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Catalogue des monnaies médiévales et jetons

par

Dans cette seconde partie numismatique sont présentées les monnaies médiévales, modernes et jetons composant la collection Tauziac. Les séries monétaires postérieures à la Révolution, notamment celles du XXe siècle, certainement le fruit d’une petite collection peut-être réalisée au cours de “voyages“ (Tauziac était militaire…), ont été écartées du cadre de l’étude. Il ne semblerait pas pertinent de présenter ces quelques pièces de Napoléon III, de l’Indochine française ou encore du Canada qui n’ont joué aucun rôle dans l’histoire du site de Montcaret.

La collection étudiée réunit donc cent quarante-deux monnaies comprises entre le XIe siècle et le XVIIIe siècle. Elle se compose d’un nummus byzantin, de monnaies royales et féodales, françaises et étrangères et de quelques jetons. Toutes ces pièces peuvent provenir des fouilles de l’église et du cimetière de Montcaret mais leur appartenance au site n’en est pas pour autant assurée. En effet, Tauziac qui était collectionneur, n’a laissé aucune indication quant à la provenance de ses monnaies. Bien au contraire, de nombreux indices que nous allons développer suggèrent que son médaillier est constitué de plusieurs lots, mêlant des trouvailles certainement issues du site de Montcaret à des découvertes qui n’ont quelquefois aucun caractère local. À ce titre, la prudence nous convie à élargir l’aire de ces trouvailles à l’échelle de la commune, voire de son environnement proche et non de la limiter au seul site de Montcaret. Dans la mesure où les contextes de découvertes, tant en terme de provenance exacte que de type de structure, ne nous sont pas connus, nous nous limiterons donc à quelques commentaires relatifs aux divers groupes de monnaies identifiés et à définir leur particularité1.

Un ensemble hétérogène

La composition de la collection Tauziac soulève plusieurs interrogations qui invitent à se demander si le site de Montcaret a été la seule source numismatique.

Une première remarque concerne la part respective des différents monnayages recueillis sur le site : tout au plus une trentaine de monnaies antiques (a priori toutes romaines) contre cent quarante-deux attribuables aux périodes médiévales et modernes. Des recherches entamées sur plusieurs sites du sud-ouest, ruraux et urbains, associant de fortes occupations antiques et médiévales, ne nous ont pas permis de retrouver une telle disproportion numérique entre ces deux périodes. On peut convenir que les aménagements successifs de la villa, durant plusieurs siècles, n’ont piégé que de rares bronzes du Haut-Empire et quelques frappes des IIIe et IVe siècles. Le module des premières facilite leur repérage par les fouilleurs, ce qui est moins aisé pour les séries de faibles diamètres qui caractérisent plutôt la fin de l’Antiquité. Néanmoins, de nombreuses monnaies médiévales et modernes comme les deniers, les oboles ou encore les imitations italiennes de liards, qui sont aussi de petite taille, figurent en quantité dans la collection Tauziac. Selon nous, le décalage remarquable entre la représentation des séries monétaires antiques et celles des périodes médiévale et moderne trouverait plutôt son explication dans l’ajout de monnaies, isolées ou en lots, extérieures au site de Montcaret.

La deuxième remarque concerne la quantité importante d’espèces de forte valeur qui composent l’échantillon, notamment pour les XVIe-XVIIe et XVIIIe siècles. Plusieurs dizains et douzains sont recensés, ainsi que de nombreuses fractions d’écu dont 5 quarts aux noms d’Henri IV et de Louis XIII. Ces fortes dénominations sont peu communes à l’état de découvertes isolées et ne représentent qu’une part négligeable de la circulation monétaire quotidienne, majoritairement composée de pièces de modeste valeur. Si l’on peut admettre la trouvaille en fouille de quelques-uns de ces exemplaires, il semble peu envisageable que tous appartiennent au site de Montcaret ou du moins au seul périmètre de l’église et de son cimetière. Comme dans le cas précédent, il est probable que Tauziac a enrichi sa collection par des pièces extérieures au site.

Enfin, le dernier point concerne l’état de conservation très inégal des monnaies qui ne permet pas de reconnaître une patine typique du site. Plusieurs pièces ont été finement restaurées quand d’autres semblent n’avoir subi qu’une brève intervention de nettoyage, le plus souvent inachevée. Cette différence est très nette si l’on compare les deniers de Richard Cœur de Lion (Cat. 72 à 76) et d’Aliénor (Cat. 77 à 92) qui ont été parfaitement restaurés2, avec ceux d’Henri II (Cat. 70-71) et des Comtés de la Marche et du Périgord (Cat. 97 à 101) sur lesquels subsistent de nombreuses concrétions et chlorures. De même, certains doubles tournois et liards de cuivre des règnes de Louis XIII et Louis XIV portent des rayures très nettes de lame de rasoir (Cat. 27, 29 et 33). Si le traitement négligé de ces pièces est certainement imputable au peu d’intérêt qu’elles suscitent, la qualité inégale de ces interventions de nettoyage évoque aussi des manipulations par des personnes différentes et, par voie de conséquence, peut-être des monnaies de provenance diverses.

Quelques éléments de comparaison

Afin de vérifier certaines de nos interrogations sur la constitution de ce lot, nous avons comparé les monnaies de Montcaret aux trouvailles de sites de Maubourguet3 et de Saint-Orens-de-Lavedan4 dans les Hautes-Pyrénées. Si ces deux collections ne peuvent être considérées comme des références locales en raison de leur éloignement avec Montcaret, les contextes et découvertes, ecclésiaux et sépulcraux, ainsi que les quantités de monnaies recueillies sont très proches de ceux du médaillier Tauziac et illustrent un aspect particulier de la circulation monétaire dans le sud-ouest de la France.

La comparaison des profils (Fig. 1) de Maubourguet et de Saint-Orens révèle une évolution sensiblement identique des deux sites avec une part croissante des trouvailles monétaires depuis les Xe-XIe siècles jusqu’au milieu du XVIe siècle. Le fléchissement de la courbe à cette période précède un pic correspondant aux règnes de Louis XIII et de Louis XIV. Passée cette phase, les monnaies ne sont plus présentes sur le site ou seulement de manière anecdotique. Ces profils offrent peu d’analogie avec celui de Montcaret qui paraît très syncopé, alternant “pics“ et “creux“. Une autre spécificité concerne la part des monnaies de Louis XV et de Louis XVI, complétée de quelques jetons étrangers, qui représente 12 % du lot de Montcaret, alors que ces pièces sont presque totalement absentes à Maubourguet et à Saint-Orens-de-Lavedan.

Répartition par périodes et par types
Fig. 1. Répartition par périodes et par types des monnaies recueillies sur les sites de Maubourguet (Mbg), Saint-Orens-de-Lavedan (Sol) et Montcaret (Mcr).

Mais la différence la plus remarquable de cette comparaison entre monnaies de sites concerne une nouvelle fois la quantité de monnaies de forte valeur. L’essentiel du numéraire découvert sur les deux sites pyrénéens est constitué de modestes piécettes, baquettes, liards et doubles tournois alors que les deniers, douzains, dardennes et fractions d’écus sont représentés par de nombreux exemplaires à Montcaret. Après avoir envisagé l’éventualité d’une circulation privilégiée de ces monnaies sur le site, plusieurs rapprochements ont permis de reconnaître quelques lots monétaires que nous avons interprétés comme des trésors ou des fractions de trésors.

Quelques trésors ou fragments de trésors

Au moins quatre trésors, ou fractions de trésors ont été identifiés dans la collection Tauziac. Tous les quatre comportent un terminus différent, difficile à préciser, mais que l’on peut approximativement fixer au milieu du XIIe siècle ou au début du XIIIe siècle pour le premier, au milieu du XIVe siècle pour le deuxième et, pour les deux derniers, au tout début du XVIIe siècle. Plusieurs observations réalisées sur les monnaies ont permis ces regroupements. À la différence des monnaies de sites, les pièces thésaurisées accusent généralement des traces d’usures moins importantes car elles sont moins soumises à la circulation courante, qui les fait passer de mains en main pendant parfois plusieurs décennies. Elles se reconnaissent aussi à leur patine identique, témoignant  des mêmes conditions d’enfouissement. Il est impossible de préciser si ces lots sont complets ou non et, surtout, d’assurer qu’ils proviennent du site de Montcaret. L’un d’entre eux, composé de monnaies de l’évêché de Lausanne et de la Baronnie de Vaud doit certainement être écarté.

Lot 1 : milieu du XIIe ou début du XIIIe siècle ?, 16 deniers DVCISIT

Seize pièces de même type (Cat. 77 à 92) attirent obligatoirement l’attention… L’hypothèse que ce lot corresponde à seize découvertes isolées est d’autant plus à écarter que ces deniers révèlent un même aspect de surface, conséquence d’une même méthode de restauration. Tous sont donc considérés comme provenant d’un unique dépôt. Trois d’entre eux sont percés. Les deniers DVCISIT sont datés vers le milieu du XIIe siècle d’après le trésor de Saucats (Gironde)5 et de la fin du XIIe siècle par E.R.D. Elias qui les attribue à Aliénor d’Aquitaine6. À ce titre, d’autres monnaies de la collection Tauziac pourraient s’associer à ce lot notamment les quatre deniers et l’obole de Richard (Cat. 72 à 76) qui présentent un aspect identique aux deniers DVCISIT. Doit-on envisager un seul et même trésor pour toutes ces monnaies ?7

Lot 2 : milieu XIVe, 11 deniers et oboles de l’Évêché de Lausanne et de la Baronnie de Vau

Suite à une intervention de restauration a priori inachevée, ces monnaies présentent toutes un aspect un peu jaunâtre – avec encore quelques chlorures présents sur certaines d’entre elles – qui ne se retrouve sur aucun autre exemplaire de la collection Tauziac. Le faible écart chronologique qui relie ces deux séries et surtout leur particularité géographique imposent de les fusionner au sein d’un seul et même ensemble. La découverte de ce trésor ou fragment de trésor à Montcaret est des plus douteuses. Si tel était le cas, ces monnaies suisses seraient les premières connues pour la région et compteraient parmi les exemplaires les plus occidentaux que l’on connaisse.

Lot 3 : fin du XVIe siècle : 1 dizain, 2 blancs et 6 imitations de liards

Six (Cat. 103-123-124-125-126-127) des sept imitations de liards recueillies à Montcaret ont une patine identique brune et verte que l’on retrouve sur un dizain et un blanc de François Ier (Cat. 8-9) et sur un exemplaire indéterminé (Cat. 67). Cette similitude d’aspect invite à penser que ces monnaies ont pu être découvertes ensemble. Dans l’éventualité d’un trésor, l’enfouissement pourrait se situer à la fin du XVIe siècle. Ces monnaies, officielles ou imitées, sont frappées en très grandes quantités et se retrouvent régulièrement sur les sites et dans les trésors du sud-ouest8.

Lot 4 : début du XVIIe siècle : 5 quarts d’écu

Les découvertes isolées de quarts d’écu sont plutôt rares, ces pièces de forte valeur faisant certainement l’objet d’une attention particulière de la part de leur propriétaire. Aussi, retrouver cinq exemplaires isolés à Montcaret paraît peu probable et l’hypothèse d’un petit trésor ou d’une fraction de trésor semble plus envisageable. Le caractère local de la trouvaille pourrait être confirmé par la provenance des monnaies : Angers (Cat. 11), Bayonne (Cat. 18-19), Bordeaux (Cat. 20) et Saint-Palais (Cat. 23), sont parmi les ateliers les plus proches du site. Quatre exemplaires (Cat. 11-19-20-23) ont une patine identique assez mate qui contraste avec celle du cinquième (Cat. 18) dont l’aspect lustré, voire ciré, laisse penser à une pièce d’origine différente. Une fois encore, les conditions de découverte et de restauration ne nous sont pas connues et cette monnaie peut tout aussi bien faire partie du lot. Peut-on considérer cet ensemble comme complet et de plus découvert sur le site9 ?

La monnaie byzantine

Les trouvailles isolées de bronze byzantin sur le territoire français sont tout à fait exceptionnelles10, mais la présence d’un nouvel exemplaire à Montcaret ne serait pas pour autant surprenante. Les plus anciennes monnaies, datées des VIe-VIIIe siècles, déjà répertoriées à Graulhet (Tarn), Montlauzun (Lot), Casteljaloux (Lot-et-Garonne) et Bordeaux (Gironde)11, résultent certainement d’échanges commerciaux avec la Méditerranée. Récemment, deux nouveaux exemplaires, datés des IXe-XIe siècles, ont été découverts dans les départements du Tarn et de la Haute-Garonne, soit un contexte géographique toujours assez proche de celui de Montcaret. Ces bronzes sont les suivants :

  1. Lagrave (Tarn) follis, Basile I et Constantin VII, Léon VI, Constantinople, 870-877, BN, II, 34/12 (type 3)12.
  2. Valentine (Haute-Garonne) follis anonyme, Basile II et Constantin VIII, Constantinople, 976-1025, BN, II, 41/31 et s. (classe A2)13.

Comme pour le follis de Montcaret, ces deux dernières trouvailles ont été réalisées en milieu ecclésial14. Si l’on se doit d’exclure l’intégration de ces bronzes au sein du système monétaire médiéval, il faut plutôt les considérer comme des médailles ou des ex-voto dont l’attrait tient sûrement dans la représentation iconographique, celle du Christ nimbé tenant les évangiles. Certains d’entre eux, du moins les plus récents, sont peut-être arrivés d’Orient avec le retour des premières croisades. Il est tentant de mettre en relation le bronze découvert à Montcaret avec l’histoire même du prieuré, consacré à la fin du XIe siècle et rattaché à l’abbaye de Saint-Florent-les-Saumur. Des sources précisent que le prieur de Sainte-Marie-Majeure-de-Jérusalem a remis à un des moines de Saint-Florent diverses reliques dont un fragment de la Vraie Croix entre 1073 et 1130. Une des hypothèses admises est que cette relique a été transférée de Saint-Florent à Montcaret pour la consécration du prieuré ou peu de temps après. Dans cette “ambiance” constantinopolitaine, la présence d’une monnaie byzantine de la fin du XIe siècle recueillie sur le site ne constituerait pas une extravagance.

Une collection d’origine locale

Malgré l’absence d’information sur la provenance exacte des monnaies composant la collection Tauziac, il y a tout lieu de croire que ce médaillier fut en grande partie constitué par des trouvailles locales ou régionales. C’est ce que démontrent les monnaies féodales du Moyen Âge, toutes frappées en Aquitaine anglaise à l’exception d’un denier du Comté du Maine ainsi que de nombreuses monnaies royales issues des ateliers de Bordeaux, de Bayonne, Saint-Palais, Toulouse ou encore La Rochelle. Parmi toutes ces monnaies, nombre d’entre elles ont dû être exhumées sur le site même du prieuré de Montcaret et de son cimetière, mais une quantité que l’on ne peut évaluer doit provenir des communes situées aux alentours. Ainsi, la localisation précise des quelques bourses ou fragments de trésors reconnus dans le médaillier fait malheureusement défaut. Au-delà de son caractère modeste et imprécis, la collection Tauziac n’en demeure pas moins une collection d’intérêt pour la numismatique locale en Aquitaine.

Monnaie byzantine

Constantin X Doukas, 1059-1067

N° 1 ; Inv. 24-1. Constantin X et Eudocie, follis, Constantinople.
+E[mmA] NOVHL ; le Christ barbu avec le nimbe, vêtu de la stola et du kolobion qu’il écarte de la main d., tenant en main g. les Évangiles, debout de face sur un souppedion. À g., IC surligné ; à d., XC surligné.
+KvNTDK EV[DKAV]GO ; Eudocie à g., Constantin X barbu à d., portant le stemma, vêtus du loros avec le maniakion, la main extérieure sur la poitrine, tenant entre eux de leur main intérieure un labarum au-dessus de deux degrés, debout de face.
Poids 7,75 ; axe 6 ; diam. 28-25 ; BN 51.

3b
Fig. 2. Cat. 1 (Inv. 24-1) (cl. P. Cambra).

Monnaies royales françaises

Charles VII, 1422-1461

N° 2 ; Inv. 34-2. Denier tournois, 3e émission, Toulouse, à partir de 1436.
[   ]VS.FRANCORV[   ] ; 2 lis accostés dans un trilobe. Point 5e.
(lis)TVRO[   ]IS:FRA ; croix fichée cantonnée dans un quadrilobe. Point 5e.
Poids 1,00 ; axe 5 ; diam. 18-17 ; Duplessy 531C.

Louis XI, 1461-1483

N° 3 ; Inv. 34-3. Denier tournois, à partir de 1461.
(lis)LV[   ]X (marque illisible) ; 2 lis accostés dans un trilobe aux angles annelés.
(lis)[   ] ; croix cantonnée dans un quadrilobe aux angles annelés.
Poids 0,72 ; axe – ; diam. 15 ; Duplessy 563. Le lis initial semble indiquer Louis XI.

N° 4 ; Inv. 31-1. Denier tournois, à partir de 1476.
+LVDOV[   ] ; 2 lis accostés dans un trilobe aux angles annelés.
[   ]IT.NOMEN.DNI.BENE[   ] ; croix cantonnée dans un quadrilobe aux angles annelés.
Poids 1,00 ; axe 9 ; diam. 19 ; Duplessy 563A.

N° 5 ; Inv. 22-14. Hardi, 2e émission, à partir du 12 novembre 1478.
[   ]/VS ReX: ; le Roi debout de face, à mi corps, tenant une épée, le buste coupe la légende en bas.
[   ]CTVm: ; croix pattée cantonnée de 2 couronnelles et 2 lis.
Poids 0,71 ; axe 4 ; diam. 17 ; Duplessy 559C.

Charles VII, 1422-1461 ou Charles VIII, 1483-1498

N° 6 ; Inv. 38-3. Blanc à la couronne, Montpellier, à partir de 1436 ou 1488.
+[ ]ARO[LVS:FRANCOR]VM:REX ; écu de France entre trois couronnelles dans un trilobe.
+[SIT:NOME:]DNI:B[ENEDICTV] ; croix cantonnée de deux couronnelles et deux lis dans un quadrilobe.
Poids 1,95 ; axe 7 ; diam. 23 ; Duplessy 519 et s. (28 janvier 1436) ou 587 (24 avril 1488).

Louis XII, 1498-1514

N° 7 ; Inv. 29-1. Hardi de Provence, à partir de 1498.
[   ]:F[   ] ; le Roi debout de face, à mi corps, tenant l’épée et le sceptre, le buste ne coupant pas la légende.
[   ]En.D[   ] ; croix pattée cantonnée de 2 mouchetures d’hermines et 2 lis.
Poids 0,93 ; axe 7 ; diam. 17 ; Duplessy 680.

François Ier, 1515-1547

N° 8 ; Inv. 36-2. Dizain, 1er type, Tours, à partir du 21 juillet 1519.
+FR[A]NCISCVS[   ]VM REX ; grande F couronnée, accostée de 2 lis, point 6e
+[SI]T:NO[ME]N.DNI.BENE[DICTVM] ; croix pattée cantonnée de 4 lis, point 6e.
Poids 1,50 ; axe 6 ; diam. 24-21 ; Duplessy 856.

N° 9 ; Inv. 36-1. Grand blanc de Bretagne, Nantes, avant 1540.
:[FRANCIVSCVS:FRAN]CORVM:REXBRI:[TAN:D]VX ; écu de France sous une couronnelle, accosté de deux mouchetures d’hermine couronnées ou d’une moucheture d’hermine et d’un lis couronnés. Un besant à la pointe de l’écu. Les X de REX et DVX sont constitués de deux petites x en sautoir.
¯:SIT:NOME[N:DOMINI:BEN]EDICTVM:N: ; croix échancrée, cantonnée de deux mouchetures d’hermine couronnées et de deux F couronnées.
Poids 2,06 ; axe 3 ; diam. 25-24 ; Duplessy 853-854.

N° 10 ; Inv. 26.2. Liard à l’F, Montpellier, à partir du 19 mars 1541.
[   ] ; F couronnée.
[   ] N ; croix plaine alésée. À l’exergue, N.
Poids 0,62 ; axe 11 ; diam. 16 ; Duplessy 930. Ce type existe aussi pour Henri II (Duplessy 1002) mais n’est connu que pour Toulouse.

N° 11 ; Inv. 36-5. Liard au dauphin, 3e type, Bayonne, à partir de 1543.
[   ]D.G[   ] ; dauphin à g..
+SI[   ]DIC ; croix pleine alésée, dessous L.
Poids 0,46 ; axe 9 ; diam. 12 ; Duplessy 931. Monnaie rognée.

Henri II, 1547-1559

N° 12 ; Inv. 37-1. Douzain aux croissants, Chambéry, 1549-1552.
[+H]ENRI[CVS.2.DEI.GRA.]FRANCO[RV]M.REX.O ; écu de France couronné, accosté de deux croissants couronnés. Sous l’écu, une étoile (H).
[  ]T.NOMEN.D[  ]NEDICTVM.15[  ] ; croix fleurdelisée formée de huit croissants entrelacés, cantonnée de 2 H et de 2 couronnelles.
Poids 2,06 ; axe 2 ; diam. 23 ; Duplessy 997.

Henri III, 1574-1589

N° 13 ; Inv. 42-1. Quart d’écu, Angers, 1584.
+HENRI[   ]III.D.G.FRAN.ET.POL.REX.[15]84 ; croix fleurdelisée.
SIT.NOMEN.DOMINI[   ]EDICTVM (   ) ; écu de France couronné, accosté de II et II. À l’exergue F.
Poids 8,45 ; axe 7 ; diam. 28-27 ; Duplessy 1133. Légèrement tréflée au revers.

N° 14 ; Inv. 42-2. Double sol parisis, 2e type, 158?
+HE[   ]IC[   ].III.[   ].FRAN.ET.POL.RX ; H couronné entre trois lis posés deux et un.
SIT.NOMEN.DN[   ]ENEDIC[   ]M.158[ ] ; croix cléchée fleurdelisée.
Poids 3,67 ; axe 12 ; diam. 25 ; Duplessy 1136 v. avec millésime en fin de légende de droit.

N° 15 ; Inv. 40-2. Double tournois, 1er type, Paris, 1577-1589.
HENRI.III.R.DE.FRAN.ET.POL.A ; buste lauré et cuirassé à d., avec col rabattu. Globule dans le champ à d. À l’exergue, le A est placé à mi-hauteur.
+DOVBLE.TOVRN[   ] ; trois lis posés deux et un.
Poids 3,10 ; axe 4 ; diam. 21 ; Duplessy 1152.

N° 16 ; Inv. 41-3. Denier tournois, Toulouse, 1577-1589.
+HENR[I.III.R.DE]FR[AN.]ET.POL ; buste lauré et cuirassé à d., avec col plat.
+DENIER.TOVR[   ] ; deux lis accotés au-dessus d’un M.
Poids 1,23 ; axe 6 ; diam. 17 ; Duplessy 1153.

Charles X, 1589-1590

N° 17 ; Inv. 38-2. Douzain, 2e type, atelier indéterminé, 1593.
[CA]ROLVS.X.D.G.FRANCOR.REX¨, écu de France couronné accosté de deux C.
SIT.NOMEN.DNI.BENEDICT.1593 ; croix échancrée cantonnée de deux lis et de deux couronnelles. CA ligaturés en fin de légende après le millésime comme sur Duplessy 1181.
Poids 2,18 ; axe 10 ; Duplessy 1181.

Henri IV, 1589-1610

N° 18 ; Inv. 47-2. Douzain de Navarre, 2e type, Saint-Palais, 1590.
HENRI.4.D.G.FRAN.E.NAVAR.REX ; croix échancrée cantonnée de deux couronnelles et de deux lis.
[ ]GRATIA.D.SVM.Q.SVM.1590. ; écu de France couronné, parti de France-Navarre.
Poids 2,11 ; axe 10 ; diam. 18 ; Duplessy 1260.

N° 19 ; Inv. 45-1. Douzain, 2e type, Lyon, 1594.
HENRICVS.IIII.D.G.FRAN.ET.NAVA.REX ; écu de France couronné, accosté de deux H. À l’exergue, D.
+SIT.N[OMEN.DN]I.BENEDICT.1594.FF.+ ; croix échancrée, cantonnée de deux couronnelles et deux lis.
Poids 2,03 ; axe 2 ; diam. 23 ; Duplessy 1247.

N° 20 ; Inv. 46-1. Quart d’écu, Bayonne, 1597.
+HENRICVS.IIII.D.G.FRANC.E.NAVA.RX.1597. ; croix feuillue avec quadrilobe ponctué en cœur.
SIT.NOMEN.DOMINI.BENEDICTVM. (ancre ?) (fleur) ; écu de France couronné accosté de II et II. À l’exergue L.
Poids 9,45 ; axe 8 ; diam. 27 ; Duplessy 1224.

N° 21 ; Inv. 46-2. Quart d’écu, Bayonne, 1598.
+HENRICVS.IIII.D.G.FRANC.E.NAVA.RX.1598. ; croix feuillue avec quadrilobe ponctué en cœur.
SIT.NOMEN.DOMINI.BENEDICTVM. (ancre ?) (fleur) ; écu de France couronné accosté de II et II. À l’exergue L.
Poids 9,44 ; axe 8 ; diam. 28 ; Duplessy 1224.

N° 22 ; Inv. 44-1. Quart d’écu, Bordeaux, 1608.
HENRICVS.IIII.D.G.FRANC.E.NAVA.REX.1608. ; croix feuillue avec quadrilobe ponctué en cœur. Point secret 11e.
[   ]NOMEN.DOMINI.BENEDICTVM.[   ] ; écu de France couronné accosté de II et II. Point secret 11e.
Poids 9,47 ; axe 8 ; diam. 27 ; Duplessy 1224. Certaines sections des légendes semblent indiquer une regravure des coins.

N° 23 ; Inv. 40-1. Douzain, atelier indéterminé, v. 1590.
[   ] ; écu de France couronné, accosté de deux H couronnés.
[   ] ; croix échancrée. Une couronnelle et deux lis seuls visibles.
Poids 1,59 ; axe – ; diam. 23. Cette association n’est connue que pour Henri IV. Percée en deux points.

Louis XIII, 1610-1643

N° 24 ; Inv. 50-1. Double tournois, 2e type, Lyon, 1613.
LOVIS.XIII.R.DE.FRAN.ET.NAVA.D ; buste enfantin à d., lauré et cuirassé avec fraise. À l’exergue, D.
+DOVBLE.TOVRNOIS.1613. ; trois lis posés deux et un.
Poids 2,07 ; axe 6 ; diam. 20 ; Duplessy 1360. Semble différent de Duplessy 1360c, au grand buste de Lyon.

N° 25 ; Inv. 35-1. Quart d’écu de Navarre, Saint-Palais, 1618.
LVDOVICVS.XIII.D.G.FRANC.ET.NAVAR.REX ; croix fleurdelisée.
GRATIA.DEI.SVM.IDQ.SVM.1618M. ; écu couronné, parti de France-Navarre, accosté de II et II.
Poids 9,43 ; axe 6 ; diam. 30 ; Duplessy 1336.

N° 26 ; Inv. 50-2. Double tournois, 1er type, Bordeaux, 1618.
LOVIS.XIII.R.DE.FRAN.ET.NAV.(?)K ; buste enfantin à d., lauré et cuirassé avec col plat. À l’exergue, K.
+DOVBLE.TOVRNOIS.1618. ; trois lis posés deux et un.
Poids 3,03 ; axe 6 ; diam. 20 ; Duplessy 1358.

N° 27 ; Inv. 20-11. Double tournois, 11e type, La Rochelle, 1639.
LOVIS.XIII.R.D.FR[   ].NAV.K ; petit buste à dr.
+DO[VBLE.T]OVRNOIS.1639 ; trois lis posés deux et un.
Poids 1,49 ; axe 6 ; diam 19 ; Duplessy 1373.

N° 28 ; Inv. 50-3. Double tournois, atelier indéterminé, v. 1630-1640.
[LO]VIS⋆XIII⋆R⋆D⋆FRAN⋆ET⋆N[AV.] ; buste lauré, drapé et cuirassé à d.,
[+D]OVBLE⋆TOV[RNO]IS⋆[   ] ; trois lis posés deux et un.
Poids 2,45 ; axe 6 ; diam. 20.

N° 29 ; Inv. 51-2. Double tournois, 15e type dit “de Warin“, La Rochelle, 1642.
[LVD.]XIII.D.G.FR.ET.NAV.REX ; tête laurée à g.
H.DOVBLE.TOVRNOIS.1642 ; trois lis posés deux et un.
Poids 1,78 ; axe 6 ; diam. 18 ; Duplessy 1377.

N° 30 ; Inv. 20-12. Double tournois, atelier indéterminé, 1643.
LO[V]IS[   ]RAN.ET.N[   ] ; tête à g. illisible
(quadrifeuille) DOVBLE[.TOVRNOIS.]1643 ; trois lis posés deux et un.
Poids 1,11 ; axe 6 ; diam 19.

N° 31 ; Inv. 38-1. Douzain illégal, atelier indéterminé.
[?]LVDOVICVSXIIIR[ ] surfrappé sur [  ]U[.]RES ; écu de France sommé d’une couronnelle, meubles accostants illisibles. Pas de cercle intérieur ni de trilobe.
.SITNOMEN.D[   ] ; croix échancrée cantonnée de 2 lis (1 et 4) et de 2 couronnelles (2 et 3). Pas de cercle intérieur ni de quadrilobe. Début de légende à 2 h.
Poids 1,97 ; axe 4 ; diam. 22 ; voir Duplessy 1341 ss.

Louis XIV, 1643-1715

N° 32 ; Inv. 52-7. Liard, 2e type, Paris, 1655.
L.[X]IIII.ROY.DE.FR.ET.DE.NA.1655. ; buste couronné à d.
[LIARD/DE/FRA]NCE/A ; légende en trois lignes au-dessus de la lettre A entouré de trois lis posés deux et un.
Poids 3,12 ; axe 6 ; diam. 22 ; Duplessy 1588.

N° 33 ; Inv. 52-11. Liard, 2e type, atelier indéterminé, 1655.
L.XIIII.ROY.DE.FR.ET.DE.NA.1655. ; buste couronné à d.
LIAR[D]/DE/FRA[N]CE/[?] ; légende en trois lignes au-dessus de la lettre [?] entouré de trois lis posés deux et un.
Poids 3,14 ; axe 6 ; diam. 22 ; Duplessy 1588.

N° 34 ; Inv. 52-10. Liard, 2e type, Limoges, 1656.
[L.XIIII.ROY.DE.]FR.ET.DE.NA.1656 ; buste couronné à d.
LIARD/DE/FRANCE/I ; légende en trois lignes au-dessus de la lettre I entouré de trois lis posés deux et un.
Poids 3,12 ; axe 6 ; diam. 22 ; Duplessy 1588.

N° 35 ; Inv. 52-5. Liard, 2e type, Nîmes, 1656.
L.XIIII.ROY.D[E.FR.]ET.DE.NA.1656. ; buste couronné à d.
LIARD/DE/FRANCE/R ; légende en trois lignes au-dessus de la lettre R entouré de trois lis posés deux et un.
Poids 5,25 ; axe 6 ; diam. 24-23 ; Duplessy 1588.

N° 36 ; Inv. 52-8. Liard, 2e type, Caen, 1657.
[L.XIIII].ROY.DE.FR.ET.DE.NA.1657. ; buste couronné à d.
[LIARD/D]E/[FRA]NC[E]/C ; légende en trois lignes au-dessus de la lettre C entouré de trois lis posés deux et un.
Poids 2,86 ; axe 6 ; diam. 22 ; Duplessy 1588.

N° 37 ; Inv. 47-3. Liard, 2e type, Lyon ou Vimy, 1655-1658.
[L.XIIII.ROY.]D.FR.[ET.DE.NA.][   ] ; buste couronné à d.
[L]IAR[D]/DE/[FR]AN[CE]/D ; légende en trois lignes au-dessus de la lettre D entouré de trois lis posés deux et un.
Poids 2,76 ; axe 6 ; diam. 21 ; Duplessy 1588.
La frappe est attribuable à Vimy en 1655-1657.

N° 38 ; Inv. 52-4. Liard, 2e type, Lyon ou Vimy, 1655-1658.
L.XIIII.ROY.DE.FR.[ET.DE.NA.][   ] ; buste couronné à d.
LIAR[D]/DE/[F]RANC[E]/D ; légende en trois lignes au-dessus de la lettre D entouré de trois lis posés deux et un.
Poids 2,68 ; axe 6 ; diam. 22 ; Duplessy 1588
La frappe est attribuable à Vimy en 1655-1657.

N° 39 ; Inv. 52-3. Liard, 2e type, Tours ou Meung-sur-Loire, 1655-1658.
[L.XIIII.ROY.]DE.FR.[ET.DE.NA.][   ] ; buste couronné à d.
LIARD/DE/FRANCE/E ; légende en trois lignes au-dessus de la lettre E entouré de trois lis posés deux et un.
Poids 3,92 ; axe 6 ; diam. 22 ; Duplessy 1588.

N° 40 ; Inv. 52-1. Quadruple sol dit “des traitants“, Vimy, 1677.
LVDOVICVS · XIIII.D.GRA ; buste drapé à d., tête nue, sous une couronne de lauriers.
FRAN.E[NAVARR]Æ.REX ; croix fleurdelisée avec un D en cœur. Sous un mufle de lion ?
Poids 1,28 ; axe 6 ; diam. 18 ; Duplessy 1504.

N° 41 ; Inv. 52-2. Quadruple sol aux deux L, Paris, 1692.
LVD.XIIII.D.G (?L) FR.ET.NAV.REX.1692 ; buste drapé à d.
DOMINE.SALVVM.[FAC].REGEM.A ; deux L entrelacées et affrontées, accostés de trois lis posés deux et un sous une couronne. À l’exergue A.
Poids 1,44 ; axe 6 ; diam. 19 ; Duplessy 1519.

N° 42 ; Inv. 59-1. Quinzain aux huit L surfrappé, La Rochelle, 1695.
•LVD/[   ]/[   ]/ET NR ; croix formée de huit L adossées, chaque bras étant couronné, cantonnée de quatre lis divergeant du centre. Dans un cercle en cœur, H.
SIT NOMEN D[ni be]NEDICTVM 1695 ; écu de France couronné. Un lis en contremarque sur l’écu.
Pds 1,44 ; axe 12 ; diam. 25-21 ; Duplessy 1581A. Une lettre (h, n, R ?) attribuable au type original est visible au droit à 6 h à la place de la couronne.

N° 43 ; Inv. 52-9. Liard, 3e type, Riom, 1699.
L.XIIII.[ROY.DE.FR.ET.DE.]NAV.1699. ; buste cuirassé à d., portant la perruque. Un trèfle sous le buste.
LIARD/DE/FRANCE/O ; légende en trois lignes au-dessus de la lettre O entouré de trois lis posés deux et un.
Poids 2,62 ; axe 6 ; diam. 21 ; Duplessy 1588.

N° 44 ; Inv. 52-14. Pièce de six deniers dite “dardenne“, La Rochelle, 1710.
[LOVIS.]XIIII.[ROY.DE.FR]ANCE.ET.D[E.NAV] ; trois groupes de deux L adossées, couronnés, posés en triangle, cantonnés de trois lis divergeant du centre. Au centre, H.
[SIX].DENIE[RS.DE.FR]ANCEw1710 ; croix anillée fleurdelisée.
Poids 4,61 ; axe 6 ; diam. 26 ; Duplessy 1593.

N° 45 ; Inv. 52-13. Pièce de six deniers dite “dardenne“, La Rochelle, 1710.
LOVIS.XIII[I.ROY.DE.FRANCE.ET.]DE.[NAV] ; trois groupes de deux L adossées, couronnés, posés en triangle, cantonnés de trois lis divergeant du centre. Au centre, H.
[SIX.DENIE[RS.DE.FRANCE][   ] ; croix anillée fleurdelisée.
Poids 4,17 ; axe 6 ; diam. 24 ; Duplessy 1593.

N° 46 ; Inv. 52-16. Pièce de six deniers dite “dardenne“, Montpellier, 1711.
[LO]VIS.XIIII.ROY.DE.FRANCE.ET.DE.[NAV] ; trois groupes de deux L adossées, couronnés, posés en triangle, cantonnés de trois lis divergeant du centre. Au centre, N.
SIX.DENIERS.[DE.FRANCE.]1711 ; croix anillée fleurdelisée.
Poids 4,89 ; axe 6 ; diam. 25 ; Duplessy 1593.

N° 47 ; Inv. 52-18. Pièce de trente deniers dite “mousquetaire“, Lyon, 1711.
LVD.XIIII.FR.ET.NAV.REX.1711 ; deux L adossées, couronnées, accostées de trois lis posés deux et un.
PIECE.DE.XXX.D[ENI]ERS.D ; croix cléchée avec trois besants posés en trèfle à l’extrémité de chaque bras, cantonnée de quatre lis divergeant du centre.A l’exergue, D.
Poids 1,98 ; axe 6 ; diam. 23 ; Duplessy 1584.

N° 48 ; Inv. 52-15. Pièce de six deniers dite “dardenne“, Montpellier, 1712.
⋆LOVIS.XIIII.ROY.DE.FRANCE.ET.DE.NAV ; trois groupes de deux L adossées, couronnés, posés en triangle, cantonnés de trois lis divergeant du centre. Au centre, N
SIX.DENIERS.DE.FRANCE.[ ]1712 ; croix anillée fleurdelisée.
Poids 5,20 ; axe 6 ; diam. 26 ; Duplessy 1593.

N° 49 ; Inv. 52-17. Pièce de six deniers dite “dardenne“, Montpellier, 1710-1712.
⋆LOVIS.XIIII.ROY.DE.FRANCE.ET.DE.NAV ; trois groupes de deux L adossées, couronnés, posés en triangle, cantonnés de trois lis divergeant du centre. Au centre, N.
[SIX.DE]NIERS.DE.FRANCE.17[  ] ; croix anillée fleurdelisée.
Poids 4,91 ; axe 6 ; diam. 26 ; Duplessy 1593.

N° 50 ; Inv. 52-6. Pièce de 2 deniers de Strasbourg,
[   ] ; buste à droite.
[   ] ; fruste.
Poids 3,06 ; axe 3 ; diam. 20 ; Duplessy 1592.

N° 51 ; Inv. 52-12. Liard ou 4 deniers de Strasbourg ?
[   ] ; buste à droite.
[   ] ; fruste.
Poids 2,49 ; axe – ; diam. 21.

Louis XV, 1715-1774

N° 52 ; Inv. 47-1. Tiers d’écu de France ou Louis d’argent, La Rochelle, 1721.
LUD.XV.D.G.FR.ET.NAV.REX. ; buste lauré, drapé et cuirassé à d.. Sous le buste un trèfle.
SIT.NOMEN.DOMINI.BENEDICTUM.1721 ; écu de France couronné. À l’exergue, H
Poids 7,87 ; axe 6 ; diam. 28 ; Duplessy 1667A.

N° 53 ; Inv. 56-1. Neuf deniers des “Colonies“, La Rochelle, 1722.
SIT.NO[MEN.DOMINI]BENEDICTUM (flèche).(gland) ; 2 L croisées sous une couronne.
COLONIES/FRANÇOISES/1722/H. ; légende en trois lignes au-dessus de la lettre H.
Poids 5,20 ; axe 6 ; diam. 25 ; Lecompte 193, p. 146.

N° 54 ; Inv. 53-1. Dixième d’écu aux lauriers, Bayonne, 1726.
LUD.XV.D.G.FR.ET.NAV.REX. ; buste à g., tête nue, portant une veste brodée
SIT.NOMEN.DOMINI.BENEDICTUM. H1726 ; écu de France ovale, couronné, entre deux branches de lauriers. À l’exergue L.
Poids 2,73 ; axe 6 ; diam. 21 ; Duplessy 1678.

N° 55 ; Inv. 53-4. Vingtième d’écu aux lauriers, Bordeaux, 1728.
LUD.XV.D.G.FR.ET.NAV.REX. lis ; buste à g., tête nue, portant une veste brodée
SIT.NOMEN.DOMINI.BENEDICTUM.O1728 ; écu de France ovale, couronné, entre deux branches de lauriers. À l’exergue K.
Poids 1,33 ; axe 6 ; diam. 18 ; Duplessy 1679.

N° 56 ; Inv. 53-2. Double sol, Caen, 1739.
L[UD].XV.D.G.FR.E[T.NAV.REX.] ; partie supérieure du L couronné à peine visible.
SIT.NO[M.DOM.]BENEDICTUM.1739; L et couronne à peine visible.
Poids 1,61 ; axe 6 ; diam. 22 ; Duplessy 1679.

N° 57 ; Inv. 53-3. Double sol, atelier indéterminé, 174?.
[LUD.XV.D.G.FR.ET.NAV.REX.] ; L couronné entre trois lis posés deux et un, à peine visible.
[SIT.NOM.]DOM.[BENEDICTUM.]174[ ] ; L cursive et rameau entrecroisés sous une couronne.
Poids 1,60 ; axe 6 ; diam. 22 ; Duplessy 1679.

Louis XVI, 1774-1793

N° 58 ; Inv. 54-1. Vingtième d’écu aux lauriers, Paris, 1782.
LUD.XVI.D.G.FR.ET.N.REX ; buste à g., tête nue, portant une veste brodée, les cheveux noués sur la nuque par un ruban. Sous le buste, un canard marchant à g.
SIT.NOMEN.DOMINI.BENEDICTUM[ ]1782. ; écu de France ovale, couronné, entre deux branches de lauriers. À l’exergue A.
Poids 1,39 ; axe 6 ; diam. 18 ; Duplessy 1712.

N° 59 ; Inv. 52-19. Sol, Bordeaux, 1786.
LUDOV.XVI.D.GRATIA ; tête nue à g., les cheveux noués par un ruban sur la nuque. Sous le buste une maisonnette ?
FRANCIÆ ET NAVARRÆ REX 1786 ; écu de France couronné. À l’exergue K.
Poids 9,80 ; axe 6 ; diam. 30 ; Duplessy 1714.

N° 60 ; Inv. 55-1. Pièce de 2 sous de Cayenne, Paris, 1789.
LOUIS.XVI.R.DE.FR.ET.DE.NAV. ; 3 lis posés 2 et 1 sous une couronne.
COLONIE DE CAYENNE ; dans le champ 2/SOUS/1789 au dessus de la lettre A.
Poids 1,46 ; diam. 22 ; axe 6 ; Lecompte 20-21.

N° 61 ; Inv. 56-2. Liard, Bordeaux, 1791.
LUDOV.XVI.D.GRATIA F ; tête nue à g., les cheveux noués par un ruban sur la nuque. A l’exergue, un F.
FRANC.ET.NAVARR.REX 1786 ; écu de France couronné. À l’exergue K.
Poids 2,71 ; axe 6 ; diam. 21 ; Duplessy 1716.

N° 62 ; Inv. 52-21. Sol constitutionnel, Paris, 1792.
LOUIS XVI ROI DES FRANÇOIS A ; buste à g., tête nue, les cheveux noués par un ruban sur la nuque. À l’exergue, A. Sur la tranche du buste, DUVIVIER.
LA NATION LA LOI LE ROI ; faisceau sommé d’un bonnet phrygien accosté de 12 et D entre deux branches de chêne. À l’exergue, 1792.4.DE LA.LIB.
Poids 11,72 ; axe 6 ; diam. 28 ; Duplessy 1723.

N° 63 ; Inv. 52-23. Demi-sol constitutionnel, Limoges, 1792.
LOUIS XVI ROI DES FRANÇOIS 1792.I. ; buste à g., tête nue, les cheveux noués par un ruban sur la nuque.
LA NATION LA LOI LE ROI ; faisceau sommé d’un bonnet phrygien accosté de 6 et D entre deux branches de chêne. À l’exergue, L’AN 4 DE LA LIBERTÉ.
Poids 5,34 ; axe 6 ; diam. 29 ; Duplessy 1724.

N° 64 ; Inv. 52-20. Double sol constitutionnel, Lyon, 1793.
LOUIS [XVI R]OI DES FRANÇOIS 1793.D. ; buste à g., tête nue, les cheveux noués par un ruban sur la nuque. Le D à l’exergue est surmonté de deux points horizontaux.
LA NATION LA LOI [LE ROI] ; faisceau sommé d’un bonnet phrygien accosté de 2 et S entre deux branches de chêne. À l’exergue, [L’AN ? DE LA] LIBERTÉ.
Poids 23,42 ; axe 6 ; diam. 33 ; Duplessy 1722.

N° 65 ; Inv. 52-22. Sol constitutionnel, Paris, 1791-1793.
LOU[IS XVI ROI DES FRANÇO]IS A ; buste à g., tête nue, les cheveux noués par un ruban sur la nuque. À l’exergue, A.
LA NATION LA LOI LE ROI ; faisceau sommé d’un bonnet phrygien entre deux branches de chêne.
Poids 11,76 ; axe 6 ; diam. 27 ; Duplessy 1723.

Indéterminées

N° 66 ; Inv. 20-10. Blanc à la couronne de Charles VII, Louis XI, Charles VIII, Louis XII ou François 1er.
(couronne) [   ] ; écu de France entre 3 couronnelles, dans un trilobe.
[   ] ; croix cantonnée de 2 lis et de 2 couronnelles, dans un quadrilobe.
Poids 2,27 ; diam. 23 ; axe ? ; type Duplessy 519, 550, 587, 664, 835.

N° 67 ; Inv. 34-1. Blanc ?
[   ] ; écu de France sommé d’une couronnelle et accosté de 2 meubles illisibles, dans un trilobe.
[   ] ; croix cantonnée de 2 lis et de 2 couronnelles, dans un quadrilobe.
Poids 1,50 ; diam. 20 ; axe ? 

N° 68 ; Inv. 39-1. Douzain illégal frappé sous Louis XIII ?
[   ] ; écu de France sous une couronne (?). Pas de trilobe.
SIT NOMEN DOM[INI BENE]DICTVM ; croix pattée cantonnée de 4 couronnelles. Pas de quadrilobe. Les douzains de ce type ont normalement une croix échancrée.
Poids 2,55 ; diam. 22 ; axe 12 ; cf. Duplessy 1342.

Monnaies féodales françaises

Comté du Maine

Anonyme, à partir de 1015

N° 69 ; Inv. 26-1. Denier.
+COMES CENOMANIS ; monogramme d’Herbert.
+SIGNVM DEI VIVI ; croix cantonnée de 2 besants aux 1er et 2e, de l’alpha et de l’oméga aux 3e et 4e.
Poids 1,13 ; axe 11 ; diam. 20 ; P.A. 1546 et ss.

4b
Fig. 3. Cat. 69 (Inv. 26-1) (cl. P. Cambra).

Duché d’Aquitaine

Henry II Plantagenet, 1152-1189

N° 70 ; Inv. 20-7. Denier, v. 1160.
+hENRICVS R[EX], S couché ; croix dans un cercle.
+/AQVI/TANI/E ; en quatre lignes avec annelets de part et d’autre de la croix et du E.
Poids 0,69 ; axe 9 ; diam. 17-16 ; Elias 1b.

5b
Fig. 4. Cat. 70 (Inv. 20-7) (cl. P. Cambra).

N° 71 ; Inv. 20-1. Denier, v. 1160.
+hENRICVS REX, S droit ; croix dans un cercle. Tréflée.
+/AQVI/TANI/E ; en quatre lignes avec annelets de part et d’autre de la croix et du E.
Poids 0,68 ; axe 9 ; diam. 16 ; Elias 1 var. (S droit).
Richard Cœur de Lion, 1169-1199

6b
Fig. 5. Cat. 71 (Inv. 20-1) (cl. P. Cambra).

N° 72 ; Inv. 23-7. Denier, 1er type, v. 1169-1185.
+/RICA/RDVS/M ; en quatre lignes avec M oncial renversé à l’exergue.
+AQVITAN[IE] ; croix dans un cercle.
Poids 0,91 ; axe 8 ; diam. 18 ; Elias 4.

N° 73 ; Inv. 23-3. Denier, 1er type, v. 1169-1185.
+/RICA/RDVS/M ; en quatre lignes avec M oncial renversé à l’exergue.
+AQVITANIE ; croix dans un cercle.
Poids 0,78 ; axe 6 ; diam. 18 ; Elias 4.

N° 74 ; Inv. 23-4. Denier, 1er type, v. 1169-1185.
+/RICA/RDVS/M ; en quatre lignes avec M oncial renversé à l’exergue.
+AQVITANIE ; croix dans un cercle.
Poids 0,77 ; axe 5 ; diam. 18 ; Elias 4.

N° 75 ; Inv. 23-2. Denier, 1er type, v. 1169-1185.
+/RICA/RDVS/M ; en quatre lignes mais avec légende rétrograde. M oncial renversé à l’exergue.
+AQVITANIE ; croix dans un cercle.
Poids 0,92 ; axe 6 ; diam. 18 ; Elias 4d.

N° 76 ; Inv. 20-4. Obole, 1er type, v. 1169-1185.
+/RICA/RDVS/M ; en quatre lignes avec M oncial renversé à l’exergue. Tréflée.
+AQVITANIE ; croix dans un cercle.
Poids 0,40 ; axe 6 ; diam. 8 ; Elias 6.

Aliénor, à partir de 1189

N° 77 ; Inv. 22-4. Denier.
+DVCISIT ; deux croisettes avec au-dessus un M oncial et à l’exergue un A sans barre.
+AQVITANIE ; croix dans un cercle.
Poids 1,06 ; axe 3 ; diam. 18 ; Elias 11

N° 78 ; Inv. 22-3. Denier.
+DVCISIT ; deux croisettes avec au-dessus un M oncial et à l’exergue un A sans barre.
+AQVITANIE ; croix dans un cercle.
Poids 0,89 ; axe 3 ; diam. 17 ; Elias 11. Percée au centre de la croix au droit.

N° 79 ; Inv. 22-2. Denier.
+DVCISIT ; deux croisettes avec au-dessus un M oncial et à l’exergue un A sans barre.
+AQVITANIE ; croix dans un cercle.
Poids 0,75 ; axe 4 ; Elias 11. Percée à 12h au-dessus de la croisette au revers.

N° 80; Inv. 22-1. Denier.
+DVCISIT ; deux croisettes avec au-dessus un M oncial et à l’exergue un A sans barre.
+AQVITANIE ; croix dans un cercle.
Poids 0,72 ; axe 5 ; diam. 17 ; Elias 11.

N° 81 ; Inv. 22-6. Denier.
+DVCISIT ; deux croisettes avec au-dessus un M oncial et à l’exergue un A sans barre. Un besant dans le 1er canton ?
+AQVITANIE ; croix dans un cercle. Variante typologique sur le Q.
Poids 1,06 ; axe 8 ; diam. 16 ; Elias 11b var. ? Percée à 9 h au revers sur le N.

N° 82 ; Inv. 20-5. Denier.
+DVCISIT ; deux croisettes avec au-dessus un M oncial et à l’exergue un A sans barre.
+AQVITANIE ; croix dans un cercle. Variante typologique sur le Q.
Poids 1,04 ; axe 7 ; diam. 17 ; Elias 11b

N° 83 ; Inv. 22-13. Denier.
+DVCISIT ; deux croisettes avec au-dessus un M oncial et à l’exergue un A sans barre.
+AQVITANIE ; croix dans un cercle. Variante typologique sur le Q.
Poids 1,00 ; axe 7 ; diam. 16 ; Elias 11b

N° 84 ; Inv. 22-5. Denier.
+DVCISIT ; deux croisettes avec au-dessus un M oncial et à l’exergue un A sans barre.
+AQVITANIE ; croix dans un cercle. Variante typologique sur le Q.
Poids 0,94 ; axe 3 ; diam. 17 ; Elias 11b

N° 85 ; Inv. 22-8. Denier.
+DVCISIT ; deux croisettes avec au-dessus un M oncial et à l’exergue un A sans barre.
+AQVITANIE ; croix dans un cercle. Variante typologique sur le Q.
Poids 0,90 ; axe 7 ; diam. 17 ; Elias 11b

N° 86 ; Inv. 22-7. Denier.
+DVCISIT ; deux croisettes avec au-dessus un M oncial et à l’exergue un A sans barre.
+AQVITANIE ; croix dans un cercle. Variante typologique sur le Q.
Poids 0,88 ; axe 3 ; diam. 18 ; Elias 11b

N° 87 ; Inv. 22-11. Denier.
+DVCISIT ; deux croisettes avec au-dessus un M oncial et à l’exergue un A sans barre.
+AQVITANIE ; croix dans un cercle. Variante typologique sur le Q.
Poids 0,85 ; axe 12 ; diam. 17 ; Elias 11b

N° 88 ; Inv. 22-12. Denier.
+DVCISIT ; deux croisettes avec au-dessus un M oncial et à l’exergue un A sans barre.
+AQVITANIE ; croix dans un cercle. Variante typologique sur le Q.
Poids 0,85 ; axe 9 ; diam. 17 ; Elias 11b

N° 89 ; Inv. 22-10. Denier.
+DVCISIT ; deux croisettes avec au-dessus un M oncial et à l’exergue un A sans barre.
+AQVITANIE ; croix dans un cercle. Variante typologique sur le Q.
Poids 0,83 ; axe 3 ; diam. 16 ; Elias 11b

N° 90 ; Inv. 22-9. Denier.
+DVCISIT ; deux croisettes avec au-dessus un M oncial et à l’exergue un A sans barre.
+AQVITANIE ; croix dans un cercle. Variante typologique sur le Q.
Poids 0,81 ; axe 9 ; diam. 17 ; Elias 11b

N° 91 ; Inv. 20-3. Denier.
+DVCISIT ; deux croisettes avec au-dessus un M oncial et à l’exergue un A sans barre.
+AQVITANIE ; croix dans un cercle. Variante typologique sur le Q.
Poids 0,71 ; axe 7 ; diam. 17 ; Elias 11b

N° 92 ; Inv. 20-6. Denier.
+DVCISIT ; deux croisettes avec au-dessus un M oncial et à l’exergue un A sans barre.
+AQVITANIE ; croix dans un cercle. Variante typologique sur le Q.
Poids 0,70 ; axe 6 ; diam. 18 ; Elias 11b

Comté d’Angoulême et de la Marche

Anonyme, v. 1180-1220

N° 93 ; Inv. 33-2. Obole.
[+L]ODOICVS, S couché ; croix dans un cercle.
+ECOL // SIME, S couché ; quatre annelets autour d’une croisette.
Poids 0,28 ; axe 6 ; diam. – ; P.A. 2662 (LVII/5). Monnaie ébréchée.

Comté du Périgord

Anonyme, v. 1200-1250

N° 94 ; Inv. 20-8. Denier.
+LODOICVS, S couché ; croix cantonné d’une S au 2e canton et d’une V au 3e canton.
+ECOLISSIME, S couchées ; cinq annelets posés en croix dans le champ.
Poids 0,77 ; axe 6 ; diam. 17 ; P.A. 2676 (LVII/14).

7b
Fig. 6. Cat. 94 (Inv. 20-8) (cl. P. Cambra).

N° 95 ; Inv. 20-9. Denier.
+LODOICVS, S couché ; croix cantonné d’une S au 2e canton et d’une V au 3e canton.
+ECOLISSIME, S couchées ; cinq annelets posés en croix dans le champ.
Poids 0,70 ; axe 4 ; diam. 17 ; P.A. 2676 (LVII/14).

N° 96 ; Inv. 33-1. Denier.
+LODOICVS, S couché ; croix cantonné d’une S au 2e canton et d’une V au 3e canton.
+ECOLISSIME, S couchées ; cinq annelets posés en croix dans le champ.
Poids 0,89 ; axe 6 ; diam. 17 ; P.A. 2676 (LVII/14).

N° 97 ; Inv. 23-1. Denier.
[+L]ODOICVS, (légende rétrograde, S couché) ; croix (meubles des cantons illisibles).
+ECO[LIS]SIME, (légende rétrograde, S couché) ; cinq annelets posés en croix dans le champ.
Poids 0,66 ; axe ? ; diam. 21 ; P.A. -. Monnaie ébréchée.

Duché d’Aquitaine

Édouard III, 1327-1377

N° 98 ; Inv. 30-1. Esterlin à la tête barbue ou son imitation, Bordeaux, v. 1350-1360.
[+CIVIT]AS[BVRDEGALE] ; tête couronnée de face dans un cercle.
[ED]/REX/AnG/[LIE] ; longue croix divisant la légende avec trois besant au 1er canton, et une couronne au 2e, 3e et 4e ; la dernière est posée sur un annelet.
Poids 0,73 ; axe 3 ; diam. 17-16 ; Elias 70 var. ? La lecture est mal assurée pour le revers. La monnaie semble entièrement de cuivre, ce qui pourrait laisser penser à une imitation comme celle d’Henry de Lancastre (Elias 137). Le revers est identique à Elias 137b et imite peut-être un type officiel non répertorié pour Édouard III.

N° 99 ; Inv. 20-2. Double au léopard sous couronne, v. 1350.
+ED’REX[ANG]LIE¨ ; léopard passant à g. sous une couronne. À l’exergue, un trèfle.
+MONETA:DVPLEX ; croix dans un cercle avec une couronne pointé aux 1er et 4e cantons.
Poids 1,03 ; axe 6 ; diam. 19 ; Elias 92f

8b
Fig. 7. Cat. 99 (Inv. 20-2) (cl. P. Cambra).

N° 100 ; Inv. 23-6. Denier au lion 
+ED[:]RE[X AnGLIE] ; léopard passant à droite, dessous différent ?.
+DnS.AQ[VITAnIE] ; croix.
Poids 0,85 ; axe 8 ; diam. 18 ; Elias 112 et suiv.

N° 101 ; Inv. 23-5. Gros tournois à la couronne.
ED’/REX/[ANG]/L’IE ; légende extérieure illisible ; grande croix coupant les 2 légendes.
DVX ACITAnI[?]E ; châtel tournois à la couronne.
Poids 2,13 ; axe 3 ; diam. 24 (rogné au niveau inférieur de la 2e légende) ; Elias – . Seul un piéfort de même type semble connu pour Édouard III (Elias 54). Un gros identique a aussi été imité par Henry de Lancastre (Elias 127), mais la lecture du droit exclut cette attribution.

Royaume de Navarre

Antoine de Bourbon et Jeanne d’Albret, 1555-1562 et 1555-1572

N° 102 ; Inv. 42-3. Liard de Navarre.
+A.ET.IOA.DEI.GRR.NA.DD.B. ; monogramme couronné formé de deux A dont un renversé et d’un I.
+[ ]G.D.SVMVS.Q.D.SVMVS ; croix aux bras tortillés, évidée et cantonnée de deux A et de deux I couronnés.
Poids 0,80 ; axe 3 ; diam. 17-16 ; P.A. 3432.

Principauté de Dombes

Louis II de Bourbon, 1560-1582

N° 103 ; Inv. 34.5. Liard au L, 1580.
+L.D.DOMBARD.MONTISP.D. ; L couronnée.
+D[NS.]ADIVTOR.MEVS.15(oo) ; croix fleurdelisée.
Poids 0,87 ; axe 5 ; diam. 16 ; type P.A. 5128. La partie supérieure des dizaines du millésime est hors flan, mais la production de ces liards ne démarrent qu’à partir de 1574 : le millésime ne peut être que 1580.

Principauté de Boisbelle et Henrichemont

Maximilien Ier de Béthune, 1597-1641

N° 104 ; Inv. 49-1. Double tournois, 1636.
(fleuron) MAXI.D.BETHVNE.P.S.DENRIC ; buste fraisé à d., sur un manteau d’hermine.
+DOVBLE.TOVRNOIS.1636.L. ; écu de Béthune entouré de six lis entiers, d’un lis incomplet du haut et d’un demi-lis.
Poids 2,85 ; axe 6 ; Trésor de Scorbé-Clairvaux 3445.

Principauté d’Orange

Frédéric-Henri de Nassau, 1625-1647

N° 105 ; Inv. 43-1. Double tournois, 1er type, 1637.
FR[   ]D.G.PRIN.AVR ; buste cuirassé avec petit col plat. À l’exergue V sur annelet.
DOVBLE.TOVRNOI[S].1637 ; trois pseudo-lis posés deux et un.
Poids 2,40 ; axe 6 ; Trésor de Scorbé-Clairvaux 3579.

N° 106 ; Inv. 43-2. Double tournois, 1er type, v. 1630-1640.
FRED.HEN[   ]IN.AVR ; buste cuirassé avec petit col plat. À l’exergue V sur annelet.
DOVBLE.TOVRNOI[   ] ; trois pseudo-lis posés deux et un.
Poids 2,48 ; axe 6 ; Trésor de Scorbé-Clairvaux 3579.

Principauté de Dombes

Gaston d’Orléans, usufruitier, 1628-1657

N° 107 ; Inv. 36-3. Double tournois, 1643.
[+GASTON.VSV.DE.L]A.SOV.DOMG ; buste lauré, drapé et cuirassé à d., à l’antique.
+DOV[BLE.TOV]RNOIS.1643 ; trois lis posés deux et un sous un lambel.
Poids 2,00 ; axe 6 ; Trésor de Scorbé-Clairvaux 3299 et s.

N° 108 ; Inv. 27-1. Double tournois, 3e type, 1627-1657.
+GASTON.VSV.D[   ]OM ; buste lauré, drapé et cuirassé à d., à l’antique.
+DOVBLE.TOVRN[   ] ; trois lis posés deux et un sous un lambel.
Poids 1,95 ; axe 6 ; Trésor de Scorbé-Clairvaux 3242 et s.

N° 109 ; Inv. 28-1. Denier tournois, 1627-1657.
[  ]ASTON.VF.P.D. ; tête à d..
[  ]ENIER.TOVRNOIS.1[   ] ; deux lis et un A posés deux et un sous un lambel.
Poids 0,98 ; axe 6 ; Trésor de Scorbé-Clairvaux 3386 et s.

Principauté d’Arches

Charles II de Gonzague, 1637-1659

N° 110 ; Inv. 50-4. Double tournois, 1638.
[CHARLES.II.DVC.]D.MANT.S.DAR. ; buste enfantin à d., cheveux raides, drapé avec col bordé de dentelle.
+[DOVBLE.D.LA.SOV.]DAR.1638 ; trois lis posés deux et un entourés de huit besants posés en orle dans un double cercle.
Poids 2,25 ; axe 6 ; Trésor de Scorbé-Clairvaux 4547 et s.

Espagne

Philippe IV (1621-1665)

N° 111 ; Inv. 51-1. Réal d’argent ou “dieciocheno“, Valence, 1642.
D/ […], buste couronné de face, 1-8 de part et d’autre du buste.
R/ […], écu couronné de Valence, accosté de 16-42.
Pds 1,82 ; axe 9 ; diam. 16 ; Calico-Trigo 832.

Suisse

Évêché de Lausanne

Anonyme, à partir du XIVe

N° 112 ; Inv. 32.1. Denier, émission en lettres gothiques.
+SEDES LAVSANE ; temple tétrastyle à double fronton triangulaire surmonté d’une boule. au-dessous, 3 besants.
+CIVITAS EQ’STRI ; croix cantonnée d’un besant au 1 et d’une flèche au 4.
Poids 0,81 ; axe 12 ; diam. 18 ; Dolivo 26.

N° 113 ; Inv. 32.3. Denier, émission en lettres gothiques.
+ SEDES LAVSANE ; temple tétrastyle à double fronton triangulaire, surmonté d’une boule ; au-dessous, 3 besants.
+CIVITAS EQ’STRI ; croix cantonnée d’un besant au 1 et d’une flèche au 4.
Poids 1,02 ; axe 10 ; diam. 17 ; Dolivo 26.

N° 114 ; Inv. 32.9. Obole, émission en lettres gothiques.
+ SEDES LAVSANE ; temple tétrastyle à double fronton triangulaire, surmonté d’une boule ; au-dessous, 3 besants.
+CIVITAS EQ’STRI ; croix cantonnée d’un besant au 1 et d’une flèche au 4.
Poids 0,34 ; diam. 12 ; axe 7 ; Dolivo 27.

N° 115 ; Inv. 32.5. Denier, émission en lettres gothiques.
+ SEDES LAVSANE ; temple tétrastyle à double fronton triangulaire, surmonté d’une boule ; au-dessous, 1 annelet entre 2 besants.
+CIVITAS EQ’STRI ; croix cantonnée d’un annelet au 1 et d’une flèche au 4.
Poids 1,06 ; diam. 17 ; axe 6 ; Dolivo 28.

Baronnie de Vaud

Louis II de Savoie (1286-1302)

N° 116 ; Inv. 32-4. Denier.
+LVDOVICVSM* ; croix cantonnée d’un trèfle en 2 et d’un besant en 3.
+DE SABAVDIAM ; temple tétrastyle à fronton triangulaire. Un trèfle dans le fronton et deux marches.
Pds 0,77 ; axe 10 ; diam. 18-17 ; Simonetti 3.

N° 117 ; Inv. 32-6. Denier.
+LVDOVICVSM* ; croix cantonnée d’un trèfle en 2 et d’un besant en 3.
+DE SABAVDIAM ; temple tétrastyle à fronton triangulaire. Un trèfle dans le fronton et deux marches.
Pds 0,93 ; axe 9 ; diam. 18-17 ; Simonetti 3.

N° 118 ; Inv. 32-2. Denier.
+LVDOVICVSM* ; croix cantonnée d’un trèfle en 2 et d’un besant en 3.
+DE SABAVDIAM ; temple tétrastyle à fronton triangulaire. Un trèfle dans le fronton et deux marches.
Pds 0,97 ; axe 5 ; diam. 18 ; Simonetti 3.

N° 119 ; Inv. 32-7. Denier.
+LVDOVICVSM* ; croix cantonnée d’un croissant en 4 et d’un besant en 1.
+DE SABAVDIA ; temple tétrastyle à fronton triangulaire. Un trèfle dans le fronton et un W à l’exergue.
Pds 0,97 ; axe 10 ; diam. 18-16 ; Simonetti 3.

N° 120 ; Inv. 32-8. Denier.
+LVDOVICVSM* ; croix cantonnée d’un croissant en 4 et d’un besant en 1.
+DE SABAVDIA ; temple tétrastyle à fronton triangulaire. Un trèfle dans le fronton et un W à l’exergue.
Pds 0,92 ; axe 3 ; diam. 17-16 ; Simonetti 3.

N° 121 ; Inv. 32-10. Obole.
+LVDOVICVSM* ; croix cantonnée d’un croissant en 4 et d’un besant en 1.
+DE SABAVDIA ; temple tétrastyle à fronton triangulaire. Un trèfle dans le fronton et un W à l’exergue.
Pds 0,47 ; axe 2 ; diam. 13-12 ; Simonetti 4.

N° 122 ; Inv. 32-11. Obole, à partir de
+LVDOVICVSM* ; croix cantonnée d’un croissant en 4 et d’un besant en 1.
+DE SABAVDIA ; temple tétrastyle à fronton triangulaire. Un trèfle dans le fronton et un W à l’exergue.
Pds 0,37 ; axe 9 ; diam. 13-12 ; Simonetti 4.

Italie (Lombardie)

Castiglione delle Stiviere

Ferrante Gonzague I (1580-1586)

N° 123 ; Inv. 37.2.  Imitation du liard à l’F de François Ier.
[G]MAR.C[A]ST. // ; F couronnée.
+SOLA // DNS ; croix plaine alésée.
Poids 0,62 ; axe 8 ; diam. 17 ; CNI, IV, n° 34 var., p. 139. Monnaie brisée.

Italie (Piémont)

Casale

Guillaume Gonzague de Mantoue (1566-1587)

N° 124 ; Inv. 41.2. Imitation du liard au dauphin de France.
[   ]AN.III.E.M.[   ] ; dauphin à d., sommé d’une large couronne (coupant la légende ?).
[   ] ; croix fleurdelisée.
Poids 0,67 ; axe ? ; diam. 15 ; CNI, II, n° 63 var., p. 152.

N° 125 ; Inv. 41.1. Imitation du liard au dauphin de France.
GVL.D.G.DV[X.MAN.II]I.E.M.F.I ; dauphin à g., sommé d’une couronne coupant la légende.
IN DEO.SPES MEO 158[ ] ; croix fleurdelisée.
Poids 1,01 ; axe 9 ; diam. 16 ; CNI, II, n° 86 var., p. 155.

Italie (Passerano)

Anonyme

N° 126 ; Inv. 34.6. Imitation du liard à l’L de Louis II de Dombes.
+CO[M.RADICAT]E.COCO ; L couronnée.
•IN[.DEO.VIRTUT]EM.81 ; croix fleurdelisée.
Poids 0,44 ; axe 11 ; diam. 15 ; CNI, II, n° 78 var., p. 383. Monnaie très ébréchée.

N° 127 ; Inv. 34.4. Imitation du liard à l’L de Louis II de Dombes.
+COM[RA]DICATE[CO]CO ; L couronnée.
+IN.DE[O].VIRTVT[EM(   )] ; croix fleurdelisée surmontée d’une petite croix à chaque extrémité
Poids 0,85 ; axe 5 ; diam. 15 ; CNI, II, n° 78 var., p. 383.

Indéterminé

Indéterminé

N° 128 ; Inv. 36.4. Imitation du liard à l’F couronnée de François Ier.
[    ] ; F couronnée.
[   ] ; croix plaine alésée.
Poids 0,57 ; axe – ; diam. 14.

Jetons français

N° 129 ; Inv. 25-1. Jeton de compte de type banalisé, Tournai, XIVe siècle.
AVE MARIA GRACIA PL ; écu semé de trois lis posé deux et un sous une couronne.
Anépigraphe ; croix fleurdelisée dans un quadrilobe, inspirée des monnaie d’or de l’époque.
Poids 2,79 ; axe – ; diam. 25. Frappé pour les besoins ordinaires des clercs de la chambre royale des comptes.

N° 130 ; Inv. 25-2. Jeton de compte de type banalisé, Tournai, début du XVe siècle.
AVE MARIA GRACIA ; champs semé de lis.
Anépigraphe ; croix fleurdelisée cantonnée de C, dans un double quadrilobe.
Poids 2,53 ; axe – ; diam. 26. La gravure et la frappe peu soignées témoignent vraisemblablement d’une production destinée au tout-venant de la population pour effectuer les comptes.

N° 131 ; Inv. 52-27. Jeton de l’Université de la Sorbonne, 1653.
SVS CAROLVS.MAGNVS MAG[ ].NVNCIORM.PATRONS ; Charlemagne, patron de l’Université, debout de face, tenant une épée en main d. et un globe crucigère en main g.
(quintefeuille) HÆC (quintefeuille) NVNCIA (quintefeuille) VERI. 1653 ; écu aux armes des Grands Maîtres de l’université.
Poids 5,74 ; axe 6 ; diam. 28 ; Feuardent 4432

N° 132 ; Inv. 52-29. Jeton français de Louis XIV, 1670.
LVD.XIIII.D.G.FR.ET.NAV.REX. ; tête du Roi à d.
FACIT.HÆC. MIRACVLA.LVDENS. 1670 ; Amphion debout à d., jouant du violon, le pied posé sur une pierre de taille.
Poids 6,53 ; axe 6 ; diam. 27 ; Feuardent 12885

N° 133 ; Inv. 52-26. Jeton français de Louis XIV, à partir de 1655.
LVDOVICVS.MAGNVS.REX ; tête du Roi à d., portant une longue perruque.
LATE.CVNCTA.PROFVNDIT. ; l’Aurore guidant son char.
Poids 4,62 ; axe 6 ; diam. 27 ; Feuardent 14766

N° 134 ; Inv. 52-25. Jeton français de Louis XIV, à partir de 1655.
LVDOVICVS MAGNVS.REX ; tête du Roi à d., portant une longue perruque.
LABOR ALITIS AUFERT ; mât portant la toison d’or surmonté d’un coq entre deux panthères (allusion aux guerres engagées par la France ?).
Poids 4,20 ; axe 6 ; diam. 27.

N° 135 ; Inv. 52-28. Jeton français de Louis XIV, à partir de 1655.
LVD.MAGNVS.FRAN.ET.NAVA.REX. ; tête du Roi à d., portant une longue perruque.
[   ] ; arbre central seul visible.
Poids 5,23 ; axe 6 ; diam. 27.

Jetons étrangers

N° 136 ; Inv. 47-4. Jeton de compte de type banalisé, graveur Hans Schultes, Nüremberg, vers 1553.
(quintefeuille) HANS (quintefeuille) SCHVLTES (quintefeuille) NORNBE : ; quatre lis posés un, deux et un dans un double losange cantonné de deux points sur chaque face.
HANS SCHVLTES ZV * NVRENBERG ; nef voguant à g.
Poids 2,25 ; axe 6 ; diam. 27.
Le décor à la nef est librement inspiré de ceux ornant les jetons parisiens de même époque. Jeton plié puis déplié.

N° 137 ; Inv. 48-1. Jeton de compte de type banalisé, graveur Hans Krauwinckel, Nüremberg, vers 1586.
(quintefeuille) HANNS (quadrifeuille) KRAUWINCKEL (quadrifeuille) ; alternance de trois couronnes et de trois lis autour d’une rose sixtefeuille.
(quintefeuille) RECHEN (quadrifeuille) PFENING (quadrifeuille) NVRENBR ; globe impérial germanique dans un dreipass.
Poids 1,72 ; axe 12 ; diam. 25.

N° 138 ; Inv. 48-2. Jeton de compte de type banalisé, graveur Hans Krauwinckel, Nüremberg, vers 1586.
(quintefeuille) HANNS KRAUWINCKEL. IN NVRENB ; alternance de trois couronnes et de trois lis autour d’une rose sixtefeuille.
FKOMBTDVRGHALL (rosette) GETRIVW.HALL ; globe impérial germanique dans un dreipass.
Poids 1,76 ; axe 12 ; diam. 25.
Légèrement rogné.

N° 139 ; Inv. 50-5. Jeton de Louis XIII de type banalisé, graveur Wolf Laufer, Nüremberg, vers 1612.
LUDOVIC.XIII.FRAN.ET.NA.REX, buste du Roi à d., lauré et cuirassé.
WOLF.LAUFER.RECH.PFENIG.MACH:I:NU ; écus accolés de France et de Navarre sous une couronne entourée d’un collier honorifique.
Poids 2,24 ; axe 12 ; diam. 28-25.
Ce jeton “bon marché“ imite et concurrence  les séries françaises de même type.

N° 140 ; Inv. 52-30. Jeton de Louis XVI de type banalisé, Nüremberg, 1788.
LVD XVI D G FR ET NAV REX R ; buste du Roi à g., à l’exergue R.
OPTIMO PRINCIPI 1788 ; statue équestre du Roi à g.
Poids 2,86 ; axe 12 ; diam. 24.

N° 141 ; Inv. 56-3. Jeton de Louis XVI de type banalisé, Nüremberg, 1790.
LVD.XVI.D.FR.F.REX ; buste du Roi à g.
OPTIMO PRINCIPI 1790 ; statue équestre du Roi à g.
Poids 2,93 ; axe 12 ; diam. 24.

N° 142 ; Inv. 52-24. Jeton de Louis XVI de type banalisé, Nüremberg.
LVD XVI.D G FR.ET.NAV.REX. ; buste du Roi à g.
OMNIBVS NON SIBI / JETTON ; fontaine.
Poids 3,54 ; axe 6 ; diam. 24.

Synthèse Jeton

par Jacques Labrot

L’évolution chronologique de cet ensemble est assez régulière : aux jetons banalisés de Tournai de la fin du Moyen Âge, aux types courants sur les chantiers de fouilles succèdent des séries équivalentes de Nüremberg s’étalant assez régulièrement des années 1560 aux années 1670. On remarque une coupure chronologique correspondant au règne de Louis XV, puis une reprise des séries sous Louis XVI s’étendant jusqu’en 1790. Dans ces séries, de nombreux jetons sont heureusement datables avec précision, ce qui n’est pas toujours le cas.

On peut se poser la question de la présence du jeton des Grands Maîtres de l’Université de la Sorbonne, pour laquelle il faudrait envisager la présence, loin de son lieu d’origine, de l’un de ses personnages, ou du passage d’un de ses élèves en Dordogne. Il serait intéressant d’en rechercher la trace en archives.

L’évolution somme toute régulière des séries n’est pas incompatible avec l’examen d’un site cimetérial (on en connaît d’autres exemples) qui a pu contenir des tombes d’habitants successives, indiquant un peuplement plus marqué entre les XVe et XVIIe siècles. Il est difficile d’expliquer la lacune correspondant au siècle de Louis XV – par une désertion de population ? – cette lacune pouvant être aussi bien accidentelle, dans la mesure où le site en son entier n’a peut-être pas été fouillé, et où les défunts auraient été déplacés dans une autre partie à cette époque ?

Bibliographie

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  • Clairand, A. et Cavailles, M.-T. (2000) : “Le trésor d’Airvault (Deux-Sèvres) : un petit dépôt de quarts d’écu d’Henri IV (1575-1589) et de Louis XIII (1610-1643)”, Trésors Monétaires, XIX, 259-260.
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  • Dolivo, D. (1964) : “Les monnaies de l’évêché de Lausanne”, Société Suisse de Numismatique Monnaies au pays de Vaud Berne, 25-58, pl. 1-8.
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  • Duplessy, J. (1988) : Les monnaies françaises royales de Hugues Capet à Louis XVI (987-1793), II, François Ier-Louis XVI, Paris, Maastricht.
  • Duplessy, J. (2000) : “Le trésor de Scorbé-Clairvaux (Vienne) (Doubles et deniers tournois des XVIe et XVIIe siècles)”, TM, 19, 261-284, pl. XXIV-XXXI.
  • Elias, E.R.D. (1984) : The anglo-gallic coins (les monnaies anglo-françaises), Londres.
  • Jouannet, F. (s.d.) : Notice sur quelques deniers du Moyen Âge trouvés en 1842 à Saucats, Bordeaux.
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  • Lecompte, J. (2002) : Monnaies et jetons des colonies françaises, Monaco.
  • Labrot, J. : Bulletin du Centre National de Recherche sur les Jetons et Méreaux du Moyen Âge.
  • Labrousse, M. (1987) : “La trouvaille de monnaies byzantines de Saint-Vincent-de-Couladère (Cazères, Haute-Garonne)”, Revue Numismatique, 29, 99-108 et 101-102.
  • Martin, C. (1989) : “Les princes de Savoie et leur atelier monétaire de Nyon, dans La maison de Savoie et le pays de Vaud”, Bibliothèque Historique Vaudoise, 97, Lausanne, 123-161.
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  • Poey d’avant, F. (1858-1862) : Les monnaies féodales de France, 3 vol. + pl., Paris.
  • Savès, G. (1979) : “Les monnaies trouvées à Saint-Orens-de-Ladevan”, Revue de Comminges, 2, 1979, 211-221. 
  • Savès, G. (1982) : “Les nouvelles trouvailles de monnaies à Saint-Orens-de-Lavedan”, Revue de Comminges, 2, 1982, 251-260.
  • Simonetti, L. (1967) : Monete italiane medioevali e moderne, I, Casa Savoia, Ravenne. 

Galerie

Notes

  1. Nous remercions particulièrement M. Bompaire (CNRS), A. Clairand (CGF) et C. Vellet (BnF) qui nous ont aidés à identifier certaines monnaies étrangères en nous facilitant notamment l’accès à une documentation peu courante.
  2. Il s’agit certainement d’un traitement chimique.
  3. Bompaire 1989, 211-223.
  4. Savès 1979, 211-221 et 1982, 251-260.
  5. L’enfouissement du trésor est daté des années 1137-1140. Voir Duplessy 1985, 121 n° 336 d’après Jouannet s.d, 435-436 repris par Lafaurie 1963, in : Higounet 1963, 319-320 n° 24.
  6. Elias 1984, 39-40.
  7. Reste les deux deniers d’Henri II Plantagenêt (Cat. 70-71) que nous avons exclus de cet ensemble en raison de leur usure plus prononcée et de leur mode de nettoyage assurément différent, mais qui semblent en revanche très proches des deniers ECOLISSIME des Comtés de la Marche (Cat. 97) et du Périgord (Cat . 98-99-100-101). S’agit-il d’un autre lot ?
  8. Voir notamment Clairand 2000, 289-348 et Savès 1979, 211-221 et 1982, 251-260. Pour les trésors, Dumas 1959-1960, 211-236 et pl. XIII-XIV et Clairand 2000, 231-258 et pl. XXIII.
  9. Non loin de Montcaret, quelques dépôts sont à signaler. Voir notamment, Duplessy 1978, 157-170 ou encore Clairand & Cavailles 2000, 259-260.
  10. Lafaurie & Morisson 1987, 38-63 fait notamment état des maigres découvertes pour cette période.
  11. Cet inventaire régional est donné par Labrousse 1987, 101-102.
  12. Dieulafait & Cabot 1999, 125-128.
  13. Sondages d’évaluations 2002. Documentation inédite M.-G. Colin. La monnaie a été découverte à l’intérieur de l’église.
  14. C’est aussi le cas d’un follis de Constant II et Constantin IV frappé à Syracuse en 642-668 (BN, I, 13/14 (type 6) découvert en 1994 lors de sondages d’évaluation dans l’église de Caïx (Lot) (Documentation inédite D. Rigal) et du trésor de Saint-Vincent-de-Couladère (Haute-Garonne), enfoui vers 660 à l’extérieur de l’église à l’angle nord-ouest. Voir Labrousse 1987, 99-108.
ISBN html : 978-2-35613-384-7
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Posté le 31/01/2021
EAN html : 9782356133847
ISBN html : 978-2-35613-384-7
ISBN livre papier : 978-2-35613-386-1
ISBN pdf : 978-2-35613-385-4
ISSN : 2741-1508
37 p.
Code CLIL : 4117
licence CC by SA

Comment citer

Geneviève, Vincent, Dieulafait, Francis, avec la collaboration de Jacques Labrot, “Catalogue des monnaies médiévales et jetons“, in : Berthault, Frédéric, éd., La villa romaine de Montcaret. Une villa et son environnement dans le sud-ouest de la Gaule, Pessac, Ausonius éditions, collection DAN@ 1, 2021, 283-320, [en ligne] https://una-editions.fr/monnaies-medievales-jetons/ [consulté le 1er février 2021].
doi.org/http://dx.doi.org/10.46608/dana1.9782356133847.25
Accès au livre La villa gallo-romaine de Montcaret (Dordogne). Une villa et son environnement dans le sud-ouest de la Gaule
Publié le 31/01/2021
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