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Un certain nombre de fragments d’amphore est conservé dans la collection Tauziac. Ces éléments ne sont pas nombreux ce qui, somme toute, est tout à fait normal pour un site à caractère rural dont la consommation n’a rien de comparable, en quantité, à celle d’un site urbain. La plupart de ces éléments sont très fragmentaires et proviennent du site lui-même.

Catalogue

Col d’amphore de type Dressel 1B (Fig. 1)

Dr 1b T-A-1
Fig. 1. Amphore (T-A-1) (DAO C. Chabrié).

Inv. : T-A-1 
H. conservée : 24,5 cm
Diam. : 20 cm

Col d’une amphore à vin italique.

Datation : Ier siècle a.C.

Fragment de pied d’amphore de type Dressel 1

Inv. : T-A-2 
H. cons. : 7 cm

Ce pied appartient à une amphore de même origine que la précédente.

Ce fragment présente des traces de réutilisation ultérieure. Récupéré, l’amphore une fois vide, il semble qu’il ait été utilisé comme broyeur de mortier.

Anse Dr. 1 de grande dimension

Inv. : T-A-3 
H. cons. : 12 cm

Anse d’une amphore à vin italique.

Datation : Ier siècle a.C.

Pied Dr. 1

Inv. : T-A-4 
H. cons. : 15,1 cm

Pied d’une amphore à vin italique.

Pied Dr. 1

Inv. : T-A-5 
H. cons. : 12 cm

Pied d’une amphore à vin italique.

Pied Dr. 1A

Inv. : T-A-6 
H. cons. : 13,1 cm

Petit pied d’une amphore à vin italique.

Pied

Inv. : T-A-7 
H. cons. : 8,1 cm

Ce pied a fait l’objet, comme le numéro 2, d’une réutilisation ultérieure.

Fragment de col d’amphore de type Dressel 1

Inv. : T-A-11 
H. cons. : 5,5 cm

Pied d’amphore de Tarraconaise

Inv. : T-A-8 
H. cons. : 13,2 cm

Ce pied, à la pâte de couleur rose, appartient à une amphore à vin originaire de Tarraconaise (Catalogne espagnole) 

Épaule et fragment d’anse d’une amphore de type Pascual 1

Inv. : T-A-9 
H. cons. : 7,3 cm

Le type Pascual 1 de cette amphore de couleur ocre est produit en Tarraconaise.

Datation : 30 a.C. – 40 p.C.

Fragments de panse d’amphore de Tarraconaise

Inv. : T-A-10 
H. cons. : 12,3 cm

Inv. : T-A-12 
H. cons. : 8,4 cm

Inv. : T-A-13 
H. cons. : 5,3 cm

La couleur de la pâte de ces tessons originaires de Tarraconaise est blanc.

Fragment de pied pointu ; pâte de Bétique (=> Haltern 70 ?)

Inv. : T-A-14 
H. cons. : 6,3 cm

La pâte de ce pied est caractéristique des productions de Bétique (Sud de l’Espagne).

Sa forme nous permet, par ailleurs, de le rapprocher, mais sans certitude, des amphores de type Haltern 70, qui transportaient pendant l’Antiquité du raisin conservé dans du vin cuit.

amphores diverses
Fig. 2. Amphores diverses et amphorisque (DAO C. Chabrié).

Fragment de lèvre de type “Aquitaine 7” (Fig. 2-2)

Inv. : T-A-36 
H. cons. : 2,5 cm

Ce type d’amphore est le type original propre à notre région fabriqué à Bordeaux, à Saintes, à Périgueux, à Agen, à Villeneuve sur Lot, au Langon (85), à Rom (79) et vraisemblablement à Limoges. Il a permis aux viticulteurs de cette grande Aquitaine de différencier leur production de vin de celles des autres régions de l’Empire.

Ce type apparaît vers 70 p.C. au moment où le plant Biturica implanté par les Bituriges est reconnu par les agronomes latins pour la qualité du vin qu’il produit.

Datation : 70-140 p.C.

Lèvre d’une amphore de type Dressel. 20 (Fig. 2-1)

Inv. : T-A-15 
H. cons. : 4,8 cm

Lèvre d’une amphore à huile de Bétique.

Datation : la forme tombante de cette lèvre nous permet de la situer aux alentours du milieu du IIe siècle p.C.

Lèvre d’une amphore de type Keay 25/Afr. III (Fig. 2-3)

Inv. : T-A-35 
H. cons. : 4,7 cm

Cette amphore est originaire de Byzacène (Tunisie actuelle).

On ne possède aucune certitude en ce qui concerne le (ou les) produit(s) qu’elle pouvait transporter.

Nous pensons qu’il peut s’agir de salaisons de poisson ou de garum, du fait que la forme succède au type Africaine II dont on est sûr qu’il renfermait de tels produits (épaves du Cap Blanc, Cabrera C, Lazarretto)1.

Datation : IVe siècle p.C.

Lèvre d’une amphore de type Keay 25/Afr. III (Fig. 2-4)

Inv. : T-A-29 
H. cons. : 4,5 cm

Lèvre d’une amphore de type Keay 25/Afr. III (Fig. 2-5)

Inv. : T-A-26 
H. cons. : 5,5 cm

Datation : IVe – première moitié du Ve siècle p.C.

Épaule d’une amphore de type Keay 25/Afr. III

Inv. : T-A-30 
H. cons. : 11 cm

Pied d’une amphore de type Keay 25/Afr. III

Inv. : T-A-28 
H. cons. : 17,8 cm

Pied d’une amphore de type Keay 25/Afr. III

Inv. : T-A-31 
H. cons. : 17,6 cm

Pied d’une amphore de type Keay 25/Afr. III

Inv. : T-A-37
H. cons. : 20,4 cm

Fragments de panse d’une amphore de type Keay 25/Afr. III

Inv. : T-A-16 à T-A-25 ; T-A-34

Épaule, anse d’une amphore de type Late Roman 4a (Fig.3)

Anse 4a
Fig. 3. Late Roman amphora 4 (T-A-32) (cl . P. Cambra).

Inv. : T-A-32 
H. cons. : 10/11 cm

Ce fragment a été trouvé à l’occasion de travaux réalisés en 1936/1937 Au Nodin, à l’emplacement de ce qui devait être la Pars agraria de la Villa.
Cette amphore, caractéristique, a été produite en Palestine dans la région de Gaza.

On sait qu’elle servait à transporter le vin au goût corsé de cette région.

Datation : Par comparaison avec une amphore de même type conservée dans la crypte archéologique de l’église Saint-Seurin à Bordeaux, il est possible de la rapprocher du type LR4a fabriqué au Ve siècle p.C.

Pied d’amphorisque (Fig. 2-6)

Inv. : T-A-33 
H. cons. : 6,1 cm

L’amphorisque est un objet, qui passe généralement pour être un bouchon d’amphore.

Sa forme, creuse et non pleine, nous fait, pour notre part, douter de cette fonction. Nous pensons plutôt que ce type d’objet pouvait servir d’échantillon et aurait permis au futur acheteur et/ou au personnel de la douane de goûter le produit contenu dans les amphores que ce petit vase accompagnait.

La collection Tauziac comporte, comme nous venons de le voir, un petit nombre d’amphores. En nombre d’individus, nous décomptons 15 individus auxquels il faut ajouter un amphorisque. Les types d’amphores couvrent cependant toute la période gallo-romaine, depuis les débuts de l’influence de Rome en Gaule (amphores italiques) jusqu’à la fin de l’Antiquité (amphores de Byzacène, Keay 25 et de Palestine, LR4a). Ces dernières amphores, conteneurs de produits recherchés et onéreux, garum et vin de Gaza, constituent, du reste, un terminus pour fixer la fin de la splendeur de la villa dans le courant du Ve siècle.

Les amphores républicaines

Col d’amphore de type Dressel 1B. (Inv. T-A-1) (Fig. 4)

Dressel 1B
Fig. 4. Dressel 1B (T-A-1) (cl. P. Cambra).

Ce col d’une amphore romaine d’époque républicaine n’a, selon toute vraisemblance, pas été trouvé sur le site de la villa. Nous savons maintenant qu’Auguste Conil dessinait sur ses carnets les pièces trouvées en fouille, qui présentaient une certaine importance. Cette pièce n’aurait, dans ces conditions, pas dû échapper à son dessin. Il faut donc considérer que cet objet faisait partie de la collection particulière de Pierre-Martial Tauziac. En revanche, ce col, élément d’une amphore incomplète, n’est pas un objet qu’on trouve dans le commerce des Antiquités. Ainsi, s’agit-il d’une pièce qui, selon toute vraisemblance, a été trouvée dans la région proche et que Pierre-Martial Tauziac a réussi à se procurer.

À ma connaissance, deux sites archéologiques proches de Montcaret sont susceptibles d’avoir fourni ce col d’amphore : le site de Lacoste à Mouliets et Villemartin sur la rive gauche de la Dordogne à environ 10 kilomètres au sud-ouest de Montcaret, ou le site de Boutoula à Eynesse, situé lui aussi sur la rive gauche de la Dordogne mais à une dizaine de kilomètres au sud-est de Montcaret. Ces deux sites sont considérés comme de grands habitats ouverts d’époque gauloise et ont fourni, entre autres, l’un et l’autre, de grandes quantités d’amphores du type du col qui est présenté ici2. Le second a même été considéré comme un lieu de transbordement de ces amphores3.

On dénombre également cinq pieds (T-A-2, T-A-4, T-A-5, T-A-6, T-A-7) qui ont appartenu à des amphores républicaines, ce qui constitue la présence d’au moins cinq individus que l’on peut rattacher à cette catégorie de matériel.

Compte tenu du degré d’intérêt, peu important, que présentent ces pièces dans une collection, on peut, raisonnablement affirmer que les pieds ont été retrouvés sur le site même de la villa. De plus, de la céramique commune contemporaine a également été mise au jour et renforce ainsi notre affirmation.

On sait que ces amphores républicaines ont acheminé le vin produit en Italie centro-méridionale à partir du dernier quart du IIe siècle a.C. mais surtout au cours de la première moitié du Ier siècle a.C., conséquence de la création de la province de Narbonnaise, qui a fait de Toulouse la place avancée des negotiatores romains vers les basses vallées de la Garonne et de la Dordogne4.

La présence à Montcaret de ces amphores n’est donc pas pour nous étonner. Elle procède de ce grand courant commercial qui, à proximité de Montcaret même, est à l’origine de la concentration d’un très grand nombre de celles-ci sur les sites déjà mentionnés de Lacoste à Mouliets et Villemartin et de Boutoula à Eynesse. Cette présence indique également – ce qu’ont confirmé deux sondages profonds réalisés en 2002 – que se trouvait à la fin de l’indépendance gauloise, sinon à l’emplacement exact de la villa tout au moins à proximité immédiate, une ferme indigène dont le propriétaire aimait, à l’image de toute l’aristocratie gauloise, si l’on en croit Diodore de Sicile, cette nouvelle boisson venue de la côte tyrrhénienne de l’Italie5.

Notons que deux de ces pieds d’amphore (T-A-2 et T-A-7) présentent des traces d’usure qui indiquent qu’ils ont été réutilisés ultérieurement, vraisemblablement comme broyeurs.

Les amphores de Tarraconaise
(Inv. T-A-8, T-A-9, T-A-10, T-A-12, T-A-13)

Au nombre de trois, ces amphores ne sont représentées que par quelques tessons de couleur blanche, un pied de couleur rose (T-A-8) et une épaule de couleur ocre (T-A-9). Ce dernier élément présente la base d’une anse ronde, caractère typologique qui peut nous faire penser que nous sommes, dans ce cas précis, en présence d’une amphore de type Pascual 1, amphore que l’on trouve en abondance en Aquitaine de 30 a.C. à 40 p.C. En ce qui concerne les autres fragments, il n’est pas possible de dire s’il s’agit de ce même type d’amphore ou bien de celui d’amphores Dressel 2/4, qui succèdent aux précédentes et parviennent dans la région jusque dans les années 70/80 p.C.6

La rareté de cette production sur ce site, contrairement à ce qu’on a coutume de voir sur le reste de l’Aquitaine, semble traduire la faiblesse de l’occupation à cette époque mais indique toutefois l’existence de relations commerciales entre Montcaret et la Catalogne espagnole dont le vin a remplacé le vin italien dans le sud-ouest de la Gaule dès la seconde moitié du Ier siècle a.C.

L’abondance du vin de Tarraconaise, qui est parvenu en Aquitaine pendant le Haut-Empire, permet de distinguer quatre, voire cinq, couleurs de pâte différentes en ce qui concerne ces vaisseaux. Il semble que les pâtes de couleur brun/rouge soient les plus anciennes avec les pâtes de couleur rose. Les pâtes blanches et orange parviennent plus tard dans la région. Il s’agit peut-être de la marque de l’extension du vignoble catalan suite à l’importante demande dont ses vins font l’objet, en particulier dans notre région. Les différentes couleurs des pâtes pourraient ainsi traduire une diversité des argiles utilisées pour la fabrication des amphores ; diversité qui serait la traduction de l’existence de plusieurs régions de production des amphores et par conséquent celle de différents terroirs sur lesquels se serait développé le vignoble7. On pourrait ainsi voir dans ces différences de pâtes, la différenciation entre “vins de coteaux et vins de plaine” et, par là même, comprendre pourquoi certains vins comme ceux de Lauron ou de Tarragone jouissaient d’une bonne réputation à l’époque antique et pourquoi d’autres étaient déconsidérés et présentés comme “vins d’abondance de Léétanie” (Pline, Histoire Naturelle, 14.71 ) ou désignés sous le terme de “lie léétanienne” (Martial, Epigrammes, 1.26.9-10).

Amphore Haltern 70 ? (Inv. T-A-14)

Un pied pointu présente une pâte de couleur ocre, au toucher rugueux, qui nous rappelle les pâtes produites dans la province de Bétique, dans le sud de l’Espagne. Un élément, toutefois, nous interdit d’être totalement affirmatif : l’intérieur de ce pied ne possède pas la petite boule de céramique qui caractérise les amphores de cette province ; qu’il s’agisse des amphores à huile de type Dressel 20 ou qu’il s’agisse des amphores vinaires Haltern 70.

S’il faut voir, malgré tout, dans ce pied celui d’une amphore de type Haltern 70, nous sommes en présence, avec cet élément, de l’arrivée de vin du sud de l’Espagne dans le courant du Ier siècle, puisque ces vaisseaux parviennent en Gaule depuis l’époque d’Auguste jusqu’à l’époque flavienne.

Lèvre d’amphore de type “Aquitaine 7”8 (Inv. T-A-36)

Ce fragment de lèvre pourrait, à l’observation de sa pâte, appartenir à une amphore de fabrication bordelaise. Cette amphore traduit, non seulement, la présence d’un vignoble en Aquitaine mais aussi, et surtout, l’existence de la fabrication d’un grand nombre de récipients en vue de l’exportation du vin produit par ce vignoble à partir de l’époque flavienne. Ainsi, peut-on constater qu’en l’espace d’un siècle les Gaulois sont passés du statut d’importateurs de vin romain puis catalan à celui d’exportateurs du leur.

Ces vases font leur apparition dans notre région à l’extrême fin du règne de Néron ou au tout début du règne de Vespasien pour disparaître à la fin de la première moitié du IIe siècle, remplacés par des tonneaux9.

Amphore Dressel 20 (Inv. T-A-15)

On ne relève la présence que d’une lèvre de ce type d’amphore. La face supérieure de cette lèvre est inclinée, caractéristique d’une forme de la fin du IIe ou du IIIe siècle p.C.10

Ces grosses amphores globulaires transportaient l’huile d’olive produite en Espagne dans la région du Guadalquivir.

La rareté de ce type d’amphore à Montcaret n’est pas une surprise. Ces conteneurs sont, en effet, peu représentés dans le sud-ouest11 et l’ouest de la Gaule12.

Les amphores africaines
(Inv. T-A-26, T-A-29, T-A-35, T-A-16 à T-A-28, T-A-34)

Trois lèvres, trois pieds, une épaule et quelques tessons de couleur rouge brique, lissés verticalement, sont caractéristiques des productions de la province de Byzacène (Tunisie actuelle).

Il s’agit de trois amphores dites “de moyenne dimension” que l’on peut rattacher au type 25 de S. J. Keay13 et Africaine III de Bonifay14. Dans l’état actuel de nos connaissances, on ne sait pas encore si ces récipients renfermaient de l’huile ou des salaisons de poisson, même si les archéologues, en général, et moi-même penchons davantage pour cette dernière attribution.

La datation de ces formes se situe entre le IVe siècle et la première moitié du Ve siècle15.

Amphore proche-orientale Late Roman Amphora 4 (LR4)
(Inv. T-A-32)

Cette épaule d’amphore a été trouvée dans le comblement des cuves de recueil du moût de l’installation vinicole découverte à l’occasion de travaux en 1936/1937 au Nodin16. De type LR4, sa forme nous incite à la dater du Ve plutôt que du VIe siècle p.C.17 Originaire de Gaza en Palestine, elle servait au transport du vin réputé de cette région. Sa présence traduit l’opulence du propriétaire du domaine qui, à la période wisigothique de l’Aquitaine, pouvait se procurer le vin prisé et recherché de l’Orient méditerranéen.

Amphorisque (Inv. T-A-33)

Pour être exhaustif, il nous faut mentionner l’existence d’un fond d’amphorisque. Cet objet, longtemps interprété comme un bouchon d’amphore, nous semble plutôt constituer un récipient qui aurait pu avoir, a-t-on dit, la fonction d’échantillon (ampulla). Il aurait alors permis de goûter ou de comparer son contenu avec celui des amphores qu’il accompagnait18.

À l’étude des amphores, on constate la présence de vaisseaux italiques dès le Ier siècle a.C. qui confirme, non seulement l’occupation du site à la période de l’indépendance gauloise, ce que nous indiquait déjà la céramique commune, mais nous informe aussi que l’occupant des lieux consommait du vin de la péninsule Italienne. Cette consommation est, à cette époque, la marque d’un certain niveau social, qui définit cet individu comme un élément de l’aristocratie gauloise.

Les amphores les plus tardives sont originaires de Byzacène et du Proche-orient et constituent également les conteneurs de produits recherchés et chers que sont le garum de Byzacène ou le vin de Gaza.

Elles ne sont apparemment pas postérieures au Ve siècle p.C. Il apparait donc que les relations commerciales à caractère international de cette grande villa de l’Antiquité tardive se soient interrompues dans le courant de ce siècle, et peut-être dès le milieu de celui-ci. L’arrêt de ces relations ultramarines peut traduire, selon nous, la marque de l’abandon de cet établissement comme habitat par le propriétaire et sa transformation en un domaine seulement géré par un intendant pour le compte de ce propriétaire, qui n’y réside plus. Cet arrêt peut traduire également le renoncement du propriétaire au style de vie de type aristocratique recherché antérieurement.

Bibliographie

Sources

  • Diodore de Sicile, Bibliothèque historique, 5, Hoefer, F. éd. (1851), tome 2, Paris.

Articles, ouvrages

  • Berthault, F. (1988) : “Amphore à fond plat et vignoble à Bordeaux”, Aquitania, 6, 157-166.
  • Berthault, F. (1989) : “Le commerce du vin à Bordeaux au Ier siècle avant notre ère”, RAN, 22, 89-97.
  • Berthault, F. (1997) : “Montcaret”, in : Gaillard 1997, 159-166.
  • Berthault, F. (1998) : “Vin et vignoble dans le Sud-ouest de la Gaule”, in : El vi a l’Antiguitat; economia, producció i comerç al Mediterrani occidental (Badalona, 1998), Monografies Badalonines, 14, Museu de Badalona, 450-460.
  • Berthault, F. (1999) : “Les amphores de la place Camille-Jullian à Bordeaux”, Aquitania, 16, 251-293.
  • Berthault, F. (2000) : “Le matériel amphorique produit à Périgueux”, in : Actes du Congrès de la SFECAG (Libourne, 2000), Marseille, 29-38.
  • Berthault, F. (2008) : “Bordeaux, site d’importation privilégié des productions amphoriques de Tarraconaise”, in : Actes du Congrès de la SFECAG (L’Escala-Empúries, 2008), Marseille, 617-626.
  • Berthault, F. et Br. Watier, (1988) : “Les amphores romaines du Musée de Libourne”, Aquitania, 6, 191-196.
  • Berthault, F. (2012) : “Les productions d’amphores en Aquitaine augustéenne ; une production adaptée”, Actes du Congrès de la SFECAG (Poitiers, 2012), Marseille, 485-498.
  • Bonifay, M. (2004) : Études sur la céramique romaine tardive d’Afrique, BAR Int. Ser. 1301, Oxford.
  • Boudet, R. (1983) : “Le ‘dépôt d’amphores italiques de Boutoula à Eynesse (Gironde)”, Revue Historique et Archéologique du Libournais, 51, 9-12.
  • Boudet, R. et Sireix, M. (1986) : “La stratigraphie de la zone E de l’habitat gaulois de Lacoste à Mouliets et Villemartin”, in : Actes du 8e colloque de l’AFEAF (Angoulême, 1984), Aquitania Suppl. 1, Bordeaux, 47-58.
  • Conil, A. (1897-1938) :15 carnets de Juin 1897 à Septembre 1938, ms, Fonds du Centre des Monuments nationaux, Paris.
  • Gaillard, H. (1997), La Dordogne, CAG 24, Paris.
  • Keay, S. J. (1984) : Late roman amphorae in the western Mediterranean. A typology and economic study: the catalan evidence, BAR Int. Ser. 196, Oxford.
  • Laubenheimer, F. et Watier, B., (1991) : “Les amphores des Allées de Tourny à Bordeaux”, Aquitania, 9, 5-39.
  • Siraudeau, J. (1988) : Amphores romaines des sites angevins et leur contexte archéologique, Corpus des amphores découvertes dans l’Ouest de la France, 2, Angers.
  • Tchernia, A. (1967) : “Les amphores romaines et l’histoire économique”, Journal des Savants, Oct.- Déc. 1967, 216-234.

Notes

  1. Bonifay 2004, 464 Fig. 260.
  2. Boudet & Sireix 1986, 58.
  3. Boudet 1983, 11.
  4. Berthault 1989, 91-92.
  5. Diodore de Sicile 5.26.3.
  6. Berthault 1999, 257-259.
  7. Berthault 2008, 623.
  8. Ce type d’amphore porte ce nom du fait que l’on a identifié sur un vaste territoire de la province d’Aquitaine augustéenne – au Langon (Vendée), à Rom (Deux-Sèvres), à Barzan (Charente maritime), à Saintes, à Limoges, à Bordeaux, à Périgueux à Agen et à Villeneuve-sur-Lot – diverses productions locales d’amphores, imitations ou non de types connus. Pour distinguer les amphores régionales des autres productions, nous avons été amené à faire une typologie et nommer les amphores régionales “Aquitaine” de 1 à 8 suivant leur forme (Berthault 2012).
  9. Berthault 1988, 162 ; Berthault 1998, 454.
  10. Tchernia 1967, 224 et 223 Fig.
  11. Berthault & Watier 1988, 194 ; Laubenheimer & Watier 1991, 20.
  12. Siraudeau 1988, 215.
  13. Keay 1984, 184 et 83 Fig. 23.
  14. Bonifay 2004, 119.
  15. Id. 122.
  16. Conil, Carnet 13, 25a, 25b Fig.
  17. Contrairement à ce que j’avais écrit précédemment (Berthault 1997, 165). Je n’avais vu alors le fragment de cette épaule que chez Pierre Laurent avant la donation de la collection à l’État par ce dernier et il m’avait semblé pouvoir proposer une identification avec une LR4b. Après le transfert de la collection à Montcaret, j’ai pu comparer directement ce fragment avec les amphores de Gaza conservées dans la crypte archéologique de Saint-Seurin à Bordeaux. L’épaule s’adapte parfaitement aux amphores courtes et arrondies de type LR4a du Ve siècle et non à celle plus allongée de type LR4b du VIe siècle, de ce site.
  18. Berthault 2000, 35.
ISBN html : 978-2-35613-384-7
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Posté le 31/01/2021
EAN html : 9782356133847
ISBN html : 978-2-35613-384-7
ISBN livre papier : 978-2-35613-386-1
ISBN pdf : 978-2-35613-385-4
ISSN : 2741-1508
12 p.
Code CLIL : 4117
licence CC by SA

Comment citer

Berthault, Frédéric, “Les amphores”, in : Berthault, Frédéric, éd., La villa romaine de Montcaret. Une villa et son environnement dans le sud-ouest de la Gaule, Pessac, Ausonius éditions, collection DAN@ 1, 2021, 155-166, [en ligne] https://una-editions.fr/amphores/ [consulté le 1er février 2021].
doi.org/http://dx.doi.org/10.46608/dana1.9782356133847.16
Accès au livre La villa gallo-romaine de Montcaret (Dordogne). Une villa et son environnement dans le sud-ouest de la Gaule
Publié le 31/01/2021
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