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Collection : BASIC_1

La carte de distribution d’objets étrusques sur de longues distances frappe au premier abord par deux phénomènes.
Le nombre et la diversité des importations méditerranéennes qu’ont fournies, pour la période du Hallstatt et le début de La Tène, l’agglomération actuelle de Bourges et ses environs, ont été soulignés depuis près de trente ans par différents chercheurs, notamment Jean Gran-Aymerich et Pierre-Yves Milcent.
Dans un article paru en 1981, O. Buchsenschutz évoquait l’énorme potentiel d’information contenu dans le matériel céramique exhumé sur les habitats de la fin de La Tène.
À la fin des années 1990, Olivier Buchsenschutz démontrait son intérêt pour “Les enjeux d’une recherche sur les meules rotatives dans le monde celtique” (1998)
Avec la prise en compte des restes animaux et végétaux dans l’étude globale des gisements archéologiques, et le développement des disciplines qui s’y intéressent, les corpus de données archéozoologiques et carpologiques se sont considérablement étoffés ces dernières années
Suite à un travail de synthèse effectué sur les données carpologiques à l’âge du Fer dans le Loiret, il est apparu opportun de réaliser un bilan sur les connaissances carpologiques en Touraine.
Le moment de l’histoire des Celtes d’Auvergne que nous avons choisi de traiter dans cette contribution est relativement bref, mais il est riche en bouleversements dans tous les domaines abordables par l’archéologie.
Il y a vingt ans déjà, un court article de synthèse 1, publié à l’occasion d’un colloque sur les Celtes au IIIe s. 2, visait à définir les principales composantes économiques de la période. Sa lecture aujourd’hui permet de prendre lamesure à la fois des difficultés de l’entreprise et du chemin parcouru depuis.
Ici comme partout ailleurs, des changements dans l’organisation des habitats sont visibles. Ceux-ci dépendent soit de la durée de l’occupation sur place, ce qui paraît plausible si on soutient l’hypothèse d’un système patriarcal et d’une filiation multiple des familles, soit il s’agit de nouveaux types d’habitat progressistes comme les fermes à enclos rectangulaire dont on attribue un rang plus élevé que celui des fermes groupées en hameau.
Les sites ruraux à caractère “aristocratique” semblent émerger de plus en plus de la littérature archéologique. La question a été soulevée une première fois par Jean-Louis Brunaux à propos de la “résidence aristocratique” de Montmartin dans l’Oise.
In the thirty years since Olivier published his ground-breaking study Structures d’habitat et fortifications de l’âge du Fer en France septentrionale 1, our knowledge of Iron Age settlement has changed out of all recognition, especially for rural sites.
La tentation est grande de commencer l’article par “Il était une fois … le Marais de Dourges”, tel un conte qui relaterait davantage l’émergence d’un territoire agricole, qu’une histoire à l’eau de rose.
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