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Catégorie : Histoire

par Jean Andreau
Les articles réunis dans les chapitres 5 à 7 de ce recueil relèvent de l’histoire sociale, mais dans ses rapports avec l’histoire économique. La répartition des articles entre les trois chapitres (5, 6, 7) épouse en partie, mais en partie seulement, les contours de la hiérarchie sociale romaine.

par Jean Andreau
Les débats actuels sur les rapports entre histoire culturelle et histoire économique, par exemple tels qu’ils sont apparus dans le colloque “Kerdos”, me semblent poser trois questions principales. Je vais commencer mon article par une brève présentation de ces questions. J’annoncerai, en quelques mots, quelle réponse je suis tenté de lui apporter. Ensuite, j’étudierai plusieurs situations ou institutions précises, à caractère économique, dans le monde romain de la fin de la République et du Haut Empire.

par Jean Andreau
“Affaires et relations sociales sous le Haut-Empire” : un tel sujet demande d’abord, évidemment, qu’on définisse la notion d’“affaires” et celle de “relations sociales”. Les “affaires” ne se confondent entièrement, ni avec la gestion d’un patrimoine, ni avec n’importe quelle façon de gagner de l’argent ou de se procurer des revenus.

par Jean Andreau
Je souhaite traiter, dans cette contribution, des phénomènes d’ascension et de régression sociales à Rome, à la fin de la République et sous le Haut-Empire, en les mettant en rapport à la fois avec les hiérarchies sociales et avec la vie économique. Je me consacrerai avant tout aux métiers urbains et aux activités financières et commerciales, bref à ce qui n’est pas agricole. C’est en effet le domaine sur lequel je suis le moins incompétent, et c’est aussi un domaine que les Romains considéraient comme spécifique, nous allons le voir.

par Jean Andreau
Il y a presque un quart de siècle, en 1997, grâce à Andrea Giardina, que je suis heureux de remercier à nouveau, j’ai pu publier un recueil de vingt de mes articles, dans la collection “Saggi di Storia antica”, qu’il dirigeait alors avec Augusto Fraschetti, et qu’il continue à diriger, aux éditions “L’Erma” di Bretschneider.

par Jean Andreau
est intéressant de réfléchir sur la pratique de notre métier d’historien, d’archéologue, de philologue, et sur les liens intellectuels qu’il permet de nouer, sur les influences qui s’y exercent ou ne s’y exercent pas. Ce retour sur notre propre activité, peut-être nombriliste, mais, je crois, instructif et fécond, constitue l’un des charmes de l’historiographie. À cet égard, Michel I. Rostovtzeff est un objet de recherche exceptionnellement révélateur. Car, dès le tout début du siècle, il était célèbre dans l’ensemble du monde des Sciences de l’Antiquité, il a noué dans tous les pays d’innombrables relations, il était très déterminé dans ses choix et ses convictions, et il les exprimait et défendait avec virulence.

par Jean Andreau
Il faudrait plusieurs volumes pour rendre compte des méthodes, des résultats et de l’évolution de l’histoire sociale de la Rome antique depuis la seconde moitié du XIXe siècle. Même les rapports entre histoire sociale et histoire économique sont un sujet très ample et complexe, qui nécessiterait de patientes recherches et de longues explications. L’objectif de cet article relativement bref est infiniment moins ambitieux. Il vise avant tout à provoquer la réflexion et la discussion. Il va donc être très schématique, – par nécessité, mais aussi parce que j’ai en quelque sorte choisi cette voie.

par Jean Andreau
Les cinq articles que j’ai réunis dans ce dernier chapitre du recueil relèvent tous de l’histoire sociale, mais ils sont nettement différents les uns des autres. Le premier concerne spécifiquement les caractéristiques de l’histoire sociale romaine. Il m’a été demandé par des collègues du Collegium Beatus Rhenanus, structure de recherche et de formation consacrée aux Sciences de l’Antiquité des universités de Bâle, de Fribourg-en-Brisgau, de Mulhouse et de Strasbourg. Je remercie vivement ces collègues, et surtout Michel Humm, Thomas Späth et Eckhard Wirbelauer.

En écrivant le Brutus en 46 a.C., Cicéron construit un objet intellectuel inédit parmi les écrits de la rhétorique antique. En se proposant de recenser et d’évaluer la diversité des styles individuels apparus au cours de l’histoire, l’auteur crée une forme inédite de rhétorique descriptive, éloignée des traités traditionnels. Cet ouvrage se singularise, en outre, par la nouveauté d’un projet sans précédent : écrire une histoire de la cité au prisme de l’art oratoire.

En écrivant le Brutus en 46 a.C., Cicéron construit un objet intellectuel inédit parmi les écrits de la rhétorique antique. En se proposant de recenser et d’évaluer la diversité des styles individuels apparus au cours de l’histoire, l’auteur crée une forme inédite de rhétorique descriptive, éloignée des traités traditionnels. Cet ouvrage se singularise, en outre, par la nouveauté d’un projet sans précédent : écrire une histoire de la cité au prisme de l’art oratoire.

par Pierre Ponchon
S’interroger sur le genre de La Guerre du Péloponnèse peut sembler surprenant, sinon incongru, puisque son auteur a depuis longtemps été campé en modèle de l’historien, voire en “véritable père de l’histoire” . Pourtant, cette question n’est pas si saugrenue pour peu qu’on la pose d’un double point de vue. D’une part, à l’époque même de Thucydide, le genre historique n’est pas encore constitué ; il est donc très peu probable que Thucydide se considère lui-même comme un historien.

par Aurélien Pulice
Depuis les travaux de B. Hemmerdinger sur le redécoupage des œuvres classiques par les Alexandrins, il est établi que la division en huit livres de La Guerre du Péloponnèse, qui n’était d’ailleurs pas le seul découpage attesté dans l’Antiquité, est postérieure à Thucydide.