Tout au long de cet ouvrage, nous tentons de nous astreindre à un vocabulaire et à des règles de mise en forme précise. Nous parlerons systématiquement de masse lorsqu’il s’agira de la grandeur physique mesurée en kilogramme (ou dans ses multiples et sous-multiples), souvent confondue dans le vocabulaire courant avec la notion de poids qui correspond à une force mesurée en newton. Le terme poids sera ponctuellement utilisé pour désigner une force physique mais nous l’utiliserons, dans la grande majorité des cas, pour désigner des instruments dont la fonction est d’exercer une force verticale vers le bas et, lorsque nous sommes relativement certains de leur identification, qui peuvent être interprétés comme des poids de balance.
Quand il s’agira d’énumérer des séquences métrologiques de valeurs entretenant un certain ratio arithmétique, nous utiliserons le standard le plus fréquent dans la littérature scientifique qui consiste à séparer les valeurs du ratio par deux points. Ainsi, pour parler d’une grandeur, de son double et de son triple, nous écrirons qu’ils entretiennent un ratio 1 : 2 : 3.
Pour ce qui est des intervalles numériques, nous emploierons la notation entre crochet propre aux normes mathématiques en prenant toutefois la liberté de préciser l’unité. Ainsi, un intervalle entre 10 et 100 g sera noté : [10 : 100 g]. Les masses mesurées seront notées normalement alors que celles restituées, par le biais de notre protocole ou d’un autre, seront systématiquement soulignées. Un objet pesant actuellement 10 g pourra par exemple être restitué à 12 g.
Les noms de lieux francisés ne pouvant être systématiques dans une telle fenêtre géographique, où ils n’ont de toute façon que peu de sens, nous avons décidé d’utiliser les noms de sites, lieux-dits ou entités administratives selon la langue officielle locale et seuls les noms de pays échappent à cette règle.
Toute illustration ne présentant pas de crédit a été élaborée par l’auteur.
Les pesées ont été effectuée à l’aide de trois balances électroniques : une première permettant de peser entre 0 et 300 g avec un résultat donné au centigramme, une deuxième permettant une mesure jusqu’à 3 kg avec un résultat donné au décigramme et une balance pour les valeurs supérieures à 3 kg affichant un résultat en grammes. La balance la plus précise a systématiquement était privilégiée en fonction de la masse de l’artefact pesé et la concordance entre les résultats a pu être vérifiée.
Les traitements photogrammétriques ont été effectués à l’aide du logiciel Agisoft PhotoScan Professsional, version 1.4.2 et les modélisations numériques en 3D avec le logiciel open-source Blender dans sa version 2.79.
Les analyses métrologiques ont été effectuées à l’aide d’une macro du logiciel Excel de la suite Microsoft Office, version 365, codée dans son développeur VBA et qui est à l’origine du support d’analyse Metro-TB téléchargeable en annexe dans sa version 2.5.