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Collection : DANA_10

Cinq ateliers de métallurgie primaire sont connus dans ce district : deux sur le site des Atiels (dans le hameau et en rive droite du Pézègues), un à Sourre, un à Berni et le dernier à Moutou (fig. 156).
Trois périodes d’activité anciennes ont été reconnues sur le district (fig. 153). La première phase, mise en lumière par le radiocarbone, se situe dans l’intervalle des IVe et IIIe siècles av. n. è.
Une partie des réseaux n’était déjà plus accessible lors des recherches menées par C. Dubois et J.-E.Guilbaut. Les choses n’ont pas changé pour ceux-ci, mais il faut leur ajouter le site de Lagarde, dont l’accès déjà limité aux travaux souterrains a été condamné par un glissement de terrain.
Les vestiges miniers des Atiels sont situés au sud-ouest du hameau du même nom, en rive droite du Pézègues (fig. 119). Ils font partie d’un ensemble plus large comprenant un atelier de traitement du minerai de cuivre, au pied de la mine, et un atelier de réduction du fer, dans le hameau.
La mine de Rougé est celle qui se trouve à la plus haute altitude parmi toutes celles que l’on connaît dans ce district, entre 680 et 690 m d’altitude (fig. 51). Elle n’a fait l’objet que d’une reconnaissance au début du XXe siècle, alors que des travaux de plus grande envergure sont menés dans la mine proche de Fagnou (pour zinc et cuivre), dans laquelle il n’y a pas de vieux travaux (fig. 47).
Plusieurs inventaires des richesses minéralogiques des Pyrénées réalisés aux XVIIe et XVIIIe siècles nous sont parvenus et donnent quelques indications sur les mines en activité ou abandonnées à ces époques.
Situé au centre du département actuel de l’Ariège, le massif de l’Arize se situe dans le Séronais, entre la haute montagne et la plaine dans un axe sud-nord et entre les vallées du Salat (Couserans) et de l’Ariège (Pays de Foix) suivant un axe ouest-est (fig. 39).
La présentation de l’ensemble des sites miniers et métallurgiques anciens connus sur la région correspond avant tout à un état de la recherche, par ailleurs inégal selon les secteurs.
La Montagne noire, terminaison méridionale du Massif central, a fait l’objet d’une intense activité minière bien connue pour les périodes récentes, notamment avec la mine d’or de Salsigne, découverte au XIXe siècle.
Le massif des Corbières est une autre zone riche en ressources métalliques et minérales qui a fait l’objet d’une exploitation jusqu’au milieu du XXe siècle. Il s’agit de terrains de basse montagne situés dans une zone d’interface entre la Méditerranée, la péninsule Ibérique, le Narbonnais et la Gaule interne.
La partie orientale des Pyrénées est une zone où la richesse minière est abondante et a suscité une activité sidérurgique intense à la période moderne et aux XIXe et XXe siècles.
Les Pyrénées ariègeoises recèlent également de nombreuses traces d’activité minière et les exploitations récentes, postérieures au XVIIIe siècle, y sont nombreuses.
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