arles, fin du Ier siècle av. J.-C., marbre, H : 194 cm, Musée du Louvre, Paris (inv. Ma 439). Voir [en ligne] https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010277986.
- Nick Van Woert, Dissect, 2012, acier, fibre de verre, 240 x 91,4 x 91,4 cm, lieu de conservation non renseigné. Voir [en ligne] https://work.fourteensquarefeet.com/Dissect.
- Xu Zhen, Aphrodite of Knidos, Tang Dynasty Sitting Buddha (série : Eternity), 2014, fibre de verre, béton, poudre de marbre, 355 x 91 x 91 cm, MadeIn Company, Shanghart Gallery. Voir [en ligne] https://www.xuzhenart.com/en/product/yongsheng-tangchaozuofokenaituosideafoluodite/.
- Alexandra Gorczynski, Time Was Time Is, 2015, impression, vidéo, 217,5 x 104,5 cm, lieu de conservation non renseigné.
- Vénus dite de Médicis, Ier siècle av. J.-C., marbre, H : 153 cm, Musée des Offices, Florence (inv. 1914 no. 224). Voir [en ligne] https://www.uffizi.it/en/artworks/medici-venus.
- Ian Hamilton Finlay, Aphrodite of the Terror, 1987, 163 x 54 x 48 cm, Victoria Miro Gallery, Londres. Voir [en ligne] https://www.victoria-miro.com/exhibitions/474/works/image_custom1949/.
- Vénus de Capoue, IIe siècle apr. J.-C., marbre, H : 220 cm, Musée national archéologique, Naples (inv. 6017).
- Sacha Sosno, Sans titre, 1980, crayon, collage sur papier, 76 x 57 cm, lieu de conservation non renseigné.
- Aphrodite de Cnide dite Vénus du Belvédère ou Venere Colonna, copie romaine d’après un original grec de Praxitèle (330 av. J.-C), marbre, H : 204 cm, Musée du Vatican (inv. MV.812.0.0). Voir [en ligne] https://catalogo.museivaticani.va/index.php/Detail/objects/MV.812.0.0.
- Léo Caillard, Hipster in stone II, 2015, photographie couleur, photomontage, 180 x 120 cm, Collection de l’artiste.
- Venere Capitolina, IIe-Ier siècle av. J.-C., copie d’un original grec daté de 360 av. J.-C., marbre, H : 193 cm, Musée du Capitole, Rome (inv. MC0409). Voir [en ligne] https://www.museicapitolini.org/fr/opera/statua-della-venere-capitolina ; Vénus de l’Esquilin, première époque impériale, marbre, H : 156 cm, Musée du Capitole, Rome (inv. MC1141). Voir [en ligne] https://museicapitolini.org/fr/opera/statua-di-venere-esquilina.
- Carlo Maria Mariani, Head Rack, 1990, huile sur toile, 180 x 125 cm, Collection de l’artiste.
- Vénus Mazarin, copie romaine d’un original grec de Praxitèle, Ier siècle apr. J.-C., marbre, H : 184 cm, The J. Paul Getty Museum, Los Angeles (inv. 54.AA.11). Voir [en ligne] https://www.getty.edu/art/collection/object/103SNC ; Aphrodite, Ier ou IIe siècle apr. J.-C., marbre, H : 158,8 cm, The Metropolitan Museum of Art, New York (inv. 52.11.5). Voir [en ligne] https://www.metmuseum.org/art/collection/search/254697.
- Jeff Koons, Metallic Venus, 2012, acier inoxydable, fleurs, 254 x 132,1 x 101,6 cm, Collection particulière. Voir [en ligne] https://jeffkoons.com/artwork/antiquity/metallic-venus.
- Vénus callipyge, IIe siècle apr. J.-C., marbre, H : 160 cm, Musée national archéologique, Naples (inv. 6020).
- Jeff Koons, Balloon Venus, 2008-2012, acier inoxydable, 259,1 x 121,9 x 127 cm, Collection particulière. Voir [en ligne] https://jeffkoons.com/artwork/antiquity/balloon-venus.
- Vénus de Willendorf, 29500 av. J.-C., calcaire, H : 11 cm, Naturhistorisches Museum, Vienne (inv. 44.686). Voir [en ligne] http://objekte.nhm-wien.ac.at/objekt/th1938/ob96.
- Aphrodite, Pan et Eros, vers 100 av. J.-C., marbre, H : 155 cm, Musée national archéologique, Athènes (inv. 3335). Voir [en ligne] https://www.namuseum.gr/en/collection/ellinistiki-periodos-2/.
- Claudio Parmiggiani, Senza titolo, 1982, plâtre, pigment, lampe à huile, 60 x 40 x 30 cm, Galerie Meessen De Clercq.
- Louise Lawler, Hand on her back (traced and painted), first, 2014, gouache sur papier imprimé, 24,1 x 18,9 cm, Galerie Sprüth Magers, Berlin.
- Vénus accroupie, copie romaine d’un original grec du IIIe siècle av. J.-C., IIe siècle apr. J.-C., marbre, H : 96 cm, Louvre, Paris (inv. Ma 2240.1). Voir [en ligne] https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010250473 ; Vénus Lely, 100-199 apr. J.-C., marbre, H : 112 cm, The British Museum, Londres (inv. 1963,1029.1). Voir [en ligne] https://www.rct.uk/collection/69746/aphrodite-or-crouching-venus ;Vénus accroupie, 150 apr. J.- C., marbre, H : 107 cm, Museo Nazionale Romano di palazzo Massimo alle Terme, Rome (inv. 108597). Voir [en ligne] https://museonazionaleromano.beniculturali.it/en/palazzo-massimo/the-sculpture-gallery/.
- Crouching Venus, Ier ou IIe siècle apr. J.-C., marbre, H : 107,3 cm, Metropolitan Museum, New York (inv. 09.221.1). Voir [en ligne] https://www.metmuseum.org/art/collection/search/248138.
- Vera Lutter, Marble Statue of a Crouching Aphrodite, Metropolitan Museum: October 21, 2012, 2012, photographie argentique, 44 x 33 cm, lieu de conservation non renseigné. Voir [en ligne] https://veralutter.net/series/the-metropolitan-museum-of-art/.
- Victoire de Samothrace, vers 190 av. J.-C., marbre, H : 328 cm, Musée du Louvre, Paris (inv. Ma 2369). Voir [en ligne] https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010252531.
- Edward Allington, The Victory boxed, 1987, 99 plâtres polychromes, dimensions non renseignées, lieu de conservation non renseigné.
- Omar Hassan, Éclaboussure… Nike, 2011, plâtre, bombe aérosol, H : 95 cm, lieu de conservation non renseigné. Voir [en ligne] https://omarhassan.art/works/sculptures.
- Tête d’Aphrodite du type du Capitole, IIe siècle apr. J.-C., marbre, H : 31 cm, Musée du Louvre, Paris (inv. Ma 571). Voir [en ligne] https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010278914.
- Nicole Tran Ba Vang, Aphrodite 2160 (série : You will never die), 2010, photographie noir et blanc, photomontage, 100 x 80 cm, lieu de conservation non renseigné. Voir [en ligne] https://www.tranbavang.com/portfolio/projects/you-will-never-die-2010/.
- Tête de Livie, dite Tête d’Arles, Ier siècle apr. J.-C., marbre, H : 57 cm, Musée de l’Arles antique (inv. FAN.92.00.405).
- Agésandros, Athanodoros, Polydoros de Rhodes, Laocoon et ses fils, 40-30 av. J.-C., marbre, 242 x 160 cm, Museo Pio Clementino, Vatican (inv. 1059). Voir [en ligne] https://www.museivaticani.va/content/museivaticani/fr/collezioni/musei/museo-pio-clementino/Cortile-Ottagono/laocoonte.html.
- François Queyrel, « Histoire et réception : le Laocoon, un exemple en guise d’introduction, de la Renaissance au début du XIXe siècle », dans La sculpture hellénistique. Formes, thèmes et fonctions, Paris, Picard, 2016, p. 37-46.
- Kris Martin, Mandi VIII, 2006, plâtre, 220 x 150 x 100 cm, The Roberts Institute of Art. Voir [en ligne] https://www.therobertsinstituteofart.com/collection/mandi-viii.
- Davide Quayola, Laocoön Fragment B_004.002, 2016, résine de fer, peinture époxy, 51,1 x 47 x 42 cm, Bitforms Gallery, New York. Voir [en ligne] https://quayola.com/laocoon-fragments/.
- Léo Caillard, Laocoon Circle, 2020, marbre, 64 x 56 x 43 cm, Collection particulière.
- Bronze A, vers 460 av. J.-C., bronze, H : 198 cm, Musée archéologique national, Reggio Calabria. Voir [en ligne] https://www.museoarcheologicoreggiocalabria.it/the-collections/livello-d-2/?lang=en.
- Elisabeth Frink, Walking Man (later named Riace III), 1986, bronze, H : 205,7 cm, The Ingram Collection of Modern British Art. Voir [en ligne] https://ingramcollection.com/works/riace-iii-1986/.
- Nick Van Woert, Reappear, 2012, polyuréthane, fibre de verre, 215,9 x 109,2 x 38,1 cm, lieu de conservation non renseigné. Voir [en ligne] https://work.fourteensquarefeet.com/Reappear.
- Apollon dit du Belvédère, IIe siècle apr. J.-C., marbre, H : 224 cm, Museo Pio Clementino, Vatican (inv. 1015). Voir [en ligne] https://www.museivaticani.va/content/museivaticani/fr/collezioni/musei/museo-pio-clementino/Cortile-Ottagono/apollo-del-belvedere.html.
- Voir, par exemple, Hubert Robert, Vue imaginaire de la Grande Galerie du Louvre en ruine, 1796, huile sur toile, 115 x 145 cm, Musée du Louvre (inv. R.F. 1975-11). Voir [en ligne] https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010065666.
- Daniel Arsham, Man, 2010, gouache sur bâche, 227,3 x 172,7 cm, lieu de conservation non renseigné. Voir [en ligne] https://www.danielarsham.com/collection/man.
- Francesco Vezzoli, Self-portrait as Apollo del Belvedere’s Lover, 2011, marbre, 76 x 51 x 50 cm ; 85 x 52 x 50 cm, Fondazione Prada, Milan. Voir [en ligne] https://artsandculture.google.com/asset/self-portrait-as-apollo-del-belvedere-s-lover-francesco-vezzoli/kQEQLUJleOF5Rw.
- Li Hongbo, Apollo, 2014, papier, 80 x 50 x 35 cm (non déplié), lieu de conservation non renseigné. Voir [en ligne] https://www.youtube.com/watch?v=S5KFlysRwqg&t=25s.
- Voir, par ailleurs, notre synthèse sur la figure d’Apollon dans le catalogue de l’exposition Qui es-tu, Apollon ? De l’Antiquité à la culture pop, cat. exp., Lillebonne, Musée gallo-romain Juliobona, 15 avril – 30 novembre 2023, Rouen, Octopus, 2023 ; en particulier Fabien Bièvre-Perrin, Tiphaine A. Besnard, Élise Cousin, Jonas Parétias, « De l’Apollon du Belvédère à la culture de masse. L’harmonie contre le chaos », p. 216-226.
- Discobole, copie romaine d’un original grec du Ve siècle av. J.-C., IIe siècle apr. J.-C., marbre, H : 170 cm, British Museum, Londres (inv. 1805,0703.43). Voir [en ligne] https://www.britishmuseum.org/collection/object/G_1805-0703-43.
- Sui Jianguo, Clothes Vein Studies: Discobolus (with Mao Jacket), 1998, fibre de verre, 172 x 110 x 80 cm, The British Museum, Londres (inv. 2012,5014.1). Voir [en ligne] https://www.britishmuseum.org/collection/object/G_2012-5014-1.
- Andres Serrano, Piss Discus (série : Immersions), 1988, épreuve cibachrome, 72,4 x 48,3 cm, Collection particulière.
- Torse du Belvédère, Ier siècle av. J.-C., marbre, H : 159 cm, Musée Pio Clementino, Vatican (inv. 1192). Voir [en ligne] https://www.museivaticani.va/content/museivaticani/en/collezioni/musei/museo-pio-clementino/sala-delle-muse/torso-del-belvedere.html.
- Nick Van Woert, Untitled 1 – Noise, 2014, fibre de verre, pâte à modeler, dimensions non renseignées, lieu de conservation non renseigné. Voir [en ligne] https://work.fourteensquarefeet.com/Noise.
- Matthew Darbyshire, CAPTCHA No. 1 – Belvedere, 2014, polycarbonate, silicone, fer, 180 x 50 x 50 cm, lieu de conservation non renseigné.
- Marina Vargas, El modelo y la artista, 2015, photographie noir et blanc, 100 x 80 cm, lieu de conservation non renseigné. Voir [en ligne] https://www.marinavargas.com/obra-en.html.
- Xu Zhen, Northern Qi Dynasty Painted Bodhisattva, Belvedere Torso (série : Eternity), 2016, fibre de verre, béton, poudre de marbre, dimensions non renseignées, lieu de conservation non renseigné. Voir [en ligne] https://www.xuzhenart.com/en/product/yongshengbeiqitiejincaihuipusalixiangbeierweideleiqugan/.
- Faune Barberini, IIIe siècle av. J.-C., marbre, H : 215 cm, Glyptothèque, Munich (inv. 218). Voir [en ligne] https://www.antike-am-koenigsplatz.mwn.de/index.php/en/glyptothek-en/324-collection-gl?os_image_id-200.
- Jim Dine, Glyptothek drawing 4 (série : Glyptothek drawing), 1988, charbon de bois, encre de Chine, feuille plastique, 45,1 x 39,4 cm, The Morgan Library & Museum, New York. Voir [en ligne] https://www.themorgan.org/collection/jim-dine-glyptotek-drawings/4.
- Jeff Koons, Barberini Faun (Gazing Ball), 2013, plâtre, verre, 77,8 x 121,9 x 139,4 cm, Collection particulière. Voir [en ligne] https://jeffkoons.com/artwork/gazing-ball-sculptures/gazing-ball-barberini-faun.
- Adam Reeder, Sleeping Gamer, 2008, bronze, 38,1 x 35,6 x 71,1 cm, Collection de l’artiste. Voir [en ligne] https://www.instagram.com/p/J-dohwGIXv/?hl=fr.
- Dieu du Cap Artémision, vers 460 av. J.-C., bronze, H : 200 cm, Musée national archéologique, Athènes (inv. 15161). Voir [en ligne] https://www.namuseum.gr/en/collection/klasiki-periodos-2/. Notons que l’identification de la divinité est toujours débattue.
- Sacha Sosno, Héraclès 1, 2001, bronze, 25 x 25 x 11,5 cm, lieu de conservation non renseigné.
- Théo Mercier, God knows… (Zeus), 2014, bronze, marbre, terre cuite, silicone, 180 x 30 x 40 cm, Bugada & Cargnel, Paris. Voir [en ligne] http://www.bugadacargnel.com/fr/artists/106859-theo-mercier/works/50014-les-greffes.
- Hermès portant Dionysos enfant, IVe siècle av. J.-C., d’après un original grec de Praxitèle, marbre, H : 370 cm, Musée archéologique, Olympie. Voir [en ligne] https://ancientolympiamuseum.com/index.php/2022/07/18/hermes-of-praxiteles/.
- Christian Lemmerz, Adam-Kadmon, 1998, marbre, 240 x 102 x 57,5 cm, Danish National Gallery, Danemark. Voir [en ligne] https://open.smk.dk/artwork/image/KMS8399.
- Olga Tobreluts, Hermes/D&G (série : Models), 2000, impression sur papier, dimensions non renseignées, Collection de l’artiste.
- Terence Koh, Coke head, 2006, plâtre, poudre de diamant, sucre, peinture, vitrine, 60 x 35 x 35 cm, Saatchi Gallery, Londres.
- Hercule Farnèse, d’après un original grec de Lysippe (IVe siècle av. J.-C.), IIIe siècle apr. J.-C., marbre, H : 317 cm, Musée archéologique national, Naples (inv. 6001). Voir [en ligne] https://mann-napoli.it/en/farnese-collection/#gallery-4.
- Richard Hawkins, Urbis Paganus IV.9.XVI (Hercules II), 2009, collage, crayon sur papier, 50,8 x 38,1 cm, lieu de conservation non renseigné.
- Jeff Koons, Farnèse Hercules (série : Gazing Ball), 2013, plâtre, verre, 326,4 x 170 x 123,5 cm, The Broad, Los Angeles (inv. F-KOONS-2013.025). Voir [en ligne] https://www.thebroad.org/art/jeff-koons/gazing-ball-farnese-hercules.
- Matthew Darbyshire, Hercules, 2014, polystyrène, 315 x 130 x 106 cm, Herald St Gallery, Londres.
- Éphèbe dit de Critios, vers 480 av. J.-C., marbre, H : 122 cm, Musée de l’Acropole, Athènes (inv. 698). Voir [en ligne] https://www.theacropolismuseum.gr/en/youth-statue-kritios-boy.
- Benoît Maire, D (série : Prolégomènes à toute image pliée), 2008, sérigraphie sur plaque de zinc, 100 x 200 cm, lieu de conservation non renseigné. Voir [en ligne] https://www.benoitmaire.com/works-and-series-of-works-detail.php?id=5.
- Richard Hawkins, Urbis Paganus IV.9.iv.a. (Kritios 2), 2009, photographies, peinture, et collages sur tableau, 50,8 x 38,1 cm, lieu de conservation non renseigné.
- Antinoüs, IIe siècle apr. J.-C., marbre, H : 180 cm, Musée du Capitole, Rome (inv. S741). Voir [en ligne] https://www.museicapitolini.org/en/opera/statua-dellantinoo-capitolino.
- Arman, Je te porte en moi (série : Interactive), 2001, bronze, laiton, 181 x 120 x 91 cm, Collection particulière. Voir [en ligne] https://www.arman-studio.com/catalogues/catalogue_interactif/arman_inter_list.html.
- Francesco Vezzoli, Self-portrait as Emperor Hadrian loving Antinous, 2012, marbre, 46 x 39 x 20 ; 45 x 45 x 19 cm, Collezione Enea Righi. Voir [en ligne] https://artsandculture.google.com/asset/self-portrait-as-emperor-hadrian-loving-antinous/.
- Laurent Perbos, Epistaxis, 2013, plâtre, résine polyuréthane, pompe immergée, colorant, dimensions variables, Collection de l’artiste. Voir [en ligne] http://www.documentsdartistes.org/artistes/perbos/repro26-2.html.
- Agrippa, Ier siècle apr. J.-C., bronze, H : 31,4 cm, Metropolitan Museum of Art, New York (inv. 14.130.2). Voir [en ligne] https://www.metmuseum.org/art/collection/search/248892 ; Auguste, vers 25 av. J.-C.-1 apr. J.-C., marbre, 39 x 21 x 24 cm, Getty Villa, Los Angeles, (inv. 78.AA.261). Voir [en ligne] https://www.getty.edu/art/collection/object/103THA ; Caracalla, 212-217 apr. J.-C., marbre, H : 55 cm, Musée national archéologique, Naples, (inv. 6033). Voir [en ligne] https://mann-napoli.it/collezione-farnese/#gallery-9.
- David LaChapelle, Your needs Met, 1985, matériaux, dimensions et lieu de conservation non renseignés. Voir [en ligne] https://www.davidlachapelle.com/untitled-56-bleeker-gallery-27.
- Sacha Sosno, Emperor, 2004, bronze, 74 x 54 x 34 cm, Collection particulière.
- Atelier d’Alcamène, Les caryatides de l’Erechtheion, 421-406 av. J.-C., marbre, H : 231 cm, Musée de l’Acropole, Athènes. Voir [en ligne] https://www.theacropolismuseum.gr/en/erechtheion-karyatid-kore. Voir Bernard Holtzmann, « L’Érechtheion », dans L’Acropole d’Athènes. Monuments, cultes et histoire du sanctuaire d’Athéna Polias, Paris, Picard, 2003, p. 163-175.
- Carlo Maria Mariani, Eclipse 5, 2002, huile sur toile, 101 x 89 cm, lieu de conservation non renseigné. Voir [en ligne] https://www.carlomariamariani.com/2000s.
- Rachel Livedalen, Hey Yo Girl, 2015, sérigraphie sur papier imprimé, 95,3 x 40,6 cm, lieu de conservation non renseigné. Voir [en ligne] https://www.rachellivedalen.com/water/2015/11/28/2015/11/28/hey-yo-girl-screen-print-on-archival-inkjet-print-375×165-2015.
- Cette expression est utilisée par Bernard Holtzmann, ibid., p. 175. Dans cette même publication, l’auteur nous informe sur la fonction de l’édifice : « On l’avait déjà dit – et très bien – avant 1914 ; on n’a pas cessé de le redire depuis cinquante ans avec des arguments de plus en plus précis ; mais il ne faut pas se lasser de le rappeler encore, tant le contresens est tenace et fâcheux, puisqu’il occulte le sens de ce bâtiment essentiel et méconnaît l’articulation du sanctuaire : le Parthénon n’est pas un temple ; ce ne fut jamais la demeure de la déesse représentée par sa statue de culte. Il abrite dans sa salle principale, à l’est, une statue colossale de Phidias, l’Athéna Parthénos, qui est une offrande et non une statue de culte… » p. 106.
- Voir François Queyrel, Le Parthénon. Un monument dans l’Histoire, Paris, Bartillat, 2008.
- Achilleas Droungas, Spirited City, 1992, huile sur toile, 60 x 80 cm, Collection particulière.
- Martin Parr, The Acropolis (Athènes) (série : Small World), 1992, photographie couleur, 121 x 148,9 cm, lieu de conservation non renseigné.
- Jean-Claude Golvin, Athenae (Athènes), l’acropole au Ve siècle av. J.-C., 1996, aquarelle, encre noire, gouache, graphite, 45,5 x 63,4 cm, Musée départemental Arles antique. Voir [en ligne] https://jeanclaudegolvin.com/athenes/.
- Eugenio Recuenco, Friso Griego, 2014, photographie couleur, 158 x 1767 cm, Collection de l’artiste. Voir [en ligne] https://eugeniorecuenco.com/portfolio/yo-dona-4/.
- Xu Zhen, Northern Qi golden and painted Buddha, Tang Dynasty torso of standing Buddha from Quyang city, Northern Qi painted Bodhisattva, Tang Dynasty seated Buddha from Tianlongshan, Northern Qi painted Buddha, Tang Dynasty torso of a seated Buddha from Tianlongshan grotto No. 4, Parthenon East pediment (série : Eternity), 2013, fibre de verre, béton, poudre de marbre, 350 x 130 x 150 cm, MadeIn Company, Shanghart Gallery, Chine. Voir [en ligne] https://www.xuzhenart.com/en/product.
- Jim Dine, Glyptothek drawing 2 (série : Glyptothek drawing), 1988, fusain, encre de Chine, feuille plastique, 43,2 x 27,9 cm, The Morgan Library & Museum, New York. Voir [en ligne] https://www.themorgan.org/collection/jim-dine-glyptotek-drawings/2.
- Bernard Latuner, Guerrier blessé, 2007, plastique et bois, 36 x 10 x 12 cm, Collection de l’artiste.
- Brigitte Zieger, Counter Memories 8, 2009, impression papier, 217 x 160 cm, lieu de conservation non renseigné. Voir [en ligne] https://www.brigittezieger.com/pages/Counter_Memories.html.
- Xu Zhen, Tang Dynasty Bodhisattva of the Hebei Province Museum, Northern Qi Losana Buddha of the Longxing Temple, Bodhisattva of the Xiude Temple, West Pediment of the Temple of Aphaia (série : Eternity), 2016, fibre de verre, béton, poudre de marbre, dimensions non renseignées, lieu de conservation non renseigné. Voir [en ligne] https://www.xuzhenart.com/en/product/.
- Lawickmüller, Apollo from Olympia (Olivier, Jupi, Fabian, Sven, Ivo, Stefan) (série : PERFECTLYsuperNATURAL), 1999, photographie numérique sur cibachrome contrecollé sur aluminium, 80 x 59 cm, Galerie Patricia Dorfmann, Paris. Voir [en ligne] https://www.patriciadorfmann.com/artist/lawickmuller/work/32.
- Brigitte Zieger, Counter Memories 6, 2009, impression sur papier, 217 x 160 cm, Galerie Odile Ouizeman, Paris. Voir [en ligne] https://www.brigittezieger.com/pages/Counter_Memories.html.
- Jeff Koons, Centaur and Lapith maiden (série : Gazing Ball), 2013, plâtre, verre, 249,2 x 226,4 x 80 cm, Collection particulière. Voir [en ligne] https://jeffkoons.com/artwork/gazing-ball-sculptures/gazing-ball-centaur-and-lapith-maiden.
- Francis Haskell et Nicholas Penny, op. cit., p. 11-12.
- Voir, à ce propos, Michel Colardelle, « Le rôle des musées dans l’archéologie d’aujourd’hui », Le Genre humain, 2011/1, n°50, p. 135-152.
- Voir les très riches monographies de Gisela Marie Augusta Richter, Korai. Archaic greek maidens : a study of the development of the kore type in Greek sculpture, Londres, Phaidon, 1968, et Kouroi. Archaic Greek Youths : A study of development of the Kouros type in Greek sculpture, Londres, Phaidon, 1970.
- Nous renvoyons à Philippe Jockey, « Illusions blanches et idéologies occidentales, 1886-1939. Les couleurs des filles de l’Acropole blanche », dans Olga Polychronopoulou et René Treuil (dir.), Nous avons rêvé la Grèce. Représentations et idéalisations de l’héritage hellénique, Travaux de la MAE, René-Ginouvès, 22, 2016, p. 65-83.
- Korè dite au péplos, 535-530 av. J.-C., marbre, H : 120 cm, Musée de l’Acropole, Athènes (inv. 679). Voir [en ligne] https://www.theacropolismuseum.gr/en/statue-kore-9 ; Korè, 540-530 av. J.-C., marbre, H : 97 cm, Musée de l’Acropole, Athènes (inv. 678). Voir [en ligne] https://www.theacropolismuseum.gr/en/statue-kore-9 ; Korè dite de Chios, 520-510 av. J.-C., marbre, H : 55 cm, Musée de l’Acropole, Athènes (inv. 675). Voir [en ligne] https://www.theacropolismuseum.gr/en/statue-kore-kore-chios.
- Richard Hawkins, Untitled, 2007, collage et peinture sur papier, 35,6 x 28 cm, The University of Chicago Booth School of Business.
- Vinzenz Brinkmann & Ulrike Koch-Brinkmann, So-called Chios Kore, 2012, plâtre, acrylique, H : 60 cm, Stiftung Archäologie, Francfort (inv. SA 50). Voir [en ligne] http://www.stiftung-archaeologie.de/Chioskore_fullsize_A1.html.
- Déesse portant un lièvre, VIe siècle av. J.-C., marbre, H : 157 cm, Pergamon Museum, Berlin (inv. SK 1750). Voir [en ligne] https://recherche.smb.museum/detail/698489/frauenstatue-mit-hasen-als-weihgeschenk?language=de&question=SK+1750&limit=15&sort=relevance&controls=none&objIdx=0 ; Berlin Korè, vers 570-560 av. J.-C., marbre, H : 183 cm, Staatliche Museen, Berlin. Voir [en ligne] https://recherche.smb.museum/detail/698517/grabstatue-einer-frau-berliner-göttin?language=de&question=SK+1800&limit=15&sort=relevance&controls=none&conditions=AND%2Btitles%2B&objIdx=0.
- Peter Brandes, Kore, 6th century B.C., 2000, photographie noir et blanc, 24 x 30 cm, lieu de conservation non renseigné.
- Kouros de Volomandra, 570-560 av. J.-C., marbre, H : 170 cm, Musée national archéologique, Athènes (inv. 1906) ; Kouros d’Aristodikos, 510-500 av. J.-C., marbre, H : 195 cm, Musée national archéologique, Athènes (inv. 3938).
- Richard Hawkins, Archaic Smile/Painterly Facture, 2007, collage et peinture à l’huile sur papier, 35,6 x 28 cm, The University of Chicago Booth School of Business.
- Il est fait explicitement référence ici à l’exposition La Grèce des origines, entre rêve et archéologie, qui s’est tenue au Musée d’archéologie nationale-domaine national de Saint Germain-en-Laye du 5 octobre au 19 janvier 2015. Les civilisations cycladique, minoenne et mycénienne sont ici au cœur du propos.
- Pour ne citer que quelques exemples, retenons : Amadeo Modigliani (1884-1920), Head, vers 1911-1912, calcaire, 81,2 x 14 x 35,2 cm, Tate Modern, Londres (inv. T03760). Voir [en ligne] https://www.tate.org.uk/art/artworks/modigliani-head-t03760 ; Constantin Brancusi (1876-1956), Muse, 1912, marbre, 46,4 x 22,9 x 22,2 cm, Guggenheim Museum, New York (inv. 85.3317). Voir [en ligne] https://www.guggenheim.org/artwork/659 ; Henry Moore (1898-1986), Upright Form : Knife Edge, 1966, marbre, 66 x 58,5 x 41 cm, Tate Modern, Londres (inv. T01172). Voir [en ligne] https://www.tate.org.uk/art/artworks/moore-upright-form-knife-edge-t01172.
- Pat Getz-Preziosi, « Introduction », dans Jean-Louis Zimmermann, Poèmes de marbre. Sculptures cycladiques du Musée Barbier-Mueller, Mont-sur-Lausanne, Jean-Paul Barbier Editeur, 1997, p. 13.
- Vassiliki Chryssovitsanou, L’Art cycladique et sa réception : les statuettes du Bronze Ancien devant la culture moderne. Thèse de doctorat, Paris I, 2001, vol. 1, p. 166.
- Ai Weiwei, Standing Figure, 2016, marbre, 188 x 80 x 58 cm, Musée d’Art Cycladique, Athènes.
- Voir Ai Weiwei at Cycladic, cat. exp., Athènes, Musée d’Art Cycladique, 20 mai-30 octobre 2016, Athènes, 2016.
- Voir en particulier les looks 12, 19, 21 et 24 [en ligne] https://www.marykatrantzou.com/collections/spring-summer-2017/#looks.
- Les femmes en bleu est le titre donné à une peinture murale découverte en 1927 dans les ruines du palais de Knossos. Elle est datée de 1524-1450 av. J.-C. Toutefois, c’est plus spécifiquement à partir d’une reproduction et proposition de restitution de la fresque proposée par Émile Gilliéron (fils) que Mary Katrantzou a puisé la référence : Reproduction of the ‘Ladies in Blue’ fresco, 1927, peinture sur plâtre, 156,2 x 101 cm, Metropolitan Museum of Art, New York [inv. 27.251]). Voir [en ligne] https://www.metmuseum.org/art/collection/search/258137.
- Michelangelo Pistoletto, L’Étrusque et la voie romaine, 1976-2007, miroir, bronze, moulage en résine époxy d’une partie du decumanus du site archéologique des thermes de Cimiez (Cemelun), moulage réalisé par Renée David, 300 x 270 x 532 cm, Musée d’art moderne et contemporain, Nice. Voir [en ligne] https://www.navigart.fr/mamac/artwork/michelangelo-pistoletto-l-etrusque-et-la-voie-romaine-120000000001082.
- L’Arringatore ou l’Orateur, Ier siècle av. J.-C., bronze, H : 179 cm, Musée archéologique, Florence. Voir [en ligne] https://catalogo.beniculturali.it/detail/ArchaeologicalProperty/0900512596.
- Dans le cadre de la journée d’étude « La France au miroir de l’Antiquité » qui s’est tenue à l’Université Toulouse II Jean Jaurès en octobre 2017, les professeurs Marie- Laurence Haack et Martin Miller ont rappelé l’absence de l’histoire des Étrusques dans les programmes scolaires, dans une communication intitulée : « Une Antiquité sélective. La disparition des Étrusques dans les manuels français et italiens du XXe siècle ».
- Bertel Thorvaldsen, Vénus à la pomme, 1813-1816, marbre, H : 160,8 cm, Musée Thorvaldsen, Copenhague (inv. A853). Voir [en ligne] https://kataloget.thorvaldsensmuseum.dk/en/A853.
- Michelangelo Pistoletto, Prefigurazione della Venere deglo Stracci nel Tiempo di Venere e Roma [Venus of the Rags], 1967-2013, marbre, textiles, 212 x 340 x 110 cm, Tate Modern, Londres (T12200). Voir [en ligne] https://www.tate.org.uk/art/artworks/pistoletto-venus-of-the-rags-t12200.
- Tony Matelli, Venus, 2015, béton, bronze polychrome, 66 x 24 x 20 cm, lieu de conservation non renseigné. Voir [en ligne] https://www.tonymatelli.com/work?itemId=5f0haooxmq5de4vl4x80uyt76z67so.
- Antonio Canova, Venere Italica, 1804-1812, marbre, H : 171,5 cm, Galerie Palatine, Musée des Offices, Florence (inv. 1912 n.878). Voir [en ligne] https://www.uffizi.it/opere/canova-venere-italica.
- Fabio Viale, Venere Italica, 2016, marbre, pigments, 173 x 52 x 75 cm, Galleria Poggiali, Pietrasanta. Voir [en ligne] https://www.fabioviale.it.
- Marina Vargas, Venus de Canova o Venus Limbus (série : Nor animal neither angel), 2015, résine polyester, poudre de marbre, émail, 179 x 110 x 118 cm, lieu de conservation non renseigné. Voir [en ligne] https://www.marinavargas.com/obra-en.html.
- Antonio Canova, Les Trois Grâces, 1814-1817, marbre, H : 173 cm, Victoria and Albert Museum, Londres (inv. A.4-1994). Voir [en ligne] https://www.vam.ac.uk/articles/the-three-graces.
- Nick Van Woert, Untitled (yellow statue), 2014, polyuréthane, fibre de verre, 208,2 x 152,4 x 45,7 cm, Grimm Gallery, Amsterdam. Voir [en ligne] https://grimmgallery.com/artworks/3115-nick-van-woert-untitled-yellow/.
- PichiAvo, Urban Karites, apr. 2010, bombe aérosol, 120 x 100 cm, lieu de conservation non renseigné.
- Pierre Paul Rubens, Le Jugement de Pâris, 1669, huile sur toile, 199 x 379 cm, Musée du Prado, Madrid (inv. P01669). Voir [en ligne] https://www.museodelprado.es/en/the-collection/art-work/the-judgement-of-paris/f8b061e1-8248-42ae-81f8-6acb5b1d5a0a?searchid=d047d9a2-a061-7b21-fce9-a314f21e9e32 ; Thomas Couture, Les Romains de la Décadence, 1847, huile sur toile, 472 x 772 cm, Musée d’Orsay, Paris (inv. INV3451). Voir [en ligne] https://www.musee-orsay.fr/fr/oeuvres/romains-de-la-decadence-9493.
- Eleanor Antin, Judgment of Paris (after Rubens)-Light Helen (série : Helen’s Odyssey), 2007, épreuve chromogène, 96,5 x 185,4 cm, lieu de conservation non renseigné.
- Bernard Latuner, Les Romains de la Décadence, 2003, acrylique sur toile, 200 x 400 cm, Collection de l’artiste.
- Certains historiens de l’art préféreront peut-être parler d’Antique Revival. Le terme ici employé de revival fait référence au Gothic Revival, survivance du style gothique, appelé néo-gothique, du milieu du XVIIIe au XIXe siècle, et dont la visée était de faire revivre les formes médiévales. Cet anglicisme, s’il peut sembler inapproprié au premier abord, se justifie pleinement lorsque l’on sait que les artistes néo-néo sont en grande majorité américains.