La collection Tauziac rassemble une importante masse de fragments céramique parmi lesquels 176 vases ont pu, avec une relative certitude, être rattachés à des formes connues ou référencées. Cet ensemble se caractérise par une écrasante quantité de fragments informes. Malgré tout, les vases identifiés nous apportent quelques informations sur la répartition des céramiques et leur origine. Ils se distribuent entre le Ier siècle et le IIIe siècle, voire le début du IVe siècle. Mais bien que la majorité du mobilier puisse être datée des IIe et IIIe siècles (plus de 60 % des individus identifiés), un mobilier plus ancien datable essentiellement de la deuxième moitié du Ier siècle p.C. a été identifié.
Ces constatations et l’incertitude des provenances ont amené à présenter cette collection par grandes phases chronologiques ; puis la présentation obéit à un classement de type catalogue. Les individus recensés sont alors répartis par groupe technologique et par forme.
Le tableau qui suit présente les différentes catégories de production céramique avec leurs équivalences (soit dans la typologie de M. H. et J. Santrot1, soit dans la typologie de Périgueux2 si elles sont absentes de cette première référence régionale).
Ier siècle
Le matériel appartenant à cette période chronologique révèle un nombre total de 67 vases identifiés. Les comptages3 mettent en évidence l’importance des céramiques à pâte claire calcaire et à pâte grise rugueuse qui constituent respectivement 30 % et 20 % des individus. En revanche, les terra nigra sont présentes en quantité très réduite, elles représentent seulement 7,46 % des vases. Ce déficit est surprenant car, généralement, ces céramiques sont en plein essor en Aquitaine durant le Ier siècle p.C., période pendant laquelle elles représentent en moyenne 15 à 20 % des vases4. Cette faible importance numérique peut s’expliquer par le hasard des découvertes ou plus probablement parce que les terra nigra connaissent un important recul de leur proportion à partir du milieu du Ier siècle.
Ainsi, la grande majorité des céramiques est datable de la deuxième moitié du Ier siècle et du début du siècle suivant.
Terra nigra
Les terra nigra recueillies présentent une pâte grise à noir au cœur et noire en surface. Les particules de quartz et de micas, très abondantes, sont très fines. Un fragment semble avoir été recuit accidentellement, il présente une pâte et une surface de couleur gris brun clair.
Coupe T-NIG 4-402 : 3 individus (pl. 1, n°1)
Coupe ourlée d’un jonc externe creusé à sa base d’un fin sillon. La panse hémisphérique porte sur son tiers supérieur une collerette de préhension. L’ensemble de la surface est soigneusement lissé puis poli.
Cette forme correspond à la forme FD03 mise en évidence à Périgueux où elle est datée du Ier siècle p.C.5.
Vase bobine T-NIG 4-501 : 2 individus (pl. 1, n°2)
Coupe à profil concave plus ou moins étranglé et décoré de baguettes externes. La lèvre est ici à double renflement. La pâte fine et dure semble caractéristique des ateliers saintais.
Cette forme de vase bobine correspond à la coupe 175 de la typologie de M.-H. et J. Santrot6 et 126 de la typologie d’Y. Menez7. Issue du répertoire laténien8, cette coupe appartient aux contextes augusto-tibériens d’Aquitaine9 et son usage se poursuit généralement jusqu’au règne de Claude période à partir de laquelle elle disparaît progressivement du vaisselier10.
Les plats à engobe interne rouge pompéien
Cette catégorie de production désigne des imitations locales de plats italiques utilisés pour la cuisson de galettes ou de bouillies de céréales. La pâte est le plus souvent tendre, de couleur brun-rouge à noyau gris. Elle contient de très fines et abondantes paillettes de micas.
Plat R-POMP 2-100 : 11 individus (pl. 1, n°3 à 5)
Plat à lèvre simplement arrondie et bord oblique plus ou moins incurvé vers l’intérieur. Un ressaut interne peut marquer la liaison entre le fond plat et le bord. L’ensemble de la surface est recouvert d’un engobe rouge pompéien. Ce revêtement de surface a ensuite bénéficié d’un polissage très régulier qui affecte l’ensemble de sa surface interne et le pourtour de la lèvre côté externe.
Cette forme de plat à cuire correspond à l’assiette 41a-42 de la typologie de M.-H. et J. Santrot11. Ces plats sont présents sur de nombreux sites aquitains pendant tout le Ier siècle de notre ère12. C’est apparemment pendant la période comprise entre les années 130/200 que l’on observe à Bordeaux une chute brutale de leur diffusion, mais on sait par ailleurs que les ateliers de Vayres produisaient encore au milieu du IIe siècle des assiettes assimilées à la forme Santrot 4113. À Barzan, ces plats dominent encore jusqu’au milieu du IIIe siècle.
Les céramiques grises rugueuses
La pâte des céramiques grises rugueuses, est dure, à fines inclusions de quartz et de micas ; elle est le plus souvent de couleur grise à franges plus foncées. Utilisés essentiellement pour la cuisson des aliments les vases recueillis sont relativement fréquents dans la région.
Assiette GR-RUG 2-103 : 1 individu (pl. 1, n°6)
Assiette à bord oblique caractérisée par une lèvre arrondie soulignée d’une gorge externe. La liaison entre le fond plat et le bord est marquée par un petit bourrelet externe. L’ensemble de la surface est lissé puis sommairement poli. La pâte, de couleur gris clair, est dure et abondamment micacée.
Cette assiette est assimilable à la forme 50 de la typologie de M.-H. et J. Santrot que ces auteurs datent à Saintes de la fin du Ier siècle p.C.14.
Coupe GR-RUG 4-100 : 5 individus
Coupe conique à lèvre rentrante arrondie sur son sommet. L’ensemble de la surface est soigneusement lissé puis poli.
Cette écuelle correspond à la forme 117 mise en évidence par M.-H. et J. Santrot. Cette forme de coupe est présente sur de nombreux sites Aquitains dès l’époque augustéenne puis pendant tout le premier siècle15. À Périgueux, elle apparaît dès le début du Ier siècle p.C. On la rencontre pendant tout ce siècle mais elle ne semble plus produite au IIe siècle16.
Bassin GR-RUG 4-101 : 1 individu (pl. 1, n°7)
Partie supérieure d’une grande coupe conique à grande lèvre horizontale, légèrement rabattue qui forme une collerette de préhension. Les surfaces internes et externes ont bénéficié d’un polissage très régulier. La pâte, de couleur gris clair, est cuite selon le mode B17. Dure et rugueuse, elle contient un sable de granulométrie varié et d’abondantes paillettes de micas.
Ce grand bassin correspond à la forme 134 de la typologie d’Aquitaine18. Cette forme peu fréquente se rencontre à Périgueux pendant la deuxième moitié du Ier siècle19 et à Barzan jusque vers le milieu du IIe20.
Coupe GR-RUG 4-102 : 4 individus (pl. 1, n°8)
Coupe conique à bord rentrant et lèvre à extrémité “pincée” et détachée. La surface préalablement lissée est uniformément polie.
Sans équivalent exact en Aquitaine, cette coupe se rencontre à Périgueux à partir de la deuxième moitié du Ier siècle p.C. jusqu’au premier quart du IIe siècle21.
Pot GR-RUG 6-301 : 3 individus (pl. 1, n°9)
Vase à lèvre débordante sur un col large peu marqué. La panse devait être globulaire. La surface externe, préalablement lissée, a bénéficié d’un polissage régulier. La pâte, cuite selon le mode B, est dure, rugueuse. Elle contient de très abondantes paillettes de micas.
La forme de ce pot peut être rapprochée du pot 242 de la typologie d’Aquitaine daté à Bordeaux entre le deuxième quart du Ier siècle et le IIe siècle22. À Périgueux, ces pots sont présents pendant tout le premier siècle p.C.23.
Les céramiques à engobe micacé
Tous les vases correspondant à cette catégorie de production ont bénéficié d’une post-cuisson oxydante17. La pâte correspond au type Périgueux I24. De couleur rouge-orangé elle contient des inclusions minérales homogènes comme des grains de quartz, des nodules ferrugineux, des petites inclusions blanches d’argile cuite ainsi que de très abondantes paillettes de micas.
Couvercle ENG-MIC 1-100 : 3 individus (pl. 2, n°1)
Couvercle plat à lèvre simple et arrondie. La paroi est légèrement bombée et l’ensemble de la surface soigneusement lissé est recouvert d’un engobe micacé. La pâte, cuite selon le mode A, possède toutes les caractéristiques du groupe de pâte Périgueux I.
Cette forme correspond au couvercle AA01 de la typologie de Périgueux25. Sans équivalent exact en Aquitaine, cette forme de couvercle est caractéristique à Périgueux de la première moitié du Ier p.C.
Coupe ENG-MIC 3-203 : 3 individus (pl. 2, n°2)
Coupe tripode à lèvre débordante formant un méplat incliné vers l’intérieur. La panse est verticale oblique et le fond rond. Les pieds de section rectangulaire sont implantés dans le prolongement de la panse, à la périphérie du fond. L’ensemble de la surface est recouvert d’un engobe micacé doré. Ce revêtement n’affecte pas le fond externe de ces tripodes. La pâte, cuite en post-cuisson oxydante correspond au type Périgueux I.
Cette forme de tripode ne semble pas avoir d’équivalent dans la typologie d’Aquitaine. En revanche, une forme très proche est datée à Périgueux de la deuxième moitié du Ier siècle p.C26.
Les céramiques à pâte grise siliceuse
Ce groupe de production se caractérise par l’abondance de ses grains de quartz de granulométrie variée, ses particules de micas et ses grains de calcite qui ont provoqué en surface des éclatements. On observe très souvent des vacuoles à l’intérieur de la pâte.
Coupe GR-SILI 4-101 : 1 individu (pl. 2, n°3)
Coupe conique caractérisée par une lèvre à bourrelet externe légèrement renflée vers l’intérieur et soulignée à sa base côté externe par une profonde gorge. La panse accuse une rupture de courbe qui s’infléchit vers le fond en formant une carène. L’ensemble de la surface a été soigneusement poli par bandes horizontales qui s’étagent. La pâte, de couleur gris foncé, contient de très abondantes et fines paillettes de micas.
Cette forme qui ne semble pas avoir d’équivalent dans la typologie de M.-H. et J. Santrot apparaît à Périgueux dès le début du Ier siècle p.C. ; elle est fréquente jusqu’à la fin de ce siècle16.
Pot GR-SILI 6-202 : 10 individus (pl. 2, n°4 et 5)
Ce pot ovoïde à lèvre débordante à profil carré et col large et court, peut voir la partie supérieure de sa panse décorée de gorges plus ou moins profondes. Préalablement lissée, la partie supérieure du vase a été trempée dans un engobe de couleur gris foncé dont on aperçoit des coulures sur la surface interne. Cette zone a ensuite été polie très soigneusement. La pâte, cuite selon le mode B, est de couleur grise. Elle contient un sable très abondamment micacé et des petits grains de calcite.
Cette forme correspond au pot 283 et variantes de la typologie de M.-H. et J. Santrot, datée initialement à Bordeaux entre la seconde moitié du Ier siècle et le milieu du IIe siècle27. Or, des études récentes ont montré l’apparition de cette forme dès le début du règne d’Auguste à Périgueux28. Puis, sur de nombreux sites aquitains à partir du premier quart du Ier siècle de notre ère jusqu’au début du règne des Flaviens29, période à partir de laquelle ils disparaissent progressivement du vaisselier.
Les céramiques à pâte claire calcaire
Cette catégorie regroupe vraisemblablement plusieurs groupes de production. Toutefois les pâtes sont le plus souvent tendres, elles contiennent un dégraissant plus ou moins fin et d’abondantes paillettes de micas. Ces céramiques sont impropres à la cuisson.
Pichet CL-CALC 8-101 : 4 individus (pl. 2, n°6)
Cette forme de pichet se distingue par une lèvre débordante qui forme un méplat sur sa partie sommitale. Le col est court et faiblement marqué. L’anse rubanée est directement attachée à la lèvre. La pâte cuite selon le mode A est de couleur brun-orangé. Elle contient un sable fin abondamment micacé ainsi que de petits nodules orangés pouvant correspondre à des oxydes métalliques. Il pourrait s’agir de productions en pâte Périgueux I30.
Cette forme de pichet, proche de la forme Santrot 35831, se distingue de celle-ci par l’attache de l’anse qui est ici directement liée à la lèvre. Elle correspond à la forme Caju 23, mise en évidence à Bordeaux sur le site de la Place Camille Jullian32, et datée entre la deuxième moitié du Ier siècle p.C. jusque vers la fin du IIe siècle33.
Cruche CL-CALC 9-200 : 4 individus (pl. 2, n°7)
Cruche à une anse qui possède une lèvre dite “en amande”, effilée et creusée d’une gorge interne nettement marquée. Un sillon affecte la base de la lèvre côté externe. Sur la partie supérieure du col prend naissance une anse rubanée. La pâte, de couleur brun-orangé, est cuite selon le mode A. Abondamment dégraissée, elle contient de fines paillettes de micas et d’abondants grains de quartz de granulométrie variée.
Cette cruche s’apparente à la forme 429 et ses variantes de la classification de M.-H. et J. Santrot datée, par ces auteurs, à Bordeaux et à Saintes de la deuxième moitié du Ier siècle p.C.34. Mais des études récentes ont révélé sa présence sur de nombreux sites dès les premières décennies du Ier siècle35. Forme caractéristique des niveaux du Ier siècle, cette cruche à une anse semble disparaître progressivement du vaisselier peu après le milieu du IIe siècle.
Cruche CL-CALC 10-100 : 3 individus (pl. 2, n°8)
Grande cruche à deux anses à lèvre épaisse, débordante, qui forme un large méplat sur sa partie sommitale. Sur le large col prennent naissance deux anses à double tore. La surface externe est sommairement lissée. La pâte, cuite selon le mode A est de type Périgueux I30.
Cette cruche à deux anses est assimilable à la forme 456 de la typologie de M.-H. et J. Santrot que ces auteurs datent entre la deuxième moitié du Ier siècle p.C. et le milieu du IIe siècle36. Cette forme est attestée à Saintes, sur le site de “Ma Maison”, pendant le premier quart du IIe siècle37 et à Périgueux elles apparaissent pendant la deuxième moitié du Ier siècle et sont utilisées jusqu’à la fin du IIe siècle38. Notons que l’atelier du Bois de la Dame à Ribagnac (Dordogne) a produit des cruches similaires entre les années 50/8039.
Cruche CL-CALC 10-203 : 5 individus (pl. 2, n°9)
Col de cruche à deux anses caractérisé par un manchon lisse à profil triangulaire rentrant et un goulot étroit. Les anses rubanées sont placées sur la partie supérieure du col au contact de la lèvre. La pâte, de couleur beige rosé, contient un sable peu micacé ainsi que de petits nodules orangés pouvant correspondre à des oxydes métalliques.
Cette forme correspond à la cruche 458 de la typologie de M.-H. et J. Santrot, datée à Saintes de la deuxième moitié du Ier siècle p.C.36. Les officines du Champ-Cloux (Charente)40 et de Ribagnac (Dordogne)41 ont produit des formes similaires entre la deuxième moitié du Ier siècle et le début du IIe siècle. À Périgueux, ces cruches sont datées entre les années 75 et 15042.
Cruche CL-CALC 10-204 : 1 individu (pl. 2, n°10)
Col de cruche à deux anses caractérisé par une lèvre évasée, en bandeau, creusée sur sa partie médiane d’un fin sillon. Le goulot étroit s’évase sur une petite lèvre sommitale. Les anses prennent naissance sur le haut du col au contact avec la lèvre. La pâte, de couleur brun-orangé, contient de très fines et abondantes paillettes de micas ainsi que de petits nodules d’oxydes métalliques.
Le profil de cette cruche n’apparaît pas dans la typologie de M.H. et J. Santrot. En revanche, elle semble trouver un équivalent dans une cruche attestée à Périgueux dans un niveau daté du dernier quart du Ier siècle p.C.43.
Oenochoé CL-CALC 11-100 : 3 individus
Partie supérieure d’une œnochoé à lèvre éversée et creusée d’un sillon. Le col est très large et l’anse torsadée prend directement naissance sur la lèvre. La surface externe est soigneusement lissée. Cuite en post-cuisson oxydante, la pâte de couleur rouge orangé contient des grains de quartz de granulométrie variée ainsi que de petits grains de calcite.
Cette forme d’œnochoé correspond à la forme 486 de la typologie de M.-H. et J. Santrot, initialement datée de la deuxième moitié du Ier siècle p.C.44. Plus récemment, des études ont montré leur présence dans des niveaux du deuxième quart du Ier siècle ; leur utilisation semble se poursuivre jusqu’au milieu du IIe siècle45.
IIe – IIIe siècles
Cette période est illustrée par 109 vases (soit 61,93 % du nombre total de vases identifiés) qui révèlent la continuité de certains groupes de productions antérieurs. Des formes nouvelles issues de productions différentes semblent suggérer l’apparition de nouvelles sources d’approvisionnement. C’est le cas des céramiques à engobe rouge orangé, des bouilloires à pâte kaolinitique et, dans une moindre mesure, des céramiques à pâte rouge siliceuse. Mais ce lot est surtout intéressant pour une série de tripodes à engobe micacé (ENG-MIC 3-202) jusque là inconnus dans la région. Ces tripodes montrent des variations très limitées de leur forme quelle que soit leur taille. Il s’agit d’une série de vases très homogène, vraisemblablement de production locale, même si elle possède quelques similitudes avec le groupe Périgueux II24. Seules des analyses pétrographiques fines permettraient d’apporter des éléments de réponse.
Pâte grise rugueuse
Assiette GR-RUG 2-100 : 2 individus (pl. 3, n°1)
Assiette, à bord oblique et fond plat, caractérisée par une lèvre simplement arrondie soulignée côté externe par une gorge. La surface préalablement lissée est polie. La pâte dure et rugueuse contient un sable abondamment micacé.
Cette assiette qui ne figure pas dans la typologie de M.-H. et J. Santrot trouve des équivalents à Périgueux et à Barzan où elle est datée du IIe siècle p.C.46.
Tripode GR-RUG 3-100 : 4 individus (pl. 3, n°2)
Ce tripode est caractérisé par une lèvre à bourrelet externe et une vasque ronde très profonde. L’ensemble de la surface, préalablement lissé, a ensuite bénéficié d’un revêtement de couleur gris foncé, voire noir. La surface externe jusqu’au niveau des pieds a été soigneusement polie. La pâte dure, cuite selon le mode B, est de couleur grise. Elle contient un fin sable micacé ainsi que de nombreux petits nodules d’oxydes métalliques.
Cette forme est assimilable au tripode 90 de la typologie de M.-H. et J. Santrot47, que ces auteurs datent à Plassac du IIIe siècle. Cependant même si à Périgueux ce tripode semble apparaître dès le début du IIe siècle p.C., c’est une forme caractéristique du IIIe siècle qui disparaît probablement au IVe siècle48.
Coupe GR-RUG 4-400 : 19 individus de cette forme sont recensés (pl. 3, n°3 à 6)
Ces coupes à collerette ont une lèvre simple légèrement rentrante. La panse porte sur son tiers supérieur une bande de préhension peu saillante. L’ensemble de la surface est lissé puis poli.
Cette forme de coupe à collerette à lèvre simple correspond à une forme déjà référencée en Aquitaine (Santrot 164ab)49 très courante durant les IIe et IIIe siècles p.C.50. Des coupes équivalentes ont été réalisées dans les ateliers de Soubran (Charente-Maritime) entre les années 70 et 15051, et de Vayres (Gironde) aux IIIe et IVe siècles52.
Pot GR-RUG 6-205 : 13 individus (pl. 3, n°7 et 8 et pl. 4, n°1)
Pot caractérisé par une lèvre à bourrelet externe qui fait suite à un col large nettement marqué. La panse devait être ovoïde. La surface externe est lissée tandis que la surface interne est laissée brute de montage. Selon les exemplaires recueillis la surface externe peut être recouverte d’un engobe gris foncé. Cependant la surface externe a invariablement bénéficié d’un polissage très régulier. La pâte, cuite en post-cuisson réductrice, est dure et rugueuse. Elle contient un sable fin aux fines et abondantes particules de micas.
Cette forme de pot à cuire correspond au pot 285 de la classification de M.-H. et J. Santrot53. Ces pots à pâte dure, rugueuse, presque gréseuse, sont caractéristiques à Périgueux des IIe et IIIe siècles54.
Pot GR-RUG 6-500 : 5 individus (pl. 4, n°2)
Pot à petite lèvre simplement arrondie sur une panse balustre. La partie supérieure de la panse est décorée de deux fines gorges. La surface externe, préalablement lissée, est recouverte d’un engobe de couleur gris foncé ; cette zone a ensuite bénéficié d’un polissage très régulier. La pâte, cuite selon le mode B contient un fin sable micacé.
La forme de ce pot peut être assimilée au pot balustre 308 de la classification de M.-H. et J. Santrot que ces auteurs datent à Saintes de la deuxième moitié du Ier siècle p.C. D’ailleurs l’atelier du Champ-Cloux situé dans cette ville les aurait produits entre la fin du Ier siècle et la fin du IIe siècle55. Généralement peu fréquents sur les sites régionaux, ces pots appartiennent le plus souvent à des niveaux du IIe siècle56. Mentionnons leur présence, sans contexte archéologique précis, sur les sites de Lussas-et-Nontronneau57 et de Petit-Bersac58 en Dordogne.
Céramiques à engobe micacé
Tripode ENG-MIC 3-100 : 5 individus (pl. 4, n°3)
Tripode caractérisé par une lèvre débordante et à panse ronde décorée de gorges nettement marquées. La jonction entre la panse et le fond est soulignée côté interne par un vif ressaut. Les pieds de section rectangulaire sont implantés dans le prolongement de la panse. L’ensemble de la surface, hormis la zone située sous le fond, est recouvert d’un engobe micacé doré. La pâte, cuite en atmosphère oxydante est dure, gréseuse ; elle est de type Périgueux II.
Absente de la typologie de M.-H. et J. Santrot cette forme trouve un équivalent à Périgueux où elle est datée du IIIe siècle59.
Tripode ENG-MIC 3-201 : 8 individus (pl. 4, n°4 et 5)
Vase tripode à lèvre débordante et arrondie, la panse est oblique et sa jonction avec le fond est parfois soulignée côté interne par un fin sillon. Les pieds de section rectangulaire sont implantés dans le prolongement de la panse. Un engobe micacé argenté occupe la totalité de la surface hormis le fond externe et les pieds. La pâte cuite selon le mode A correspond au type de pâte Périgueux II60.
Ce tripode s’apparente à la forme 87 mise en évidence par M.-H. et J. Santrot, datée à Bordeaux entre 50 a.C. et 15 p.C.61. Peu fréquente en Aquitaine, elle est attestée à Périgueux pendant tout le IIe siècle62. C’est vraisemblablement pendant la première moitié du IIIe siècle qu’elle n’est plus diffusée. Une étude du mobilier de dépotoirs datés des années 260-300 a révélé sa présence à Bordeaux63.
Tripode ENG-MIC 3-202 : 41 individus (pl. 4, n°6 à 9)
Coupe tripode caractérisée par une lèvre débordante à bourrelet externe et décrochement interne pour faciliter le positionnement d’un couvercle. La panse verticale et oblique est carénée. L’ensemble de la surface est recouvert d’un engobe micacé doré. La pâte cuite en mode A est dure ; elle contient un sable de granulométrie variée et de nombreux nodules d’oxydes métalliques.
Inconnue en Aquitaine, cette forme est très fréquente à Montcaret puisque 41 individus, au minimum, ont été comptabilisés. Les vases recueillis montrent l’assemblage de la même forme sous divers calibres parfois très éloignés les uns des autres. La pâte semble très proche du type de pâte II mis en évidence à Périgueux.
Céramiques à engobe rouge orangé
Coupe ENG-OR 4-400 : 1 individu (pl. 5, n°1)
Coupe hémisphérique à collerette de préhension et lèvre arrondie sur son sommet. L’ensemble de la surface est recouvert d’un engobe de couleur rouge-orangé ultérieurement poli.
Cette forme, dérivée de la coupe Drag. 44 en céramique sigillée, s’apparente à la forme Santrot 226, initialement datée à Bordeaux entre le milieu du Ier siècle et le milieu du IIe siècle p.C.64. A Périgueux ces coupes sont datées des IIe et IIIe siècles65. L’exemplaire trouvé à Montcaret possède les caractéristiques de pâte du groupe Périgueux I mis en évidence lors de l’étude des céramiques communes de cette cité30.
Cruche ENG-OR 9-300 : 5 individus (pl. 5, n°2 et 3)
Ces cols de cruches à une anse portent une lèvre à méplat oblique, formant une collerette striée de cercles concentriques, et un col étroit. Une anse rubanée prend naissance sur la partie supérieure du col. La surface externe est recouverte d’un engobe rouge-orangé qui a bénéficié d’un polissage très sommaire. La pâte, cuite selon le mode A, est riche en grains de quartz et particules de micas.
Cette cruche à une anse correspond à la forme 387 de la classification de M.-H. et J. Santrot ; elle est datée par ces auteurs sur la nécropole de Terre Nègre de la deuxième moitié du Ier siècle jusqu’au milieu du IIe siècle66.
Les céramiques à pâte claire calcaire
Cruche CL-CALC 9-100 : 3 individus (pl. 5, n° 4)
Cette forme de cruche possède une lèvre arrondie vers l’extérieur qui surmonte un manchon cannelé évasé. L’anse prend naissance sur le col au contact du manchon. La pâte cuite selon le mode A contient de fins grains de quartz.
Ces cruches à une anse correspondent à la forme 416 de la typologie de M.-H. et J. Santrot67. Elles sont généralement datées à Bordeaux et à Saintes de la deuxième moitié du Ier siècle et de la première moitié du IIe siècle. Leur fabrication est attestée dans l’atelier de Ribagnac (Dordogne) pendant la deuxième moitié du Ier siècle p.C.68, de Soubran (Charente-Maritime)69 entre les années 75 et 150 et de Vayres (Gironde) au IIe siècle. A Périgueux70 et à Barzan71, ces cruches font leur apparition pendant la deuxième moitié du Ier siècle et c’est au IIe siècle qu’elles connaissent véritablement leur apogée.
Les céramiques à pâte kaolinitique
Cette catégorie de production est uniquement attestée par un individu. La pâte, de cet exemplaire de couleur blanche, est faite d’une argile siliceuse. Très dure et légèrement vitrifiée en surface, de texture fine, elle contient quelques fines paillettes de micas.
Bouilloire KAOL 11-100 : 1 individu
Partie supérieure d’une œnochoé à lèvre ourlée d’un jonc externe. Le col est large et court et l’anse à sillons prend naissance sous la lèvre en formant un contact avec elle. La pâte, cuite selon le mode A, a une teinte qui varie du blanc-crème au brun-orangé ; elle contient un très fin sable peu micacé.
Cette forme correspond à une bouilloire référencée sous le numéro 502 dans la typologie de M.-H. et J. Santrot72. Cette forme très fréquente en Aquitaine est très courante à partir de l’époque flavienne jusqu’au milieu du IIe siècle73.
Les céramiques à pâte rouge siliceuse
Les céramiques en pâte rouge siliceuse ont une pâte sableuse de couleur brun orangé.
Cruche RGE-SILI 9-500 : 2 individus (pl. 5, n°5)
Col de cruche à une anse à lèvre renflée vers l’intérieur et haut manchon pincé. Le col et étroit et sur le renflement du manchon prend naissance une anse. La surface externe est lissée. La pâte, cuite selon le mode A, est de couleur brun-orangé. Fine, dure voire gréseuse, elle est peu dégraissée.
Cette forme est assimilable à la cruche 395 de la classification de M.-H. et J. Santrot. Elle est datée à Bordeaux et à Saintes du IIIe siècle74.
En dépit de l’absence de contexte archéologique précis pour ce lot de céramiques, cette étude a cependant permis de dégager une tendance générale et de faire quelques constatations. Loin de pouvoir statuer sur la mise en évidence d’un faciès régional, quelques renseignements découlent de cette étude. Ce mobilier évoque un répertoire d’objets liés tant au service de la table, à la cuisson des aliments, qu’au stockage des denrées. Le principal intérêt de cette collection est, en effet, de contribuer à éclairer sur le faciès céramique et les sources d’approvisionnements locaux dans cette partie du territoire entre la deuxième moitié du Ier siècle p.C. et la fin du IIIe siècle. La céramique commune identifiée fournit un mélange inégal de plusieurs groupes de productions connus par ailleurs en Aquitaine. Nous sommes ici au confluent de deux influences, d’une part la capitale des Petrucores, d’autre part la région bordelaise. C’est en effet de Périgueux, ou de ces environs, que proviennent une grande partie des céramiques à engobe micacé, une partie des cruches et des pichets puisque les pâtes Périgueux I et Périgueux II ont été reconnues. De la région bordelaise sont probablement issus les vases bobines, les imitations de plats à engobe rouge pompéien et quelques cruches à pâte claire calcaire. Par ailleurs, nous suspectons, dans une moindre mesure, l’existence d’importations de l’atelier de Ribagnac (Dordogne)75.
Cette étude a également permis de mettre en évidence une production bien caractérisée de tripodes à lèvre à bourrelet et décrochement interne, qui se rapprochent par leur pâte des productions de Périgueux. Cependant, en l’absence d’analyses pétrographiques, nous n’avons aucune certitude sur l’appartenance de ces vases au groupe Périgueux II. D’autant que l’abondance de cette forme sur le site permet également d’envisager l’existence d’une production locale.
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Notes
- Santrot, M.-H. et J. 1979.
- Carponsin-Martin 2002.
- Ces comptages sont effectués sur le nombre total de vases identifiés.
- Carponsin-Martin 2002, 558-559 ; Carponsin-Martin et al. 2003, 305-306.
- Carponsin-Martin 2002, 276.
- Santrot 1979, 105-106, pl. 34.
- Menez 1985, 76-77, pl. 26 ; ou forme 75 (Menez 1989, 128 et 164, fig. 75).
- Burnez et al. 1971, 466, fig. 6 ; Boudet 1986, 25, fig. 2.
- Carponsin-Martin 2002, 294-295.
- Carponsin-Martin et al. 2003, 314.
- Santrot 1979, 58-59, pl. 6-7.
- Barraud et al. 1988, 37 ; Sireix 1997, 93-94, pl. 5, n°4, p. 95-96, pl. 6, p. 106-107, pl. 13, n°2 ; Santrot 1984, 123-125, pl. 19, n°209 et 211 ; Simon 1997, 225 ; Sireix 1999, 240, n° 1079 à 1082 ; Carponsin 1993, 13-14 ; Santrot 1975 et al., 135 et 137-138, pl. 5, n°59 ; Laurenceau & Santrot 1988, 230-231, n°19 ; Cadenat 1982, 105, fig. 84, n°2 et 8 ; Carponsin-Martin 2002, 140 ; Carponsin-Martin et al. 2003, 318-319.
- Sireix et al. 2000, 17-18.
- Santrot 1979, 61, pl. 8.
- Le point sur cette forme dans Carponsin-Martin et al. 2003, 335.
- Carponsin-Martin 2002, 223-224.
- Picon 1973.
- Santrot 1979, 92, pl. 26.
- Carponsin-Martin 2002, 233.
- Carponsin-Martin et al. 2003, 336.
- Carponsin-Martin 2002, 238.
- Santrot 1979, 131, pl. 53.
- Le point sur cette forme dans Carponsin-Martin 2002, 398.
- Berthault 2000, 30 ; Carponsin-Martin 2002, 565-573.
- Carponsin-Martin 2002, 97.
- Carponsin-Martin 2002, 194.
- Santrot 1979, 140-141, pl. 66.
- Chevillot 1985, 48-49, fig. 10, n°49 ; Carponsin-Martin 2002, 402.
- Sireix 1997, 96, pl. 5, n°15-16, p. 97, pl. 6, n°8-9, pl. 7, n°14, p. 104, pl. 11, n°7 à 11 ; Barraud et al. 1988, 37 ; Sireix 1999, 247-248, fig. 20 ; Richard 1991, 65 ; Carponsin-Martin et al. 2003, 342.
- Carponsin-Martin 2002, 565-573.
- Santrot 1979, 161, pl. 84.
- Carponsin 1993, 34 ; Sireix 1997, 109, pl. 14, n°4 ; Sireix 1999, 250-251, fig. 25 n°C-2429 et C-2430.
- Carponsin 1993, 61, 91 ; Carponsin-Martin 2002, 463.
- Santrot 1979, 183-184, pl. 100.
- Le point sur cette forme dans Carponsin-Martin et al. 2003, 354-355.
- Santrot 1979, 196, pl. 111.
- Laurenceau & Santrot 1988, 236, n°73.
- Carponsin-Martin 2002, 530 ?
- Lacaille 1986, 54.
- Michaud 1991, 46-47, fig. 7.
- Lacaille 1986, pl. 10, n°24.
- Carponsin-Martin 2002, 544.
- Carponsin-Martin 2002, 533.
- Santrot 1979, 206, pl. 119.
- Sireix 1999, 256 ; Carponsin-Martin 2002, 553 ; Carponsin-Martin et al. 2003, 356.
- Carponsin-Martin et al. 2003, 329.
- Santrot 1979, 75, pl. 17.
- Carponsin-Martin 2002, 173 ; Carponsin-Martin et al. 2003, 335.
- Santrot 1979, 101, pl. 31-32.
- Carponsin-Martin 2002, 278-279 ; Carponsin-Martin et al. 2003, 336.
- Santrot 1991, 84-87, fig. 3, n°13.
- Sireix 2000, 17, fig. 7, n°153-156.
- Santrot 1979, 141, pl. 67.
- Carponsin-Martin 2002, 412.
- Michaud 1991, 49.
- Carponsin-Martin 2002, 357 ; Carponsin-Martin et al. 2003, 338.
- Merlet 2000, 59.
- Valentin 1989, 554-555.
- Carponsin-Martin 2002, 179.
- Carponsin-Martin 2002, 573-574.
- Santrot 1979.
- Carponsin-Martin 2002, 184-185.
- Duboé 1997, 46.
- Santrot 1979, 127, pl. 49.
- Carponsin-Martin 2002, 281.
- Santrot 1979, 174, pl. 90.
- Santrot 1979, 181, pl. 95.
- Lacaille 1986, pl. 10, n°27.
- Santrot 1991, 90, fig. 7, n°48.
- Carponsin-Martin 2002, 484-485.
- Carponsin-Martin et al. 2003, 353-354.
- Santrot 1979, 210, pl. 126.
- Laurenceau & Santrot 1988, 253 et 255 ; Carponsin 1993, 40, 67 et 95 ; Carponsin-Martin et al. 2003, 327.
- Santrot 1979, 176, pl. 92.
- Lacaille 1986.