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Maison d'édition : Presses Universitaires de Pau et des Pays de l'Adour
par Maylis Douence
Chacun à sa façon, sur des thèmes extrêmement divers, les étudiantes et étudiants intervenant lors de cette journée ont illustré comment le droit, de manière générale, et le droit public en particulier, se saisit des questions qui touchent les femmes, leurs droits, leurs convictions, leur représentation. De toutes ces interventions, il me semble que ressortent deux points saillants : si le droit consacre les droits des femmes, il échoue à en assurer l’effectivité.
par Hugo Lami
En 2006, le représentant de l’UNICEF en Éthiopie, Björn Ljungvist, soulignait qu’il était « très dangereux de ne s’intéresser qu’au processus juridique »8. Toutefois, le droit a un rôle majeur à jouer et c’est pourquoi la communauté internationale, par l’intermédiaire des traités et institutions onusiennes, s’est saisie de la question des MGF qui, outre le fait qu’elles posent de graves problèmes de santé publique, constituent une atteinte à de nombreux droits et libertés énoncés par la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH), notamment à la dignité de la personne humaine.
Le droit public s’immisce dans les questions initialement à dominante privée en contribuant à leur encadrement. Il se retrouve en première ligne pour l’interprétation et la validation de la loi à travers la jurisprudence du Conseil constitutionnel et s’empare de l’évolution des revendications et des concepts féministes. C’est dire l’importance du champ potentiellement investi. Si le droit public a ainsi nécessairement contribué à faire évoluer la condition des femmes, l’évolution des idées féministes a tout autant contraint le droit public à se transformer, notamment du fait de l’appropriation progressive de certaines thématiques féministes tant dans un cadre national que dans les instances internationales.
par Maverick Martins
Le 28 juillet 2020, comme beaucoup, c’est avec une immense émotion que nous avons appris la disparition de Gisèle Halimi. Juriste, femme politique, militante féministe, Gisèle Halimi a été une source d’inspiration intarissable pour beaucoup de juristes.
par Marc Brosseau
Les rencontres de la géographie et de la littérature ou des géographes et des littéraires (ce qui ne revient pas au même) n’ont plus rien d’inusité. Après des départs timides à la faveur de tentatives isolées, de quelques appels non-entendus, le rapport à la littérature prend racine dans la pratique géographique au cours des années 1970.
par Marc Brosseau
J’ai formulé, en introduction, mon intention de brosser un tableau synoptique de la géographie littéraire. Au terme de cet exercice, le moment est venu de le contempler dans son ensemble et d’y apporter quelques petites touches finales.
par Marc Brosseau
Réfléchir à la représentation de l’espace dans la perspective des genres littéraires, comme nous venons de le faire au chapitre précédent, est une manière de relier la géographie dans le texte (lieux, trame spatiale, paysages) à la géographie qui pour ainsi dire l’entoure.
par Marc Brosseau
Au cours des vingt dernières années, la géographie littéraire a connu un processus de normalisation disciplinaire et de diversification de ses approches. Cette diversification se manifeste aussi sur le plan des genres littéraires étudiés.
par Marc Brosseau
Au sein des études géographiques, qu’elles recourent ou non aux œuvres littéraires, la thématique de l’imaginaire n’est pas nouvelle. Elle fait toutefois l’objet d’un intérêt renouvelé depuis une vingtaine d’années (Bailly, 1989 ; Sénécal, 1992 ; Debarbieux, 2003 ; 2015 ; Chivallon, 2008 ; Berdoulay, 2012 ; Bédard et al. 2012). Même à ses débuts, cette curiosité pour l’imaginaire est associée à une réflexion sur la littérature.
par Marc Brosseau
Depuis le milieu des années 1980, les géographes s’interrogent sur le sens, la légitimité et les implications de la postmodernité.
par Marc Brosseau
La géographie culturelle, il en a été question à la fin du chapitre précédent, a connu des transformations importantes au cours des années 1980 et 1990. Au sein de la géographie culturelle d’expression française, ces transformations ont été plutôt progressives et se sont déployées à la faveur d’introduction de nouvelles approches et de nouveaux objets.