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Collection : DANA_9

Cet ouvrage, riche de trente-six de contributions de la part de plus de soixante-dix auteurs, permet aujourd’hui de saluer le parcours exemplaire et précurseur de Béatrice Cauuet, guidé par la détermination, l’exigence scientifique, la générosité et le goût de la découverte. Les différents articles couvrent une grande partie de l’Europe et une chronologie large allant du Néolithique jusqu’à la période moderne. Ils mettent en exergue l’importance des mines et des métaux pour les sociétés anciennes. Ce recueil aborde de nombreux champs thématiques : mines, outillage et techniques, métaux, impacts socio-économiques, monnaies, objets et parures…
En préambule, nous rappelons dans les grandes lignes l’histoire géologique du Massif central en lien avec les évènements métallogéniques, afin de cibler de potentielles zones minéralisées mises en exploitation par le passé dans le Morvan, correspondant à la terminaison nord-est du massif.
Ainsi s’exprime Jean de Malus moins d’une vingtaine d’années après l’arrêt de toute activité sur le site de Castel-Minier, montrant ainsi l’importance qu’il accorde à ce lieu lors de sa recension des richesses minérales des Pyrénées en 1600.
Quand l’argent est extrait en 1425 sur le versant sud du mont Canigou (Pyrénées-Orientales), c’est une nouvelle phase de l’exploitation argentifère qui s’ouvre dans la couronne d’Aragon. Montbolo est, en effet, une des rares mines en activité au cours du xve siècle, au moins de 1425 à 1460.
Quand l’argent est extrait en 1425 sur le versant sud du mont Canigou (Pyrénées-Orientales), c’est une nouvelle phase de l’exploitation argentifère qui s’ouvre dans la couronne d’Aragon. Montbolo est, en effet, une des rares mines en activité au cours du xve siècle, au moins de 1425 à 1460.
Situés en bordure orientale du Massif central, où le bois est un matériau déjà utilisé dans les mines gauloises, les monts du Lyonnais et du Beaujolais intègrent des gisements métallifères exploités entre le Moyen Âge et l’Époque moderne.
Écrire l’Histoire des métaux précieux suppose des approches à la fois historiques, archéologiques, archéométriques, géographiques et géologiques, environne-mentales et une réelle synergie entre les chercheurs.
J’ai touché pour la première fois aux lingots de plomb hispano-romains en février 1965. C’était à Carthagène. Je commençais alors mon travail sur les mines antiques de la péninsule ibérique.
S’il fallait attacher à la mémoire de Pline l’Ancien un mot désignant l’une des substances, des materiae étudiées dans son œuvre, metalla s’imposerait.
Mener une recherche où les compétences en archéologie minière et métallurgique, en géologie et en géochimie sont réunies représente un réel atout pour les études de provenance.
Le milieu souterrain des mines anciennes a ceci de particulier qu’il est un conservatoire où sont intimement préservées les traces de l’activité humaine : traces d’outils liées à l’abattage, traces de suie liées à l’éclairage, traces relatives au cheminement des mineurs et de leurs fardeaux sur le sol des galeries ou encore traces de vie quotidienne.
Les mines du Laurion ont amplement contribué au destin exceptionnel de l’Athènes classique en produisant chaque année, durant les périodes d’intense exploitation, près de 20 tonnes d’argent converties, pour l’essentiel, en monnaies.
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