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Chapitre 6.
Les Corbières

par

Le massif des Corbières est une autre zone riche en ressources métalliques et minérales qui a fait l’objet d’une exploitation jusqu’au milieu du XXe siècle. Il s’agit de terrains de basse montagne situés dans une zone d’interface entre la Méditerranée, la péninsule Ibérique, le Narbonnais et la Gaule interne. Le polymétallisme est une des principales caractéristiques de ce massif, lié à une histoire géologique complexe qui a vu plusieurs épisodes métallogéniques se succéder (Mantenant & Munoz 2017, 155-156). Les gîtes à dominante non ferreuse, associant cuivre, plomb et argent, sont concentrés au sud du massif alors que les gisements à fer dominant se rencontrent plutôt vers le nord, la zone centrale renfermant les deux types de minéralisations (Mantenant 2014, vol. I, 28-29). Pour les non ferreux, les associations minérales ne permettent pas d’individualiser une substance métallique exploitée parmi les trois sans étude géologique détaillée d’une mine.

Les recherches archéologiques sur les mines et la métallurgie primaire y ont été assez limitées jusqu’à la fin des années 2000. Dans les années 1970, les travaux de prospection de G. Rancoule et Y. Solier, orientés sur le peuplement des Corbières à l’âge du Fer, leur permettent d’aborder quelques-uns des principaux secteurs miniers (Rancoule & Solier 1977). Par la suite, des travaux universitaires menés dans les années 1980 par C. Cambon, G. Langlois, P. Marsac et E. Krawszyk viennent compléter les prospections et conduisent à l’identification de nouveaux sites miniers et métallurgiques (Mantenant 2014, vol. I, 82-83). Enfin, les années 1990 voient de nouvelles recherches conduites sur la métallurgie du fer par B. et P. Pauc. Les prospections représentent la plus grande part du travail effectué.

Les fouilles et sondages sont rares, mais quelques cas sont à signaler. Ainsi, le crassier* de La Ferrière (Montjoi) est fouillé en sauvetage par G. Rancoule au début des années 1970. Des opérations de sondage ponctuelles eurent également lieu dans certains sites miniers, confirmant une exploitation antique ou médiévale (Langlois 1989 ; Mantenant 2014, vol. I, 83). Les nouvelles recherches de terrain menées entre 2008 et 2012 par J. Mantenant dans le cadre de sa thèse (Mantenant 2014) sont venues compléter l’inventaire des sites anciens et préciser certaines modalités de l’exploitation des ressources métallifères des Corbières. Les sondages ont là encore été très limités dans les mines (trois) et un peu plus fréquents sur les ferriers* (sept)1. Des fouilles menées par la suite sur le site métallurgique du Camp del Oliu (Duilhac-sous-Peyrepertuse) apportent des données supplémentaires sur le traitement des minerais de cuivre argentifère pour la période antique, procédé toujours mal connu (Mantenant 2014, vol. I, 225-247 ; Mantenant & Munoz 2017, 163-174).

Toutes ces recherches ont permis de mettre en évidence des foyers d’activité anciens et d’autres sites isolés. Tous sont situés à des altitudes peu élevées, entre 300 et 600 m, et a priori accessibles toute l’année. Les secteurs où la répartition de vestiges anciens est plus dense sont ceux du plateau de Lacamp et du Sarrat de Germa (fig. 33). Les reprises modernes, souvent intensives, ont fortement altéré les chantiers anciens. Les mises en sécurité récentes de nombreuses mines de fer limitent les possibilités même d’en rechercher les traces, malgré les prospections réalisées. Par exemple, les travaux miniers de Pech-Courbère ne livrent aucune trace claire d’une action ancienne, mais des tessons de céramique et d’amphores sur la halde* se rapportent pourtant à une phase d’activité tardo-républicaine (Mantenant 2014, vol. I, 224). Cette période est la mieux représentée parmi les vestiges anciens, aussi bien pour la triade cuivre-plomb-argent que pour les mines de fer. Cela est dû à la méthodologie de recherche appliquée, qui a consisté, pour les différents archéologues qui ont travaillé sur ce terrain, en des prospections, très rarement accompagnées de sondages dans les travaux. Les sites anciens sont ainsi, pour une écrasante majorité, identifiés par les techniques d’ouverture (au feu ou à l’outil par opposition à l’explosif) et par du mobilier sur les haldes* ou à la surface des remblais dans les chantiers. Les tessons d’amphores italiques sont les plus fréquents, régulièrement accompagnés de céramique campanienne (type A majoritaire) et de céramique ibérique (type sombrero de copa), ainsi que de céramique commune locale ou régionale (Mantenant & Munoz 2017, 158). Du mobilier un peu plus tardif a été identifié sur une partie des sites de réduction du fer, avec notamment de la céramique sigillée arétine et sud-gauloise, indiquant une activité au Ier siècle de n. è. (Rancoule & Solier 1977, 28-29).

Fig. 33. Les mines et ateliers métallurgiques anciens des Corbières
(d’après Mantenant 2014 et Rancoule & Solier 1977). E. Meunier 2018

Ces éléments de surface sont loin de caractériser l’ensemble des phases d’exploitation du Massif des Corbières. On sait par les archives et publications anciennes qu’il y a eu des exploitations médiévales (Langlois 1989, 37-38 ; Mantenant 2014, vol. I, 221 et 225). On ne peut cependant les distinguer des phases plus anciennes seulement par les techniques et elles ne sont pas associées à du mobilier abondant. L’attribution des ouvrages à une phase ou à une autre reste donc délicate en prospection. De même, le démarrage de l’exploitation des ressources de cette région reste également très mal cerné. J. Mantenant est bien conscient dans sa récente synthèse des limites des données chronologiques disponibles (Mantenant 2014, vol. I, 207-209, 278-281, 300 et 325). Tout en admettant une origine de l’exploitation plus ancienne, il attribue tout de même à la période comprise entre la fin du IIe et le début du Ier siècle av. n. è. la phase de mise en valeur principale des gisements non ferreux (Mantenant & Munoz 2017, 175). Pour les exploitations sidérurgiques, la fourchette chronologique est élargie au Ier siècle de n. è. (Mantenant 2014, vol. I, 320-325). La poursuite de l’exploitation du fer pendant la période romaine est mal connue, mais des datations obtenues sur deux ferriers* fouillés confirment qu’elle a eu lieu, avant les reprises médiévales sur tous les contextes (Mantenant 2014, vol. I, 281 et 359). Le bilan proposé concernant les modes d’exploitation anciens est cependant supposé caractériser la phase tardo-républicaine.

Les modes opératoires miniers
avant l’utilisation de la poudre

Cette présentation restera volontairement générale, les imprécisions chronologiques ne rendant pas pertinentes des descriptions de chantiers individuelles. Les mines dédiées à l’exploitation des métaux non ferreux sont mieux connues car mieux préservées des reprises modernes ou plus récentes, en particulier dans le secteur du Sarrat de Germa. Les morphologies des minéralisations jouant un rôle important dans la morphologie des ouvrages miniers, il faut tout d’abord signaler que ce sont majoritairement des amas qui ont été exploités pour le fer, ainsi que les zones d’altération superficielles ayant formé les chapeaux de fer. Dans le cas des gisements non ferreux, les structures filoniennes ont concentré l’attention des mineurs, mais des amas barytiques ont également été travaillés plus ponctuellement. Les mines ayant exploité des amas se présentent sous la forme de fosses ou d’ouvrages souterrains au profil plus irrégulier ; ceux ayant exploité des filons sont globalement allongés et étroits. Les filons ayant également majoritairement un pendage très prononcé tirant vers la verticalité, ils ont donné lieu à des chantiers très inclinés voire verticaux. Ces derniers ont été exploités par étages horizontaux d’un à deux mètres de hauteur que l’on identifie par les resserrements observés dans les profils transversaux des chantiers (Mantenant 2014, vol. I, 202 ; Mantenant & Munoz 2017, 160).

Les minéralisations ont toutes été attaquées depuis les affleurements. La silicification, qui se rencontre généralement aux épontes* des minéralisations, a entraîné une érosion différentielle affectant d’abord les roches encaissantes stériles et laissant en relief les structures métallifères. Des petits grattages ou encore des tranchées étroites et courtes (1 m de large pour 3 à 4 m de longueur max.) témoignent de prospections et de recherches, parfois associées à du mobilier tardo-républicain, mais la plupart du temps non datées. Certaines galeries de recherche montrent que la géologie était bien comprise par les mineurs, qui ont tenu compte du pendage des minéralisations en se décalant dans sa direction (Mantenant 2014, vol. I, 200-201 et 264).

Les exploitations peuvent se développer aussi bien à ciel ouvert, en fosse ou tranchée, qu’en souterrain. Le comblement fréquent des chantiers ne permet pas toujours de savoir si les travaux à ciel ouvert se poursuivaient en souterrain ou non. Il semble cependant, pour les chantiers exploitant les non ferreux et d’après les indications des archives, que les travaux anciens se concentraient dans les zones superficielles, où les altérations des minerais primaires ont provoqué des enrichissements en cuivre et en argent. La préférence pour ces zones enrichies expliquerait la compartimentation de certaines exploitations sur filon interrompues dans les zones moins riches (Mantenant 2014, vol. I, 203). Dans le cas des mines de fer, la plupart des vestiges, bien que non datés, sont des fosses de dimensions limitées ayant exploité de petits amas discontinus. Le comblement des chantiers et les mises en sécurité des ouvrages plus grands ont fortement limité les possibilités d’étude. Les quelques chantiers souterrains ouverts à l’outil, bien que mal datés, sont d’ampleur limitée et les creusements ont suivi au plus près la minéralisation, leur donnant une morphologie irrégulière correspondant à celle des amas exploités. L’observation des travaux permet parfois de distinguer plusieurs phases d’exploitations, sans toutefois conduire à préciser la chronologie (Mantenant 2014, vol. I, 264-265).

Un autre aspect signalé par l’auteur est la rareté des ouvrages d’assistance. Dans le cas de chantiers de faible ampleur, ils n’étaient pas forcément nécessaires. Les réseaux plus importants étant en général remblayés, les possibilités d’observation ont aussi été limitées. Des piliers transversaux laissés en place par les mineurs dans quelques chantiers jouaient toutefois un rôle dans le soutènement et facilitaient la progression dans les ouvrages verticaux (Mantenant 2014, vol. I, 212). L’absence généralisée de galerie d’exhaure* peut être due à l’altitude des travaux, au-dessus de 300 m, supérieure au niveau des sources. L’écoulement pouvait également se faire par des fissures ou par des cavités karstiques (Mantenant 2014, vol. I, 205). Un ouvrage d’exhaure* a toutefois été identifié, la galerie de La Canal, au sud du secteur du Plateau de Lacamp, mais il n’est pas daté (Cambon 1989 ; Mantenant 2014, vol. I, 214-218). Il s’agit d’une longue galerie de plus de 250 m, creusée à l’outil, et attribuée aux Romains par les érudits du XVIIIe siècle. Globalement rectiligne sur près de 180 m, elle forme ensuite une large boucle avant de revenir au point où elle serait arrivée en continuant sur sa direction première. Des éboulements empêchent toute exploration des travaux vers lesquels elle conduisait. Un petit canal surcreusé à la sole* capte une petite source à 230 m de l’entrée. Ce canal était recouvert de dalles pour ne pas gêner la circulation. Cette galerie, large et haute (en moyenne 1,63 m de large sur 1,67 m de haut), permettait facilement à deux personnes de se croiser. Cet ouvrage aux proportions inédites dans la région minière des Corbières montre un investissement important dans le chantier qu’il dessert. L’absence de datation ne permet pas d’en dire plus.

Mine de La Caunetta 6 :
la question du démarrage de l’exploitation

La mine de La Caunetta 6 fait partie du secteur du Sarrat de Germa (fig. 34). Un premier sondage a été réalisé au sommet de la halde*, près de l’entrée du réseau, et le second au fond de la partie accessible (Mantenant 2014, vol. I, 198 et vol. II, fig. 167 et 168). Le sondage réalisé sur la halde*, épaisse d’un peu moins de 0,5 m, a permis d’atteindre le sol naturel. Sous la couche d’humus, deux niveaux de rejets miniers ont été identifiés, contenant des débris d’abattage au feu. Le niveau supérieur contenait du mobilier. Le sondage réalisé à l’intérieur du réseau a permis de dégager une stratigraphie conservée sur plus de 1,5 m, comportant neuf US de remplissage. Les quatre US supérieures sont postérieures à l’activité minière. Les US inférieures correspondent à des déblais d’abattage au feu et à l’outil, et concernent donc l’activité dans ce réseau. L’US au sommet de la stratigraphie a livré du mobilier. Des charbons de bois ont été prélevés dans l’US reposant sur la sole* ainsi que dans celle qui correspondait à la phase d’activité la plus tardive pour datation.

Fig. 34. Mine de La Caunetta 6, localisation et plan
(Mantenant 2014, vol. 2, fig. 162 et Mantenant et al. 2017, fig. 2). E. Meunier 2022

Le mobilier provenant de la halde* est similaire à celui du niveau supérieur de remblai dans le réseau. Il s’agit d’amphores italiques et de céramique commune à cuisson oxydante. Ces éléments peuvent se situer dans la deuxième moitié du IIe siècle av. n. è. ou au Ier siècle av. n. è. Le charbon provenant des résidus d’abattage les plus tardifs donne un intervalle de date calibré qui est cohérent avec ce mobilier : 185 cal BC-4 cal AD2. Le second charbon, qui provient des débris d’abattage les plus anciens, directement sur la sole*, donne une date antérieure : 365-171 cal BC3. L’identification des charbons préalable à leur datation permet d’assurer l’absence d’effet “vieux bois”.

Il est vrai que la seconde date intègre le début du IIe siècle av. n. è., ce qui ne présenterait pas une différence importante avec les éléments céramiques et amphoriques identifiés sur ce même site ou dans les environs. Mais l’intervalle recouvre toutefois une bonne partie du IVe et tout le IIIe siècle av. n. è. Cette chronologie apparaissant isolée dans l’ensemble des Corbières (Mantenant & Munoz 2017, 159), l’auteur reste très prudent concernant l’interprétation de cette date ancienne. Cette mine, de dimensions assez réduites pour ce qui en est encore accessible (11 m sur 12 dans ses plus grands axes en plan), ne présente pourtant pas de caractéristiques techniques ou morphologiques qui seraient incompatibles avec une exploitation antérieure au IIe siècle av. n. è. Ouvert au feu et à l’outil suivant des amas minéralisés en sulfosels et carbonates de cuivre, ce chantier a suivi la minéralisation de près, donnant un profil et des contours irréguliers à l’ensemble. Des piliers et massifs stériles ont été laissés en place par les mineurs (Mantenant 2014 vol. I, 198 et vol. II, fig. 162 à 166). Le mobilier tardo-républicain pourrait tout à fait correspondre à une reprise ou à la prolongation d’une exploitation démarrée un peu plus tôt.

Les ateliers de traitement métallurgique

Les vestiges d’ateliers concernent majoritairement le traitement du fer. Seul le site du Camp del Oliu correspond à un site antique de traitement des non ferreux, en l’occurrence du cuivre argentifère (Mantenant & Munoz 2017, 170-174). Plus que les aspects techniques, nous souhaitons présenter ici les éléments révélateurs de l’organisation et de l’ampleur de la production métallurgique dans les Corbières.

Pour les non ferreux, avec un seul atelier identifié, on ne peut évidemment pas tirer de conclusions générales. On peut tout de même confirmer la production de cuivre et souligner que les indices d’une production d’argent sont également présents, avec la présence d’un rouleau de litharge (oxyde de plomb) qui renferme des inclusions de cuivre et d’argent (Mantenant & Munoz 2017, 172). Cet atelier se trouve à quelques 5 km des mines les plus proches, celles du secteur du Sarrat de Germa. Il en est contemporain, avec un mobilier issu des fouilles sur l’atelier qui situe l’activité entre la fin du IIe et le milieu du Ier siècle av. n. è. Cet atelier a pu centraliser le traitement du minerai de plusieurs mines du Sarrat de Germa (Mantenant 2014, vol. I, 248).

Dans le cas des ateliers de traitement du fer, l’activité antique s’étend entre la fin du IIe siècle av. n. è. et le IIIe siècle de n. è., voire le IVe siècle. Les ferriers* sont plus nombreux à livrer du mobilier rattaché à la période tardo-républicaine, qui semble ainsi correspondre à une des phases d’activité principale. Cependant, la taille réduite de la majeure partie des ferriers* attribués à cette période indiquerait une activité plutôt limitée. Il n’est pas non plus possible de savoir s’ils ont tous fonctionné dans un intervalle de temps court ou s’il s’agit d’une production échelonnée sur plus d’un siècle (Mantenant 2014, vol. I, 281). La période augustéenne semble marquer une évolution vers une concentration de la production, avec des ferriers* de plus gros volume mais moins nombreux (Mantenant 2014, vol. I, 325). Au-delà de cette période, seuls deux sites du plateau de Lacamp montrent que l’activité s’est poursuivie avec des datations radiocarbone situées entre les Ier et IIIe siècles de n. è. Il s’agit de ferriers* de petites dimensions qui témoignent d’une activité de faible ampleur (Mantenant 2014, vol. I, 359). Le schéma très simplifié d’une production peu intensive et dispersée à partir de la fin du IIe siècle av. n. è. qui évolue vers une phase de concentration (période augustéenne) presque sans lendemain, ne peut être pris que comme une première proposition concernant l’évolution de l’organisation de la production. Le nombre de ferriers* mal datés ou pas datés du tout laisse une marge d’incertitude assez ample, comme l’a précisé à plusieurs reprises J. Mantenant.

Notes

  1. Sur les trois sondages effectués en mine, l’un n’a pas livré d’élément de datation (mine de cuivre-argent de La Caunetta 8), un autre n’a livré que des éléments récents (mine de fer de Montredon) et le troisième (mine de cuivre-argent de La Caunetta6) a livré du mobilier et des charbons qui ont pu être datés (Maintenant 2014, vol. I, 198 et 260).
  2. Datation Poz-47144 : 2070 ±35 BP (Mantenant 2014, vol. I, 198).
  3. Datation Poz-51740 : 2185 ±30 BP (Mantenant 2014, vol. I, 198).
ISBN html : 978-2-35613-497-4
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EAN html : 9782356134974
ISBN html : 978-2-35613-497-4
ISBN pdf : 978-2-35613-499-8
ISSN : 2741-1508
4 p.
Code CLIL : 4117
licence CC by SA

Comment citer

Meunier, Emmanuelle, “Les Corbières”, in : Meunier, Emmanuelle, L’exploitation minière dans le sud-ouest de la Gaule entre le second âge du Fer et la période romaine. Le district à cuivre argentifère de l’Arize dans son contexte régional, Pessac, Ausonius Éditions, collection DAN@ 10, 2023, 61-65 [en ligne] https://una-editions.fr/les-corbieres [consulté le 03/11/2023]
doi.org/10.46608/DANA10.9782356134974.9
Illustration de couverture • Première  : Dans les calcaires du massif de l’Arize, les mines de cuivre argentifère.
Quatrième : Filonet de cuivre gris curé à l’outil dans la mine du Goutil Est (photo : E Meunier).
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